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International

Immeuble effondré en Floride: 4 morts, 159 personnes manquantes

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L'effondrement d'un immeuble à Miami a fait quatre morts. Près de 160 personnes sont portées disparues. (© KEYSTONE/AP/Lynne Sladky)

L'Amérique redoutait un bilan catastrophique vendredi après l'effondrement spectaculaire d'un immeuble résidentiel près de Miami, le nombre de morts comme celui des personnes manquantes s'étant alourdis. Les secouristes poursuivent leur course contre la montre.

Au moins quatre personnes ont trouvé la mort dans cette catastrophe pour l'heure inexpliquée, survenue aux premières heures de jeudi.

En tout "120 personnes ont été localisées (...) mais le nombre de personnes dont nous sommes sans nouvelles est monté à 159", a déclaré dans une conférence de presse Daniella Levine Cava, la maire du comté de Miami-Dade.

"Nous confirmons une hausse du bilan des morts qui est désormais de quatre", a-t-elle ajouté tout en assurant que les recherches des décombres se poursuivaient car les autorités ont "encore un espoir de retrouver des personnes vivantes".

Pompiers et unités cynophiles s'activent ainsi toujours dans les ruines de cet immeuble situé au sein du complexe Champlain Towers South dans la ville de Surfside au sud-est des Etats-Unis. Des bruits ont été entendus émanant des gravats, sans que les sauveteurs soient sûrs qu'ils étaient d'origine humaine.

Le président Joe Biden a déclaré l'état d'urgence vendredi afin de fournir une assistance fédérale pour les opérations de secours et de relogement d'urgence des rescapés.

Selon le sénateur républicain de Floride Marco Rubio, "presque un tiers des disparus (...) sont étrangers". "Nous travaillons avec les consulats de divers pays en Amérique latine pour aider les membres des familles des victimes qui ont besoin de venir aux Etats-Unis à obtenir des visas", a-t-il tweeté jeudi.

Parmi les disparus figurent neuf Argentins, trois Uruguayens et six Paraguayens. La soeur de la Première dame du Paraguay, Silvana Lopez Moreira, et sa famille sont concernés, a confirmé le ministre paraguayen des Affaires étrangères, Euclides Acevedo.

Les douze étages se sont écroulés vers 01H30 du matin (05H30 GMT), dégageant selon des témoins un grand nuage de poussière sur plusieurs pâtés de maisons.

"J'étais dans un sommeil profond, et j'ai entendu un grand fracas, que j'ai pris pour un crash et de la foudre. Mais ça a continué, pendant 15-20 minutes je dirais", a témoigné Barry Cohen, 63 ans, un habitant de l'immeuble effondré.

Nicolas Fernandez, un Argentin vivant à Miami, a rapporté à l'AFP que des amis de sa famille logeaient dans le complexe. "Je n'ai pas de nouvelles d'eux. Je ne sais pas s'ils sont vivants ou si...", a balbutié le jeune homme de 29 ans.

Une opération de secours dangereuse

Les opérations de secours ont continué sans relâche durant la nuit de jeudi à vendredi, et ce malgré une tempête qui s'est déclenchée vers 22H00 locales charriant de fortes pluies.

Les secouristes "sont extrêmement motivés par la perspective de retrouver des gens. Il nous faut les obliger à effectuer leurs rotations, cela montre combien leur motivation est forte", a insisté la maire Daniella Levine Cava.

"Les opérations sont effectuées avec un très fort risque pour ces individus. Des débris leur tombent dessus alors qu'ils font leur travail", a-t-elle précisé.

L'effondrement de toute une aile de ce complexe donnant sur l'océan a touché environ 55 appartements.

Surfside accueille une importante communauté juive et des rabbins ont été mobilisés pour apporter du soutien aux résidents juifs évacués et à leurs proches.

La ville nichée au nord de Miami Beach compte près de 2.500 habitants juifs pour une population de 6.000, rapportait en 2018 l'agence de presse juive Jewish Telegraphic Agency.

En plus de "chambres d'hôtel", les résidents évacués reçoivent par ailleurs "des médicaments, couvertures et vêtements" après avoir été évacués au milieu de la nuit, a précisé Mme Levine Cava.

Les causes de l'écroulement de ce complexe résidentiel étaient toujours inconnues.

Des travaux visant à le mettre aux normes étaient en cours, notamment sur le toit de l'immeuble, ont précisé plusieurs responsables, estimant néanmoins peu probable qu'ils soient la cause de l'effondrement.

