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Économie

Trump de nouveau entendu dans une affaire de fraude fiscale

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L'ancien président américain a été aperçu à New York, où il a été entendu à l'abri des regards dans les bureaux de la procureure générale de l'Etat. (© KEYSTONE/AP/Yuki Iwamura)

Donald Trump a été entendu toute la journée jeudi à New York dans le cadre d'un futur procès au civil pour lequel il est accusé de fraudes au sein de la Trump Organization. Ce une semaine après son inculpation historique dans une autre affaire.

L'ancien président américain, qui entend reconquérir la Maison Blanche en 2024, a répondu sous serment et à l'abri des regards dans les bureaux de la procureure générale de l'Etat de New York, Letitia James, où il est arrivé vers 10h00 (16h00 en Suisse), dans un véhicule noir, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Accueilli par une poignée de soutiens et d'opposants, qui étaient gardés à distance par un dispositif de sécurité, le milliardaire républicain n'a quitté l'immeuble, situé près de Wall Street, que vers 18h00 pour regagner dans un véhicule noir la Trump Tower, plus au nord sur l'île de Manhattan.

La procureure générale, élue sous l'étiquette démocrate, a intenté en septembre un procès civil à Donald Trump et trois de ses enfants, leur réclamant 250 millions de dollars d'indemnités et requérant à leur encontre des interdictions de diriger des entreprises. Letitia James accuse le milliardaire républicain et ses enfants d'une "fraude stupéfiante", selon ses mots, en ayant "délibérément" manipulé les évaluations des actifs du groupe pour obtenir des prêts plus avantageux auprès des banques ou réduire ses impôts.

Une affaire "ridicule"

Clubs de golf, Trump Tower à New York, résidence Mar-a-Lago de Palm Beach, en Floride... les services de Letitia James ont listé ces évaluations litigieuses dans une plainte de 222 pages, qui vise aussi Donald Trump Jr, Ivanka Trump et Eric Trump. Des auditions sous serment et à huis clos peuvent avoir lieu dans le cadre de la procédure, avant le début effectif du procès, fixé pour l'instant à octobre.

Donald Trump a toujours réfuté ces irrégularités. Sur son réseau Truth Social, il a qualifié l'affaire de "ridicule", "comme toutes les autres affaires d'ingérence électorale dont je fais l'objet". Mais l'ancien président voit les dossiers judiciaires s'accumuler sur la route de la primaire pour l'investiture républicaine.

Outre son inculpation historique, au pénal cette fois début avril à New York, Donald Trump reste aussi dans le viseur de la justice pour son implication présumée dans une tentative de retourner en sa faveur les résultats de la présidentielle de 2020 en Georgie, et sur son rôle dans l'assaut du Capitole par ses partisans, le 6 janvier 2021.

Une première

Dans son message sur Truth Social, Donald Trump a également qualifié de "raciste" Letitia James, une procureure afro-américaine, comme il qualifie de "raciste" le procureur de Manhattan Alvin Bragg, lui aussi afro-américain, qui l'a inculpé. Le milliardaire de 76 ans avait déjà répondu à une convocation en août dernier, mais avait invoqué durant toute l'audition son droit à garder le silence, en vertu du 5e amendement de la Constitution américaine.

Le 4 avril, Donald Trump a été inculpé au pénal pour 34 fraudes comptables et fiscales présumées, liées à des paiements afin d'étouffer trois affaires embarrassantes avant la présidentielle de 2016, dont une relation sexuelle avec l'actrice de films X Stormy Daniels qu'il a toujours démentie. Cette inculpation constituait une première pour un ancien président américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Meurtre d'un patron d'assurance US: l'arrestation en questions

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Luigi Mangione est passé devant la cour criminelle, à Manhattan. (© KEYSTONE/AP/Curtis Means)

La défense de Luigi Mangione, accusé d'avoir tué de sang-froid le patron du plus gros assureur de santé américain en 2024, s'est attardée jeudi sur les conditions de son arrestation, guettant des erreurs dans la conduite des policiers.

Les avocats de cet homme de 27 ans tentent depuis plusieurs jours dans une audience préliminaire à New York de faire annuler des preuves recueillies au moment de son interpellation ainsi que ses premières déclarations aux forces de l'ordre, dénonçant des erreurs de procédure.

L'enjeu est de taille: c'est au moment de son arrestation dans un McDonald's de Pennsylvanie qu'il a été trouvé porteur d'un pistolet muni d'un silencieux, correspondant aux douilles retrouvées sur les lieux du meurtre, et d'un carnet dans lequel il exprimait son hostilité au secteur de l'assurance santé.

Brian Thompson, 50 ans, PDG du premier assureur santé du pays United Healthcare, a été abattu le matin du 4 décembre 2024 dans une rue de Manhattan, en plein coeur de New York, alors qu'il sortait de son hôtel.

Jeudi à l'audience, un an exactement après le meurtre, le tribunal a visionné des images montrant les policiers interrogeant dans le McDonald's le suspect sur son identité, les raisons de sa présence dans cette région rurale et pour savoir s'il avait été à New York.

