International
Suspense total avant le dernier chrono du Giro
Suspense total sur le Giro: les trois premiers du Tour d'Italie se tiennent en 59 secondes au classement général après l'étape reine, remportée vendredi par le Colombien Santiago Buitrago.
Samedi place au contre-la-montre qui sera décisif à Monte Lussari.
A l'issue d'une journée sans grandes palpitations, le Britannique Geraint Thomas a conservé le maillot rose de leader avec 26 secondes d'avance sur le Slovène Primoz Roglic qui en a grappillé trois dans les derniers mètres de l'ascension vers les Tre Cime di Lavaredo, le toit de cette 106e édition du haut de ses 2304 mètres.
"Je suis content du résultat, les jambes sont revenues. Demain, c'est tout pour l'attaque", a souligné Roglic.
Le troisième homme, Joao Almeida, a, lui, cédé un peu de terrain et pointe désormais à 59 secondes de Thomas. Mais le Portugais d'UAE continue à rêver de s'immiscer dans le mano a mano annoncé entre Thomas et Roglic, qui paraissent les plus forts.
L'étape a été remportée par Santiago Buitrago, rescapé de l'échappée matinale. Il restait sur une troisième place à Liège-Bastogne-Liège et s'était déjà imposé sur le Giro l'an dernier.
"J'ai connu un Giro difficile sur le plan personnel. Gagner est le fruit de beaucoup de travail et de sacrifices. C'était le bon jour pour lever les bras", a dit le coureur de la Bahrain.
Le jeune Colombien de 23 ans s'est imposé devant le Canadien Derek Gee, la révélation de ce Tour d'Italie où il s'est glissé presque quotidiennement dans une échappée, toujours en vain jusque-là: c'est déjà la quatrième fois qu'il finit deuxième.
Sur le papier, la journée promettait des étincelles, avec cinq montées infernales dans le paysage sublime des Dolomites, dont l'ascension finale vers les champs de neige des Tre Cime, où Eddy Merckx avait repris huit minutes aux échappées sous un blizzard en 1968.
Un chemin muletier en juge de paix
Mais il n'y a rien eu de légendaire vendredi puisque les favoris se sont neutralisés jusqu'aux deux derniers kilomètres.
C'est le moment que Roglic a choisi pour placer une attaque qui n'a pas du tout inquiété Thomas. Le Gallois a même contré le Slovène un peu plus loin, mais ce dernier a réussi le meilleur finish pour le précéder sur la ligne.
Derrière, Thibaut Pinot a profité de la défaillance de Lennard Kämna pour gagner une place. Le Français, qui porte le maillot bleu de meilleur grimpeur, est désormais sixième, à 5'10'' du maillot rose.
Tout reste donc à faire pour la victoire finale, avant le contre-la-montre individuel de 18,6 km samedi jusqu'au sanctuaire de Lussari, ultime juge de paix avant l'arrivée le lendemain à Rome, à l'issue d'une dernière étape totalement plate.
Le chrono, tout près de la frontière slovène, s'annonce vertigineux sur un étroit chemin muletier qui vient juste d'être bitumé. Pour arriver jusqu'à la ligne d'arrivée, dessinée à 1790 m d'altitude, il faudra gravir une pente au pourcentage moyen effrayant (12,1%) sur 7,3 km.
De quoi faire des différences énormes et de punir en minutes, le moindre coup de moins bien.
Elle risque de rappeler de mauvais souvenirs à Roglic qui avait perdu le Tour de France en 2020 à la Planche des Belles Filles après un chrono en côte dominé par Tadej Pogacar.
Mais le triple vainqueur de la Vuelta se voulait confiant vendredi soir où il affichait son intention de renverser son rival gallois pour décrocher son premier Giro, à 33 ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Djokovic bientôt seul sur le toit du monde?
L'occasion est belle pour Novak Djokovic (no 3) à Roland-Garros, deuxième levée du Grand Chelem qui démarre dimanche.
En l'absence du maître des lieux Rafael Nadal, le Serbe peut devenir l'unique détenteur du record masculin de titres du Grand Chelem. Mais les outsiders sont nombreux, avec pour commencer le no 1 mondial Carlos Alcaraz.
