International
Douze morts, dont 8 enfants, dans un incendie à Philadelphie
Douze personnes, dont huit enfants, sont mortes dans un incendie touchant un petit immeuble de logements en plein centre de Philadelphie, l'un des feux les plus meurtriers pour cette ville de l'est des Etats-Unis.
Après un premier bilan de 13 victimes, la mairie a annoncé dans la soirée que douze personnes, quatre adultes et huit enfants, étaient décédées.
"C'est sans aucun doute l'un des jours les plus tragiques de l'histoire de notre ville", a déclaré le maire de Philadelphie, Jim Kenney. Un pompier, Craig Murphy, a parlé d'un "bilan terrible", évoquant "l'un des pires incendies" pour lui en 35 ans d'exercice.
Quartier des musées
Les pompiers sont arrivés sur les lieux à 06H40 (12H40 en Suisse) et ont dû affronter "un feu intense provenant du deuxième étage d'une maison" qui en compte trois. "Il a fallu 50 minutes pour maîtriser le feu", ont-ils précisé.
Le tragique incendie a eu lieu dans le quartier central et résidentiel de Fairmont, où se trouvent les grands musées de Philadelphie, dans un petit immeuble appartenant à la ville et affilié aux logements sociaux fédéraux.
"Selon mes paroissiens, les gens qui y vivent sont plutôt des gens qui ont besoin d'aide", a déclaré à l'AFP le prêtre d'une église catholique ukrainienne toute proche, Ruslan Borovyi. "C'est une grande tragédie, nous allons organiser une prière ce soir et nous allons voir comment nous pouvons les aider", a-t-il ajouté.
Le bâtiment se trouve au milieu d'une rangée de petites maisons, le long d'un bloc aux façades en briques, typiques de certaines villes américaines. Plusieurs fenêtres, d'où sortent les échelles des pompiers, y sont totalement noircies, ainsi qu'une partie du toit.
Une enquête ouverte
Les pompiers ont annoncé l'ouverture d'une enquête qui devra déterminer comment le feu a pris, pourquoi il s'est propagé si rapidement et quelles étaient les issues de secours. Selon Craig Murphy, "il y avait quatre détecteurs de fumée mais aucun ne fonctionnait". Il a ajouté qu'un "très grand nombre de personnes" habitaient dans seulement deux logements, en assurant que huit personnes avaient réussi à s'échapper des flammes et deux autres avaient été hospitalisées.
"Nous ne pouvons pas porter de jugement sur le nombre de personnes qui habitaient dans cet immeuble", a ajouté le maire, en suggérant que, "peut être, il y avait des membres de ces familles qui avaient besoin d'être à l'abri".
De son côté, l'agence du logement de Philadelphie a assuré que l'immeuble avait été inspecté en mai 2021 et qu'à l'époque, tous les détecteurs fonctionnaient.
Sixième ville américaine
Le bilan est l'un des plus meurtriers pour Philadelphie, grande ville de Pennsylvanie et la sixième la plus peuplée des Etats-Unis (environ 1,5 millions d'habitants). En 2008, sept immigrés étaient mort après l'explosion d'un chauffage au kérosène, dans un petit immeuble en briques.
En décembre 2017, un incendie dans le quartier du Bronx, à New York, avait tué 12 personnes dont quatre enfants, le plus grave en 25 ans dans la ville. Il avait été provoqué par un enfant de trois ans et demi qui jouait avec une cuisinière à gaz.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
MSF: "nous ne pouvons pas penser à ce qui va arriver encore" à Gaza
Le président international de Médecins Sans Frontières (MSF) alerte sur les maladies qui vont s'ajouter aux victimes dans la bande de Gaza. Il accuse Israël d'avoir délibérément ciblé un convoi et demande davantage d'évacuations médicales.
