Économie
Trump parle avec Trudeau, les Etats-Unis menacés de représailles
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Donald Trump a échangé lundi matin avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau. La guerre commerciale lancée par le président américain déstabilise déjà les marchés, inquiets de l'impact sur l'économie mondiale des droits de douane annoncés par Washington.
"Je viens de parler avec Justin Trudeau. Lui reparlerai à 15h00" (21h00 en Suisse), a écrit le chef de l'Etat sur son réseau Truth Social, réaffirmant avoir imposé des droits de douane au Canada et au Mexique pour juguler l'arrivée de drogues aux Etats-Unis.
La veille, le milliardaire républicain avait fait savoir qu'il devait également parler lundi "avec le Mexique". Le président américain a annoncé 25% de droits de douane sur tous les produits provenant du Mexique et du Canada, à l'exception des hydrocarbures venant du voisin du Nord, désormais taxés à 10%.
Donald Trump a également ciblé la Chine en imposant 10% de droits de douane, qui viennent s'ajouter à ceux déjà existants sur un certain nombre de produits chinois. Les mesures doivent entrer en vigueur mardi et exposent les Etats-Unis à des représailles rapides de la part de ces partenaires commerciaux de premier plan.
Riposte de l'Ontario
Lundi matin, la province canadienne de l'Ontario, coeur économique du pays, a annoncé bannir les entreprises américaines des contrats publics, ce qui va leur faire "perdre des dizaines de milliards de dollars en nouveaux revenus", selon son Premier ministre Doug Ford. "Elles n'ont qu'à blâmer le président Trump", a-t-il lancé.
Doug Ford a également annulé un contrat provincial de 100 millions de dollars canadiens avec Starlink, la société contrôlée par le milliardaire Elon Musk, grand allié du président américain.
Les Américains pourraient "souffrir"
La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a annoncé dimanche qu'elle détaillerait lundi "les premières mesures" qu'elle entend prendre en réponse aux mesures américaines. Les Bourses mondiales sont en net recul lundi, Paris perdant 1,75%, Francfort 1,83%, Londres 1,37% et Milan 1,16% vers 13h30.
La Bourse de New York a ouvert lundi en forte baisse, secouée par l'ampleur des droits de douane annoncés par Donald Trump. Dans les premiers échanges, le Dow Jones reculait de 1,25%, l'indice Nasdaq chutait de 2,14% et l'indice élargi S&P 500 perdait 1,65%.
Les droits de douane imposés par les Etats-Unis concernent jusqu'à 1400 milliards de dollars de produits entrant dans le pays, soit plus de quatre fois la valeur des produits importés taxés durant le premier mandat de Donald Trump. Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.
Ces nouvelles barrières douanières sont de nature, selon les économistes, à entraîner des hausses de prix et freiner l'activité de tous les pays concernés en perturbant les chaînes de production. Dimanche matin, Donald Trump a reconnu pour la première fois clairement que les consommateurs et entreprises américains pourraient "souffrir".
"Stupides"
"Ce sera le nouvel âge d'or pour les Etats-Unis! Est-ce que cela va faire souffrir? Oui, peut-être. Et peut-être pas. Mais nous allons rendre sa grandeur à l'Amérique et cela vaudra le prix qu'il faudra payer", a-t-il écrit en lettres capitales sur Truth Social.
M. Trump avait toujours affirmé que l'impact des droits de douane serait supporté par les exportateurs étrangers, sans être répercuté sur les consommateurs américains, contredisant l'avis de la quasi totalité des experts. Pour l'heure encore épargnée, l'Union européenne (UE) se sait dans le viseur de Donald Tump.
"Si nous étions attaqués sur les sujets commerciaux, l'Europe, comme une puissance qui se tient, devra se faire respecter et donc réagir", a déclaré le président français Emmanuel Macron, en ouverture d'une réunion lundi à Bruxelles. "Nous devons faire tout notre possible pour éviter ces droits de douane et ces guerres commerciales totalement inutiles et stupides", a estimé le Premier ministre polonais Donald Tusk.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Guy Parmelin à Washington pour parler des taxes douanières
Le ministre de l'économie Guy Parmelin est arrivé à Washington jeudi matin (heure suisses). Il doit y rencontrer le représentant américain au commerce Jamieson Greer afin de discuter des droits de douane.
Les entretiens auront lieu "en continu", a expliqué à Keystone-ATS son porte-parole Markuks Spörndli. Il est toutefois "plutôt improbable" qu'un accord sur les taxes douanières puisse être trouvé ce jeudi.
L'agence Bloomberg avait affirmé lundi que la Suisse était proche de régler son différend commercial avec les Etats-Unis. Selon elle, un accord se dessine entre les deux pays et pourrait être atteint dans les prochains jours ou les prochaines semaines.
L'entente pourrait réduire les droits de douane américains sur les produits suisses à 15%, comme c'est le cas notamment pour l'Union européenne, selon l'agence de presse économique. Actuellement, les marchandises helvétiques sont taxées à 39% depuis début août.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les USA arrêtent la coûteuse production de la pièce d'un centime
Les Etats-Unis ont frappé mercredi pour la dernière fois un penny, cette pièce d'un centime de dollar coûtant plus cher à produire que sa valeur faciale.
