International
SpaceX tente la première sortie spatiale privée de l'histoire
SpaceX s'apprête jeudi à entrer dans l'histoire avec la toute première sortie spatiale privée de l'histoire, réalisée par des astronautes non professionnels, une entreprise risquée dont la retransmission en direct s'annonce saisissante.
La mission Polaris Dawn a été lancée sous l'impulsion du milliardaire Jared Isaacman, 41 ans, qui sera l'un des deux passagers à s'aventurer brièvement hors du vaisseau. La deuxième sera Sarah Gillis, une employée de SpaceX.
Les deux autres membres de la mission, le pilote Scott Poteet et l'autre employée de SpaceX Anna Menon, resteront à bord de la capsule Dragon afin de s'assurer que tout se passe comme prévu.
Le vaisseau n'étant pas équipé de sas, l'équipage entier sera toutefois exposé au vide spatial une fois l'écoutille ouverte.
Le but de l'opération est de tester les toutes premières combinaisons de l'entreprise d'Elon Musk, destinées au vide spatial, blanches et au look futuriste.
La sortie doit être tentée jeudi à 09h58 GMT (11h58 en Suisse) à une altitude d'environ 700 km au-dessus de la Terre -- la Station spatiale internationale (ISS) évolue elle à environ 400 km d'altitude. Une autre opportunité est possible à la même heure vendredi
SpaceX a repoussé l'heure de la sortie spatiale de quelques heures jeudi matin, sans en donner la raison. Elle prévoit une diffusion de l'évènement sur son site internet.
Jared Isaacman et Sarah Gillis doivent sortir à tour de rôle, durant 15 à 20 minutes chacun.
Ils ne flotteront pas sans attache dans l'espace, mais se serviront d'une structure dénommée Skywalker, placée sur l'avant de la capsule et composée de barres, pour se tenir et effectuer des mouvements.
"On donnera un peu l'impression de danser", a expliqué Jared Isaacman le mois dernier lors d'une conférence de presse.
Les combinaisons sont reliées par des cordons au vaisseau pour les fournir en oxygène notamment.
La sortie doit durer environ deux heures -- soit bien moins que les sorties d'astronautes d'agences gouvernementales à l'extérieur de l'ISS, où ceux-ci effectuent en outre des tâches très techniques.
Les quatre membres de l'équipage ont suivi plus de deux ans de formation pour préparer cette mission historique, qui a notamment englobé des centaines d'heures sur des simulateurs, du parachutisme, de la plongée sous-marine ainsi que l'ascension d'un volcan équatorien.
Au-delà de leur sortie dans l'espace, l'équipage doit également tester les communications laser par satellite entre le vaisseau spatial et la vaste constellation de satellites Starlink.
Ils doivent également réaliser 36 expériences scientifiques, notamment des tests sur des lentilles de contact intégrant de la microélectronique pour surveiller notamment les changements de pression oculaires dans l'espace.
"pas de risque zéro"
Malgré tout, compte tenu de l'altitude et des circonstances, "le risque n'est pas de zéro, c'est certain", a commenté pour l'AFP Sean O'Keefe, ancien patron de la Nasa. "Et il est sans aucun doute plus élevé que tout ce qui a été accompli par le secteur commercial jusqu'ici."
Depuis la première sortie dite "extravéhiculaire" en 1965, toutes ont jusqu'ici été réalisées par des astronautes professionnels.
Les combinaisons des quatre aventuriers sont dérivées de celles déjà utilisées par SpaceX à l'intérieur de ses vaisseaux et ont été améliorées pour pouvoir résister à des températures extrêmes ou améliorer leur mobilité.
Elles sont aussi équipées d'une caméra, et des informations sur la pression, la température et l'humidité de la combinaison sont directement affichées dans le casque.
SpaceX souhaite pouvoir en produire "des millions", afin de permettre à l'humanité de devenir une espèce multiplanétaire -- son but affiché.
