International
Tirs nourris et explosions au 2e jour de l'opération à Jénine
La ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, était mercredi prise sous les tirs nourris et les explosions. Cela au deuxième jour de l'opération israélienne "Mur de Fer", lancée juste après le début de la trêve à Gaza entre Israël et le Hamas.
"La situation est très difficile. L'armée d'occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l'hôpital", a déclaré à l'AFP le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub. "Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone", a-t-il ajouté, évoquant de nombreuses arrestations.
Au lendemain de l'investiture du nouveau président américain Donald Trump, dont le gouvernement israélien espère un soutien inconditionnel, l'armée a "lancé une opération antiterroriste" dans cette ville du nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967 en violation du droit international.
Au moins dix personnes tuées
Le dernier bilan mardi soir faisait état de dix morts et 35 blessés, selon le ministère de la Santé palestinien.
L'armée israélienne a indiqué de son côté avoir "frappé plus de dix terroristes" au cours de l'opération. "Des frappes aériennes sur des infrastructures terroristes ont été menées et de nombreux explosifs installés sur les routes (...) ont été démantelés".
Quelque 200 personnes ont été retenues dans l'enceinte de l'hôpital de Jénine en début de journée, selon le gouverneur.
Une consigne temporaire de sécurité, pour permettre de désamorcer des explosifs placés à l'extérieur, a assuré lors d'un point-presse Nadav Shoshani, un porte-parole de l'armée israélienne.
Il n'a pas précisé si la mesure avait été levée. "Tout civil souhaitant quitter la ville peut le faire mais il n'y a pas de consigne d'évacuation", a-t-il assuré.
"Changement dans l'approche de sécurité"
Un journaliste de l'AFP a constaté qu'un dispositif vidéo avait été installé sur une artère de Jénine, devant lequel passaient des dizaines d'habitants. Certains d'entre eux étaient interpellés par les forces israéliennes.
Le ministre de la Défense, Israël Katz, a justifié l'opération dans le camp de réfugiés de Jénine par "un changement dans l'approche de sécurité" de l'armée en Cisjordanie.
"Nous frapperons de manière décisive les tentacules de la pieuvre jusqu'à ce qu'ils soient sectionnés", a-t-il martelé, insistant sur la nécessité de ne pas laisser ces structures réapparaître, "une leçon clé tirée des tactiques de raids répétés utilisées à Gaza".
Asphalte éventré par les bulldozers
Jénine, notamment son camp de réfugiés, est régulièrement la cible d'opérations militaires israéliennes contre les groupes armés, dont le Hamas, le Jihad islamique et d'autres mouvements plus ou moins en lien avec eux.
Ces derniers mois, les opérations se sont succédé, laissant des quartiers coupés les uns des autres, notamment parce que l'asphalte de certaines routes a été éventré par des bulldozers israéliens. L'armée dit avoir recours à ces engins pour se prémunir de dispositifs explosifs.
Le 14 janvier, six Palestiniens avaient été tués à Jénine par un bombardement israélien. Le général Anouar Rajab, porte-parole de la sécurité préventive palestinienne, avait alors dénoncé une opération contrecarrant "tous les efforts déployés (par ses services) pour maintenir la sécurité et l'ordre et rétablir une vie normale".
Stratégie plus large visant l'Iran
Mardi, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, sous mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, a placé l'opération dans le cadre d'une stratégie plus large visant l'Iran, "quel que soit l'endroit où elle envoie ses armes - à Gaza, au Liban, en Syrie, au Yémen" et en Cisjordanie.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé de son côté Israël "à faire preuve d'une retenue maximale et à utiliser la force mortelle uniquement quand elle est absolument inévitable pour protéger des vies".
Les violences en Cisjordanie ont explosé depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, qui fait l'objet d'une trêve fragile depuis dimanche. Dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien, cette guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sud d'Israël.
Près de 850 Palestiniens tués
Depuis, au moins 848 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par l'armée israélienne ou par des colons, selon le ministère palestinien de la Santé.
Dans le même temps, au moins 29 Israéliens, dont des soldats, y ont péri dans des attaques palestiniennes ou des opérations militaires, selon Israël.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Japon: la croissance s'effondre à 0,1% en 2024
Le Japon a vu sa croissance économique s'essouffler fortement en 2024, tombant à 0,1% contre 1,5% l'année précédente, en dépit d'un sursaut plus fort qu'attendu au quatrième trimestre sur fond de vigoureuses mesures de relance organisées par Tokyo.
