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International

Trump compte sur un sacre républicain lors du "Super Tuesday"

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Donald Trump a déjà son duel face à Joe Biden dans le viseur. (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Donald Trump veut être intronisé mardi comme le champion incontesté des républicains lors de la grande journée du "Super Tuesday". Les premiers bureaux de vote ont ouvert le bal de ce rendez-vous incontournable de la politique américaine.

L'ancien président compte enterrer définitivement sa rivale Nikki Haley en cette journée électorale lors de laquelle 15 Etats organisent simultanément leurs primaires pour la présidentielle. Il a déjà son nouveau duel face à Joe Biden dans le viseur.

Du Maine à la Californie, du Texas à la Virginie, de l'Alaska à l'Alabama, des millions d'Américains sont appelés aux urnes pour désigner leurs prétendants démocrate et républicain à l'élection de novembre. Les premiers bureaux de vote ont ouvert à 12h00 suisses.

Mais cette grande journée électorale, qui fait traditionnellement l'objet d'une forte attention médiatique, a une saveur un peu différente cette année, tant elle paraît dénuée de tout suspense.

Le "chaos de Trump"

Côté républicain, seuls deux candidats sont encore en lice et Donald Trump est de très loin le favori. En dépit de ses ennuis judiciaires, l'ancien président de 77 ans a gagné quasiment toutes les primaires organisées par son parti depuis janvier et, ce faisant, évincé une grande partie de la concurrence.

Nikki Haley, 52 ans, est la seule à encore lui barrer la route. L'ancienne gouverneure de Caroline du Sud, qui incarne une aile plus traditionnelle du Parti républicain, promet de rétablir la "normalité" face au "chaos de Trump".

Elle attaque régulièrement son rival sur son âge, réclamant qu'il passe un test d'aptitude intellectuelle, mais les électeurs républicains font la sourde oreille. Selon les sondages, Donald Trump devrait rafler chacun des prochains Etats en jeu, s'appuyant, comme toujours, sur une base de fidèles extrêmement solide.

Match retour contre Biden

Hormis une victoire symbolique dimanche soir dans la capitale Washington, Nikki Haley a quant à elle enchaîné les défaites cuisantes, y compris dans l'Etat dont elle a été gouverneure. L'ex-ambassadrice de l'ONU a cependant continué à s'accrocher, assurant que jeter l'éponge serait "la solution de facilité".

Les primaires peuvent en théorie s'étirer jusqu'en juillet. Mais l'équipe de Donald Trump prévoit une victoire "le 19 mars" au plus tard, après des scrutins notamment en Géorgie et en Floride.

Le milliardaire veut pouvoir se concentrer dès que possible sur son match retour avec le président démocrate Joe Biden - avant d'être aspiré par ses ennuis judiciaires. Son premier procès pénal débutera en effet le 25 mars, à New York.

Une formalité pour le président

Donald Trump assure être "bien plus populaire" depuis qu'il a été inculpé, mais nombre de sondages montrent que le soutien à sa candidature s'effriterait considérablement s'il était condamné dans l'une de ses affaires pénales. Il assure toutefois être innocent et victime d'une "chasse aux sorcières".

Côté démocrate, Joe Biden, 81 ans, est candidat à sa réélection et ne fait face à aucune opposition sérieuse. Les deux démocrates lancés à sa poursuite, l'élu du Minnesota Dean Phillips et l'autrice à succès Marianne Williamson, n'ont jamais vraiment suscité d'enthousiasme, malgré les critiques récurrentes exprimées par les électeurs sur l'âge du président, ou son soutien à Israël.

Les élections de mardi relèvent tout au plus de la formalité pour Joe Biden. A la peine dans les sondages, le président sortant "doit utiliser cette dernière occasion de s'adresser à des millions d'Américains pour présenter le contraste entre sa vision et ce que sera la vie sous Donald Trump", affirme la politologue Wendy Schiller.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Ukraine visée par une attaque massive sur son secteur énergétique

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La Russie bombarde régulièrement les infrastructures énergétiques ukrainiennes, provoquant des coupures de courant à travers le pays en pleine saison hivernale (archives). (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

Les installations énergétiques de l'Ukraine sont la cible vendredi d'une attaque russe "massive", ont annoncé les autorités ukrainiennes. Moscou bombarde régulièrement ces infrastructures, provoquant des coupures de courant à travers le pays en pleine saison hivernale.

