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Économie

Société Générale soutenue par sa banque de détail en France

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De juillet à fin septembre, Société Générale a vu ses revenus bondir de 10,5% sur un an, à 6,84 milliards d'euros (archives). (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

Société Générale a dégagé un bénéfice net de 1,37 milliard d'euros (1,28 milliard en francs) au 3e trimestre, près de cinq fois supérieur à celui de l'an dernier à la même période. La performance illustre le réveil des affaires de détail et un effet de base favorable.

"Les premiers bénéfices de l'exécution de notre plan stratégique se matérialisent de façon tangible dans nos résultats", s'est félicité le directeur général de Société Générale, Slawomir Krupa, cité jeudi dans un communiqué.

Le bénéfice net est supérieur aux attentes des analystes, de même que le produit net bancaire (PNB), équivalent du chiffre d'affaires pour le secteur, en hausse de 10,5% sur un an, à 6,84 milliards d'euros.

La grande gagnante du troisième trimestre est la banque de détail en France, groupée avec les métiers d'assurance et de banque privée.

Son PNB affiche une hausse de 18,7%, à 2,25 milliards d'euros, et son bénéfice net a été multiplié par 3,4 pour atteindre 368 millions d'euros, soit la meilleure performance trimestrielle depuis plus de deux ans.

M. Krupa salue notamment un "fort rebond" de la marge nette d'intérêt en France, c'est-à-dire l'écart entre le taux appliqué par la banque à ses clients et celui de son refinancement.

Société Générale a pu également compter entre juillet et septembre sur son principal moteur: la banque de financement et d'investissement.

Cette division apporte à elle seule 699 millions d'euros de résultat net (+8,2% sur un an), grâce à de bonnes performances de la banque transactionnelle (une gamme de services à destination des entreprises et des institutions financières) et des marchés actions.

Les réseaux de banque de détail à l'international, couplés avec certains métiers spécialisés comme le crédit-bail automobile et le crédit à la consommation, affichent un bénéfice net en légère baisse (-2,4%) à 367 millions d'euros.

L'écart entre le bénéfice net du troisième trimestre 2023 et celui du troisième trimestre 2024 s'explique par une charge exceptionnelle l'an dernier, liée entre autres à une politique de couverture perdante, des charges de transformation du groupe et des dépréciations d'actifs.

Un an plus tard, l'effet a joué dans le sens inverse: la banque a ainsi encaissé 290 millions d'euros avant impôts en guise de solde de son départ de Russie, précipité par l'invasion de l'Ukraine en 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La Poste se prépare à la déferlante de paquets

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La Poste se prépare à la haute saison des paquets, en prévision du Black Friday et de Noël (archives). (© Keystone/GEORGIOS KEFALAS)

Entre le Black Friday le 29 novembre et Noël, la Poste s'attend à recevoir jusqu'à un million de paquets certains jours. Pour faire face, elle a engagé 500 temporaires, va augmenter les tournées de distribution et fait tourner les machines de tri à plein régime.

Les jours normaux, les 14 centres de tri traitent environ 600'000 colis. Mais pour gérer au mieux le surplus de paquets de fin d'année, le géant jaune prévoit plus de 350 tournées de distribution supplémentaires par jour, a indiqué jeudi la Poste. Et les lettres devront aussi arriver à temps chez leurs destinataires.

Dans les plus grands centres de tri de colis, les machines de tri fonctionneront 22 heures par jour au lieu de 18 en temps normal, et parfois même le samedi. Les employés seront aidés par 500 travailleurs temporaires.

Comme chaque année, la Poste entretient une étroite collaboration avec les plus grands commerçants en ligne. Elle organise des tournées de ramassage supplémentaires et détermine les régions où les volumes de colis sont particulièrement importants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Allemagne: Scholz sommé de lâcher rapidement le pouvoir

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Le chancelier allemand défié plus que jamais par l'opposition conservatrice. (© KEYSTONE/AP/Markus Schreiber)

Le chancelier allemand Olaf Scholz subit une pression croissante de l'opposition et des milieux économiques pour quitter le pouvoir sans délai après l'éclatement de sa fragile coalition gouvernementale. La première économie européenne est plongée dans une grave crise.

"Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre d'avoir un gouvernement sans majorité pendant plusieurs mois", a déclaré le chef du principal bloc d'opposition, celui des conservateurs CDU-CSU, Friedrich Merz.

L'implosion redoutée de longue date du gouvernement tombe au plus mauvais moment pour l'Allemagne, aux prises avec une grave crise industrielle, et pour l'Europe qui s'inquiète des répercussions pour son commerce et sa sécurité de l'élection du républicain Donald Trump à la présidentielle américaine.

Lors d'une rencontre d'environ 25 minutes à la chancellerie, Friedrich Merz a promis à Olaf Scholz de coopérer sur certaines lois en suspens si la question de confiance était posée "dans les prochains jours".

Mais le chef de l'exécutif a décliné et s'en tient à la date fixée, le 15 janvier, afin d'ouvrir la voie à des élections en mars.

Les milieux d'affaires et industriels allemands réclament aussi des élections rapidement, de même que l'AfD, formation d'extrême droite, le BSW (gauche radicale), ainsi que Christian Lindner, le ministre des Finances tout juste limogé, dont le départ a provoqué la chute de l'hétéroclite coalition composée des sociaux-démocrates, des Verts et de son parti libéral (FDP).

"Notre pays n'a pas de temps à perdre", a-t-il martelé.

Appel à "la raison"

Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a appelé les responsables politiques à "la responsabilité", soulignant que le pays avait "besoin de majorités stables et d'un gouvernement efficace".

Le président, un social-démocrate comme le chancelier, aura la responsabilité de dissoudre le Bundestag si Olaf Scholz perd, comme attendu, la question de confiance.

Malgré le séisme provoqué par l'effondrement de sa coalition au pouvoir depuis fin 2021, Olaf Scholz veut se rendre dans la soirée à Budapest pour rencontrer ses homologues européens et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

En revanche, il a annulé son déplacement prévu à la COP29 de Bakou qui débute lundi.

L'agonie du gouvernement a duré de longs mois en raison de profondes divergences sur la politique budgétaire et économique.

Les sociaux-démocrates et les écologistes sont partisans d'une relance de l'économie nationale en panne par les dépenses, alors que les libéraux prônent des coupes sociales et une stricte discipline budgétaire.

M. Lindner est remplacé aux Finances par un des proches conseillers d'Olaf Scholz, Jörg Kukies, un ancien banquier d'affaires de 56 ans.

Deux autres libéraux sortent du gouvernement, tandis que le ministre des Transports Volker Wissing a décidé de rester et a quitté son parti dans la foulée. Il sera en charge de la Justice, en plus des Transports.

"Nous prendrons des décisions"

Le gouvernement est désormais minoritaire, mais "nous sommes en fonction, nous pouvons prendre des décisions et nous prendrons des décisions", a assuré le vice-chancelier Robert Habeck (Verts). L'opposition refuse tout soutien au gouvernement.

Quant au budget 2025, dont la préparation est à l'origine de la crise actuelle, c'est l'incertitude. Une version minimum et réduite pourrait être appliquée à partir de janvier.

Les ruptures de coalition sont très rares en Allemagne mais la paralysie de l'équipe Scholz ne pouvait plus durer, estiment de nombreux commentateurs. "Heureusement que c'est fini", titre le magazine Der Spiegel, résumant le sentiment général dans le pays.

Olaf Scholz espérait que l'élection de Donald Trump, adepte du protectionnisme et des confrontations diplomatiques, forcerait sa coalition à serrer les rangs. Mais c'est le contraire qui s'est produit.

Les conservateurs en tête

Si des élections devaient se tenir demain, l'opposition conservatrice arriverait en tête avec 32% des voix selon un nouveau sondage jeudi de l'institut Ipsos, réalisé début novembre, avant l'éclatement de la coalition.