"Je ne sais pas ce que vous fabriquez, les gars, je vais juste attendre", leur répond-il notamment après leur avoir donné une fausse identité, continuant de manger nonchalamment, des chants de Noël en fond sonore.

Les défenseurs du jeune homme, devenu pour certains le symbole de la colère des Américains contre leur système d'assurance santé, reprochent notamment aux enquêteurs d'avoir commencé à l'interroger sans lui signifier ses droits.

A la barre, l'un des policiers, Tyler Frye, a en outre reconnu que les membres des forces de l'ordre ont continué à lui poser des questions alors qu'il leur a dit qu'il refusait de leur répondre.

Pour le moment, aucune date n'a été arrêtée pour un procès de Luigi Mangione, dont les passages au tribunal sont systématiquement accompagnés de la présence de supporters, le plus souvent des jeunes femmes.

Dans le cadre de cette procédure pour meurtre menée au niveau de l'Etat, il encourt la prison à perpétuité. Il risque par ailleurs la peine de mort dans une autre procédure au niveau fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

CS AT1: des investisseurs japonais portent plainte contre la Suisse

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Des investisseurs japonais reprochent à la Confédération d'avoir violé l'accord de libre-échange entre les deux pays en ordonnant la dépréciation de plus de 16,5 milliards de francs d'obligations AT1 lors du sauvetage de Credit Suisse en mars 2023 (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Un groupe d'investisseurs japonais a intenté une action en justice contre la Confédération suite à la dépréciation d'obligations émises par la banque Credit Suisse, avalée par UBS. Il ne s'agit que de la première vague de poursuites, selon leur cabinet d'avocats.

Les 184 investisseurs ont déposé une demande d'arbitrage auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), comme l'a annoncé jeudi leur cabinet d'avocats, Drew & Napier. Ils reprochent à la Confédération d'avoir violé l'accord de libre-échange entre les deux pays en ordonnant la dépréciation de plus de 16,5 milliards de francs d'obligations AT1 lors du sauvetage de Credit Suisse en mars 2023.

Les investisseurs affirment avoir été traités de manière injuste et arbitraire, et avoir subi une expropriation de fait. "Les plaignants détiennent des obligations d'une valeur de plus de 138 millions de dollars", a précisé le cabinet d'avocats singapourien à l'agence AWP.

Contactée, la Confédération n'avait pas réagi dans l'immédiat.

Il ne s'agit que de la première vague de poursuites, d'autres sont attendues dans les prochains mois. Selon Drew & Napier, le cabinet représente au total environ 560 détenteurs asiatiques d'obligations au Japon, à Hong Kong et à Singapour, qui réclament des pertes supérieures à 300 millions de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Black Friday: la Poste a livré 7,9 millions de colis

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La Poste a livré 7,9 millions de colis pendant la période du Black Friday, un nouveau record. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Poste a distribué un total de 7,9 millions de paquets lors de la semaine promotionnelle du Black Friday et du Cyber Monday. C'est près de 400'000 colis de plus que pendant la même période en 2024, ce qui constitue un nouveau record.

Le Black Friday et le Cyber Monday ont lancé le début de la haute saison pour les quelque 20'000 collaborateurs de La Poste, a annoncé mercredi le géant jaune dans un communiqué.

Jusqu'à Noël, certains jours de pointe, la Poste prévoit jusqu’à un million de colis ou plus. A titre de comparaison, elle distribue en moyenne 600'000 colis dans toute la Suisse les jours de semaine normaux.

L'entreprise a pris de nombreuses mesures pour que tous les cadeaux arrivent à temps. Les facteurs effectuent actuellement plus de 370 tournées supplémentaires. En outre, près de 500 collaborateurs temporaires supplémentaires viennent prêter main forte au personnel, en particulier dans les centres de tri.

En outre, les employés de La Poste trient et dédouanent les envois également les samedis, poursuit le communiqué. Les bandes transporteuses des trois plus grands centres de colis - Härkingen (SO), Daillens (VD) et Frauenfeld (TG) - tournent pendant près de 23 heures par jour au lieu des 18 heures habituelles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Helvetia obtient les autorisations pour reprendre Caser

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L'assureur issu de la fusion entre Helvetia Seguros et Caser comptera plus de 2,5 millions de clients en Espagne et plus de 7000 salariés (archives). (© KEYSTONE/APA/APA/HELMUT FOHRINGER)

Helvetia a obtenu l'approbation des autorités espagnoles pour la fusion entre Helvetia Seguros et Caser. Une fois la fusion juridique achevée, le groupe Helvetia continuera à travailler sur le rapprochement opérationnel et technologique, précise un communiqué jeudi.

Les deux marques existeront en parallèle jusqu'en 2027, tandis que les réseaux de distribution d'agents et de courtiers des deux entités continueront à jouer un rôle central. La nouvelle société comptera plus de 2,5 millions de clients en Espagne et plus de 7000 collaborateurs, se positionnant ainsi parmi les dix plus grands groupes d'assurance du marché espagnol.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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