International
Trump inculpé pour ses pressions après la présidentielle de 2020
Donald Trump a été inculpé mardi pour ses tentatives d'inverser le résultat de l'élection présidentielle de 2020, une troisième mise en accusation retentissante au pénal de l'ex-président. Celui-ci ambitionne malgré tout de retourner à la Maison Blanche.
C'est un fait sans précédent pour un ancien chef d'Etat américain. Si des procès sont rapidement organisés, le milliardaire pourrait se voir obligé de comparaître devant un tribunal en pleine campagne électorale l'an prochain.
Le grand favori des primaires républicaines est inculpé de "complot à l'encontre de l'Etat américain", entrave à une procédure officielle et atteinte aux droits électoraux après une enquête supervisée par le procureur spécial Jack Smith.
"Malgré sa défaite, le prévenu était déterminé à rester au pouvoir. Par conséquent, durant plus de deux mois après le scrutin du 3 novembre 2020, le prévenu a diffusé des mensonges selon lesquels il y avait eu des fraudes ayant modifié le résultat et qu'il avait en fait gagné", relève l'acte de mise en accusation.
"Mensonges"
"Ces allégations étaient fausses et le prévenu savait qu'elles étaient fausses", peut-on y lire. "Mais le prévenu les a répétées et les a largement diffusées malgré tout", selon le document, qui affirme que M. Trump a lancé "son projet criminel" quelques jours après le scrutin.
Lors d'une très brève allocution à Washington, Jack Smith, l'air sévère, a déclaré qu'il voulait un "procès sans délai". Une première comparution préliminaire a été fixée au 3 août devant un tribunal fédéral de la capitale. L'attaque du Capitole, qui s'est produite le 6 janvier 2021 après des semaines de désinformation, "était un assaut sans précédent contre le siège de la démocratie américaine", a-t-il ajouté.
Et "elle a été encouragée par des mensonges. Des mensonges de l'accusé destinés à entraver une fonction essentielle de l'Etat américain: le processus par lequel la nation collecte, compte et certifie les résultats de l'élection présidentielle", a-t-il asséné.
Discours enflammé
Il s'agit des accusations les plus sérieuses à être portées contre l'ex-chef de l'Etat, déjà poursuivi au pénal dans l'affaire de la gestion supposée négligente des documents confidentiels de la Maison Blanche et celle des paiements suspects à une ancienne actrice de films X.
Donald Trump avait annoncé le 18 juillet avoir reçu une lettre de Jack Smith l'informant qu'il était visé personnellement par l'enquête fédérale sur les tentatives d'inverser les résultats de la présidentielle de 2020, et notamment l'assaut contre le Capitole. Ce jour-là, il avait tenu un discours enflammé devant ses partisans réunis non loin de la Maison Blanche, les appelant à se "battre comme des diables" contre les résultats de l'élection présidentielle que les élus devaient certifier.
Une foule avait ensuite envahi le Capitole, des scènes de violence et de chaos qui avaient choqué l'Amérique et le monde. Mardi après-midi, peu avant l'annonce, Donald Trump avait affirmé sur sa plateforme Truth Social s'attendre à une inculpation imminente, en accusant le procureur spécial de vouloir entraver sa campagne pour 2024 et le traitant de "cinglé".
"Pourquoi ne l'ont-ils pas fait il y a deux ans et demi? Pourquoi ont-ils attendu si longtemps? Parce qu'ils voulaient que ça arrive en plein dans ma campagne", a-t-il lancé. Donald Trump, 77 ans, est devenu cette année le premier ex-président des Etats-Unis à être inculpé au pénal par la justice fédérale.
Loyauté républicaine
Le tempétueux homme politique conserve malgré tout la loyauté d'une bonne partie de son parti: il domine en effet les sondages pour l'investiture républicaine et creuse même l'écart avec le numéro 2, le gouverneur de Floride Ron DeSantis, qui cumule les faux pas depuis le début de sa campagne.
L'impact que cette dernière inculpation aura sur la candidature de Donald Trump à la Maison Blanche n'est pas encore clair. L'ex-président a déjà dénoncé ces dernières semaines une "chasse aux sorcières", une nouvelle "interférence électorale" et une "instrumentalisation politique" de la justice pour l'empêcher d'être candidat.
