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Économie

Tarifs douaniers: Washington prêt à des exemptions pour Pékin

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Le gouvernement de l'ancien président américain Donald Trump avait imposé des tarifs douaniers punitifs sur des produits chinois représentant l'équivalent de 370 milliards de dollars d'importations américaines annuelles (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/DEMIAN ALDAY ESTEVEZ)

Le gouvernement américain a détaillé mardi la procédure d'exemptions "ciblées" aux droits de douane frappant une multitude de produits chinois. Elles seront accordées "au cas par cas", s'il n'y a pas d'alternative aux produits en provenance de Chine, a-t-il ajouté.

Lundi, la représentante américaine au commerce (USTR) Katherine Tai avait annoncé qu'elle souhaitait engager de nouvelles discussions dans les "jours à venir" avec Pékin pour examiner la mise en oeuvre de l'accord commercial.

Elle avait alors annoncé que ses services allaient lancer une procédure d'exemptions alors que certaines petites et moyennes entreprises américaines pâtissent de ces surtaxes douanières qu'elles doivent payer faute de trouver des alternatives aux produits chinois.

Le gouvernement de l'ancien président américain Donald Trump, dénonçant des pratiques commerciales "déloyales" de la part de Pékin, ayant conduit à un déficit commercial colossal, avait imposé des tarifs douaniers punitifs sur des produits chinois représentant l'équivalent de 370 milliards de dollars d'importations américaines annuelles.

Tarifs douaniers décriés

Plus de 2200 exemptions avaient toutefois été accordées, puis 549 avaient été prolongées, rappellent les services de la représentante au commerce. "La plupart de ces exemptions ont expiré au 31 décembre 2020", ajoute l'USTR dans un communiqué, qui a décidé d'évaluer "au cas par cas, le rétablissement potentiel de chaque exemption".

"L'objectif de l'évaluation sera de savoir si, malgré la première imposition de ces droits additionnels en septembre 2018, le produit particulier reste disponible uniquement en provenance de Chine", explique-t-il.

Les entreprises souhaitant bénéficier d'exemptions ont 50 jours à compter du 12 octobre pour faire des commentaires et justifier leur demande. L'USTR procédera ensuite à un examen des commentaires publics et à une consultation d'autres agences fédérales dont l'administration en charge des petites entreprises.

Ces tarifs douaniers sont décriés par de nombreuses entreprises américaines. Au début août, des groupes d'affaires américains parmi les plus influents avaient exhorté le gouvernement Biden à réduire ces surtaxes.

Si l'exemption est accordée, celle-ci sera rétroactive à compter du 12 octobre, ajoute encore l'USTR.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La BCE vise une baisse "progressive" des taux

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La prochaine réunion de la Banque centrale européenne pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.

La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.

"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.

L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.

La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.

"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.

"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.

Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.

À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.

Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.

Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Italie: l'inflation ralentit en août, confirmée à 1,1% sur un an

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L'augmentation des prix à la consommation en Italie est inférieure à la moyenne de la zone euro. (archive) (© KEYSTONE/EPA/TONINO DI MARCO)

L'inflation en Italie a décéléré en août, baissant à 1,1% sur un an après 1,3% en juillet, selon des données définitives publiées lundi par l'Institut national de la statistique (Istat) qui a ainsi confirmé sa première estimation.

L'augmentation des prix à la consommation en Italie est inférieure à la moyenne de la zone euro qui a atteint 2,2% en août en glissement annuel et à l'objectif de 2% à moyen terme de la Banque centrale européenne (BCE).

Ce ralentissement des prix à la consommation est dû surtout à la chute plus prononcée des tarifs de l'énergie non réglementés et au recul des prix des biens durables, explique l'Istat.

Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,2% en août.

Les prix des produits énergétiques non réglementés ont accentué leur baisse sur un an, reculant de 8,6% en août, après 6% en juillet.

A l'inverse, les tarifs réglementés du secteur de l'énergie ont accéléré leur hausse, grimpant de 14,3% contre 11,7% en juillet.

Les prix des biens durables ont baissé de 1,8% en août, après 1,2% en juillet.

Le "panier de la ménagère" (produits alimentaires, de nettoyage, de soin et d'hygiène) a ralenti sa hausse, passant de +0,7% à +0,6%.

La hausse de l'indice d'inflation calculée selon les normes harmonisées de l'Union européenne (IPCA) a reculé à 1,2% en août sur un an, après 1,6% en juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le marché automobile continue de freiner en août

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Moins de véhicules ont été mis en circulation en août. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les immatriculations de voitures neuves en Suisse ont reculé en août, a annoncé l'Office fédéral de la statistique (OFS). La décélération a été commune à tous les types de véhicules, sauf les voitures de tourisme à moteur hybride normal.

En août, 24'218 véhicules ont été mis en circulation, soit 13% de moins qu'il y a un an, selon un communiqué paru lundi.

Dans le détail des voitures de tourisme - principal groupe de véhicules, en recul de 16% - la plus forte baisse a été enregistrée par les véhicules dotés de moteurs à essence (-29%), suivi de l'hybride rechargeable (-28%), du diesel (-21%) et de l'électrique (-20%).

Seuls les moteurs à technologie hybride normale ont affiché une progression de 9%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les prix à la production et à l'importation repartent à la hausse

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Des hausses de prix ont été enregistrées pour les produits pharmaceutiques. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'indice des prix à la production et à l'importation, indicateur avancé de l'inflation, a progressé de 0,2% en août 2024. Des hausses de prix ont été enregistrées pour les produits pharmaceutiques. En revanche, les produits pétroliers sont devenus meilleur marché.

L'indice des prix à la production a progressé de 0,6% par rapport à juillet 2024, rapporte l'Office fédéral de la statistique (OFS) lundi dans un communiqué. Outre la hausse des prix des produits pharmaceutiques, cette augmentation s'explique par le renchérissement des produits organiques de l'industrie chimique et du lait cru.

Les prix ont baissé en revanche pour les produits pétroliers, l'électricité (pour les gros consommateurs), les colorants et les pigments ainsi que les produits en métaux non ferreux.

Pour ce qui est de l'indice des prix à l'importation, il a reculé de 0,5% par rapport au mois précédent. Des baisses de prix par rapport à juillet 2024 ont été enregistrées notamment pour les produits pétroliers, les métaux non ferreux ainsi que pour les produits en matières plastiques. Les prix ont par contre augmenté pour les produits organiques de l'industrie chimique, les produits pharmaceutiques de base, les hydrocarbures et les autres produits chimiques.

Par rapport à août 2023, le niveau des prix de l'offre totale des produits indigènes et des produits importés a baissé de 1,2%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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