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International

SpaceX veut proposer les services de Starlink en Iran

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SpaceX a déployé près de 3000 satellites Starlink depuis 2019 et effectue environ un lancement par semaine avec ses propres fusées Falcon 9 pour accélérer le déploiement de sa constellation. (archives) (© KEYSTONE/AP/JOHN RAOUX)

SpaceX veut demander une exemption aux sanctions contre l'Iran auprès de l'administration américaine afin d'y proposer les services de connexion à internet via sa constellation de satellites Starlink, a annoncé le fondateur de l'entreprise aérospatiale Elon Musk.

Répondant à une question posée par un journaliste, M. Musk a déclaré lundi sur son compte Twitter que "Starlink fera une demande d'exemption aux sanctions contre l'Iran" afin de pouvoir y proposer son service.

Elon Musk annonçait initialement que Starlink était désormais disponible sur tous les continents, "y compris l'Antarctique", alors que l'entreprise prévoit de lancer jusque 42'000 satellites afin d'offrir une connexion haut débit depuis l'espace.

Proposer les services en Iran pourrait "véritablement changer la donne pour l'avenir" du pays, a réagi le journaliste scientifique d'origine iranienne Erfan Kasraie, entraînant la réponse de M. Musk.

Lancé fin 2020, le service Starlink permet d'accéder à internet notamment dans les zones mal desservies par les réseaux fixes et mobiles terrestres, monnayant l'achat d'une antenne et d'un modem et un abonnement dont les tarifs varient selon les pays.

Le service a profité d'un coup de projecteur après avoir fourni des antennes et des modem à l'armée ukrainienne afin d'améliorer ses capacités de communication dans la guerre qui l'oppose à la Russie.

Insistances iraniennes

SpaceX a déployé près de 3000 satellites Starlink depuis 2019 et effectue environ un lancement par semaine avec ses propres fusées Falcon 9 pour accélérer le déploiement de sa constellation.

L'Iran est sous un régime de sanctions renforcé de la part des Etats-Unis depuis la dénonciation de l'accord de 2015 concernant ses activités nucléaires par l'ancien président Donald Trump.

Si l'actuel président Joe Biden s'est montré favorable à une renégociation de l'accord, l'insistance iranienne à obtenir des garanties de la part de l'administration américaine bloque les discussions.

De nouvelles séries de sanctions ont été prises contre l'Iran début septembre, après la livraison de drones à la Russie d'une part ainsi que pour l'implication présumée du ministère iranien du Renseignement et de la Sécurité dans la cyberattaque massive qui a visé l'Albanie en juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le PIB des Etats-Unis ralentit plus qu'attendu au premier partiel

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Le pouvoir d'achat est rogné par l'inflation et la remontée des taux d'intérêts (archives). (© KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN)

La croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a ralenti plus qu'attendu au premier trimestre 2024, à 1,6% en rythme annualisé, contre 3,4% au 4e trimestre 2023, selon la première estimation du département du Commerce, publiée jeudi.

Une croissance de 2,2% était attendue par les analystes pour les trois mois de janvier à mars, selon le consensus de Market Watch.

Les Etats-Unis publient leur croissance en rythme annualisé, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l'évolution sur l'année entière à ce rythme. Mais en la comparant simplement au trimestre précédent, comme le font d'autres économies avancées, la croissance est de 0,4%.

Ce ralentissement "reflète principalement une décélération des dépenses de consommation, des exportations et des dépenses des États et des administrations locales, ainsi qu'un ralentissement des dépenses du gouvernement fédéral", détaille le département du Commerce dans son communiqué.

La consommation reste cependant le moteur de croissance de la première économie du monde. Néanmoins, si les ménages américains ont consommé plus de services - notamment pour les soins de santé, les services financiers et les assurances -, ils ont en revanche dépensé moins d'argent pour acheter des biens.

La croissance américaine avait surpris en 2023, se montrant bien plus vigoureuse que prévu, et déjouant haut la main les pronostics de récession. Elle avait même accéléré, à 2,5%, contre 1,9% en 2022.

Car la consommation était restée solide, en dépit d'un pouvoir d'achat rogné d'un côté par l'inflation, de l'autre par la hausse des taux d'intérêt.

"Rythme solide" pour 2024

La banque centrale américaine (Fed) avait d'ailleurs relevé nettement sa projection de croissance du PIB pour 2024 lors de la dernière réunion, mi-mars, à 2,1% au lieu de 1,4% précédemment.

Le FMI aussi s'est récemment montré plus optimiste pour la croissance américaine en 2024 qu'il y a trois mois, tablant désormais sur 2,7%, contre 2,1% en janvier, selon ses prévisions économiques actualisées publiées la semaine dernière.

Pour 2024, le président de la Fed de Richmond, Tom Barkin, avait indiqué lors d'une interview à l'AFP début avril, qu'il anticipe un "ralentissement" en 2024 de la croissance de l'économie américaine.

Son homologue de New York, John Williams, avait lui précisé quelques jours plus tard qu'il "pense que l'économie continuera de croître à un rythme solide cette année, probablement pas aussi élevé" qu'en 2023, "mais de l'ordre de 2%".

Tous deux disposent cette année du droit de vote au sein du comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC, qui se réunira mardi et mercredi.

Un maintien des taux à leur niveau actuel, le plus élevé depuis plus de 20 ans, est attendu au moins jusqu'en septembre, en raison du rebond de l'inflation ces derniers mois, après des chiffres pourtant très encourageants fin 2023.