Et Friedrich Merz ferait figure de favori pour devenir chancelier. Mais il aurait du mal, lui aussi, à former une coalition majoritaire, avec une extrême droite AfD en embuscade en deuxième position (18%) avec laquelle il rejette toute alliance gouvernementale. Le SPD est lui crédité de 15%, les Verts de 11%, et le FDP de tout juste 5%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Biden va s'adresser aux Américains pour la transition avec Trump

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Joe Biden va s'exprimer pour préparer la transition avec Donald Trump. (© KEYSTONE/EPA/RON SACHS / POOL)

L'exercice sera forcément douloureux: Joe Biden s'adressera ce jeudi aux Américains pour préparer la transition jusqu'au 20 janvier avec son pire ennemi politique, le président élu Donald Trump qui a battu sans appel Kamala Harris.

Dans une configuration qu'il n'avait peut-être pas imaginée, le président sortant de 81 ans, qui avait laissé sa place en juillet à sa vice-présidente pour représenter les démocrates, doit s'exprimer solennellement à 11h00 (17h00 en Suisse) depuis la roseraie de la Maison Blanche.

Il doit y "parler des résultats de l'élection et de la transition" avec la prochaine administration républicaine, selon la présidence.

Depuis sa victoire, Donald Trump, 45e et bientôt 47e président des Etats-Unis, a été félicité par Joe Biden qui l'avait défait en novembre 2020, par Barack Obama (2009-2017) à qui il avait succédé et par Kamala Harris, qui a reconnu mercredi sa défaite.

Joe Biden a invité le républicain à la Maison Blanche à une date non précisée.

Les deux hommes sont réputés se détester et s'étaient accrochés à la télévision le 27 juin lors de leur unique débat, calamiteux pour le démocrate, qui avait précipité le retrait de sa course à un second mandat.

Trump "impatient"

Donald Trump, qui n'a jamais reconnu sa défaite en 2020, "attend avec impatience cette rencontre, qui devrait avoir lieu bientôt, et a grandement apprécié l'appel", a fait savoir son équipe.

Sèchement battue, Kamala Harris s'est engagée à l'"aider" pour le transfert du pouvoir et a appelé ses partisans, en larmes, à Washington à "accepter les résultats de cette élection" historique.

Le magnat de l'immobilier new-yorkais - cible durant la campagne de deux tentatives d'assassinat, inculpé et condamné au pénal et au civil - a insisté auprès de son ex-rivale au téléphone sur la nécessité d'"unifier le pays", fracturé en deux camps, semble-t-il, irréconciliables.

Donald Trump, qui prêtera serment le 20 janvier, et qui a passé ces trois derniers mois de campagne à injurier Kamala Harris, lui a trouvé mercredi "de la force, du professionnalisme et de la ténacité", d'après son équipe.

La vice-présidente "a été une partenaire incroyable", a salué de son côté le président Biden, louant dans un communiqué "l'intégrité, le courage et le tempérament" de cette ancienne procureure et sénatrice de Californie, née il y a 60 ans d'une mère indienne et d'un père jamaïcain qui avaient émigré aux Etats-Unis.

Ouverture possible en Ukraine

La victoire sans appel de Donald Trump a provoqué une onde de choc dans la première puissance mondiale et à travers le monde.

Des millions d'Américains ont exprimé leur joie. Des millions d'autres sont inquiets.

Alors qu'il était parti dans le chaos en janvier 2021, le tribun a réussi à 78 ans un incroyable retour en convainquant une majorité qu'il comprenait les préoccupations socio-économiques et sécuritaires du quotidien.

Le président élu a été félicité par nombre de dignitaires étrangers qui n'ont parfois même pas attendu l'officialisation de sa victoire.

Il s'est notamment entretenu avec le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Très critique des dizaines de milliards de dollars d'armements que les Etats-Unis ont débloqués pour l'Ukraine, Donald Trump s'est engagé à régler ce conflit "en 24 heures" avec la Russie, mais sans dire comment.

La guerre au Proche-Orient sera aussi résolue rapidement, a assuré l'homme d'affaires, très proche d'Israël.

Sur l'économie, Donald Trump a promis de "voler les emplois d'autres pays" à coup de baisses d'impôts et de taxes douanières.

Jeudi, Pékin a averti qu'il n'y aurait "pas de gagnants dans une guerre commerciale" avec Washington.