Privé de l'Open d'Australie et de l'US Open en 2022 en raison de son statut de non-vacciné contre le Covid, Novak Djokovic vise, à 36 ans, un 23e sacre majeur qui lui permettrait de se retrouver d'ores et déjà seul au monde; et Rafael Nadal risque d'être bloqué à 22 un bout de temps par sa blessure à la hanche gauche.
Le Serbe a égalé le gaucher espagnol en s'imposant pour la 10e fois à Melbourne. Il sera, quoi qu'il advienne Porte d'Auteuil, le grand favori sur le gazon de Wimbledon où il tentera d'égaler en juillet le record de titres détenu par le jeune retrait Roger Federer (9). Et il aura soif de revanche à New York à la fin de l'été.
Un printemps compliqué
Mais pas question de se projeter aussi loin. C'est sevré de titre depuis son triomphe fin janvier à Melbourne que Novak Djokovic aborde cette quinzaine. Forfait à Madrid en raison de douleurs à un coude après avoir gagné un seul match tant à Monte-Carlo qu'à Banja Luka, il a échoué dès les quarts de finale à Rome.
Nole aura largement le temps de monter en puissance à Roland-Garros, où il s'est déjà imposé deux fois (2016, 2021) avec Rafael Nadal présent dans le tableau. Il est à l'abri d'une mauvaise surprise avant les quarts de finale, où la logique voudrait qu'il retrouve le champion de Monte-Carlo Andrey Rublev (no 7).
Tous les amateurs salivent déjà à l'idée de voir Novak Djokovic défier au stade des demi-finales Carlos Alcaraz. Les deux meilleurs joueurs des douze derniers mois n'ont pas eu l'occasion d'en découdre depuis un duel épique remporté par l'Espagnol en demi-finale à Madrid en 2022 (6-7 7-5 7-6 en 3h36').
Alors que Carlos Alcaraz (20 ans) avait triomphé à New York en 2022 en l'absence de Novak Djokovic, le plus jeune no 1 mondial de l'histoire joueur avait dû renoncer sur blessure à l'Open d'Australie remporté en janvier dernier par le Serbe. L'heure des retrouvailles est venue.
Carlos Alcaraz n'a pas non plus brillé à Rome, s'inclinant dès le 3e tour face au "nobody" hongrois Fabian Marozsan (ATP 135). Mais il avait accumulé la confiance depuis son retour à la compétition en février à Buenos Aires, conquérant quatre trophées dont trois sur terre battue (Buenos Aires, Barcelone et Madrid).
Héritier désigné de l'homme aux 14 titres parisiens Rafael Nadal, Carlos Alcaraz a les moyens de lui succéder au palmarès. Le joueur de Murcie sait ce qu'un sacre majeur exige sur les plans physique et mental. Et il ne devrait pas non plus subir de véritable test avant les quarts, où il pourrait retrouver Stefanos Tsitsipas (no 5).
Un 1er tour révélateur pour Wawrinka
Les projecteurs seront donc braqués avant tout sur un haut du tableau où figure également le vainqueur de l'édition 2015 Stan Wawrinka (ATP 88), lequel rêve de frapper un ultime exploit en Grand Chelem. Son 1er tour s'annonce révélateur: il affrontera le coriace Albert Ramos-Viñolas (ATP 66), qu'il a battu sept fois sur sept.
Le Vaudois de 38 ans aura l'issue de cette partie dans sa raquette. Une victoire le rassurerait pleinement, lui qui n'est pas parvenu à gagner plus de deux matches dans un tournoi depuis son accession aux 8es de finale à Indian Wells en mars. Elle lui permettrait aussi d'envisager pourquoi pas un 8e de finale face à Andrey Rublev.
Medvedev peut y croire
Si l'attention se porte sur la première moitié de tableau et le duel Djokovic/Alcaraz, les protagonistes du bas du tableau n'en auront pas moins les dents longues. L'un d'eux sera bien présent en finale le 11 juin. Finaliste malheureux l'an dernier à Paris - ainsi qu'à l'US Open -, Casper Ruud (no 4) peut être cet homme-là.
