International
Trump grand gagnant de la journée électorale du "Super Tuesday"
L'ancien président américain Donald Trump a raflé mardi la plupart des Etats en jeu dans la grande journée électorale du "Super Tuesday", confirmant sa marche triomphale vers l'investiture républicaine face à sa rivale Nikki Haley. Cette dernière n'a gagné qu'un Etat.
Le milliardaire de 77 ans a été déclaré vainqueur de douze Etats sur quinze par plusieurs médias américains. Parmi eux la Californie, la Caroline du Nord et le Texas. Les résultats des Etats de l'Utah et d'Alaska sont encore attendus.
Donald Trump a salué "une soirée formidable, une journée incroyable" devant ses partisans réunis dans sa résidence Mar-a-Lago, en Floride. Mais Nikki Haley l'a privé d'un grand chelem en remportant le Vermont.
Du côté démocrate, l'actuel président des Etats-Unis d'Amérique, Joe Biden, 81 ans, brigue un second mandat et ne fait face à aucune opposition sérieuse. Il a remporté mardi soir les 13 premiers Etats en jeu. Donald Trump est "déterminé à détruire notre démocratie" et il est "focalisé sur sa propre revanche et sa vengeance, pas sur le peuple américain", a-t-il affirmé dans un communiqué.
Haley reste vague
Il ne règne pratiquement aucun suspense dans ce processus des primaires tant les deux candidats font quasiment cavalier seul, chacun dans son parti. Les scrutins se déroulaient dans quinze Etats, du Maine à l'Alaska.
Depuis le 15 janvier et en dépit de ses ennuis judiciaires, Donald Trump a remporté quasiment toutes les primaires organisées par son parti. Nikki Haley, son ancienne ambassadrice à l'ONU, se pose comme la candidate qui saura rétablir la "normalité" face au "chaos de Trump". Mais la plupart des électeurs républicains font la sourde oreille à son plaidoyer.
Hormis des victoires dimanche dans la capitale Washington et dans le Vermont mardi, elle a enchaîné les défaites cuisantes, y compris dans l'Etat dont elle a été gouverneure, la Caroline du Sud.
Restera-t-elle dans la course si les mauvaises nouvelles continuent de tomber? La candidate ne s'est pas exprimée mardi soir, alimentant les spéculations sur son avenir. Dans un communiqué, son équipe de campagne a toutefois estimé qu'il existait encore "un grand nombre d'électeurs républicains exprimant de profondes inquiétudes vis-à-vis de Donald Trump".
A la soirée organisée chez M. Trump en Floride, la victoire de ce dernier ne faisait aucun doute. Dans la salle de bal de Mar-a-Lago, sous les immenses lustres et les ornements dorés, beaucoup d'invités arboraient fièrement leurs casquettes rouges estampillées "Make America Great Again" ("Rendre à l'Amérique sa grandeur").
Trump, le "dernier debout"
"Je m'attends à ce que Nikki Haley abandonne", a dit Kenny Nail, chef d'une antenne locale du parti républicain. "Le président Trump sera le dernier à rester debout dans la primaire républicaine".
Les primaires peuvent en théorie s'étirer jusqu'à l'été. Mais l'équipe Trump prévoit une victoire "le 19 mars" au plus tard, après des scrutins notamment en Géorgie et en Floride.
Donald Trump veut pouvoir se concentrer dès que possible sur son duel avec le président Biden, avant d'être aspiré par ses rendez-vous judiciaires. Son premier procès pénal débute le 25 mars, à New York.
Joe Biden est quant à lui sur un boulevard pour être candidat à sa réélection. Les candidatures de deux démocrates lancés à sa poursuite, l'élu du Minnesota Dean Phillips et l'auteure à succès Marianne Williamson, n'ont jamais vraiment suscité d'enthousiasme, malgré les critiques récurrentes sur l'âge du président ou son soutien à Israël. Ce "Super Tuesday" relève donc tout au plus de la formalité pour Joe Biden.
Mais le dirigeant défendra son bilan et déroulera sa vision pour les Etats-Unis jeudi lors d'un grand discours de politique générale au congrès, le traditionnel "State of the Union".
A la peine dans les sondages, le président sortant "doit utiliser cette dernière occasion de s'adresser à des millions d'Américains pour présenter le contraste entre sa vision et ce que sera la vie sous Donald Trump", affirme la politologue Wendy Schiller.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Formule 1: Mercedes propulsera les Alpines à partir de 2026
L'écurie Alpine utilisera des moteurs Mercedes dès la saison 2026 de formule 1, a-t-elle annoncé. L'accord, qui était attendu, comprendra aussi la mise à disposition des boîtes de vitesses Mercedes.