"Nous ne pouvons même pas penser à ce qui va encore arriver" à Gaza, a affirmé jeudi à la presse à Genève Christos Christou, de retour de la région. Des maladies infectieuses commencent à être observées et certaines femmes qui accouchent par césarienne doivent quitter les hôpitaux après quelques heures pour libérer des lits.
"Cela doit s'arrêter", affirme M. Christou. Dans une lettre ouverte lundi au Conseil de sécurité de l'ONU et aux gouvernements, dont la Suisse, MSF demande un cessez-le-feu immédiat.
L'organisation a perdu plusieurs collaborateurs dans les bombardements. Notamment dans un convoi ciblé. "Nos emblèmes sont clairement visibles et nous communiquons nos coordonnées", dit le président. Il demande aussi aux Etats influents d'oeuvrer pour favoriser des évacuations médicales.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Erdogan à Athènes pour "un nouveau chapitre" turco-grec
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé jeudi à Athènes son souhait d'entamer "une nouvelle ère" dans les relations de son pays avec la Grèce après des années de turbulences entre les deux voisins et rivaux historiques.
"Je suis convaincu que la réunion de coopération stratégique entre la Turquie et la Grèce (ce jeudi dans la capitale grecque, ndlr) sera l'occasion d'une nouvelle ère qui gagnera en puissance", a affirmé le chef de l'Etat turc en s'adressant à la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou.
"Nous devons être optimistes et cet optimisme sera fructueux pour l'avenir", a-t-il ajouté alors qu'il effectue sa première visite à Athènes depuis 2017 après des années de tensions autour de la délimitation du plateau continental des îles grecques en mer Egée, des zones d'exploitation maritimes et du dossier migratoire.
M. Erdogan a ensuite eu un entretien avec le Premier ministre grec, son "ami Kyriakos" Mitsotakis à qui il a voulu tendre la main avant sa venue.
"Mon ami Kyriakos, nous ne te menaçons pas si tu ne nous menaces pas", a-t-il lancé dans une long entretien accordé à l'un des principaux journaux grecs, Kathimerini.
"Si les différends sont abordés via le dialogue et que l'on trouve un terrain d'entente, c'est pour le bénéfice de tous", a-t-il insisté mettant un terme à une longue période de rhétorique belliqueuse vis-à-vis de ce pays membre de l'Union européenne.
Relations turbulentes
Les relations entre la Grèce et la Turquie, rivaux historiques mais partenaires au sein de l'OTAN, ont connu de nombreuses tensions et ces différends ont été ravivés par les tentatives de la Turquie d'explorer des gisements d'hydrocarbures en Méditerranée orientale.
En 2022, M. Erdogan a accusé la Grèce "d'occuper" les îles de la mer Égée et a proféré une menace claire: "nous pourrions arriver soudainement une nuit".
Mais à la faveur du terrible séisme qui a frappé le sud de la Turquie en février et tué au moins 50'000 personnes, les deux pays, qui partagent une histoire commune de plusieurs siècles, ont amorcé un rapprochement tangible.
La présidente de la République hellénique a d'ailleurs jugé que "lors des événements tragiques auxquels nos pays ont été confrontés (...) la solidarité et la démonstration d'humanité sont une caractéristique qui unit les deux peuples".
Tout en rappelant "les grands différends territoriaux", Kyriakos Mitsotakis s'est dit fin septembre prêt à "trouver une solution sur la base du droit international".
Seize accords bilatéraux doivent être signés entre plusieurs ministres des deux pays qui tiendront une réunion du Haut conseil de coopération, un organe bilatéral, selon la chaîne privée turque NTV.
"Etape positive"
C'est la première réunion de ce type depuis 2016, ce qui constitue "une étape positive" dans le rapprochement, selon une source diplomatique à l'AFP.
Pour Antonia Zervaki, professeure des Relations internationales à l'Université d'Athènes "le dialogue est le seul outil pour trouver un moyen d'élaborer une feuille de route pour la délimitation des eaux en mer Egée".