Les recherches pourraient durer "au moins une semaine", a estimé jeudi Andrew Hyatt, un autre responsable de Surfside.

Des médias locaux ont rapporté que l'immeuble avait été construit en 1981 et comprenait plus de 130 appartements.

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Économie

Le PIB des Etats-Unis ralentit plus qu'attendu au premier partiel

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Le pouvoir d'achat est rogné par l'inflation et la remontée des taux d'intérêts (archives). (© KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN)

La croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a ralenti plus qu'attendu au premier trimestre 2024, à 1,6% en rythme annualisé, contre 3,4% au 4e trimestre 2023, selon la première estimation du département du Commerce, publiée jeudi.

Une croissance de 2,2% était attendue par les analystes pour les trois mois de janvier à mars, selon le consensus de Market Watch.

Les Etats-Unis publient leur croissance en rythme annualisé, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l'évolution sur l'année entière à ce rythme. Mais en la comparant simplement au trimestre précédent, comme le font d'autres économies avancées, la croissance est de 0,4%.

Ce ralentissement "reflète principalement une décélération des dépenses de consommation, des exportations et des dépenses des États et des administrations locales, ainsi qu'un ralentissement des dépenses du gouvernement fédéral", détaille le département du Commerce dans son communiqué.

La consommation reste cependant le moteur de croissance de la première économie du monde. Néanmoins, si les ménages américains ont consommé plus de services - notamment pour les soins de santé, les services financiers et les assurances -, ils ont en revanche dépensé moins d'argent pour acheter des biens.

La croissance américaine avait surpris en 2023, se montrant bien plus vigoureuse que prévu, et déjouant haut la main les pronostics de récession. Elle avait même accéléré, à 2,5%, contre 1,9% en 2022.

Car la consommation était restée solide, en dépit d'un pouvoir d'achat rogné d'un côté par l'inflation, de l'autre par la hausse des taux d'intérêt.

"Rythme solide" pour 2024

La banque centrale américaine (Fed) avait d'ailleurs relevé nettement sa projection de croissance du PIB pour 2024 lors de la dernière réunion, mi-mars, à 2,1% au lieu de 1,4% précédemment.

Le FMI aussi s'est récemment montré plus optimiste pour la croissance américaine en 2024 qu'il y a trois mois, tablant désormais sur 2,7%, contre 2,1% en janvier, selon ses prévisions économiques actualisées publiées la semaine dernière.

Pour 2024, le président de la Fed de Richmond, Tom Barkin, avait indiqué lors d'une interview à l'AFP début avril, qu'il anticipe un "ralentissement" en 2024 de la croissance de l'économie américaine.

Son homologue de New York, John Williams, avait lui précisé quelques jours plus tard qu'il "pense que l'économie continuera de croître à un rythme solide cette année, probablement pas aussi élevé" qu'en 2023, "mais de l'ordre de 2%".

Tous deux disposent cette année du droit de vote au sein du comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC, qui se réunira mardi et mercredi.

Un maintien des taux à leur niveau actuel, le plus élevé depuis plus de 20 ans, est attendu au moins jusqu'en septembre, en raison du rebond de l'inflation ces derniers mois, après des chiffres pourtant très encourageants fin 2023.

Mais la Fed ne veut pas prendre le risque de voir les prix recommencer à flamber, d'autant plus que la croissance économique et l'emploi se montrent solides, malgré les hausses de taux d'intérêt qui auraient dû peser.

En 2020 et 2021, le PIB américain avait fait le yo-yo, battant des records dans un sens puis dans l'autre.

Il avait d'abord enregistré son plus fort recul depuis 1946 (-3,5%) à cause du Covid-19, avec même deux mois de récession, puis la plus forte croissance depuis 1984 (+5,9%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Richard Gasquet joue et perd son 1000e match

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Richard Gasquer: 1000 matches sur le Circuit avec un revers magnifique. (© KEYSTONE/EPA/RODRIGO ANTUNES)

Richard Gasquet (ATP 116) n’a pas connu les délices de la victoire lors de son 1000e match sur le Circuit. Il s’est incliné 6-2 7-5 devant Lorenzo Sonego (ATP 52) au 1er tour de l'ATP 1000 de Madrid.

