International
Sony: prévisions annuelles relevées grâce à la chute du yen
Le géant japonais Sony a relevé mardi l'ensemble de ses prévisions annuelles pour son exercice 2022/23 qui se terminera fin mars prochain, après des résultats en nette hausse au deuxième trimestre, grâce notamment à la baisse du yen.
Le groupe table désormais sur un bénéfice net annuel de 840 milliards de yens (5,68 milliards de francs, -4,8% sur un an), contre 800 milliards de yens lors de ses précédentes prévisions.
Il prévoit un bénéfice opérationnel de 1160 milliards de yens (-3,5% sur un an) contre 1110 milliards de yens précédemment, et des ventes en hausse de 17% sur un an à 11'600 milliards de yens.
La chute du yen, qui a perdu 22% de sa valeur face au dollar depuis le début de l'année, gonfle artificiellement les ventes de Sony à l'étranger, notamment pour ses activités dans la musique et les capteurs d'images.
En revanche, cette tendance de change est un facteur négatif pour sa division jeu vidéo, dont la majorité des coûts sont libellés en dollars. L'augmentation des coûts de développement des jeux, ainsi que les lourdes dépenses de Sony pour acquérir des studios, pèsent également sur ses résultats dans ce segment.
Comme l'américain Microsoft, son concurrent dans le secteur, Sony multiplie les rachats de studios de jeu vidéo, ayant notamment acquis cette année l'américain Bungie (créateur de "Halo" et "Destiny") et pris une participation de 14% dans le japonais FromSoftware ("Elden Ring", "Dark Souls").
Le groupe nippon connaît par ailleurs toujours d'importants problèmes de production pour sa console PlayStation 5, sortie il y a deux ans mais victime de pénuries de composants. La hausse du prix de vente de la console devrait néanmoins soutenir son chiffre d'affaires.
Sur son deuxième trimestre 2022/23 (juillet-septembre), Sony a réalisé un bénéfice net de 264 milliards de yens, soit un bond de 23,9% sur un an.
Son bénéfice opérationnel a augmenté de 8% à 344 milliards de yens et ses ventes ont progressé de 16% à 2751,9 milliards de yens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Projet d'attentat à Marseille: peines de 24 et 28 ans de réclusion
La cour d'assises spéciale de Paris a condamné dimanche à 24 et 28 ans de réclusion criminelle deux hommes accusés d'avoir projeté un attentat à Marseille pendant la campagne présidentielle de 2017. Les peines sont assorties d'une période de sûreté des deux tiers.
La cour s'est démarquée de l'accusation qui avait requis la peine maximale prévue par la loi, soit 30 ans de réclusion criminelle, à l'encontre des deux hommes jugés pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Contre les dix autres accusés, dont un, en fuite, la cour a prononcé deux acquittements et des peines allant de deux ans, assortie d'un an de sursis, à 13 ans de réclusion criminelle assortie d'une période de sûreté des deux tiers.
Parmi ces accusés, huit comparaissaient libres. Un seul, condamné à six ans de détention, a été mis sous mandat de dépôt à l'issue de l'audience. Les autres condamnés effectueront leur peine à domicile sous bracelet électronique.
"La loi du talion"
Repérés sur les réseaux sociaux par un agent de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Clément Baur, 30 ans et Mahiedine Merabet, 36 ans avaient été interpellés à Marseille, cinq jours avant le premier tour de la présidentielle de 2017.
Selon l'accusation, les deux hommes auraient cherché à contacter, via la plateforme Telegram, l'Etat islamique pour lui transmettre une vidéo d'allégeance et de revendication. Mais c'est chez un agent infiltré de la DGSI, que leur vidéo avait atterri.
Elle montrait des dizaines de munitions disposées sur une table de manière à écrire "la loi du talion", au côté d'un fusil-mitrailleur Uzi, d'un drapeau de l'EI et la Une du Monde du 16 mars 2017 avec une photographie du candidat de droite à la présidentielle François Fillon ainsi que des clichés d'enfants victimes de bombardements en Syrie.
Dans leur planque, la police avait découvert plus de 3,5 kg de TATP, un explosif artisanal fabriqué par M. Merabet, un fusil mitrailleur Uzi chargé, trois pistolets, des centaines de munitions ainsi que des boulons, une perruque, un gilet tactique, un couteau de chasse, une caméra GoPro. De quoi commettre un carnage et le filmer, selon l'accusation.
