International
Singapour enregistre une croissance plus forte que prévu
L'économie de Singapour a connu une croissance plus forte que prévu au troisième trimestre, la ruée sur les produits intégrant l'intelligence artificielle ayant dopé la demande de puces informatiques, selon des données provisoires publiées lundi.
Les performances économiques de la cité-État asiatique, étroitement liées aux commerce international, sont souvent considérées comme un baromètre de l'environnement mondial.
Le ministère du Commerce a indiqué qu'un solide rebond dans le secteur manufacturier clé a alimenté la croissance de 4,1% sur un an, sur le 3ème trimestre (juillet à septembre), là où les économistes tablaient sur une croissance inférieure à 4%.
Sur la période, la production manufacturière, notamment le secteur des puces informatiques, a augmenté de 7,5% sur un an, rebondissant après une baisse de 1,1%, le trimestre précédent.
"La technologie a fait le gros du travail pour le secteur manufacturier au troisième trimestre", a déclaré Song Seng Wun, conseiller économique auprès de la société de services financiers CGS International Securities.
"De plus en plus de biens de consommation intégrant l'intelligence artificielle émergent sur le marché, depuis les téléphones portables jusqu'aux voitures et aspirateurs", a-t-il expliqué à l'AFP.
En août, le gouvernement a revu à la hausse ses prévisions de croissance économique pour cette année, passant d'une fourchette entre 1% et 3% à une fourchette entre 2% et 3%.
"A moins d'un autre choc extrême au cours des deux derniers mois", M.Song table même sur une croissance pour l'ensemble de l'année supérieure à la fourchette haute.
De son côté, l'Autorité monétaire de Singapour (MAS) a décidé de "maintenir ses prévisions du taux d'appréciation" du dollar de Singapour, car les risques d'inflation sont "plus équilibrés qu'il y a trois mois".
La cité-État utilise le taux de change du dollar de Singapour rattaché à un panier de devises de ses principaux partenaires commerciaux, pour lutter contre l'inflation car elle importe la plupart de ses besoins.
"Pour le reste de l'année 2024, la croissance de Singapour devrait être soutenue par une reprise continue du secteur de l'électronique et des échanges internationaux doublée d'un l'assouplissement des conditions financières mondiales", souligne l'Autorité dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Des milliers de femmes marchent pour leurs droits à Washington
"Voter empêche les présidences non désirées": des milliers de femmes se sont rassemblées samedi dans les rues de Washington pour leurs droits. Brandissant des pancartes, elles ont apporté leur soutien à Kamala Harris, à trois jours de la présidentielle américaine.
La candidate démocrate a fait de la défense du droit à l'avortement un thème central de sa campagne et c'est celui était dans toutes les bouches des manifestantes qui participaient à cette "marche des femmes".
Sur une scène installée sur la "Freedom Plaza", les intervenants se sont succédé et ont appelé à voter pour la candidate démocrate de 60 ans, avec en toile de fond la coupole du Congrès américain. "Nous ne reviendrons pas en arrière!", scandait la foule, adoptant l'un des slogans de campagne de Kamala Harris.
Référendums dans dix Etats
Des référendums sur le droit à l'avortement sont organisés mardi dans 10 Etats en parallèle du scrutin présidentiel. Dans le Nebraska, une proposition cherche à inscrire la nouvelle restriction dans la constitution de l'Etat, quand un autre cherche à étendre la durée permise pour une IVG. Pour Marlene Wagner, le choix a été vite vu.
Les restrictions ont "déjà eu des répercussions, car les femmes n'ont pas pu obtenir les soins dont elles avaient besoin", se désole celle qui était aussi venue en 2017 à la première marche des femmes, qui avait suivi l'investiture de Donald Trump et rassemblé des centaines de milliers de personnes.
Cette fois encore, on pouvait y voir des "pussy hats", bonnets roses aux oreilles de chat, en référence à une expression grossière de l'ancien président républicain.
A Washington, quelques contre-manifestants accusant Kamala Harris d'être une "tueuse de bébés" ont aussi cherché à se faire entendre samedi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Dernier week-end de campagne pied au plancher aux Etats-Unis
Kamala Harris et Donald Trump ont poursuivi pied au plancher leur campagne samedi. Ils se présentent tous les deux en sauveurs des Etats-Unis à trois jours d'un scrutin toujours aussi incertain et dont l'issue angoisse le monde.
La vice-présidente démocrate et le milliardaire républicain sont en pleine escalade verbale. Le climat est particulièrement électrique, avec une controverse politico-médiatique par jour et des craintes de violences après le 5 novembre, surtout si le résultat est extrêmement serré comme le pronostiquent tous les sondages.
