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Trois millions de cas dans le monde, Trump s'en prend à la Chine

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Il y a désormais 3 millions de cas confirmés de Covid-19 dans le monde. (©(AP PHOTO/RODRIGO ABD)

Le monde a franchi lundi le seuil symbolique des trois millions de cas recensés du nouveau coronavirus. Donald Trump a de nouveau accusé la Chine d'avoir mal géré la pandémie, allant jusqu'à évoquer une possible demande de réparations.

Encouragés par un ralentissement des contaminations, plusieurs pays européens et une dizaine d'Etats américains ont amorcé, en ordre dispersé et parfois dans la polémique, une sortie prudente du confinement.

Avec près d'un tiers des cas et plus de 56'000 des 210'000 victimes mondiales, les Etats-Unis sont de loin le pays le plus touché mais il existe de fortes disparités régionales entre les zone rurales très peu concernées et la région de New York par exemple, épicentre de la crise.

Demande de réparations

Les autorités locales, gouverneurs en première ligne, abordent donc chacune à son rythme les mesures de redémarrage d'une économie qui, comme partout, souffre cruellement des mesures de confinement.

"Nous voulons qu'ils le fassent le plus vite possible mais en toute sécurité", a déclaré Donald Trump lors d'un point-presse à la Maison Blanche, en espérant voir de nombreuses écoles rouvrir avant les vacances d'été.

Désireux de faire oublier des propos malheureux sur des injections de "désinfectant", le président américain s'est fait discret ce week-end, mais a renoué lundi avec un exercice quasi quotidien depuis le début de la crise.

Il en a profité pour attaquer à nouveau la Chine, où le nouveau coronavirus est apparu. La maladie "aurait pu être arrêtée à la source", a-t-il assuré, en évoquant une possible demande de réparation de plusieurs milliards de dollars. "Nous n'avons pas encore déterminé le montant final", a-t-il ajouté sans plus de précisions.

New York reste confinée

Le président a également défendu les progrès réalisés par les Etats-Unis en matière de dépistage, alors que des chercheurs d'Harvard ont estimé que le pays n'avait pas les capacités suffisantes pour entamer son déconfinement au 1er mai.

Cela n'a pas empêché plusieurs Etats de franchir le pas. Les restaurants de l'Etat de Géorgie, dans le sud, ont rouvert leurs portes lundi. Restaurants, musées, cinémas et théâtres texans pourront eux rouvrir vendredi, à 25% de leur capacité.

Dans l'Etat de New York, à l'inverse, le confinement restera en vigueur au moins jusqu'au 15 mai, une décision approuvée à une majorité écrasante de la population locale - 87%. Ensuite, "il faudra être malin", a jugé le gouverneur démocrate Andrew Cuomo.

Autre pays fédéral, le Canada présente les mêmes écarts: si le Nouveau-Brunswick (est) a rouvert parcs et plages, les écoliers du Québec ne retrouveront les salles de classe que le 11 mai et le 19 à Montréal.

En Europe, où la pandémie marque le pas, le Premier ministre britannique Boris Johnson, lui-même atteint du virus et de retour aux affaires lundi, a appelé ses concitoyens à la patience.

Coiffeurs et jardineries

Ailleurs sur le Vieux continent, plusieurs pays ont déjà allégé le confinement. La Norvège a rouvert lundi des écoles. Une semaine après les "barnehager" qui font office de crèches et de maternelles, c'est au tour des enfants de six à dix ans de retrouver les bancs de l'école, dans des classes réduites à 15 élèves.

En Suisse, coiffeurs, magasins de bricolage et jardineries ont été pris d'assaut lundi lors de leur réouverture. En Allemagne et en Autriche, une grande partie des commerces ont rouvert, avec de stricts mots d'ordre de "distanciation sociale" et à grands renforts de masques.