Quitter l'Accord de Paris

La Banque centrale américaine, la Fed, devrait, pour sa part, annoncer jeudi une nouvelle baisse de ses taux, un mouvement engagé en septembre à la faveur de la baisse de l'inflation, et qui devrait se prolonger au lendemain de l'élection du républicain.

Climatosceptique notoire, M. Trump s'est engagé à quitter de nouveau l'Accord de Paris. Et il a promis la "plus grande opération" jamais vue d'expulsion de millions d'immigrés clandestins venus de la frontière avec le Mexique.

Donald Trump, dont les démocrates et critiques redoutent qu'il gouverne en "tyran", reste flou sur le droit à l'avortement que la Cour suprême a mis à mal en 2022.

Il pourra s'appuyer sur le Sénat, que les républicains ont repris aux démocrates. Son parti est aussi en bonne voie pour conserver la majorité à la Chambre des représentants.

Cela lui donnerait quasiment les pleins pouvoirs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les salaires devraient augmenter en 2025 (étude UBS)

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La hausse des salaires réels, soit ajustés de l'inflation, devrait compenser presque entièrement la perte de pouvoir d'achat subie depuis 2022 selon UBS (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les salaires sont attendus en hausse l'année prochaine en Suisse. Mais bien que le rythme devrait ralentir par rapport à 2024, le pouvoir d'achat devrait croître en raison du repli de l'inflation, selon une étude de la banque UBS.

Les 345 sociétés interrogées par la banque aux trois clés devraient, en moyenne, relever leurs rétributions de 1,4% en 2025. C'est moins que les 1,8% enregistrés cette année, mais grâce au ralentissement du renchérissement, les salaires réels, soit ajustés de l'inflation, devraient augmenter plus fortement "et compenser presque entièrement la perte de pouvoir d'achat subie depuis 2022", ont détaillé les économistes d'UBS jeudi dans leur étude.

Concrètement, les salaires réels sont attendus en hausse de 0,7% en 2025, soit autant que cette année.

Tous les employés ne sont cependant pas logés à la même enseigne, les plus fortes hausses (+2% en nominal) étant anticipées dans les domaines des services informatiques et des télécoms, ainsi que de l'énergie, de la gestion de l'approvisionnement et des déchets.

Les plus faibles augmentations (+1%) sont par contre prévues dans le commerce de détail, les médias et les sociétés actives dans les matériaux de construction.

En 2024, l'inflation devrait s'élever entre 1,1% et 1,3% selon les différentes projections. L'année prochaine, elle devrait ralentir entre 0,6% et 1%. Dans l'immédiat, l'élection de Donald Trump à la présidence de Etats-Unis et ses promesses de relèvement des droits de douane ne devraient pas avoir d'impact sur les projections d'inflation, a souligné l'économiste Maxime Botteron lors d'une visio-conférence.

Légère hausse du taux de chômage

L'amélioration du pouvoir d'achat est cependant à nuancer, en raison de la forte hausse des primes d'assurance-maladie de 6% en moyenne pour 2025, qui n'est pas prise en compte dans le calcul du taux d'inflation. "De nombreux ménages suisses devraient donc encore ressentir une baisse du pouvoir d'achat", a déploré l'économiste Florian Germanier.

Les entreprises sondées par UBS ont aussi constaté une diminution des difficultés de recrutement. Alors qu'elles étaient 73% à indiquer en 2023 avoir du mal à combler les postes vacants, elles ne sont plus que 58% cette année dans ce cas de figure.

L'environnement économique devrait, lui, s'améliorer l'année prochaine, la Suisse ayant enregistré des signes de stabilisation dans le secteur industriel. "En 2025, l'amélioration de la conjoncture européenne devrait pousser la demande pour les produits suisses", ce qui devrait également soutenir les exportations helvétiques et entraîner une hausse des investissements.

Si le produit intérieur brut (PIB) doit passer de 1,0% cette année à 1,5% la prochaine, le taux de chômage est également attendu en légère hausse. A 2,5% en 2024, il doit monter à 2,8% l'exercice suivant, selon les projections de la banque zurichoise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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