Selon une première estimation officielle publiée lundi par le gouvernement, le produit intérieur brut (PIB) de la quatrième économie mondiale a progressé de 0,7% au quatrième trimestre 2024, accélérant par rapport à la croissance de 0,4% enregistrée au troisième trimestre, et supérieur aux prévisions des analystes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: le Premier ministre britannique prêt à envoyer des soldats
Le Premier ministre britannique Keir Starmer s'est dit dimanche prêt à envoyer des soldats en Ukraine si cela s'avérait nécessaire pour assurer la sécurité de la Grande-Bretagne et de l'Europe.
Le Royaume-Uni joue un rôle de premier plan en soutenant Kiev dans la guerre contre la Russie, ce qui "signifie également que nous sommes prêts et disposés à contribuer aux garanties de sécurité pour l'Ukraine en envoyant nos propres troupes sur le terrain si nécessaire", a écrit M. Starmer dans le quotidien Daily Telegraph.
"Je ne dis pas cela à la légère", a ajouté Keir Starmer, affirmant mesurer "la responsabilité qu'implique le fait de mettre potentiellement en danger" les hommes et femmes de l'armée britannique. Mais "aider à garantir la sécurité de l'Ukraine, c'est aider à garantir la sécurité de notre continent et la sécurité du pays".
M. Starmer a confirmé qu'il prendrait part à une réunion européenne à Paris pour faire face à l'"accélération" de l'administration américaine sur le dossier ukrainien et définir une réponse commune pour renforcer la sécurité du Vieux continent.
Il a également déclaré qu'il rencontrerait "dans les prochains jours" le président américain Donald Trump. Selon le chef du gouvernement britannique, le Royaume-Uni a "un rôle unique" à jouer pour assurer que l'Europe et les Etats-Unis travaillent étroitement ensemble.
"Le soutien américain restera primordial et la garantie de sécurité américaine est essentielle pour une paix durable parce que seuls les Etats-Unis peuvent dissuader (le président russe Vladimir) Poutine d'attaquer à nouveau", a souligné M. Starmer.
Outre le président français Emmanuel Macron, les chefs de gouvernement de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de l'Italie, de la Pologne, de l'Espagne, des Pays-Bas et du Danemark, ainsi que le président du Conseil européen, la présidente de la Commission européenne et le secrétaire général de l'Otan, sont attendus à cette réunion organisée à Paris à l'approche du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Serie A: une occasion manquée pour l'Inter
La Juventus a remporté le choc de la 25e journée de Serie A 1-0 contre l'Inter Milan. Une réussite de Francisco Conceicao à la 74e a suffi pour battre les tenants du titre.
Cette défaite de l'équipe de Yann Sommer permet à Naples de conserver le fauteuil de leader avec deux points d'avance sur les nerazzurri. Ceux-ci auraient repris le commandement en cas de victoire contre la Juve qui, grâce à cette victoire, se hisse au quatrième rang à dix longueurs du leader.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Bafta: le thriller papal "Conclave" reçoit le prix du meilleur film
Le thriller papal "Conclave", du cinéaste austro-suisse Edward Berger, a remporté dimanche le prix du meilleur film lors des Bafta, les récompenses britanniques du cinéma. Le film l'a emporté face à "Un Parfait inconnu", "Anora", "Emilia Perez" et "The Brutalist".
L'Américain Brady Corbet a été sacré meilleur réalisateur pour son film "The Brutalist", épopée de trois heures sur un architecte survivant de la Shoah incarné par Adrien Brody, qui a reçu le prix du meilleur acteur.
Mikey Madison, âgée de 25 ans, a quant à elle été primée pour son rôle de strip teaseuse dans "Anora", thriller new-yorkais du réalisateur Sean Baker.
Le film "Emilia Perez" du Français Jacques Audiard a obtenu deux prix, dont celui du meilleur film en langue non anglaise, en pleine polémique sur d'anciens tweets de son actrice principale, Karla Sofía Gascón.
Zoe Saldana a été sacrée meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation d'une avocate dans cette comédie musicale sur la transition de genre d'un narcotrafiquant mexicain. Le film était nommé dans 11 catégories.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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