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Économie

Gilbert Houngbo premier africain à la tête de l'OIT à Genève

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Le Togolais Gilbert Houngbo (deuxième depuis la gauche) va devenir le 11e directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT) à Genève (archives). (© KEYSTONE/AP/ALASTAIR GRANT)

L'Organisation internationale du travail (OIT) va avoir pour la première fois un Africain à sa tête dès octobre prochain. Après deux tours de scrutin vendredi à Genève, l'ex-Premier ministre togolais Gilbert Houngbo, 61 ans, a été désigné comme directeur général.

En plus de 100 ans, jamais l'OIT n'avait eu de patron africain. Le 11e sera le bon. En revanche, il faudra encore attendre pour voir une femme piloter l'institution.

Avec de nombreuses activités dans les organisations internationales, M. Houngbo, élu par 30 des 56 membres du Conseil d'administration, constitué des gouvernements, des patrons et des syndicats, faisait figure de favori. Actuellement président du Fonds international de développement agricole (IFAD), il a été directeur général adjoint de l'OIT.

Il a notamment mis en avant la lutte contre le travail de plus de 150 millions d'enfants dans le monde ou encore son souhait d'étendre le financement de la protection sociale. Vendredi, il a promis aux 187 Etats membres de n'économiser "aucun effort pour répondre aux attentes" après son élection, face aux incertitudes observées actuellement dans le monde.

Il a salué la "symbolique" de cette désignation. "L'Afrique n'avait pas de siège à la table lorsque l'OIT a adopté sa Constitution en 1919", a-t-il affirmé, relevant un choix "historique".

Deux femmes éliminées

"Je ne serai le directeur général de personne et je serai le directeur général de chacun", a-t-il insisté, s'engageant à unifier le monde du travail. Les travailleurs et les patrons souhaitent une OIT efficace, a-t-il encore dit.

Il a remercié l'actuel directeur général, le syndicaliste britannique Guy Ryder, pour l'avoir fait rejoindre en 2013 l'organisation comme adjoint. Celui-ci a relevé l'"expérience" de son successeur et l'arrivée d'un représentant d'un pays en développement pour piloter l'OIT. Outre M. Ryder, l'Union africaine (UA), qui soutenait le futur directeur général, ou encore les syndicats internationaux ont salué l'élection du président de l'IFAD.

Parmi les quatre candidats face à M. Houngbo, le Sud-Africain Mthuzi Mdwaba, vice-président de l'OIT et représentant de l'Organisation internationale des employeurs (OIE), n'était plus soutenu par son gouvernement.

Parmi les deux femmes en lice, la Corée du Sud était en embuscade avec son ex-ministre des Affaires étrangères, Kyung-wha Kang, la première femme à avoir occupé ce poste dans son pays. Mais selon certains, cette candidature était prévue pour la positionner avant la succession probable de la haute commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Michelle Bachelet dans quelques mois.

Autre prétendante, l'ancienne ministre française du Travail Muriel Pénicaud a mené une campagne active, mais cumulait plusieurs obstacles. Premier d'entre eux, l'Europe a souvent dirigé l'OIT, comme le continent américain. Autre problème, Mme Pénicaud n'est pas soutenue par les syndicats de son pays et a souvent été raillée pour ses interventions publiques.

Attendu pour la relance

L'Australien Greg Vines avait lui été éliminé au premier tour. Il avait oeuvré comme directeur général adjoint puis comme président de l'organe de surveillance. Il se revendiquait en candidat du "consensus".

Le Togolais est le troisième Africain à prendre pour la première fois la tête d'une importante organisation internationale à Genève depuis cinq ans. Après l'Ethiopien Tedros Adhanom Gebreyesus, qui sera sauf surprise reconduit en mai prochain comme directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala qui pilote l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

M. Houngbo a été désigné pour un mandat de cinq ans. Il sera notamment très attendu pour accompagner les gouvernements, les patrons et les syndicats dans la relance après la pandémie.

La communauté internationale doit unir ses forces pour "un nouveau monde post-Covid", avait affirmé récemment le président de la Confédération Ignazio Cassis au début d'une réunion sur cette question. Il a appelé à un multilatéralisme qui lie travail, santé, environnement, commerce et sécurité.

L'ONU et l'OIT ont lancé un mécanisme pour financer 400 millions d'emplois supplémentaires et la protection sociale pour des milliards de personnes. Une relance centrée sur l'être humain va d'emplois décents à des emplois verts en passant par un accès équitable au vaccin contre le coronavirus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Le FMI prévoit une stabilité de la croissance de l'économie suisse

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Pour le FMI, l'acquisition du Credit Suisse par UBS, facilitée par l'Etat, a stabilisé les marchés. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le Fonds monétaire international (FMI) se montre prudent quant à la croissance suisse, malgré une inflation plus modérée. L'institut salue la "décision appropriée" de la baisse de son taux directeur par la Banque nationale suisse (BNS).

Pour cette année, le FMI table sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) suisse de 1,3% (ou 1% ajusté des événements sportifs), puis de 1,4% en 2025 (ou 1,7% ajusté des événements sportifs). En 2023, le PIB avait augmenté de 1,3%, après +2,5% l'année précédente.

Le marché du travail reste "résilient", même si le taux de chômage est appelé à augmenter de manière mesurée à 2,3% cette année, indique l'organisation de Washington dans sa note consacrée à la Confédération publiée jeudi.