M. Trump continue d'affirmer, sans preuve aucune, que l'élection de 2020 lui a été "volée". Les ennuis risquent de ne pas s'arrêter là pour Donald Trump: une procureure de l'Etat de Géorgie doit également annoncer d'ici septembre le résultat de son enquête sur les pressions qu'il a exercées pour tenter d'altérer le résultat de la présidentielle de 2020 dans cet Etat du Sud.
Le président démocrate Joe Biden, comme M. Trump candidat pour 2024, ne s'est pas exprimé sur ce dernier développement concernant son rival. En vacances dans le Delaware, il s'est rendu au cinéma pour voir le film "Oppenheimer".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pharmacie: Teva va céder son entreprise au Japon
Le groupe pharmaceutique israélien Teva, plus grand fabricant de génériques au monde, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'il allait céder son entreprise au Japon.
"La cession prévue de Teva-Takeda, l'entreprise commerciale de Teva au Japon, qui comprend des produits génériques et des produits traditionnels, permettra à Teva de se concentrer sur l'introduction de ses médicaments innovants sur le marché japonais", indique le groupe dans un communiqué.
Teva-Takeda est une coentreprise créée en 2016 par le fabricant japonais de médicaments Takeda et Teva, qui se concentre principalement sur les médicaments génériques.
Un accord a été conclu avec JKI, établi par un fonds géré par la société d'investissements japonaise J-Will, pour lui transférer toutes les actions de Teva Takeda et de sa filiale à 100%, Teva Takeda Yakuhin, détaille le communiqué.
Teva prévoit que cette cession soit finalisée d'ici au 1er avril 2025.
Le groupe est avant tout un géant des médicaments génériques mais il investit dans la recherche de médicaments innovants et biopharmaceutiques, notamment dans des traitements pour les troubles respiratoires et du mouvement, la douleur, la migraine et l'oncologie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le Grand Prix de Chine prolongé jusqu'en 2030
Le GP de Chine, organisé sur le circuit de Shanghai, restera au calendrier de la Formule 1 au moins jusqu'en 2030.
Le contrat a été prolongé de cinq ans, ont annoncé jeudi les organisateurs du championnat.
La course, organisée pour la première fois en 2004, avait fait son retour cette saison après cinq ans d'absence en raison de la pandémie de Covid et avait vu la victoire du Néerlandais Max Verstappen. Le prochain Grand Prix de Chine aura lieu le 23 mars 2025, une semaine après la course inaugurale de la saison en Australie.
"Notre retour en Chine en avril pour la première fois depuis 2019 a été un moment fantastique pour notre discipline. C'est incroyable de voir le soutien grandissant dont nous bénéficions année après année. Shanghai est une superbe ville et le circuit est magnifique donc je suis ravi que notre partenariat se poursuive pour cinq ans de plus", a déclaré Stefano Domenicali, le patron de la F1.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Accusations de viols: Jacques Doillon convoqué par un juge
Le cinéaste français Jacques Doillon, accusé de viols par plusieurs personnes et notamment par la comédienne Judith Godrèche, est convoqué vendredi matin par un juge d'instruction parisien, a constaté un journaliste de l'AFP. Il pourrait être mis en examen.
Le cinéaste, 80 ans, qui avait contesté en avril "avoir profité de sa position pour obtenir des faveurs sexuelles", est arrivé vendredi vers 09H50 au tribunal de Paris le visage couvert d'une casquette noire et de lunettes de soleil, accompagné de son avocate Marie Dosé. Sollicitée au début de l'interrogatoire, cette dernière n'a pas répondu dans l'immédiat.
Jacques Doillon avait été placé en garde à vue à la Brigade de protection des mineurs début juillet, en même temps qu'un autre cinéaste mis en cause par Judith Godrèche, Benoît Jacquot.
Si ce dernier a été mis en examen pour viols sur les actrices Julia Roy en 2013 et Isild le Besco entre 1998 et 2000, M. Doillon avait vu sa garde à vue levée "pour raisons médicales". Le parquet de Paris avait annoncé qu'il réfléchissait encore "aux modalités des suites à donner" le concernant.
