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International

Tirs meurtriers sur des hôpitaux selon des officiels palestiniens

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Les habitants de la bande de Gaza continuaient de fuir vers le sud en direction de l'Egypte vendredi. (© KEYSTONE/AP/Fatima Shbair)

Des frappes meurtrières dans le nord de la bande de Gaza ont touché vendredi, selon des responsables palestiniens, une école et des hôpitaux où les civils cherchent refuge pour échapper aux combats et aux bombardements israéliens.

Le Hamas a fait état de 13 morts dans une frappe sur le complexe de l'hôpital al-Shifa dans la ville de Gaza, territoire palestinien pris en étau. Le mouvement islamiste a attribué cette frappe à Israël, comme le directeur de l'hôpital, Mohammed Abou Salmiya.

Celui-ci a aussi affirmé que l'hôpital avait reçu "une cinquantaine de corps après le bombardement vendredi matin d'une école" de la ville accueillant des déplacés. "Tous les hôpitaux de la ville de Gaza ont été visés" vendredi par l'armée israélienne, a assuré à l'AFP le médecin.

L'armée israélienne, qui n'a pas commenté ces affirmations, avait indiqué jeudi soir qu'une de ses divisions menait d'importantes opérations dans une zone "très très proche" de l'hôpital. Elle a affirmé vendredi qu'elle "tuerait" les combattants du Hamas "qui tirent à partir des hôpitaux" à Gaza.

Les denrées de base manquent dans la ville de Gaza en ruines, les combats ne cessent de gagner en intensité alors que grossissent les colonnes de familles fuyant vers le sud.

Appel à arrêter le "carnage"

Le directeur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a appelé vendredi à l'arrêt du "carnage" dans la bande de Gaza. "Raser des quartiers entiers n'est pas une réponse aux crimes odieux commis par le Hamas. Au contraire, cela crée une nouvelle génération de Palestiniens lésés, susceptibles de perpétuer le cycle de la violence. Le carnage doit simplement cesser", a-t-il déclaré dans une tribune de presse.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas ont mené sur le sol israélien une attaque sanglante contre des civils d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948. En représailles, Israël a déclaré une guerre pour "éradiquer" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, pilonnant sans relâche le territoire.

Depuis, les bombardements israéliens ont fait 11'078 morts, essentiellement des civils, parmi lesquels 4506 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas. Du côté israélien, au moins 1200 personnes ont péri depuis le début de la guerre, selon un nouveau bilan des autorités revu à la baisse vendredi. En outre, 239 otages sont retenus par le Hamas à Gaza, selon l'armée israélienne.

L'armée a annoncé vendredi que 37 soldats avaient été tués depuis le début de son offensive terrestre à Gaza le 27 octobre.

Tirs sur la maternité

Ces derniers jours, l'armée israélienne a annoncé mener des combats acharnés contre le Hamas dans la ville de Gaza, où se trouve selon elle le "centre" de l'infrastructure du mouvement islamiste, retranché dans un réseau de tunnels.

Le directeur de l'hôpital al-Shifa a parlé de tirs de chars israéliens sur la maternité, tandis qu'un journaliste de l'AFP a vu au moins sept corps près de l'hôpital.

Depuis des années, Israël accuse le Hamas d'utiliser les hôpitaux pour mener des attaques ou cacher des tunnels, et les civils comme boucliers humains, ce que dément le mouvement.

"Les chars israéliens assiègent quatre hôpitaux de l'ouest de la ville de Gaza", a affirmé vendredi le ministère de la Santé du Hamas. Des témoins ont vu notamment l'hôpital pour enfants d'al-Rantissi encerclé par des chars.

Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué que des snipers israéliens tiraient vendredi sur l'hôpital al-Quds, parlant d'au moins un mort. "La destruction des hôpitaux à Gaza devient insupportable et doit cesser", a affirmé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Israël a accepté de faire des "pauses" humanitaires quotidiennes pour permettre aux civils de fuir le nord de la bande de Gaza, où les combats sont les plus intenses, vers le sud, selon les Etats-Unis. L'armée avait ouvert "un couloir d'évacuation" dimanche, mais des Palestiniens ont témoigné de combats le long de cette route, empruntée par 100'000 personnes depuis mercredi, selon les données de l'armée israélienne et du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

"Pas d'eau"

Vendredi, plusieurs dizaines de milliers de civils, selon les autorités israéliennes, se sont à nouveau dirigés vers le sud. Des centaines de milliers de réfugiés sont désormais entassés dans le sud du petit territoire, dans des conditions désastreuses.

Selon l'Ocha, le nombre de déplacés s'élève désormais à 1,6 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza. L'étroit territoire est privé d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre.

Dans le nord, où demeurent encore des centaines de milliers de personnes, "le manque de nourriture est de plus en plus préoccupant", s'inquiète l'ONU.

