International
Ukraine: vers des débats explosifs au Conseil des droits de l'homme
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L'Ukraine sera être au centre de la session du Conseil des droits de l'homme à Genève dès lundi prochain. Un débat urgent pourrait avoir lieu. Et des dirigeants des acteurs des tensions, dont Sergueï Lavrov, sont attendus dans une instance plus polarisée que jamais.
Les assauts russes pourraient bien précipiter les discussions dans l'enceinte onusienne. L'Ukraine a demandé jeudi soir un débat urgent au président du Conseil Federico Villegas, mais il faudra une majorité des 47 Etats pour la valider.
La haute commissaire de l'ONU Michelle Bachelet s'exprimera elle probablement à plusieurs reprises sur cette situation et elle doit le faire dans tous les cas le 29 mars. Elle est notamment attendue sur sa réponse à la lettre américaine mentionnant une liste russe de personnes à tuer en Ukraine.
L'offensive sera probablement au centre dès le premier jour des cinq semaines de travaux qui doivent être ouverts lundi par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et le président de la Confédération Ignazio Cassis. L'Ukraine est abordée depuis plusieurs années par le Conseil, a rappelé à la presse M. Villegas. Mais il "dépendra des Etats" que cette situation ne prenne pas trop de poids par rapport aux autres questions prévues au menu.
Alors que l'Ukraine sera largement abordée, l'instance sera plus polarisée que jamais avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU qui en font désormais partie. Parmi les discours attendus, celui du le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, dont le pays préside l'UE, est attendu dès lundi après-midi.
Déclaration conjointe prête
Suivront mardi ses homologues russes Sergueï Lavrov et américain Antony Blinken dont le pays fait son retour comme membre, après son retrait sous Donald Trump. En parallèle, tous les mêmes acteurs pourraient choisir la Conférence du désarmement (CD), également au Palais des Nations, pour s'exprimer sur les volets sécuritaires liés à l'offensive.
Autre approche au Conseil, une déclaration conjointe de plusieurs pays est prête si la Russie devait faire participer des représentants de Crimée à un débat sur l'Ukraine. De son côté, Kiev présente une nouvelle résolution sur les effets négatifs de la désinformation sur les droits humains.
Plus largement, le débat ukrainien devrait donner le ton à d'autres discussions au Conseil. "On peut partir du principe qu’il y aura des répercussions", y compris en partie sur d'autres thématiques, a dit à Keystone-ATS l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber. "Les grandes tensions internationales ont un effet sur les débats à Genève", même si les divisions sur l'Ukraine doivent avant tout être abordées au Conseil de sécurité.
Et les débats au Conseil des droits de l'homme vont de plus en plus sur le terrain de la confrontation. "Le ton est parfois dur ces derniers temps et on voit de plus en plus de man½uvres politiques", selon l'ambassadeur suisse. Ces oppositions "ne devraient pas diminuer".
Parmi les autres questions attendues, la situation au Xinjiang, où seraient internés dans des camps de rééducation plus d'un million d'Ouïghours, devrait être abordée. Human Rights Watch (HRW) exige de Mme Bachelet qu'elle publie un rapport très attendu sur la région chinoise. "Il n'y a plus d'excuse possible", dit son directeur exécutif Kenneth Roth.
Afghanistan ou encore Libye
Autre question, la suspension des institutions parlementaires et, en partie, judiciaires en Tunisie par le président Kais Saied. Le chef de l'Etat doit s'exprimer par vidéo lundi matin, juste après M. Cassis et avant plusieurs de ses homologues.
Au total, des dizaines de dirigeants sont attendus en présentiel, pour la première fois depuis le début de la pandémie. Pour autant, l'ONU est plus prudente que le Conseil fédéral sur la levée des restrictions et le masque reste obligatoire dans les salles. Le présentiel "nous a manqué pour le fonctionnement des négociations" parce qu'il permet plus facilement de trouver des compromis, explique aussi l'ambassadeur suisse.
Plus de 100 rapports seront présentés et des dizaines de pays seront à l'ordre du jour, de l'Afghanistan à l'Ukraine en passant par l'Ethiopie ou la Libye. Des mandats de commission d'enquête ou de rapporteurs spéciaux sur la Syrie, la Birmanie ou le Soudan du sud devront être reconduits.
L'année dernière, des sessions ont été prolongées d'une semaine et cinq réunions spéciales ont été organisées. "Nous avons entièrement honoré ce qui était prévu au menu comme lors d'une année habituelle", ajoute M. Villegas. De grandes avancées ont été obtenues avec le lancement d'une investigation internationale sur le Tigré, en Ethiopie, ou d'un rapporteur spécial sur l'Afghanistan entouré de collaborateurs, estime le patron de HRW.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La Fed baisse ses taux, deux responsables voulaient un statu quo
La banque centrale des Etats-Unis (Fed) a abaissé mercredi ses taux d'intérêt pour la troisième fois d'affilée. Une décision largement attendue par les marchés financiers mais marquée par une division grandissante.