M. Doillon a donc été convoqué vendredi aux fins d'une mise en examen, sans que l'on sache à ce stade pour combien des accusations qui le visaient.
Devant les policiers, M. Doillon avait notamment été confronté à Joe Rohanne, personne trans non binaire, qui a déposé plainte pour trois viols, coups et blessures et violences psychologiques. Les faits qu'elle a racontés au Monde, a priori non prescrits, datent de 2009 à 2012 et se seraient produits en France et en Belgique.
Deux femmes avaient en outre déposé plainte pour des faits qui semblaient prescrits. Hélène M. avait accusé le cinéaste de viol à Paris en 1995, alors qu'elle avait 16 ans, tandis qu'Aurélie Le Roc'h l'avait accusé de tentative de viol à l'été 1998 au domicile de M. Doillon, en région parisienne.
Judith Godrèche: prescription
L'enquête préliminaire avait été déclenchée après la plainte déposée par Judith Godrèche contre les deux cinéastes. Mais les faits décrits par la comédienne ne figuraient pas dans le périmètre des accusations passibles de poursuites potentielles, pour cause de prescription.
Elle accuse M. Doillon de lui avoir "mis les doigts dans la culotte" pendant des essais pour un film sorti en 1989. Elle avait alors 15 ans et était avec Benoît Jacquot.
Jacques Doillon a porté plainte en diffamation contre Mme Godrèche, non pas pour ces accusations en général mais pour un post Instagram du 21 février dans lequel elle l'accusait de "coucher" avec des "enfants". Judith Godrèche a récemment annoncé avoir reçu un avis préalable de mise en examen pour diffamation, une mesure procéduralement automatique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Assurance: Direct Line vers un rachat par Aviva
L'assureur britannique Direct Line Insurance a accepté une possible offre de rachat à 3,6 milliards de livres (4,04 milliards de francs) de son concurrent et compatriote Aviva, ont annoncé les deux groupes dans un communiqué conjoint publié vendredi.
Les assureurs ont "conclu un accord préliminaire sur les conditions financières d'une éventuelle acquisition de la totalité du capital social de Direct Line par Aviva" à 275 pence par action, selon ce communiqué. "Le conseil d'administration de Direct Line a soigneusement examiné la proposition (...) et conclu qu'elle correspond à une valeur qu'il serait disposé à recommander aux actionnaires de Direct Line", est-il précisé.
En vertu des règles boursières britanniques, Aviva a jusqu'au 25 décembre pour faire une offre ferme. La proposition de rachat, en partie en liquidités et en partie en actions, signifie que les actionnaires de Direct Line détiendraient environ 12,5 % du capital d'Aviva à l'issue de l'opération.
Cette annonce faisait grimper le titre de Direct Line de plus de 7% vendredi matin à la Bourse de Londres, tandis que l'action d'Aviva reculait de plus de 0,60%. Direct Line avait rejeté fin novembre une offre plus faible d'Aviva, à 3,3 milliards de livres, mais son titre avait alors bondi de plus de 41% en une séance, le marché anticipant une surenchère.
Opération "cohérente"
Aviva avait expliqué que l'acquisition de Direct Line "serait cohérente avec sa stratégie visant à accélérer la croissance de ses activités au Royaume-Uni", notamment sur le marché de l'assurance aux particuliers. Direct Line avait déjà rejeté en début d'année des offres de rachat du belge Ageas, dont la dernière à près de 3,2 milliards de livres (3,9 milliards d'euros), elle aussi jugée insuffisante.
"Direct Line a rencontré de sérieux problèmes ces derniers temps", avec notamment une part de marché en recul, "mais avec une nouvelle équipe de direction aux commandes, l'entreprise a travaillé sur un plan de redressement audacieux", a commenté Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown. Pour Aviva, "l'acquisition de Direct Line pourrait s'avérer un jackpot stratégique", qui "consoliderait sa place de poids lourd sur les marchés britanniques de l'assurance habitation et automobile", a-t-il ajouté.
"Le conseil d'administration de Direct Line avait résisté", mais "il a dû admettre que la proposition d'Aviva était un ticket en or", selon l'analyste. "Cette offre était tout simplement trop belle pour la laisser passer".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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