La dernière visite du président turc il y a 6 ans avait été marquée par une brouille diplomatique suivie d'une période de tension sur leur longue frontière maritime et terrestre entre 2020 et 2022.
La Turquie avait alors été accusée d'avoir poussé des migrants vers la Grèce pour faire pression sur les Vingt-Sept qui avaient promis de verser une aide financière à Ankara pour la prise en charge de réfugiés syriens sur son sol.
Mais ces derniers mois, les gardes-côtes de deux pays ont fait preuve de "bonne coopération", s'est félicité le ministre grec des Migrations Dimitris Kairidis.
Les deux dirigeants devraient également aborder le conflit entre Israël et le Hamas alors que M. Erdogan a récemment paru remettre en cause la légitimité d'Israël.
Le président turc a pris fait et cause pour le mouvement islamiste à la suite des bombardements massifs de l'armée israélienne contre la bande de Gaza, une riposte aux sanglants massacres du 7 octobre perpétrés par le Hamas sur le sol israélien.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Violents combats entre l'armée israélienne et le Hamas
De violents combats faisaient rage jeudi dans et autour des plus grandes villes de la bande Gaza, dans la guerre opposant l'armée israélienne et le mouvement palestinien Hamas entrée dans son troisième mois.
Des dizaines de chars et véhicules blindés israéliens ont pénétré dans la vieille ville de Gaza. L'armée israélienne dit aussi avoir mené des opérations à Khan Younès, plus grande ville du sud du petit territoire palestinien surpeuplé, affirmant avoir "tué des terroristes du Hamas et frappé des dizaines de cibles terroristes".
L'armée israélienne a resserré l'étau autour des principaux centres urbains où elle traque les combattants du Hamas deux mois jour pour jour après l'attaque sanglante et sans précédent perpétrée par le mouvement islamiste depuis la bande de Gaza. Elle a fait 1200 morts en Israël, essentiellement des civils, et il reste encore 138 otages à Gaza, selon les autorités israéliennes.
Partout dans l'étroite langue de terre bordée par la mer, les blessés affluaient jeudi vers les hôpitaux débordés, y compris des enfants, traités à même le sol, comme dans celui d'Al Aqsa à Deir el Balah, au centre de la bande de Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les autorités du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, ont rapporté six morts et des dizaines de blessés dans une frappe sur une maison de Jabalia (nord), cinq dans le camp de Nuseirat (centre).
"Dévastés, dépassés"
Deux enfants morts ont été retrouvés jeudi matin à Rafah après le bombardement mercredi soir, dont celui d'un enfant au petit corps enveloppé de couvertures, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza vers Israël ont aussi émaillé le ciel toute la journée de mercredi.
La population civile est poussée à se déplacer vers un périmètre de plus en plus exigu à Rafah, le long de la frontière égyptienne.
Des milliers de Palestiniens qui s'y sont réfugiés cherchent à fuir les combats et installent des camps de fortunes, tentant de survivre dans le plus grand dénuement.
"Nous sommes arrivés ici, sans abri, il a plu sur nous cette nuit, il n'y a rien à manger, pas de pain, pas de farine", raconte à l'AFP Ghassan Bakr.
"Nous sommes dévastés, mentalement dépassés", se désole Amal Mahdi, qui a survécu à un raid. "Nous avons besoin que quelqu'un nous soutienne, trouve une solution pour nous sortir de cette situation".
Israël a juré d'anéantir le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne, le Royaume-Uni, entre autres, et a bombardé sans cesse la bande de Gaza en représailles, puis lancé une opération terrestre le 27 octobre.
Les opérations de l'armée israélienne ont fait 16'248 victimes, à 70% des femmes et des moins de 18 ans, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Secteur médical effondré
D'après le Croissant Rouge palestinien, équivalent de la Croix Rouge, le secteur médical à Gaza ne tient plus.