En Espagne, après six semaines cloîtrés chez eux, les enfants peuvent depuis dimanche recommencer à jouer dans la rue, avec un certain nombre de restrictions. Le confinement a été prolongé jusqu'au 9 mai inclus et le gouvernement présentera mardi son plan d'assouplissement. La France dévoilera aussi mardi sa stratégie en vue du déconfinement, qui doit débuter le 11 mai.

Scanner thermique

L'Italie doit détailler en début de semaine les mesures qu'elle envisage par étapes à compter du 4 mai. Les écoles resteront fermées jusqu'en septembre mais les entreprises stratégiques de la troisième économie européenne ont été autorisées à rouvrir.

Lundi matin, une centaine d'ouvriers et de cadres de l'usine Fiat-Chrysler de Mirafiori, dans la banlieue de Turin, ont ainsi franchi le portail d'entrée. Ils ont passé un scanner thermique avant de recevoir les équipements de protection: masques, gants, lunettes. Les Italiens pourront dans une semaine aller voir leurs proches à condition de porter des masques. Cependant les fêtes et réunions de famille resteront interdites.

En Europe, le bilan humain reste très lourd: 26'977 décès en Italie, 23'521 en Espagne, 23'293 en France, 21'092 au Royaume-Uni. En proportion de la population, c'est en Belgique que la mortalité est la plus élevée.

Le patron de l'OMS se défend

Comme aux Etats-Unis, ces terribles bilans auraient pu être allégés si tous les pays du monde avaient "écouté attentivement" l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a plaidé son patron, Tedros Adhanom Ghebreyesus, mis en cause par Washington qui lui a coupé les vivres.

Rappelant avoir donné l'alerte le 30 janvier, alors qu'il n'y avait en dehors de Chine que 82 cas et aucun mort, il a déclaré que l'OMS avait alors recommandé "de trouver les cas, tester, isoler et rechercher" les personnes ayant été en contact avec les malades. Selon lui, "les pays qui ont suivi les conseils sont en meilleure position que les autres. C'est un fait".

En Chine aussi, collégiens et lycéens ont fait lundi une rentrée ultra-sécurisée - avec masques et prises de température - dans les métropoles de Pékin et Shanghai. En Afrique, où le confinement est difficilement tenable pour de larges pans des populations, le géant nigérian commencera à lever ces mesures à compter du 4 mai, tout en maintenant un couvre-feu.

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Près de 2% des nouvelles demandes à l'AI concernent le Covid long

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Environ 2900 personnes s'étaient annoncées à fin 2023 auprès de l'AI pour cause de Covid long (archives). (© KEYSTONE/Ti-Press/ALESSANDRO CRINARI)

Un peu moins de 2% des nouvelles demandes adressées à l'AI entre 2021 et 2023 concernent des personnes souffrant de Covid long. Une rente est plus souvent accordée à ces personnes qu'aux assurés non atteints par cette maladie.

Environ 2900 personnes s'étaient annoncées à fin 2023 auprès de l'AI pour cause de Covid long, selon une étude de l'Office fédéral des assurances sociales publiée jeudi. Les personnes présentent souvent des symptômes graves et environ neuf sur dix d'entre elles se retrouvent en incapacité de travail totale. Deux tiers des personnes atteintes du Covid long sont des femmes.

A la fin de l'année 2023, 12% des personnes atteintes de Covid long qui avaient déposé leur demande en 2021 ou 2022 percevaient une rente AI. La proportion de rentes octroyées dans ce genre de cas continuera probablement d'augmenter.

Dans près de 60% des cas, la capacité de travail s'améliore dans les deux premières années qui suivent l'annonce à l'AI. L'incapacité de travail reste de 100% pour de nombreuses personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire

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Le SARS-CoV 2 a tué plus de sept millions de personnes depuis 2019 et fait encore 1700 morts par semaine, selon l'OMS (archives). (© KEYSTONE/AP CDC/HANNAH A. BULLOCK, AZAIBI TAMIN)

Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.

La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.

Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.

Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.

La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.

"Consensus"

"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.

Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".

Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".

Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.

Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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