Parmi les recherches de cibles effectuées sur Internet par les deux hommes, il y avait notamment: "sauna gay", "club libertin", "bar FN", "meeting Le Pen Marseille", "bar américain", "restaurant casher". "Autant de cibles qui répondaient aux objectifs de l'Etat islamique", a souligné l'une des avocates générales. Aucune cible n'a cependant pu être clairement définie au cours du procès.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Russie accusée d'avoir tué des Ukrainiens qui se rendaient
Kiev a accusé samedi la Russie de s'être rendue coupable d'un "crime de guerre" en exécutant des soldats ukrainiens qui avaient signalé leur intention de se rendre. Une vidéo, dont l'authenticité n'a pas pu être vérifiée, a été diffusée sur les réseaux sociaux.
Les images parues sur Telegram montrent deux hommes sortant d'un abri, dont l'un avec les mains au-dessus de la tête, avant de s'allonger sur le sol sous les yeux d'un autre groupe de militaires. S'ensuit ce qui semble être des tirs et de la fumée apparaît, avant que la vidéo ne s'interrompe brutalement.
Ces images, non datées, ont été présentées sur les réseaux sociaux comme ayant été tournées près d'Avdiïvka, une ville de l'est de l'Ukraine où les combats font rage. Mais ni leur localisation ni leur authenticité n'ont pu être confirmées.
Le commissaire ukrainien chargé des droits de l'homme, Dmytro Loubinets, a dénoncé un "crime de guerre". Il estime que les soldats ukrainiens "avaient fait le nécessaire en montrant qu'ils se rendaient" et que la Russie aurait dû les "faire prisonniers".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Attaque au couteau et au marteau à Paris: un mort et deux blessés
Un Allemand a été tué et deux autres personnes ont été blessées samedi soir dans une agression au couteau et au marteau près de la tour Eiffel à Paris. L'attaque a été perpétrée par un Français, connu pour islamisme radical et des troubles psychiatriques.
L'assaillant de 26 ans a été interpellé peu après les faits et placé en garde à vue. Il s'est attaqué à coups de couteau à un touriste de nationalité allemande né en 1999 et s'en est pris à deux autres personnes à coups de marteau, à proximité du pont de Bir Hakeim, enjambant la Seine.
Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. L'agresseur a crié "Allah Akbar" au moment des faits, selon une source policière.
La France "complice" d'Israël
Il aurait dit aux policiers l'ayant interpellé qu'il "ne pouvait plus supporter que les musulmans meurent, tant en Afghanistan qu'en Palestine" et aurait déclaré qu'il "en voulait" pour "ce qui se passait à Gaza" et que la France serait "complice de ce que faisait Israël" là-bas, a précisé le ministre français de l'intérieur Gérald Darmanin.
Les enquêteurs vont se pencher sur le suivi médical de l'auteur, un homme au "profil très instable, très influençable", selon une source sécuritaire. Cet homme avait déjà été interpellé en 2016 par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour un projet d'action violente à La Défense, à l'ouest de Paris. Il avait été condamné à cinq ans d'emprisonnement et était sorti après quatre ans de détention.
Le suspect, qui vivait chez ses parents en Essonne, a publié sur les réseaux sociaux une vidéo de revendication de son attaque, ont confirmé à l'AFP des sources policières et sécuritaires. Dans la vidéo, l'assaillant évoque "l'actualité, le gouvernement, le meurtre de musulmans innocents", a détaillé la source sécuritaire.
A ce stade, les enquêteurs ne savent pas quand elle a été tournée, mais elle a été postée en ligne "concomitamment" au passage à l'acte, selon cette source.
Sauvée par un chauffeur de taxi
"L'attaque s'est passée peu après 21h00 entre le quai de Grenelle et Bir Hakeim. L'assaillant s'en est pris à un couple de touristes", a rapporté le ministre de l'intérieur. "L'homme est décédé sous les coups de couteau" et l'attaquant "s'en est pris à la femme de ce touriste allemand", mais elle a eu la vie sauve "grâce à un chauffeur de taxi qui a vu la scène".
L'assaillant a alors traversé le pont. Poursuivi par les policiers, il a manifestement agressé deux autres personnes dont la vie n'est pas en danger: une personne serait blessée d'un coup de marteau au niveau de l'oeil et une autre serait particulièrement "choquée", selon le récit de Gérald Darmanin.
Les deux blessés sont un Français, âgé d'une soixantaine d'années, et un touriste étranger, a-t-il précisé. La nationalité de ce dernier n'a pas été précisée à ce stade.
Joseph S., 37 ans, manager en grande surface, a assisté à la scène, installé dans un bar en face du pont. Il a entendu des cris et des gens crier "au secours, au secours" et qui couraient. Il décrit un homme "avec un marteau dans la main" qui agresse un homme. Toujours selon ce témoin, en "5 à 10 minutes", la police est arrivée.