"L'ennemi continue avec la terreur. Une fois encore, le secteur énergétique, à travers l'Ukraine, est la cible d'une attaque massive", a indiqué vendredi matin le ministère ukrainien de l'Energie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Alaska: une seule vague de chaleur a anéanti des millions d'oiseaux

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Durant cet épisode de chaleur, 62'000 guillemots de Troïl émaciés, morts ou mourants, ont été retrouvés sur des milliers de kilomètres de côtes en Alaska (archives). (© KEYSTONE/AP/MARK THIESSEN)

Le guillemot de Troïl, un oiseau marin présent dans les eaux du nord, a vu sa population chuter en Alaska lors de la dernière décennie en raison du changement climatique. Une vague de chaleur maritime a conduit entre 2014 et 2016 à la mort de 4 millions d'entre eux.

Cette hécatombe correspond à près de la moitié de la population alaskienne de guillemots de Troïl, révèle une étude publiée jeudi dans la prestigieuse revue Science.

Depuis lors, les populations de ces oiseaux à plumage noir et blanc, souvent confondus avec les petits pingouins, n'ont montré que peu de signe de reprise, ce qui suggère des changements à long terme dans le réseau alimentaire ainsi qu'un nouvel équilibre de l'écosystème.

"On parle beaucoup du déclin des espèces lié aux changements de température, mais, dans ce cas, il ne s'agit pas d'un résultat sur le long terme", explique à l'AFP Heather Renner, biologiste dans une réserve naturelle de l'Alaska et coauteure de l'étude.

"À notre connaissance, il s'agit du plus grand épisode documenté de mortalité de la faune sauvage au cours de l'ère moderne", insiste-t-elle avec ses collègues dans l'étude.

"Sonnette d'alarme"

Ces résultats doivent servir de "sonnette d'alarme", explique la chercheuse, car le réchauffement climatique, attribuable aux activités humaines, rend les vagues de chaleur plus fréquentes, plus intenses et plus durables.

Hauts d'une quarantaine de centimètres, les guillemots de Troïl sont pourtant considérés comme des oiseaux robustes, en raison de leurs ailes fines leur permettant de parcourir de grandes distances pour trouver de la nourriture et de leurs capacités de plongée.

Mais cette vague de chaleur s'étant étirée sur deux années et ayant touché une vaste zone du nord-est de l'océan Pacifique, de la Californie à l'Alaska, les a lourdement affectés. Durant cet épisode, 62'000 oiseaux émaciés, morts ou mourants, ont été retrouvés sur des milliers de kilomètres de côtes.

En cause, selon les chercheurs: une réduction de la qualité et de la quantité du phytoplancton liée à la chaleur, qui a ainsi affecté les poissons comme le hareng, la sardine et l'anchois dont se nourrissent les guillemots.

Ce phénomène s'est par ailleurs couplé à une augmentation des besoins énergétiques des grands poissons aussi due à la chaleur, qui sont alors entrés en concurrence avec les guillemots pour les mêmes proies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des drones "alarmants" déconcertent près de New York

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Les drones ont été repérés à de multiples reprises dans le ciel du New Jersey. (© KEYSTONE/AP)

De mystérieux drones repérés à de multiples reprises dans le ciel du New Jersey près de New York, dans l'est des Etats-Unis d'Amérique, angoissent les habitants. Les autorités, y compris la Maison-Blanche, n'ont pas d'explications.

Cela dure depuis des semaines. De grands drones avec leurs lumières clignotantes et leurs rotors caractéristiques ont été signalés par les habitants à de multiples endroits du New Jersey. Des images filmées au téléphone portable circulent sur les réseaux sociaux accompagnées de commentaires parfois alarmistes.

Gus Seretis raconte sur le réseau social X les avoir "vus tous les soirs depuis Thanksgiving", le 28 novembre. "Ils sont plus petits que ma Jeep. Ils planent à peu près à la hauteur des arbres ou un peu plus haut", dit-il, décrivant ces appareils comme des avions trop petits pour un pilote et promettant de "tirer sur l'un d'entre eux s'il descend suffisamment bas".