Ce week-end, Kamala Harris est de nouveau dans les Etats-clés qui vont décider du sort de l'élection de mardi. En Géorgie (sud), Caroline du Nord (sud-est) et au Michigan (nord), elle tente de convaincre les derniers indécis qu'elle est l'"antidote" à l'ancien président républicain, comme l'a dit vendredi son colistier Tim Walz.
Vendredi soir, lors de trois meetings de suite dans le Wisconsin, autre Etat crucial de la région des Grands lacs, elle a appelé à "tourner la page d'une décennie de Donald Trump" qui a bouleversé la démocratie américaine et "nous a épuisés".
Manifestations
Le tribun populiste, à la rhétorique de plus en plus autoritaire, se rend lui pour des meetings de campagne samedi en Virginie et en Caroline du Nord.
Dans ce dernier Etat, à Gastonia, il a de nouveau dépeint un tableau noir des Etats-Unis, qui seraient "occupés" par des millions de migrants clandestins, les "pires meurtriers" sortis de toutes les "prisons du monde" et des "asiles psychiatriques". Il a promis de les expulser, affirmant à l'inverse que si sa rivale l'emporte, le pays sera transformé en "un camp de réfugiés sordide et dangereux".
Mais il a aussi de nouveau attaqué Kamala Harris l'"incompétente". "Le 5 novembre sera le jour le plus important de l'histoire américaine", a-t-il déclaré.
Des manifestations de femmes sont organisées samedi dans plusieurs villes américaines, alors que la défense du droit à l'avortement est au coeur de la campagne et que les démocrates comptent sur leurs voix.
Samedi matin sur Fox News, l'ancien président s'en est pris à une publicité électorale montrant des femmes en train de voter pour Kamala Harris sans apparemment le dire à leur mari. "Pouvez-vous imaginer une femme ne pas dire à son mari pour qui elle vote?", s'est-il offusqué. "C'est ridicule."
"Faillite" en matière économique
Donald Trump a par ailleurs qualifié les chiffres de l'emploi - publiés la veille et moins bons qu'espérés - de "cadeau" pour sa campagne, même si les experts pointent une fluctuation temporaire.
Vendredi dans le Michigan, le milliardaire avait accusé l'administration de Joe Biden et de Kamala Harris d'avoir failli économiquement. Il a prédit une "dépression du genre de 1929" si sa rivale est élue.
"Revanche"
L'actuelle vice-présidente a encore accéléré sa campagne dans le dernier sprint final. Dans son dernier clip de campagne, elle rappelle que les habitants des Etats-Unis "ont bien plus en commun que ce qui les sépare".
"Je m'engage à être une présidente pour tous les Américains", promet-elle face à son adversaire qu'elle juge "instable et obsédé par la revanche" de l'élection de 2020 qu'il n'a jamais reconnu avoir perdue.
"Nous gagnerons parce que vous savez ce que vous défendez", a-t-elle lancé à Atlanta samedi, invitant à "tourner enfin la page d'une décennie de Donald Trump" qui "nous a fatigués".
Pays divisé
La campagne 2024, scrutée dans le monde entier et notamment en Europe et au Proche-Orient, a été hors du commun: en l'espace de quelques semaines cet été, le président Joe Biden a jeté l'éponge et laissé la place à Mme Harris alors que M. Trump a été la cible de deux tentatives d'assassinat.
Depuis, les deux adversaires font tout pour séduire les femmes, les jeunes et les électorats afro-américains, arabo-musulmans et latino-américains.
L'élection de mardi pourrait être si disputée, dans un pays politiquement fracturé, qu'il faudra peut-être des jours avant un résultat national définitif. Plus de 73 millions d'Américains ont déjà posté ou glissé dans des urnes leur bulletin de manière anticipée.
L'entourage de Donald Trump a déjà commencé à alimenter des rumeurs d'irrégularités, voire de "triches", commises lors d'opérations de vote.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Dortmund renverse Leipzig et sort de la spirale négative
Le Borussia Dortmund a réussi à inverser la tendance pour infliger au RB Leipzig sa première défaite de la saison en Bundesliga, samedi soir (2-1).
Décimé par les blessures, en crise et mené au score contre le cours du jeu, le BVB évoluait notamment sans Gregor Kobel, touché à la hanche et à une cuisse.
Avec cette victoire conquise à domicile dans leur Westfalenstadion, les hommes de Nuri Sahin mettent fin à une série de trois défaites loin de leur base: à Madrid contre le Real (5-2 après avoir mené 2-0), à Augsbourg en championnat (2-1) et à Wolfsburg en Coupe (1-0 après prolongation).