Mais la Fed ne veut pas prendre le risque de voir les prix recommencer à flamber, d'autant plus que la croissance économique et l'emploi se montrent solides, malgré les hausses de taux d'intérêt qui auraient dû peser.

En 2020 et 2021, le PIB américain avait fait le yo-yo, battant des records dans un sens puis dans l'autre.

Il avait d'abord enregistré son plus fort recul depuis 1946 (-3,5%) à cause du Covid-19, avec même deux mois de récession, puis la plus forte croissance depuis 1984 (+5,9%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Richard Gasquet joue et perd son 1000e match

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Richard Gasquer: 1000 matches sur le Circuit avec un revers magnifique. (© KEYSTONE/EPA/RODRIGO ANTUNES)

Richard Gasquet (ATP 116) n’a pas connu les délices de la victoire lors de son 1000e match sur le Circuit. Il s’est incliné 6-2 7-5 devant Lorenzo Sonego (ATP 52) au 1er tour de l'ATP 1000 de Madrid.

Issu des qualifications, le Français de 37 ans est le quatrième joueur en activité à atteindre ce seuil des 1000 matches après Novak Djokovic (1315), Rafael Nadal (1293) et Fernando Verdasco (1006), lequel n'a toutefois plus joué sur le Circuit depuis avril 2023. Le bilan de Richard Gasquet se chiffre à 604 victoires contre 396 défaites.

No 7 mondial en 2007, Richard Gasquet a gagné 16 titres au cours de sa carrière dont le Swiss Open de Gstaad 2006. Il a disputé son premier match sur le Circuit en avril 2002 à Monte-Carlo face à l’Argentin Franco Squillari. Alors âgé de 15 ans, il avait gagné cette rencontre pour demeurer à ce jour le plus jeune vainqueur d’un match sur le Circuit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Anglo American cible d'une offre de rachat par BHP

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Anglo American a annoncé en début d'année son intention de supprimer des milliers d'emplois dans son activité platine en Afrique du Sud (archives). (© KEYSTONE/EPA/BHP BILLITON)

Le groupe minier britannique Anglo American s'envolait de plus de 12% jeudi en début de séance à Londres. L'entreprise a auparavait fait part d'une proposition de rachat "non sollicitée" de son concurrent australien BHP.

Anglo American était en hausse de 12,83% à 2488 pence jeudi vers 09h15.

La société anglo-australienne BHP, dont le siège est en Australie, affiche une valorisation boursière d'environ 148 milliards de dollars, Celle d'Anglo American, firme établie à Londres, atteint près de 36 milliards de dollars.

L'opération pourrait donc déboucher sur l'une des plus importantes transactions dans ce secteur depuis des années.

"Le conseil d'administration examine actuellement cette proposition avec ses conseillers", a indiqué Anglo American dans un communiqué, ajoutant qu'"il n'y a aucune certitude qu'une offre sera faite, ni quant aux conditions dans lesquelles une telle offre pourrait être faite".

"Dans l'attente d'autres annonces, les actionnaires d'Anglo American ne doivent prendre aucune mesure", selon le géant britannique qui n'a pas communiqué le montant de cette offre "non sollicitée" devant être formulée avant la date limite du 22 mai.

La proposition de BHP impliquerait une cession par Anglo American de ses activités de production de platine et de minerai de fer en Afrique du Sud.

Le géant anglo-australien, l'une des plus grandes entreprises minières au monde, a récemment connu une chute de son bénéfice suite à la baisse des cours mondiaux du nickel et à des compensations versées à la suite d'une catastrophe minière survenue en 2015 au Brésil.

Anglo American a annoncé en début d'année son intention de supprimer des milliers d'emplois dans son activité platine en Afrique du Sud.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Barclays pâtit d'une forte concurrence sur l'immobilier début 2024

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Le bénéfice net part du groupe de Barclays s'est réduit à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul des revenus et inflation des coûts (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La banque britannique Barclays a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 13% au premier trimestre, ses marges pâtissant d'une forte concurrence dans les prêts immobiliers et les dépôts au Royaume-Uni.

Le bénéfice net part du groupe ressort à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul de ses revenus et inflation des coûts.

Les revenus du groupe sont en baisse de 4%, à 7 milliards de livres, mais la baisse est plus marquée pour sa branche britannique (-7%).

Les dépenses d'exploitation du groupe ont dans le même temps augmenté de 2% à 4,2 milliards de livres, traduisant notamment un nouveau prélèvement de la Banque d'Angleterre sur les entreprises du secteur.

Barclays, qui cherche à réduire ses coûts et avait notamment supprimé 5.000 postes dans le monde l'an dernier, avant d'annoncer en février une nouvelle structure de groupe, reste "concentrée sur la mise en oeuvre" de son plan, a assuré le directeur général C. S. Venkatakrishnan, cité dans le communiqué.

Toujours dans le cadre de sa restructuration, Barclays avait annoncé mercredi l'intention de céder un portefeuille de prêts immobiliers italiens qui "devrait générer une perte avant impôts d'environ 225 millions de livres" sur l'année, avait prévenu la banque.

Le groupe avait aussi annoncé début février le rachat au géant britannique des supermarchés Tesco de ses opérations bancaires de détail pour un versement initial de quelque 600 millions de livres, dans le but de "compléter" son activité au Royaume-Uni.

Barclays avait publié en février un bénéfice annuel 2023 plombé par ses coûts de restructuration, ce qui ne l'avait pas empêchée de faire de généreuses distributions à ses actionnaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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