Issu des qualifications, le Français de 37 ans est le quatrième joueur en activité à atteindre ce seuil des 1000 matches après Novak Djokovic (1315), Rafael Nadal (1293) et Fernando Verdasco (1006), lequel n'a toutefois plus joué sur le Circuit depuis avril 2023. Le bilan de Richard Gasquet se chiffre à 604 victoires contre 396 défaites.

No 7 mondial en 2007, Richard Gasquet a gagné 16 titres au cours de sa carrière dont le Swiss Open de Gstaad 2006. Il a disputé son premier match sur le Circuit en avril 2002 à Monte-Carlo face à l’Argentin Franco Squillari. Alors âgé de 15 ans, il avait gagné cette rencontre pour demeurer à ce jour le plus jeune vainqueur d’un match sur le Circuit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Anglo American cible d'une offre de rachat par BHP

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Anglo American a annoncé en début d'année son intention de supprimer des milliers d'emplois dans son activité platine en Afrique du Sud (archives). (© KEYSTONE/EPA/BHP BILLITON)

Le groupe minier britannique Anglo American s'envolait de plus de 12% jeudi en début de séance à Londres. L'entreprise a auparavait fait part d'une proposition de rachat "non sollicitée" de son concurrent australien BHP.

Anglo American était en hausse de 12,83% à 2488 pence jeudi vers 09h15.

La société anglo-australienne BHP, dont le siège est en Australie, affiche une valorisation boursière d'environ 148 milliards de dollars, Celle d'Anglo American, firme établie à Londres, atteint près de 36 milliards de dollars.

L'opération pourrait donc déboucher sur l'une des plus importantes transactions dans ce secteur depuis des années.

"Le conseil d'administration examine actuellement cette proposition avec ses conseillers", a indiqué Anglo American dans un communiqué, ajoutant qu'"il n'y a aucune certitude qu'une offre sera faite, ni quant aux conditions dans lesquelles une telle offre pourrait être faite".

"Dans l'attente d'autres annonces, les actionnaires d'Anglo American ne doivent prendre aucune mesure", selon le géant britannique qui n'a pas communiqué le montant de cette offre "non sollicitée" devant être formulée avant la date limite du 22 mai.

La proposition de BHP impliquerait une cession par Anglo American de ses activités de production de platine et de minerai de fer en Afrique du Sud.

Le géant anglo-australien, l'une des plus grandes entreprises minières au monde, a récemment connu une chute de son bénéfice suite à la baisse des cours mondiaux du nickel et à des compensations versées à la suite d'une catastrophe minière survenue en 2015 au Brésil.

Anglo American a annoncé en début d'année son intention de supprimer des milliers d'emplois dans son activité platine en Afrique du Sud.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Barclays pâtit d'une forte concurrence sur l'immobilier début 2024

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Le bénéfice net part du groupe de Barclays s'est réduit à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul des revenus et inflation des coûts (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La banque britannique Barclays a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 13% au premier trimestre, ses marges pâtissant d'une forte concurrence dans les prêts immobiliers et les dépôts au Royaume-Uni.

Le bénéfice net part du groupe ressort à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul de ses revenus et inflation des coûts.

Les revenus du groupe sont en baisse de 4%, à 7 milliards de livres, mais la baisse est plus marquée pour sa branche britannique (-7%).

Les dépenses d'exploitation du groupe ont dans le même temps augmenté de 2% à 4,2 milliards de livres, traduisant notamment un nouveau prélèvement de la Banque d'Angleterre sur les entreprises du secteur.

Barclays, qui cherche à réduire ses coûts et avait notamment supprimé 5.000 postes dans le monde l'an dernier, avant d'annoncer en février une nouvelle structure de groupe, reste "concentrée sur la mise en oeuvre" de son plan, a assuré le directeur général C. S. Venkatakrishnan, cité dans le communiqué.

Toujours dans le cadre de sa restructuration, Barclays avait annoncé mercredi l'intention de céder un portefeuille de prêts immobiliers italiens qui "devrait générer une perte avant impôts d'environ 225 millions de livres" sur l'année, avait prévenu la banque.

Le groupe avait aussi annoncé début février le rachat au géant britannique des supermarchés Tesco de ses opérations bancaires de détail pour un versement initial de quelque 600 millions de livres, dans le but de "compléter" son activité au Royaume-Uni.

Barclays avait publié en février un bénéfice annuel 2023 plombé par ses coûts de restructuration, ce qui ne l'avait pas empêchée de faire de généreuses distributions à ses actionnaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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