La collaboration couvrira "toute la durée de la nouvelle ère réglementaire, de 2026 à au moins 2030", a précisé Alpine dans un communiqué. Dès 2026, les moteurs, déjà hybrides depuis 2014, verront une augmentation de la puissance électrique et utiliseront des carburants 100% durables.
L'officialisation de cette collaboration intervient un peu plus d'un mois après que le constructeur automobile Renault - dont fait partie Alpine - a annoncé arrêter la fabrication de moteurs de F1 pour des raisons de coût, mettant fin à près de 50 ans d'histoire dans l'élite du sport automobile.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Russie: loi interdisant la promotion de la vie "sans enfants"
Les députés russes ont adopté mardi une loi bannissant la promotion d'un mode de vie sans enfants. Cela sur fond de crise démographique amplifiée par le conflit en Ukraine et de défense par le Kremlin des "valeurs traditionnelles".
Ce texte doit encore être validé par la chambre haute le 20 novembre et signé par le président Vladimir Poutine.
Selon la loi, les personnes physiques accusées de se livrer à cette promotion d'un mode de vie sans enfant, dans des médias, des films, des publicités, risqueraient 400'000 roubles d'amende (environ 4000 euros), les fonctionnaires le double, tandis que pour les personnes morales la sanction pourrait être portée à 5 millions de roubles (47'000 euros).
"Nous adoptons ce projet de loi pour protéger nos jeunes des idéologies inutiles", a commenté Nina Ostanina, présidente de la commission de la politique familiale de la Douma, la chambre basse du parlement russe.
Crise démographique
Outre la défense des valeurs dites "traditionnelles", le texte entend remédier à la profonde crise démographique de la Russie, héritée de l'époque soviétique, mais que les autorités ne sont jamais parvenues à enrayer malgré des mesures natalistes qui n'ont pas eu les effets escomptés.
Le Kremlin reconnaissait en juillet une situation "catastrophique pour l'avenir de la nation". En 2023, le taux de fécondité en Russie était de 1,41 enfant par femme en âge de procréer, selon de premières estimations de l'agence russe des statistiques (Rosstat), citées par le quotidien économique RBC
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Liban: série d'attaques israéliennes en banlieue sud de Beyrouth
Une série de frappes israéliennes ont visé mardi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. Cela peu après des appels de l'armée israélienne à évacuer quatre quartiers, selon un média officiel libanais.
Sur les images de l'AFPTV, on peut voir d'épaisses colonnes de fumée grise s'élever des quartiers visés, qui jouxtent Beyrouth, alors que les explosions résonnaient dans la capitale.
Selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), dix violentes attaques ont été menées par l'aviation israélienne sur la banlieue sud.
Dans les quartiers quasiment désertés par les habitants, des tirs nourris avaient été entendus auparavant, dans le but d'alerter les personnes qui ne seraient pas au courant de l'appel israélien à évacuer, ont indiqué des témoins à l'AFP.
Marché historique détruit, maire tué
Depuis fin septembre, l'aviation israélienne pilonne régulièrement la banlieue sud, où habitaient entre 600'000 et 800'000 personnes selon les estimations. Les dernières attaques sur la banlieue remontent à la nuit de vendredi à samedi.
L'armée israélienne a déclenché le 23 septembre une campagne de bombardements massifs visant notamment les bastions du Hezbollah. Mardi, des raids ont visé selon l'ANI la grande ville de Nabatiyé, dans le sud du pays, dont le marché historique a déjà été détruit et le maire tué.
Plus de 3200 morts
Des attaques ont également ciblé la région de Hermel dans la plaine orientale de la Békaa, frontalière de la Syrie, où le Hezbollah est implanté, d'après l'agence.
Plus de 3240 personnes ont été tuées selon les autorités libanaises depuis le début des affrontements en octobre 2023, quand le Hezbollah avait ouvert le front du sud du Liban avec Israël pour soutenir le Hamas dans la bande de Gaza où le mouvement islamiste palestinien est en guerre contre Israël.
La plupart des victimes ont été tuées depuis septembre dernier, quand Israël a lancé sa campagne de bombardements et une offensive terrestre au Liban.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
A la COP29, l'Azerbaïdjan défend le pétrole
L'hôte de la conférence annuelle de l'ONU sur le climat, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev, a défendu mardi le droit des pays à exploiter leurs ressources pétrolières et gazières, en ouverture d'un sommet de dirigeants mondiaux à Bakou.