Le RB Leipzig en reste à 20 points et voit le Bayern Munich s'échapper seul en tête du classement avec 23 unités après sa victoire à domicile contre l'Union Berlin (3-0, avec un doublé de Kane). Le BVB remonte pour sa part à hauteur du Bayer Leverkusen de Granit Xhaka, tenu en échec par Stuttgart vendredi (0-0), avec 16 points et déjà sept unités de retard sur le Bayern.
Leipzig a ouvert le score par Benjamin Cesko à la 27e minute, mais Dortmund a égalisé trois minutes plus tard grâce à Maximilian Beier. Peter Gulacsi, gardien de but de Leipzig, a longtemps repoussé les tentatives de Dortmund, mais a dû s'incliner sur une tête de Serhou Guirassy (65e).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Centre de vaccination "touché" à Gaza: six blessés dont 4 enfants
Un centre de vaccination contre la polio a été "touché" samedi dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon elle, "six personnes, dont quatre enfants, ont été blessées". Israël a démenti avoir tiré sur le centre.
Le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus n'a pas précisé la nature exacte de "l'attaque", ni qui en était à l'origine. "Le centre de soins de santé primaires de Cheikh Radouane, dans le nord de Gaza, a été touché aujourd'hui alors que des parents amenaient leurs enfants à la vaccination contre la polio, dans une zone où une pause humanitaire avait été convenue pour permettre la poursuite de la vaccination", a-t-il écrit sur X.
Protection "sacrée"
Le Dr Tedros a jugé que "cette attaque, pendant une pause humanitaire, met en péril le caractère sacré de la protection sanitaire des enfants et peut dissuader les parents d'amener leurs enfants se faire vacciner". "Ces pauses humanitaires vitales doivent être absolument respectées. Cessez-le-feu !", a-t-il lancé.
Un membre de la Défense civile de Gaza a pour sa part affirmé à l'AFP qu'au moins trois personnes avaient été blessées par les débris d'un missile tiré par un drone israélien sur un mur du centre de soins, situé à l'ouest de Gaza-ville.
Démenti israélien
Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a démenti avoir tiré sur le centre de vaccination. "Un premier examen (des accusations) a déterminé que l'armée n'avait pas mené de frappe sur cette zone au moment indiqué", a-t-elle dit dans un communiqué, soulignant qu'elle avait participé à la coordination de la campagne de vaccination.
La campagne de vaccination contre la polio a repris ce samedi dans le nord de la bande de Gaza, actuellement le théâtre d'intenses opérations militaires israéliennes.
L'OMS et l'agence de l'ONU pour l'enfance (Unicef) ont été assurées que les zones dédiées à la vaccination, où les parents peuvent amener leurs enfants pour recevoir la deuxième dose du vaccin oral, étaient sanctuarisées.
119'000 enfants à vacciner
Selon l'OMS, quelque 119'000 enfants dans le nord attendent leur deuxième dose de vaccin pour les protéger de cette maladie qui peut laisser de graves séquelles.
L'OMS a lancé une campagne de vaccination à Gaza le 1er septembre, après la confirmation du premier cas de polio depuis 25 ans dans le territoire palestinien assiégé par Israël. C'est le seul cas détecté pour le moment mais la dangerosité de la maladie a poussé à agir vite.
Les autorités sanitaires estiment que 90% des enfants doivent être vaccinés pour empêcher la maladie de se propager. Une première série de vaccinations avait été achevée avec succès début septembre. Plus de 560'000 enfants de moins de 10 ans avaient reçu une première dose durant le premier cycle de vaccination.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
GenèveIl y a 2 jours
Décès d'un motocycliste suite à une embardée près du Pont de Sierne
-
InternationalIl y a 2 jours
La Corée du Nord au côté de la Russie jusqu'à sa "victoire"
-
ClimatIl y a 3 jours
Pire récolte de blé en Suisse depuis 25 ans
-
SuisseIl y a 2 jours
Accord des médecins, feu vert aux nouveaux tarifs Tardoc
-
InternationalIl y a 2 jours
Les Etats-Unis et la Russie "au bord d'un conflit direct" (Lavrov)
-
PeopleIl y a 2 jours
Hugh Grant révèle les prénoms de ses deux plus jeunes enfants
-
ÉconomieIl y a 1 jour
Une panne a paralysé les retraits et l'e-banking chez Postfinance
-
ClimatIl y a 2 jours
Plus de 150 morts dans les inondations en Espagne