Possible escalade du conflit

Pendant ce temps, des roquettes continuent d'être tirées quotidiennement depuis la bande de Gaza vers Israël, où des sirènes ont retenti vendredi à Tel-Aviv. Deux femmes ont été blessées par des éclats d'obus, selon les secours.

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir une nouvelle fois à propos de Gaza vendredi, à la veille d'une réunion à Ryad de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) qui craignent une escalade du conflit.

L'armée israélienne a annoncé avoir intercepté jeudi trois drones qui se dirigeaient vers son territoire, et a frappé vendredi la Syrie après la chute d'un drone sur une école dans le sud d'Israël.

Israël est confronté "à plusieurs fronts", a déclaré vendredi un porte-parole de l'armée, Richard Hecht. "Nous nous concentrons sur le Hamas, mais nous avons affaire à des groupes terroristes dans tout le Moyen-Orient", a-t-il ajouté.

L'armée a également indiqué vendredi "poursuivre ses opérations pour détruire les infrastructures" du Hezbollah au Liban, avec lequel les échanges de tirs sont quotidiens. Le mouvement pro-iranien a fait état vendredi de la mort de sept de ses combattants tués par Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Un séisme de magnitude 6.0 frappe Taïwan (USGS)

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Images d'un précédent séisme à Taïwan,en avril dernier (Archives). (© KEYSTONE/AP/CHIANG YING-YING)

Un tremblement de terre de magnitude 6.0 a frappé mardi l'île de Taïwan à 12h17 (17h17 en Suisse), a annoncé l'Institut géologique américain (USGS).

L'épicentre du séisme, qui a fait trembler les bâtiments de la capitale Taipei, était situé à douze kilomètres au nord du district de Yujing, dans le sud de l'île. Selon les autorités locales, au moins trois personnes ont été ensevelies sous les décombres de leur maison.

Un journaliste de l'AFP à Taipei a senti sa tour résidentielle trembler pendant près d'une minute.

Taïwan est fréquemment touchée par des tremblements de terre en raison de sa situation à la jonction de deux plaques tectoniques, près de la ceinture de feu du Pacifique, qui est, selon l'USGS, la zone la plus sismiquement active au monde.

Le dernier grand tremblement de terre s'est produit en avril 2024, lorsque l'île a été frappée par une secousse meurtrière de magnitude 7,4, la plus forte depuis 25 ans, selon les autorités.

Au moins 17 personnes ont été tuées dans ce séisme, qui a provoqué des glissements de terrain et gravement endommagé des bâtiments autour de Hualien, dans l'Est de l'île.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Premiers pas de Lewis Hamilton chez Ferrari

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Lewis Hamilton a vécu sa première journée en tant que pilote Ferrari (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

Le septuple champion du monde de Formule 1 Lewis Hamilton a fait ses premiers pas lundi en tant que pilote Ferrari. Il est apparu pour la première fois à Maranello, le siège de la Scuderia.

Le Britannique (40 ans), qui portait un long pardessus, un costume et une cravate sombres avec une chemise blanche, est apparu très élégant et a posé devant l'ancienne maison d'Enzo Ferrari, le fondateur de la célèbre marque au cheval cabré, selon des photos diffusées par sa nouvelle écurie qu'il a rejointe cette année après 12 saisons chez Mercedes.

Hamilton s'est ensuite rendu au circuit de Fiorano pour rencontrer le patron de l'équipe, le Français Frédéric Vasseur, et le directeur général de Ferrari, l'Italien Benedetto Vigna.

A Maranello, il a aussi pu échanger avec plusieurs membres de l'équipe qu'il côtoiera dans les semaines à venir, et notamment Riccardo Adami qui sera son ingénieur de piste.

Le septuple champion du monde pilotera pour la première fois une monoplace Ferrari mercredi sur le circuit de Fiorano, où il aura droit à 1000 kilomètres maximum avec la F1 de la saison 2022.

"Il y a des journées dont vous savez que vous vous souviendrez toute votre vie et celle d'aujourd'hui, mes débuts en tant que pilote Ferrari, en fait partie. J'ai eu la chance de réussir des choses que je ne pensais jamais possible dans ma carrière, mais une part de moi a toujours eu ce rêve de courir en rouge", a expliqué Hamilton dans le communiqué de Ferrari et sur sa page Instagram.

"Je ne pourrais être plus heureux de réaliser ce rêve aujourd'hui. Aujourd'hui, nous entamons une nouvelle ère dans l'histoire de cette équipe légendaire et je suis impatient de voir quelle histoire nous écrirons ensemble", a-t-il ajouté.

Le Britannique fera ses débuts officiels au volant de la nouvelle monoplace Ferrari à l'occasion des tests de pré-saison à Bahreïn du 26 au 28 février, deux semaines avant de disputer son premier Grand Prix avec la Scuderia en Australie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les banques européennes soumises aux tests de résistance en 2025

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Ces tests de résistance visent aussi à vérifier que le niveau des fonds propres des banques européennes sont "suffisants pour leur permettre de soutenir l'économie en période de tension" (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

L'Autorité bancaire européenne (ABE) et la BCE ont lancé lundi leurs tests de résistance des banques européennes afin d'évaluer leur capacité à faire face à des chocs de grande ampleur, à travers un scénario reposant sur un accroissement des "tensions géopolitiques".