Mercredi soir, des appels internationaux pressants se sont élevés pour exhorter à mieux protéger les civils, notamment de l'ONU et du G7.
Prédisant un "effondrement total de l'ordre public bientôt" à Gaza, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a de nouveau appelé à un cessez-le-feu humanitaire.
M. Guterres a employé pour la première fois de son mandat une procédure rare, l'article 99 de la Charte des Nations unies, qui lui permet d'"attirer l'attention" du Conseil de sécurité sur un dossier qui "pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale".
Selon plusieurs diplomates, le Conseil de sécurité doit se réunir vendredi pour examiner cet appel.
La réponse cinglante d'Israël n'a pas tardé: le mandat de Guterres est un danger pour la paix mondiale", a rétorqué sur X (ex-Twitter) le chef de la diplomatie israélienne Eli Cohen, en estimant que l'activation de l'article 99 et l'appel à un cessez-le-feu "constituent un soutien à l'organisation terroriste Hamas".
Le gouvernement israélien a toutefois autorisé la livraison d'un "supplément minimal" de carburant à Gaza pour éviter un "effondrement humanitaire" et des épidémies, deux jours après un appel en ce sens de son principal allié, les Etats-Unis.
Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit environ de 85% la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où plus de la moitié des habitations sont détruites ou endommagées par les bombardements israéliens.
La ville de Rafah, à la frontière avec l'Egypte, est le seul endroit où de l'aide humanitaire est encore distribuée, en quantité limitée, selon l'ONU.
Mercredi, 80 camions transportant des vivres et du carburant y ont accédé, contre 170 par jour en moyenne pendant la trêve en vigueur du 24 au 30 novembre et 500 avant le 7 octobre, a indiqué le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha) dans son point quotidien.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Société Générale envisage de céder ses activités en Afrique
Le groupe bancaire français Société Générale poursuit son mouvement de retrait du continent africain: il a annoncé jeudi avoir signé des accords en vue de la cession au groupe Vista de deux filiales, Société Générale Burkina Faso et Banco Société Générale Moçambique.
"Selon les engagements pris, le Groupe Vista reprendrait la totalité des activités opérées par ces filiales, ainsi que l'intégralité des portefeuilles clients et l'ensemble des collaborateurs de ces entités", précise la banque dans un communiqué.
Elle détient 52,6% de sa filiale au Burkina Faso, pour un PNB part du groupe de 61 millions d'euros l'an dernier, et 65% de sa filiale au Mozambique, pour un PNB part du groupe non communiqué.
L'acheteur, basé en Guinée, partage sur son site internet son ambition de "devenir un établissement financier panafricain de classe mondiale et de participer à l'inclusion économique et financière en Afrique".
Société Générale a annoncé en octobre la prise de fonction au 1er novembre d'un nouveau directeur des réseaux bancaires internationaux en Afrique, bassin méditerranéen et outre-mer, François Bloch.
Ce dernier a pour mission "de façonner" un modèle d'affaires "simplifié, intégré et synergétique", selon la banque, dans la droite ligne de la stratégie du nouveau directeur général qui a pris ses fonctions en mai, Slawomir Krupa.
La Société Générale avait annoncé le 8 juin la conclusion d'accords avec deux groupes bancaires africains pour leur céder quatre de ses filiales, au Congo et en Guinée équatoriale au groupe Vista et en Mauritanie et au Tchad au groupe Coris.
Entre temps, la filiale au Congo a été préemptée par l'État, qui s'est substitué à l'acheteur aux mêmes conditions.
Annoncées pour la fin d'année, les trois autres cessions sont "en cours", précise une porte-parole de la banque, avec un glissement vers le début d'année prochaine pour la Guinée équatoriale.
Le groupe bancaire, qui détient par ailleurs 52,34% du capital de l'Union Internationale de Banques (UIB) en Tunisie, est toujours en "réflexion stratégique sur sa participation" dans l'entité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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