Les taux directeurs américains sont réduits d'un quart de point de pourcentage, pour être ramenés dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%, annonce l'institution dans un communiqué.
Elle précise que trois des douze votants étaient contre: deux ne voulaient pas de baisse du tout et un voulait une détente plus forte, d'un demi-point.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Sarkozy sort son "Journal d'un prisonnier" et le dédicace à Paris
Bain de foule et longue file d'attente: Nicolas Sarkozy a dédicacé mercredi dans une librairie parisienne son "Journal d'un prisonnier", qui raconte ses trois semaines de détention après sa condamnation dans le procès libyen, un livre publié le matin même chez Fayard.
L'ancien président de la République est arrivé vers 15h30 à la librairie Lamartine, dans le huppé XVIe arrondissement, prenant un rapide bain de foule avant d'entrer à l'intérieur de l'établissement, protégé par un important cordon policier, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Nicolas, Nicolas !", ont scandé des admirateurs. "Ta place est en prison" ont a contrario crié deux militantes Femen, rapidement interpellées par la police, selon des images diffusées par plusieurs journalistes sur les réseaux sociaux.
L'ouvrage de 216 pages, édité par une maison d'édition contrôlée par l'homme d'affaires conservateur Vincent Bolloré, est paru exactement un mois après la remise en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre de l'ex-chef de l'Etat, qui avait été écroué le 21 octobre à la prison parisienne de la Santé.
"Si heureux de reprendre le chemin des routes de France pour aller à la rencontre de mes lecteurs", a écrit Nicolas Sarkozy la semaine dernière sur son compte X, ajoutant: "Cela me réjouit tant!" Le contenu du livre a été dévoilé dès le week-end dernier dans plusieurs médias et consulté par l'AFP.
Évoquant l'"enfer" carcéral, Nicolas Sarkozy raconte s'être agenouillé pour prier au premier jour de son incarcération, après sa condamnation le 25 septembre à cinq ans de prison avec mandat de dépôt assorti d'une exécution provisoire pour association de malfaiteurs.
"Je priais pour avoir la force de porter la croix de cette injustice", poursuit-il en se disant de nouveau "innocent" de toute infraction, et en décrivant ses discussions dominicales avec l'aumônier de la prison.
Bons et mauvais points
Nicolas Sarkozy distribue bons points et piques acerbes à des personnalités politiques. Il rapporte un échange téléphonique avec Marine Le Pen après sa condamnation. À la chef de file des députés RN, qui lui demande s'il s'associerait à un éventuel "front républicain", il répond: "Non, et de surcroît je l'assumerai en prenant le moment venu une position publique sur le sujet."
Il salue la fidélité de Sébastien Chenu, ancien élu UMP devenu député RN, notant qu'"il était résolu à m'adresser un courrier de soutien chaque semaine".
A l'inverse, il égratigne sa propre famille politique, pointant le manque d'engagement public du président du parti LR Bruno Retailleau, qui l'"appela régulièrement, mais n'en fit publiquement pas davantage".
Emmanuel Macron n'est pas épargné, sa dissolution étant jugée comme un "caprice qui faisait autant de mal à la France qu'à son auteur". Il étrille encore l'ancienne candidate PS à l'Elysée Ségolène Royal, qui selon lui ne comprend pas toujours "le sens de ce qu'elle dit. Cela la sauve de la honte".
Sur le plan judiciaire, il livre une analyse critique inhabituelle de sa défense historique. "Mon amitié avec Thierry Herzog (son ancien conseil, NDLR) m'avait aveuglé sur la possibilité qui était la sienne d'embrasser un dossier qui avait pris une telle ampleur", écrit l'auteur, des propos très critiqués par des avocats pénalistes sur les réseaux sociaux.
"Affligées"
Nicolas Sarkozy a été condamné pour avoir laissé ses deux plus proches collaborateurs, Brice Hortefeux et Claude Guéant, démarcher en vue d'un financement de sa campagne présidentielle de 2007 un haut dignitaire libyen, Abdallah Senoussi, alors que celui-ci était sous le coup d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'attentat du DC-10 (170 personnes tuées le 19 septembre 1989). En contrepartie, ils lui auraient laissé miroiter un examen de sa situation judiciaire.
Un passage du livre est d'ailleurs consacré à l'audition des proches de victimes de l'attentat du DC-10, parties civiles au procès libyen, qu'il qualifie de "moments les plus émouvants" tout en se disant "affecté par la violence de certains propos à (son) endroit".
Ces lignes ont provoqué l'indignation du collectif "Les Filles du DC-10". "Une fois encore, Nicolas Sarkozy inverse les rôles, faisant croire qu'il serait la véritable victime", a réagi dans un communiqué ce groupe de filles, mères et soeurs de morts dans l'attentat, "affligées". L'ancien chef de l'État sera jugé à nouveau dans ce dossier du 16 mars au 3 juin par la cour d'appel de Paris.