Mais le Norvégien ne s'est pas montré aussi percutant ce printemps, cédant ainsi son titre dès les quarts de finale à Genève. Vainqueur de son premier trophée sur terre battue à Rome, Daniil Medvedev (no 2) aborde en revanche Roland-Garros en confiance. Tout comme Holger Rune (no 6), que le Russe pourrait retrouver en quart.
Sabalenka pour doubler la mise
Chez les dames, la lutte s'annonce plus ouverte qu'on aurait pu l'imaginer lorsqu'Iga Swiatek (no 1) avait cueilli le titre à Stuttgart le 23 avril en battant la championne d'Australie Aryna Sabalenka (no 2) en finale. La Polonaise semblait alors partie pour dominer à nouveau la saison sur terre battue.
Mais la suite fut plus compliquée pour la double championne de Roland-Garros (2020, 2022): battue en finale à Madrid par Aryna Sabalenka, elle a abandonné sur blessure en quart de finale à Rome. C'est donc bien sa rival bélarusse, libérée par son premier sacre majeur, qui aborde ce "French Open" en pole position.
Côté suisse, Belinda Bencic (no 12) et Jil Teichmann (WTA 75) figurent toutes deux dans la moitié de tableau d'Aryna Sabalenka, mais avec des ambitions moindres. La St-Galloise n'a plus joué depuis sa finale perdue à Charleston début avril en raison d'une blessure à la hanche, alors que la Seelandaise n'a gagné qu'un match en quatre tournois joués sur terre battue sur le WTA Tour.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le fabuleux record de Ryan Crouser
Ryan Crouser pour l'histoire ! Avec un jet monstrueux à 23,56 m, le double Champion olympique a pulvérisé son record du monde du poids à Los Angeles.
Juste après son rebond, loin, très loin derrière la dernière ligne courbe tracée à la craie, le boulet a cogné la barrière en bois. Heureusement, car nul ne sait où il aurait pu s'arrêter. "J'ai senti que j'avais beaucoup de puissance. Je suis vraiment excité, car c'est un tremplin pour l'avenir", souligne le héros de la journée.
Ce n'est certes pas la première fois que l'Américain de 30 ans, sans rival depuis plusieurs années dans cette discipline, bat ce record. Mais cette fois il l'a amélioré de pas moins de 19 cm, ce qui est tout simplement énorme. Sa précédente marque référence avait été établie à 23,37 m en 2021 lors des sélections américaines pour les Jeux, à Eugene.
Samedi, son jet a même d'abord été mesuré à 23,58 m avant que les organisateurs ne révisent la marque à la baisse de 2 cm. Qu'importe, cette performance exceptionnelle fait de lui, plus que jamais, le grand favori de la spécialité aux Mondiaux, dont il est le tenant du titre et qui auront lieu à Budapest en août.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Accord de principe pour éviter une banqueroute
A quelques jours de l'échéance, le président américain Joe Biden et le leader républicain Kevin McCarthy ont trouvé samedi un "accord de principe" pour éviter un défaut de paiement des Etats-Unis. L'accord devra toutefois encore être validé par le Congrès.
La Chambre des représentants, à majorité républicaine, votera mercredi, a indiqué son patron. Viendra ensuite le Sénat, à majorité démocrate.
Kevin McCarthy a estimé dans une courte allocution que le compromis budgétaire trouvé, dont il n'a pas livré le détail, était "tout à fait digne du peuple américain". Le dirigeant conservateur s'est seulement félicité des "réductions historiques" de la dépense publique que l'accord prévoit selon lui, ce qui était la revendication principale des républicains.
"Cet accord est un compromis, ce qui veut dire que chacun n'obtient pas tout ce qu'il veut", a réagi pour sa part Joe Biden, assurant que le texte "réduit les dépenses tout en protégeant des programmes publics essentiels". Le président démocrate a estimé que l'accord avec les conservateurs était "une bonne nouvelle, parce qu'il évite ce qui aurait été un défaut (de paiement) catastrophique".