Les dirigeants des pays en développement, très représentés à la COP29, plaident mardi pour un accord financier historique sur l'aide des pays riches, mais la plupart des chefs d'Etats du G20 sont absents, au début d'une des négociations climatiques les plus difficiles depuis l'accord de Paris en 2015.
Les pays en développement ne peuvent pas repartir "les mains vides", a lancé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Ces pays réclament le décuplement ou plus de l'aide financière annuelle versée par les pays développés aux pays du Sud, actuellement d'environ 116 milliards de dollars par an (en 2022). Des montants jugés irréalistes par des Occidentaux plutôt enclins à réduire en ce moment leurs dépenses publiques.
"Cadeau de Dieu"
Une semaine après le séisme de la réélection de Donald Trump aux Etats-Unis, quelque 75 dirigeants sont attendus en Azerbaïdjan, avec comme ordre du jour officieux de tracer la route de la diplomatie climatique sans la première puissance mondiale.
Cette COP29, organisée un an après la COP de Dubaï, s'est ouverte lundi sur de vibrants appels à la coopération internationale. Tout le monde s'attend à ce que les Etats-Unis de Donald Trump deviennent, l'an prochain, l'unique pays à sortir deux fois de l'accord de Paris.
"Notre processus est solide. Il est robuste et perdurera", veut croire Simon Stiell, le chef de l'ONU climat, qui coorganise la conférence avec l'Azerbaïdjan.
Mardi, Ilham Aliev, le président du pays, berceau historique du pétrole, a assumé son expression de "cadeau de Dieu", pour désigner les hydrocarbures qui ont fait la richesse de l'Azerbaïdjan. Il a rappelé que l'Union européenne lui avait demandé de fournir plus de gaz, après la crise énergétique de 2022.
"Toute ressource naturelle, pétrole, gaz, vent, solaire, or, argent, cuivre: ce sont des ressources naturelles et on ne doit pas reprocher aux pays d'en avoir et de les fournir aux marchés, car les marchés en ont besoin", a dit Ilham Aliev. Les "media fake news" des Etats-Unis, "premier producteur mondial" d'énergies fossiles, "feraient mieux de se regarder dans le miroir".
Annonce britannique
L'émissaire du président démocrate Joe Biden, John Podesta, est présent pour rassurer ses partenaires. Mais la sortie anticipée du deuxième pollueur mondial affaiblit la parole de ses négociateurs sur la permanence des engagements américains.
Les Européens ont certes permis de persévérer, mais ils ne se bousculent pas à Bakou. Emmanuel Macron, Olaf Scholz et la présidente de la Commission européenne sont absents au sommet de mardi et mercredi. L'UE sera notamment représentée par le Hongrois Viktor Orban, qui assure la présidence tournante du Conseil, Andrzej Duda (Pologne), Pedro Sanchez (Espagne) et Giorgia Meloni (Italie).
Seuls quelques pays du G20 seront représentés par un chef d'Etat ou de gouvernement, dont le Royaume-Uni avec son Premier ministre travailliste Keir Starmer, attendu sur un nouvel engagement de réduction des gaz à effet de serre.
"Il est très important que le Royaume-Uni fasse preuve de leadership", a-t-il déclaré mardi matin à Bakou à des journalistes. M. Starmer s'est dit "réjoui de travailler avec le président Trump, bien sûr, comme nous le faisons avec tous les dirigeants internationaux".
Pour la Suisse, le ministre de l'environnement et de l'énergie Albert Rösti sera présent dans la deuxième partie de la conférence.
Premier projet d'accord financier rejeté
Quelque 52'000 participants sont attendus sur les deux semaines de la COP29, dans le stade olympique de Bakou, sur les bords de la Caspienne, mer dans laquelle l'Azerbaïjan prévoit une forte expansion de sa production de gaz naturel.
Certes, entre la réélection de Trump, le retard du premier jour et l'absence de plusieurs dirigeants majeurs, "ce n'est pas une situation idéale. (...) Mais en 30 ans de COP, ce n'est pas la première fois qu'on fait face à des obstacles" et "tout est encore tout à fait possible", a confié mardi à l'AFP le ministre canadien de l'Environnement, Steven Guilbeault.
Mardi, des pays en développement ont rejeté un premier projet d'accord financier. "Nous ne pouvons pas l'accepter", dit à l'AFP le négociateur ougandais Adonia Ayebare, qui préside le groupe G77+Chine, représentant plus d'une centaine de pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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