Tous les prévenus y comparaîtront libres, la cour d'appel ayant libéré mercredi sous contrôle judiciaire Alexandre Djouhri, dernier incarcéré dans ce dossier. Nicolas Sarkozy est par ailleurs définitivement condamné dans deux autres affaires, celle dite des écoutes de l'Elysée et Bygmalion.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nouvelle levée du secret judiciaire dans l'affaire Epstein
Pour la troisième fois en quelques jours, un juge fédéral américain a ordonné mercredi la levée du secret sur des documents judiciaires relatifs à l'affaire du criminel sexuel Jeffrey Epstein. Cette dernière ne cesse d'empoisonner la vie politique du pays.
La décision du juge de New York Richard Berman concerne les détails de la procédure lancée contre le financier new-yorkais en juillet 2019, la plus grave le concernant, notamment pour des faits d'exploitation sexuelle de mineurs. Celle-ci n'était pas allée à son terme en raison du suicide de l'intéressé en prison, en août de la même année.
Mardi, un autre juge fédéral de New York avait demandé la levée du secret judiciaire, cette fois dans la procédure contre Ghislaine Maxwell, complice de Jeffrey Epstein. Même chose la semaine dernière de la part d'un juge de Floride, concernant les documents d'un premier procès Epstein en 2008.
Ces trois décisions de rendre public des témoignages recueillis par un grand jury, dont la confidentialité est normalement extrêmement protégée aux Etats-Unis, se basent sur l'adoption récente d'une loi destinée à assurer la plus grande transparence dans ce dossier.
Adopté par Trump et le Congrès
Ce texte fait obligation au ministère de la Justice de rendre publics d'ici le 19 décembre l'intégralité des documents non classifiés en sa possession sur le financier new-yorkais, Ghislaine Maxwell, qui purge une peine de vingt ans de prison, et toutes les personnes impliquées dans les procédures judiciaires.
Ce texte a été adopté par le Congrès et promulgué par le président Donald Trump, qui au départ s'y opposait vigoureusement. Rien ne dit toutefois que ces nouveaux documents contiendront de nouvelles révélations. Et si le délai a été fixé au 19 décembre, on ignore encore quand exactement, et de quelle façon le ministère de la Justice va rendre tous ces documents publics.
La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant un autre procès pour crimes sexuels, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan.
Donald Trump, qui pendant des mois a promis à sa base des révélations fracassantes sur ce dossier, a déçu ses partisans en les sommant de tourner la page, qualifiant désormais l'affaire de "canular" instrumentalisé par ses adversaires démocrates.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Instagram offre davantage de contrôle sur son algorithme
Instagram a annoncé mercredi de nouvelles fonctionnalités qui permettent aux utilisateurs d'orienter, en partie, les recommandations de l'algorithme du réseau social en fonction de leurs centres d'intérêt.
L'évolution concerne, pour l'instant, le fil de courtes vidéos Reels, inspiré de celui de TikTok et lancé en 2020. En tapant sur l'icône située en haut et à droite de l'écran sur Reels (elle représente deux barres horizontales avec des coeurs), l'usager voit les préférences que l'algorithme a identifiées chez lui ou elle.
L'utilisateur peut alors en effacer certaines mais aussi écrire les sujets dont il veut voir plus de contenu, ainsi que ceux qu'il préfère éviter. L'algorithme tiendra ensuite compte de ces modifications.
L'internaute pourra aussi, s'il le souhaite, partager dans sa story (image ou vidéo qui disparaît après 24 heures) ses choix en matière de recommandations.
"Plus de contrôle"
Cette nouvelle option est disponible à partir de mercredi sur Instagram aux Etats-Unis et sera bientôt lancée en anglais dans le reste du monde, selon un message publié mercredi sur le site officiel de la filiale de Meta.
Instagram prévoit de proposer ultérieurement cette fonctionnalité pour l'espace Explore, qui présente des contenus sous forme de cases, en fonction de l'historique de recherche et des interactions passées avec la plateforme.
En septembre, le patron d'Instagram, Adam Mosseri, avait évoqué cette refonte, qui a pour ambition, selon lui, "de vous donner plus de contrôle sur votre utilisation pour en faire quelque chose que vous appréciez".
C'est aussi un moyen de "corriger Instagram quand il se trompe", a-t-il expliqué dans une vidéo postée sur le réseau social, qui a dépassé, durant l'été, le seuil des trois milliards d'utilisateurs mensuels.
Pas une pratique uniforme
Mi-octobre, le réseau social Pinterest a mis en place un filtre pour écarter, après un réglage de l'utilisateur, une partie des contenus générés par intelligence artificielle (IA) et postés sur la plateforme.
YouTube ou TikTok ne proposent pas ces changements, mais il est possible aux utilisateurs d'orienter volontairement l'algorithme en cliquant sur l'option "pas intéressé" pour un contenu donné. Sur Facebook, il est possible de cocher la mention "voir moins" pour une vidéo.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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