"Un jour, quelqu'un pourrait en porter une version sur Mars", c'est donc "un grand honneur" de les tester, a dit Jared Isaacman, patron de l'entreprise financière Shift4.
Exploration commerciale
La mission a décollé mardi de Floride pour environ cinq jours. Dès le premier jour, la capsule s'est aventurée jusqu'à 1.400 km d'altitude, soit plus loin que tout équipage depuis les missions lunaires Apollo, il y a plus d'un demi-siècle.
Polaris Dawn marque une nouvelle étape dans l'exploration commerciale de l'espace, son commandant Jared Isaacman défendant l'utilité des investissements privés pour accélérer la conquête du cosmos.
Polaris Dawn inaugure le programme Polaris, annoncé il y a deux ans et demi et qui doit comporter trois missions.
Après une deuxième similaire à celle en cours, la troisième doit elle être le premier vol avec équipage de la méga-fusée Starship de SpaceX, actuellement en développement et destinée à des voyages vers la Lune et Mars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Une première pole position pour Oscar Piastri
Deuxième du sprint quelques heures plus tôt, Oscar Piastri (McLaren) a décroché samedi la pole position du GP de Chine programmé dimanche à Shanghai.
L'Australien a devancé de 0''082 le Britannique George Russell (Mercedes) durant la troisième partie des qualifications.
Oscar Piastri (24 ans le 6 avril) a cueilli sa première pole en Formule 1, six jours après une sortie décevante devant "son" public en ouverture de saison à Melbourne (9e). L'Australien visera dimanche un troisième succès dans la catégorie-reine du sport automobile, après les deux obtenus en 2024 (Hongrie et Azerbaïdjan).
La deuxième ligne sera occupée par l'autre McLaren, celle du vainqueur de Melbourne Lando Norris (3e des qualifications à 0''152), et par la Red Bull du quadruple champion du monde en titre Max Verstappen. Le Néerlandais, 3e du sprint et 2e du GP d'Australie, a également concédé moins de deux dixièmes (0''176).
Lewis Hamilton, qui a cueilli samedi son premier succès au volant d'une Ferrari en gagnant le sprint, a pour sa part signé le 5e temps (à 0''286), juste devant son coéquipier Charles Leclerc. Du côté des Sauber-Ferrari, Nico Hülkenberg (12e) s'élancera depuis la 6e ligne, Gabriel Bortoleto (19e) depuis la 10e et dernière.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Washington met fin au statut légal de plus de 500'000 migrants
L'administration du président américain Donald Trump a annoncé vendredi mettre fin par ordonnance au statut légal de plus de 500'000 migrants latino-américains. Ils ont quelques semaines pour quitter le pays.
Cette décision concerne environ 532'000 Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens qui sont arrivés aux États-Unis dans le cadre d'un programme lancé en octobre 2022 par le prédécesseur de M. Trump, Joe Biden, et élargi en janvier de l'année suivante.
Les migrants parrainés par ce programme, "doivent quitter les Etats-Unis" d'ici le 24 avril, sauf s'ils ont obtenu un autre statut d'immigration leur permettant de rester dans le pays, a indiqué le Département de la sécurité intérieure.
Ils perdront leur protection légale trente jours après la publication, prévue mardi, de cette nouvelle ordonnance dans le journal officiel du gouvernement fédéral des Etats-Unis.
"La liberté conditionnelle est par nature temporaire, et la liberté conditionnelle seule ne constitue pas une base sous-jacente pour obtenir un statut d'immigration, ni ne constitue une admission aux Etats-Unis", a justifié le Département de la sécurité intérieure.
Le président Donald Trump avait promis de mener la plus grande campagne d'expulsion de l'histoire des Etats-Unis et de limiter l'immigration, principalement en provenance des pays d'Amérique latine.
L'organisation Welcome.US, qui soutient les migrants aux Etats-Unis, a exhorté les personnes concernées par cette décision à "consulter immédiatement" un avocat.