A titre de comparaison, le Seco anticipe une progression du PIB helvétique de 1,5% en 2024, puis de de 1,3% en 2025.

Le Conseil fédéral retient, dans la foulée, que "grâce au frein à l'endettement, la politique budgétaire est bien établie, mais la pression croissante qui pèse sur les dépenses requiert des mesures visant à combler les déficits structurels et à garantir le financement de la prévoyance vieillesse", selon le communiqué du gouvernement.

Le FMI note aussi que "l'acquisition du Credit Suisse par UBS, facilitée par l'Etat, a stabilisé les marchés et se déroule comme prévu", mais que des difficultés pointent, comme le fait que les actifs du groupe combiné pèsent 180% du PIB de la Suisse et que la complexité des opérations mondiales rend "également la supervision plus difficile".

En cas de crise future, les précédentes options de fusion ne pourraient plus être réalisables. Les risques en matière de concurrence et de concentration doivent être étroitement surveillés, souligne l'institut.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

A9: Une passerelle de mobilité douce inaugurée à Sion (VS)

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La passerelle enjambe l'autoroute A9 et permet notamment aux usagers du site de l'hôpital de rejoindre le centre-ville de Sion à pied ou à vélo. (© OIKEN)

Une passerelle de 180 mètres de long a été inaugurée jeudi à Sion. Elle enjambe l'autoroute A9 pour relier l'hôpital au reste de la ville. Coût des travaux: 9,6 millions de francs.

La passerelle, déjà ouverte au public au début décembre 2023, a été inaugurée en présence des partenaires du projet, indique le canton et le chef-lieu valaisan dans un communiqué commun. Conçue comme une promenade, elle permet notamment aux usagers de l'hôpital du Valais et du futur campus de la santé, de rejoindre le centre-ville à pied ou à vélo.

Les travaux ont duré deux ans. Chacune des cinq étapes du chantier a abouti à la pose d'un tronçon d'une longueur allant de 25 à 50 mètres, ce qui a nécessité plusieurs fermetures temporaires des voies de l'autoroute A9, détaille le communiqué.

Actuellement, 3000 personnes environ empruntent chaque jour la parcelle. "A terme, quelque 5000 usagers sont attendus quotidiennement dans le secteur", précisent les partenaires.

Chauffage intégré

Le coût de l'ouvrage se monte à 9,6 millions de francs dont 3,7 millions pris en charge par la Ville de Sion et 2,6 millions par le canton. Le solde est réparti entre les différents partenaires.

Cette passerelle est le fruit d'un partenariat public-privé et constitue l'une des mesures du projet d'agglomération Agglo Valais central approuvées par la Confédération en septembre 2018. La construction a permis d'intégrer un segment du chauffage à distance de Sion, via des conduites fixées au-dessous de l'ouvrage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le baromètre conjoncturel du KOF quasi stable en mars

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En mars, les perspectives d'emploi et les carnets de commandes se sont détériorés dans l'industrie manufacturière et la construction. (archive) (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le baromètre conjoncturel du KOF s'est légèrement contracté en mars, comparé au mois précédent. Avec un repli de 0,5 point par rapport à février, il semble cependant se stabiliser au-dessus de sa moyenne à long terme à 101,5 points.

Le recul de l'indicateur est attribué au secteur de la construction et à la consommation privée, écrit jeudi le centre d'études conjoncturelles (KOF) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, dans son compte-rendu mensuel.

Les perspectives d'emploi et des carnets de commandes se sont détériorées dans le secteur de la production (industrie manufacturière et construction). A l'inverse, le KOF relève des signaux positifs dans les produits intermédiaires.

Dans l'industrie manufacturière, la branche textile et la métallurgie ont évolué positivement, de même que les industries du bois, du verre et de la pierre. Les constructeurs automobiles et de machines, en revanche, envoient des signaux négatifs.

Le baromètre pour le mois de mars s'est inscrit dans le bas de la fourchette des prévisions des économistes sondés par AWP, qui l'anticipaient entre 101,0 et 102,5 points.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

UBS: Sergio Ermotti a perçu 14,4 millions pour neuf mois en 2023

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Le patron d'UBS, Sergio Ermotti a gagné 1,8 million de plus que son prédécesseur l'an dernier. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le directeur général d'UBS Sergio Ermotti, débauché en urgence de la présidence de Swiss Re en avril 2023 pour piloter l'intégration de Credit Suisse, a perçu l'an dernier un total de 14,4 millions de francs entre salaire fixe et boni divers.

Son prédécesseur Ralph Hamers avait, à titre de comparaison, encaissé 12,6 millions pour l'ensemble de 2022, indique jeudi le rapport annuel de la banque aux trois clés. Du côté de l'organe de surveillance, le président Colm Kelleher a touché 4,7 millions, soit à peine moins que les 4,8 millions de l'an dernier. Le cénacle dans son ensemble s'est partagé une enveloppe de 12,6 millions, contre 12,5 millions, hors frais annexes.

Le numéro un bancaire helvétique retoque au passage ses résultats 2023 suite à une réévaluation de l'écart d'acquisition pour Credit Suisse. Le bénéfice net s'inscrit ainsi désormais à 27,8 milliards de dollars, en lieu et place des 29,0 milliards précédemment annoncés.

Le ratio de fonds propres durs a été modéré d'une dizaine de points de base à 14,4%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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