L'affaire a pris de l'ampleur: la Maison-Blanche a été alertée, le FBI et la sécurité intérieure ont été saisis. Les quatre sénateurs des Etats du New Jersey et de New York ont signé une lettre commune à l'attention du FBI, du ministère de la sécurité intérieure et de l'autorité aéronautique, insistant sur le fait que ces drones, "aperçus la nuit, inquiètent à la fois les habitants et les forces de l'ordre locales".

Pas les Iraniens

"Certains ont été vus en train de manoeuvrer à proximité d'endroits critiques et sensibles, notamment des réservoirs et des installations militaires", précisent les quatre sénateurs.

John Kirby, le porte-parole du conseil de sécurité nationale, a évoqué le sujet à la Maison-Blanche jeudi. Il n'y a "aucune preuve que les drones signalés constituent une menace pour la sécurité nationale ou la sécurité publique ou qu'il y ait un lien avec l'étranger".

"Nous n'avons pas été en mesure de corroborer les observations visuelles signalées", a-t-il ajouté. "Au contraire, il apparaît qu'un grand nombre des observations signalées sont, en fait, des aéronefs pilotés qui opèrent en toute légalité".

Une porte-parole du Pentagone avait déjà balayé des affirmations du député républicain Jeff Van Drew sur Fox News, selon lesquelles Téhéran serait derrière le vol des drones: "Il n'y a pas de navire iranien au large des côtes américaines et il n'y a pas de soi-disant vaisseau mère qui lance des drones vers les États-Unis".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Meurtre d'un assureur à New York: la piste d'une blessure explorée

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La victime a été abattue en pleine rue à New York (archives). (© KEYSTONE/AP)

Une blessure au dos ayant "gâché sa vie" pourrait avoir mené le tireur présumé à abattre le patron d'une assurance santé à New York, a déclaré jeudi la police. Le suspect a publié sur les réseaux sociaux des radiographies montrant des vis dans sa colonne vertébrale.

Luigi Mangione, 26 ans, a été inculpé pour le meurtre de Brian Thompson, patron d'UnitedHealthcare, tué froidement la semaine dernière en pleine rue à New York. Les enquêteurs cherchent à déterminer ce qui aurait pu motiver le suspect, un ingénieur, fils d'une famille aisée et diplômé d'une université prestigieuse.

"Il semble qu'il ait eu un accident qui l'a conduit à se faire opérer du dos en juillet 2023 et cette blessure lui a gâché la vie", a expliqué jeudi à la chaîne NBC New York le chef des enquêteurs de la police de la ville, le NYPD.

Sur les réseaux sociaux, "il a publié des radiographies montrant des vis introduites dans sa colonne vertébrale. Donc, la blessure, dont il a souffert, a gâché, altéré sa vie et c'est ce qui aurait pu le mener sur ce chemin-là", a estimé le policier du NYPD.

Un deuxième carnet de notes

La police n'a en outre trouvé "aucune indication" que Luigi Mangione ait été un jour client de l'assurance UnitedHealthcare. Selon l'enquêteur, le suspect aurait visé cette compagnie en raison de son statut de premier assureur de santé privé des Etats-Unis.

Luigi Mangione a été arrêté lundi dans un McDonald's de la ville rurale d'Altoona, dans l'Etat de Pennsylvanie, après cinq jours de traque. Ses empreintes digitales concordent avec celles retrouvées près de la scène de crime à New York, a déclaré mercredi la cheffe du NYPD, citée par la chaîne ABC. Les douilles récupérées sur les lieux correspondent également à l'arme que détenait Luigi Mangione lors de son arrestation, a-t-elle ajouté.

Il a contesté mardi son transfert devant la justice de l'Etat de New York. Alors qu'il a été inculpé pour meurtre, son avocat a dit qu'il plaiderait non coupable: "Je n'ai vu aucune preuve qui atteste qu'il est le tireur".

La police a déclaré que le jeune homme était en possession d'un texte manuscrit de trois pages critiquant le système d'assurance santé aux Etats-Unis, souvent accusé de privilégier les profits au détriment de la prise en charge de soins.

Selon le New York Times, qui a cité des sources policières, il était porteur d'un autre carnet dont l'auteur semblait planifier le meurtre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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