L'exercice est "conçu pour fournir des informations précieuses permettant d'évaluer la résistance du secteur bancaire européen dans l'environnement macroéconomique actuel, incertain et changeant", indique l'Autorité dans un communiqué.

Ces tests de résistance - réalisés tous les deux ans - visent aussi à vérifier que le niveau des fonds propres des banques sont "suffisants pour leur permettre de soutenir l'économie en période de tension".

L'ABE a basé son scénario 2025 sur l'hypothèse d'une "aggravation des tensions géopolitiques" ayant "des effets négatifs sur la consommation et les investissements, tant au niveau national que mondial".

Dans le scénario retenu par l'ABE, l'institution projette notamment une baisse du PIB de l'Union européenne de 6,3% d'ici 2027 par rapport aux prévisions actuelles, une inflation à 5% en 2025 et un chômage en hausse de 5,8 points par rapport à 2024.

L'exercice de 2025 porte sur 64 banques, dont 51 issues de la zone euro, disposant d'au moins 30 milliards d'euros d'actifs et représentant au total environ 75% des actifs totaux des banques de l'Union européenne, selon l'ABE.

Pour les banques plus petites et donc exclues de l'échantillon pris en compte par l'ABE, la Banque centrale européenne (BCE) mettra à l'oeuvre son propre test de résistance. Ce dernier concernera 45 banques.

Le résultat des deux exercices devrait être connu début août 2025.

Si la BCE précise que ces tests ne sont pas binaires ("de réussite ou d'échec"), l'institution prévient qu'elle a remarqué "des projections trop optimistes" par le passé, et qu'elle va mettre en place des mesures pour "décourager" les projections qu'elle juge "imprudentes".

Le dernier test de résistance de l'ABE avait été lancé en 2023. A l'époque, les résultats du test avaient permis de "confirmer la résilience du système bancaire français", avait indiqué l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), gendarme français des banques et des assurances.

Les banques françaises avaient cependant moins bien réussi l'exercice que leurs homologues de l'UE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le tourisme mondial a retrouvé son niveau pré-Covid en 2024

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La croissance du tourisme mondial devrait se poursuivre tout au long de 2025, selon l'ONU Tourisme (archives). (© KEYSTONE/EPA/MADE NAGI)

Environ 1,4 milliard de touristes ont effectué un voyage à l'étranger l'an dernier, soit un chiffre identique au niveau pré-pandémique, selon une estimation publiée lundi par l'ONU Tourisme, qui fait notamment état d'une forte reprise du secteur en Asie.

Selon cette agence onusienne basée à Madrid, le nombre de voyages touristiques internationaux a dépassé de 11% celui de 2023 (1,3 milliard) et s'est hissé au niveau de 2019, dernière année avant la pandémie de Covid-19 et date du précédent record.

"En 2024, le tourisme mondial a achevé son rétablissement post-pandémie", souligne dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU tourisme, Zurab Pololikashvili, qui fait état de chiffres supérieurs à ceux de 2019 dans de nombreuses régions.

En Europe, principale destination touristique au monde, 747 millions d'arrivées internationales ont ainsi été enregistrées, grâce à une forte demande intrarégionale. C'est "5% de plus qu'en 2023" et "1% de plus qu'en 2019", souligne l'agence.

Le nombre de voyageurs internationaux a également fortement progressé en Afrique du nord (+22% par rapport à son niveau pré-pandémique), au Moyen-Orient (+22%) et en Amérique centrale (+17%).

Selon l'ONU Tourisme, la région Asie-Pacifique est celle qui a connu la plus forte progression sur l'année écoulée, avec 33% de touristes en plus qu'en 2023, grâce à la levée totale des restrictions sanitaires en Chine.

Dans cette région, le niveau de fréquentation touristique reste cependant inférieur à celui de 2019, détaille l'agence onusienne, anciennement connue sous le nom d'Organisation mondiale du tourisme (OMT).

"La croissance devrait se poursuivre tout au long de 2025", souligne dans le communiqué Zurab Pololikashvili, qui dit s'attendre à une croissance de "3 à 5% par rapport à 2024", portée en particulier par l'Asie.

"Cela nous rappelle notre immense responsabilité en tant que secteur" économique, ajoute le secrétaire général de l'agence onusienne, jugeant nécessaire de "placer les gens et la planète au centre du développement du tourisme".

La forte progression du nombre de visiteurs a en effet suscité l'an dernier des crispations dans de nombreux pays, où des habitants ont exprimé leur ras-le-bol face aux conséquences du "surtourisme", notamment sur le prix des logements.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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