Économie
L'OIT revoit à la baisse ses prévisions sur la relance de l'emploi
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L'Organisation internationale du travail (OIT) revoit à la baisse ses prévisions sur la relance du marché du travail dans le monde pour cette année. Lundi à Genève, elle a affirmé anticiper un impact de la pandémie, en équivalents plein temps, à 52 millions d'emplois.
La relance "s'avère lente et incertaine", affirme le directeur général de l'OIT Guy Ryder. En mai 2021, l'estimation précédente pour l'ensemble de l'année prévoyait un déficit à 26 millions d'emplois.
Le réajustement "est plutôt considérable", admet M. Ryder. Selon lui, la pandémie a réduit "la demande et l'approvisionnement" en emplois et la situation restera la même tant qu'elle se poursuivra. La nouvelle évaluation reste 1,8% inférieure au nombre d'heures travaillées avant la pandémie, affirme l'organisation dans son rapport sur l'emploi et les questions sociales dans le monde.
Conformément à ce que l'institution affirmait en juin dernier, le chômage devrait rester supérieur à celui observé avant le coronavirus jusqu'en 2023 au moins. Le nombre de personnes affectées cette année devrait s'établir à 207 millions, contre 186 millions il y a trois ans, ou près de 6% des travailleurs actifs contre 5,4% avant la pandémie. Le taux d'activité devrait lui rester 1,2 point de pourcentage inférieur sur la même période.
En raison des nouveaux variants, la situation reste très incertaine. La pandémie étend les inégalités au sein des pays et entre pays, ajoute M. Ryder qui se dit "préoccupé".
Pas de position sur l'exigence vaccinale
Autre question, les personnes non vaccinées font face à des approches "différenciées", dit encore le directeur général qui refuse toutefois de parler de "discriminations". Celles-ci sont inégales selon les pays. Si elle recommande la vaccination, l'OIT n'a pas encore établi de position sur l'exigence par les entreprises d'une immunisation pour les travailleurs.
De même, M. Ryder ne pense pas que des vaccinations obligatoires peuvent expliquer le mouvement important de démissions observé dans plusieurs régions. Mais la pandémie a poussé de nombreuses personnes à reconsidérer leurs conditions de travail et pose la question des salaires et de la sécurité des activités, dit-il encore.
Il faudra plusieurs années pour contrer les dégâts sociaux et financiers, et les conséquences sur le taux d'activité ou encore les revenus des ménages pourraient continuer à long terme. Pour une reprise durable du marché d'emploi, les efforts doivent porter sur le travail décent "y compris en matière de santé et de sécurité, d’égalité, de protection sociale et de dialogue social", répète M. Ryder.
Relance très différente selon les régions
Par région, le nord du continent américain et l'Europe peuvent s'appuyer sur des indications de relance plus prometteuses. Une partie de l'Asie et l'Amérique latine sont confrontées elles à l'impact le plus négatif.
Les femmes devraient continuer à subir davantage les effets ces prochaines années. Au total, 90% de celles affectées par la pandémie dans leur travail ont quitté leur emploi. Et elles retrouvent une activité moins rapidement que les hommes. L'impact pour les travailleurs jeunes a aussi été important.
Selon le rapport, des emplois alternatifs ont été lancés pour ceux ayant perdu leur activité. En moyenne, l'incidence du travail temporaire reste notamment inchangée. En juin dernier, une relance centrée sur l'être humain avait été demandée par les pays membres de l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Trump en Ecosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce
Donald Trump est arrivé vendredi pour un week-end prolongé en Ecosse qui doit mêler golf, diplomatie et négociations commerciales. Un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations.
L'avion du président américain, Air Force One, a atterri peu avant 20h30 locale (21h30 en Suisse) à l'aéroport de Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, et Donald Trump doit ensuite se rendre à Turnberry, dans un des deux complexes de golf écossais appartenant à l'entreprise familiale dirigée par ses fils.
Son agenda officiel était vide pour samedi et dimanche. Jusqu'à ce que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui espère obtenir un accord sur les droits de douane avec les Etats-Unis, annonce vendredi qu'elle le rejoindrait dimanche en Ecosse pour des discussions.