Annoncé en janvier 2023 par l'administration précédente du président Joe Biden, un programme spécial destiné aux Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens permettait l'entrée aux Etats-Unis pour deux ans pour un maximum de 30'000 migrants par mois en raison de la situation des droits humains dans ces quatre pays.
M. Biden avait à l'époque présenté le plan comme une méthode "sûre et humaine" pour alléger la pression à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le bronze pour Angelica Moser à Nanjing
Angelica Moser s'est parée de bronze samedi dans les Mondiaux en salle de Nanjing, malgré une cheville gauche endolorie.
La perchiste zurichoise a effacé une barre à 4m70, devançant au nombre d'essais la Britannique Molly Caudery (4e).
Sacrée deux semaines plus tôt aux Européens d'Apeldoorn avec 4m80, Angelica Moser ne pouvait guère espérer mieux en Chine après avoir subi une entorse à une cheville. Elle a serré les dents pour aller chercher sa première médaille dans un grand championnat intercontinental.
Quatrième aux JO de Paris 2024, 4e des deux dernières éditions des Mondiaux en salle, Angelica Moser a souffert pour son entrée en lice à 4m45, où elle a dû s'y reprendre à trois fois. Elle a ensuite passé 4m60 et 4m70 dès sa première tentative, ce qui lui a permis de devancer la tenante du titre Molly Cauldery (4m70 aussi, mais effacés à son deuxième essai).
Le titre est revenu à la Française Marie-Julie Bonnin, qui est la seule à avoir franchi 4m75 dans ce concours (record national égalé), alors que la Slovène Tina Sutej a cueilli l'argent avec 4m70. Les deux femmes avaient respectivement terminé 3e et 2e aux Européens d'Apeldoorn.
Werro en finale
A noter aussi la brillante qualification d'Audrey Werro pour la finale du 800 m, qui est programmée dimanche. La Fribourgeoise, victime d'une chute en finale aux Européens, s'est imposée en patronne dans la deuxième demi-finale. Elle a signé le meilleur chrono de ces demies (2'01''11).
Mujinga Kambundji et Géraldine Frey ont quant à elles décroché leur ticket pour les demi-finales du 60 m, prévues dans l'après-midi en Suisse. La Bernoise, championne du monde en 2022, a remporté sa série sans forcer en 7''20 (6e au total), alors que la Zougoise s'est qualifiée au temps (20e en 7''26).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Alcaraz chute d'emblée à Miami
Carlos Alcaraz a été sorti vendredi dès son entrée en lice au 2e tour du Masters 1000 de Miami. Novak Djokovic s'est en revanche qualifié pour le 3e tour.
Le dernier match en session nocturne a réservé une grande surprise au Hard Rock Stadium, avec la défaite du no 3 mondial Carlos Alcaraz contre David Goffin (ATP 55) 5-7 6-4 6-3. "Bataille, bataille, bataille, sur chaque point": les encouragements de Juan Carlos Ferrero, entraîneur d'Alcaraz, face à la mauvaise soirée de son protégé n'y ont rien fait. Le Belge lui a été supérieur.
Vainqueur du tournoi floridien en 2022 et quart de finaliste la saison passée, Alcaraz aura donc connu un "doublé du soleil" décevant après son élimination en demi-finale à Indian Wells la semaine passée. Le tout alors qu'il faisait figure de favori de ces tournois en l'absence du no 1 mondial Jannik Sinner, suspendu par l'antidopage.
Novak Djokovic a lui tenu son rang et signé sa première victoire en simple depuis près de deux mois et un quart de finale de gala remporté contre Carlos Alcaraz à l'Open d'Australie. L'homme aux 24 tournois du Grand Chelem, six fois titré à Miami, a battu 6-0 7-6 (7/1) l'Australien Rinky Hijikata (ATP 86) et jouera au 3e tour contre l'Argentin Camilo Ugo Carabelli (ATP 65).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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