Le service de la Monnaie a annoncé dans un communiqué qu'aucune nouvelle petite pièce d'un centime ne serait mise en circulation, mettant fin à une production vieille de 232 ans.
"Le penny joue depuis longtemps un rôle dans la vie quotidienne des Américains, des prémices du système économique jusqu'à aujourd'hui. Cependant, des facteurs économiques et industriels, combinés à l'évolution du comportement des consommateurs, ont rendu sa production non viable", relève cette administration.
"Au cours de la dernière décennie, le coût de production de chaque penny est passé de 1,42 centime à 3,69 centimes par penny", a-t-elle précisé.
"On estime à 300 milliards le nombre de pennies en circulation, ce qui dépasse largement la quantité nécessaire aux échanges", selon le communiqué.
Sus au gaspillage
Le président américain Donald Trump avait demandé en février d'arrêter de produire cette pièce, pour réduire les dépenses publiques.
"Eliminons le gaspillage du budget de notre grande nation, même si c'est un centime par un centime", avait-il lancé.
La Monnaie précise qu'elle compte frapper des pennies à l'avenir, mais uniquement comme pièces de collection.
D'autres pays ont déjà abandonné la production de leurs pièces d'un centime, comme le voisin canadien en 2012, là aussi pour des raisons de coût et de désuétude.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Vente record à Genève d'une broche de Napoléon
Une broche ornée de diamants ayant appartenu à Napoléon Bonaparte et récupérée par l'armée prussienne à Waterloo a été vendue mercredi au prix record de 3,79 millions d'euros à Genève, a annoncé la maison de vente Sotheby's.
Le prix de vente de ce bijou historique, l'une des pièces les plus en vue de cette semaine du luxe sur les bords du Léman, a très largement dépassé les attentes de Sotheby's, qui l'avait estimé entre 130'000 et 220'0 euros.
La broche faisait partie des effets personnels que l'empereur avait dû abandonner dans sa fuite dans la plaine de Waterloo (près de Bruxelles, dans l'actuelle Belgique) face aux soldats britanniques et prussiens à l'issue de la célèbre bataille qui scella sa chute.
Le bijou circulaire, d'environ 45 mm de diamètre, présente en son centre un grand diamant ovale de 13,04 carats, entouré de près d'une centaine de diamants anciens taillés à la mine, de formes et de tailles variées, disposés sur deux rangées concentriques.
Pour orner le bicorne
Cette pièce unique fut créée pour Napoléon vers 1810, "probablement pour orner son bicorne lors d'occasions spéciales", précise la maison de vente. Elle fut ensuite offerte parmi d'autres objets au roi de Prusse Frédéric-Guillaume III comme trophée de guerre le 21 juin 1815, trois jours seulement après la bataille de Waterloo.
Autre pièce maîtresse des ventes Sotheby's, "The Glowing Rose" ou "Rose éclatante", un diamant rose vif de 10,08 carats estimé à environ 20 millions de dollars, a finalement été retiré des ventes mercredi soir. Sollicité par l'AFP, Sotheby's n'était pas immédiatement disponible pour fournir des explications sur ce retrait.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
France: "suspension" de la réforme impopulaire des retraites
L'Assemblée nationale a largement approuvé mercredi la "suspension" de la réforme impopulaire des retraites de 2023 en France, emblématique du deuxième mandat du président Emmanuel Macron.
Le chemin sera de toute façon encore long pour entériner cette suspension, qui sera accueillie en terrain hostile au Sénat, dominée par la droite, à partir de samedi en commission, et du 19 novembre dans l'hémicycle.
Cette réforme, qui porte progressivement de 62 à 64 ans l'âge légal de départ, avait suscité une vaste mobilisation dans la rue, avant d'être adoptée aux forceps et de devenir un point de fixation pour les oppositions.
La France a actuellement le déficit public le plus élevé de la zone euro, la dette publique la plus importante en masse à près de 3500 milliards d'euros, et la troisième de la zone en pourcentage du PIB (derrière la Grèce et l'Italie).
Face à la menace d'une censure avant même l'ouverture des débats budgétaires, le Premier ministre Sébastien Lecornu, proche d'Emmanuel Macron, avait promis sa suspension pour amener les socialistes à la table des négociations.
"Simple décalage"
La suspension a été approuvée par 255 voix contre 146, avec le soutien majoritaire des socialistes, des écologistes, du Rassemblement national (extrême droite). Mais aussi l'abstention majoritaire des députés Renaissance (parti présidentiel).
La France insoumise (gauche radicale) et les communistes ont voté contre, dénonçant un simple "décalage" de l'application de la réforme.
L'article suspend jusqu'à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.
La génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Et partirait avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171.
Le gouvernement a aussi étendu par amendement le périmètre, pour inclure notamment les carrières longues. La concession ferait passer le coût estimé à 300 millions d'euros en 2026 et 1,9 milliard en 2027, selon l'exécutif.
Et son financement continue de diviser, alors que plusieurs mesures d'économies sur une Sécurité sociale en lourd déficit sont inflammables (doublement des franchises médicales, gel des pensions de retraite et des minima sociaux, etc...).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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