Kevin McCarthy a indiqué qu'il s'entretiendrait à nouveau dimanche avec Joe Biden, et publierait le même jour le texte, résultat de difficiles négociations. Selon plusieurs médias américains, l'accord trouvé entre l'exécutif et l'opposition relève pendant deux ans, après l'élection présidentielle de 2024, le plafond d'endettement public des Etats-Unis.
Sans relèvement de cette limite, la première puissance mondiale risquait de se trouver en défaut de paiement le 5 juin, incapable d'honorer ses engagements financiers, qu'il s'agisse de salaires, de retraites ou de remboursements à leurs créanciers.
"Chèque en blanc"
Comme toutes les grandes économies ou presque, les Etats-Unis vivent à crédit. Mais contrairement aux autres pays développés, l'Amérique bute régulièrement sur une contrainte juridique: le plafond de la dette, le montant maximal d'endettement des Etats-Unis, qui doit être formellement relevé par le Congrès.
De cette procédure législative de routine, les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants depuis janvier, ont fait un instrument de pression politique. Refusant de faire un prétendu "chèque en blanc" au président démocrate, ils ont conditionné tout relèvement de ce plafond, actuellement fixé à 31'400 milliards de dollars, à des coupes budgétaires.
Et placé en Kevin McCarthy, qui se pose en défenseur intransigeant de la rigueur budgétaire, la responsabilité de négocier avec le président octogénaire. Joe Biden, candidat à sa réélection, a longtemps refusé de venir à la table des négociations, accusant l'opposition de prendre l'économie américaine en "otage" en exigeant de telles coupes.
Négociations interminables
Après plusieurs réunions à la Maison Blanche entre les deux hommes, les équipes du président et du "speaker" républicain se sont finalement attelées à des séances de négociations interminables - toutes abondamment commentées par le tout Washington.
L'accord de principe trouvé samedi soir donne un peu d'air aux marchés américains, qui n'ont jamais réellement paniqué mais que cette paralysie commençait à impatienter. L'agence de notation Fitch avait placé jeudi "sous surveillance" la note AAA des Etats-Unis, estimant que l'échec à trouver un accord "constituerait un signe négatif en matière de gouvernance".
L'économie mondiale, déjà en proie à une "forte incertitude", aurait pu "se passer" de ces tractations tendues, avait aussi critiqué la directrice du Fonds monétaire international Kristalina Georgieva.
Retour en urgence à Washington
Reste que ce compromis doit désormais être validé par le Sénat, contrôlé de justesse par les démocrates, et par la Chambre des représentants, sur laquelle les conservateurs ont une fragile majorité.
Le calendrier parlementaire est contraint: nombre d'élus sont retournés chez eux aux quatre coins des Etats-Unis pour une pause de plusieurs jours, à l'occasion du week-end prolongé du "Memorial Day". Ils ont pour consigne d'être prêts à rentrer à Washington en urgence.
Par ailleurs, certains progressistes au sein du parti démocrate, tout comme des élus du parti républicain, ont menacé de ne pas ratifier, ou de retarder au maximum un texte qui ferait trop de concessions au camp adverse. Il est de fait très courant que des compromis de dernière minute soient conclus sur ce type de dossier.
Un élu républicain à la Chambre des représentants, Bob Good, a dès samedi estimé qu'au vu de ce qu'il savait du compromis, "aucun élu se réclamant du camp conservateur ne pourrait justifier un vote positif".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
11e titre pour le Paris Saint-Germain
Le Paris Saint-Germain a sans surprise obtenu le 11e titre de champion de France de son histoire. Lors de la 37e journée de Ligue 1, il a fait match nul 1-1 à Strasbourg.
Lionel Messi a ouvert le score pour des visiteurs à la 59e, sur un service de Mbappé. Gameiro a égalisé à la 79e pour des Alsaciens qui sont mathématiquement sauvés grâce à ce point. A une journée de la fin de la saison, les Parisiens comptent quatre points d'avance sur Lens, qui a pour sa part dominé Ajaccio 3-0.
Le PSG est désormais ainsi le club le plus titré dans l'Hexagone, devant Saint-Etienne (10), Marseille (9), Nantes et Monaco (8).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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