"Nous ne céderons rien"
"J'adresse toutes mes condoléances à la famille et aux proches du ressortissant allemand décédé ce soir lors de l'attaque terroriste survenue à Paris et pense avec émotion aux personnes actuellement blessées et prises en charge", a écrit le président français Emmanuel Macron sur le réseau social X (ex-Twitter).
"Nous ne céderons rien face au terrorisme", a pour sa part affirmé la première ministre française Elisabeth Borne sur X. "Mes pensées vont à la victime, aux blessés et à leurs proches. Je salue le courage et le professionnalisme de nos forces de l'ordre et nos services de secours mobilisés", a-t-elle encore écrit.
L'attaque survient moins de deux mois après celle d'Arras qui a coûté la vie à un enseignant et conduit au relèvement du plan Vigipirate au niveau maximal "urgence attentat".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La fille d'Uderzo veut empêcher la vente d'un dessin d'Astérix
La fille du dessinateur Albert Uderzo a déposé plainte pour empêcher la vente d'une célèbre planche d'"Astérix et Cléopâtre". Elle juge douteuses les conditions d'acquisition de l'oeuvre par le vendeur, a-t-on appris samedi auprès de son avocate.
Le dessin original de la couverture d'"Astérix et Cléopâtre" doit être mis en vente à Bruxelles le 10 décembre par la maison d'enchères Millon. La valeur de cette gouache de 32x17 cm, datant de 1963, est estimée de 400'000 à 500'000 euros.
Elle est vendue par un particulier qui affirme la détenir depuis "plus de 50 ans". Uderzo l'avait offerte "lors d'un dîner entre amis", avait affirmé Millon fin novembre dans un communiqué.
Pas de dédicace
"L'objectif, c'est à court terme d'empêcher la vente, en tout cas d'avoir le temps de faire le plus de lumière possible sur les circonstances de la détention de cette planche et peut-être même de la récupérer à terme", a expliqué à l'AFP Orly Rezlan, avocate de Sylvie Uderzo, confirmant une information du quotidien Le Figaro. La plainte a été déposée pour recel d'abus de confiance ou de vol.
L'avocate souligne qu'Albert Uderzo avait l'habitude de dédicacer les planches qu'il offrait, or celle-ci ne l'est pas. Selon elle, Sylvie Uderzo et sa mère ont été informées par la maison d'enchères de la mise en vente, avec "un narratif " qui "paraissait assez fumeux" sur les conditions d'obtention de l'oeuvre par le père du vendeur.
"Sûrs de notre bon droit"
Le directeur général de Millon Belgique, Arnaud de Partz, a indiqué à l'AFP avoir été informé de la plainte sans l'avoir encore reçue. Il reconnaît que la vente est désormais "incertaine".
Selon lui, le dessin a bien été offert par Albert Uderzo à un ami, dont le fils veut désormais le vendre. "Il y a beaucoup de planches qui ont été données et n'ont pas été dédicacées", affirme Arnaud de Partz, soulignant qu'à l'époque ces originaux n'avaient "pas de valeur".
"On est sûrs de notre bon droit. On a tout l'historique. On a une photo (du père du vendeur) avec Uderzo, il est certain qu'ils se connaissaient", a-t-il ajouté.
Sur le dessin de Une, Uderzo parodie l'affiche de la production hollywoodienne "Cléopâtre" de 1963, à l'époque le film le plus cher de l'histoire. La Cléopâtre d'Uderzo prend la même pose qu'Elizabeth Taylor, Astérix remplace le Jules César incarné par Rex Harrison, et Obélix Marc Antoine, joué par Richard Burton.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
GenèveIl y a 3 jours
Journaliste accusé d'avoir diffamé Tariq Ramadan condamné en appel
-
FootballIl y a 2 jours
René Weiler: "Un mental extraordinaire"
-
FootballIl y a 3 jours
Pierluigi Tami: "Aucune raison de rompre le contrat de Murat Yakin"
-
ActualitéIl y a 3 jours
DISNEY fête ses 100 ans - LE CONCERT ÉVÉNEMENT
-
InternationalIl y a 2 jours
Les descendeurs débutent à Beaver Creek
-
CultureIl y a 3 jours
Sophie Ballmer remporte la Bourse vaudoise des arts plastiques 2023
-
PeopleIl y a 3 jours
Jennifer Garner ne regrette pas ses jeunes années : "Je vais rester dans mon corps de vieille dame, merci beaucoup"
-
PeopleIl y a 2 jours
Kris Jenner a appris la grossesse de Kourtney Kardashian en regardant la télé