La police écossaise, qui se prépare à des manifestations à Edimbourg et à Aberdeen ainsi qu'à proximité des terrains de golf, a annoncé la mise en place d'une "opération d'envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours".
Rencontre avec Keir Starmer
Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s'arrachera aussi aux greens pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.
Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il cherchera surtout à rester dans ses petits papiers, après avoir jusqu'ici évité que son pays ne soit matraqué par des droits de douane exorbitants.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial mais Londres s'inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le "peaufiner". "Nous allons parler de l'accord commercial que nous avons conclu et peut-être même l'améliorer", a déclaré le président américain avant son départ, ajoutant que lui et Starmer "s'entendent très bien".
Il a en revanche sembler doucher les espoirs britanniques d'obtenir des droits de douane durablement réduits sur l'acier et l'aluminium. Londres a jusqu'ici été exempté des 50% de droits appliqués aux importations vers les Etats-Unis. "Si je le fais pour un, je devrais le faire pour tous", a affirmé Donald Trump, interrogé par un journaliste sur une possible "marge de manoeuvre" au bénéfice du Royaume-Uni.
Loin de la gronde trumpiste
En Ecosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussions, au moment où le Premier ministre travailliste est appelé par plus de 220 députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l'Etat de Palestine.
En traversant l'Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant d'être jugé.
Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement "MAGA" des turpitudes d'une élite protégée.
Donald Trump sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d'Etat à l'invitation du roi Charles III s'annonçant fastueuse.
Manifestations
Il avait assuré au cours d'une précédente visite, en 2023, se sentir "à la maison" en Ecosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d'émigrer à 18 ans aux Etats-Unis.
Son affection n'est pas forcément réciproque: des manifestations sont prévues samedi à Edimbourg et à Aberdeen pour protester contre sa présence. En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Edimbourg.
A l'aéroport de Prestwick vendredi, des dizaines de personnes s'étaient rassemblées, espérant apercevoir l'avion présidentiel. Comme Lisa Hart, admiratrice revendiquée du président américain. "Il dit ce qu'il pense, et je crois que quelques personnes pourraient s'inspirer un peu de lui", dit à l'AFP cette promotrice dans l'immobilier de 45 ans, qui se félicite aussi des emplois locaux créés par ses golfs.
Le Premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu'il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l'Ecosse "entretient une amitié solide avec les Etats-Unis depuis des siècles".
La construction d'un nouveau parcours par le groupe aujourd'hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l'Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d'élus écologistes.
Ce n'est que l'un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump. Si Donald Trump n'a plus légalement le contrôle de la holding familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d'intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l'étranger.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Franky Zapata échoue à traverser la Manche avec un mini-hélicoptère
Un départ en grande pompe puis un amerrissage en urgence: l'inventeur Franky Zapata n'est pas parvenu à traverser la Manche vendredi à bord de son nouveau véhicule volant, sorte de petit hélicoptère hybride nommé "AirScooter", mais se prépare à une nouvelle tentative.
L'inventeur de 46 ans, ancien champion de jet-ski, est surnommé l'homme volant après avoir traversé la Manche il y a six ans à bord d'un "flyboard", un exploit qu'il n'a réussi qu'à sa seconde tentative.
"On n'apprend jamais autant que d'un échec", a souligné vendredi soir devant la presse à Sangatte Blériot-Plage (Pas-de-Calais) M. Zapata, qui a connu une avarie avant d'atteindre l'Angleterre. "J'ai connu dans ma vie plus d'échecs que de réussites".
Après qu'un moteur thermique latéral est tombé en panne, "je voyais les batteries qui descendaient, il a fallu se mettre en stationnaire et couper les moteurs", a expliqué M. Zapata à son retour en bateau, regagnant le quai pieds nus, souriant malgré son échec.
L'amerrissage a été amorti par un parachute, et le pilote a immédiatement été repêché par un bateau, mais il a fallu récupérer la machine tombée à l'eau, avec l'aide de sauveteurs de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM).
"On a plongé sous l'eau, on n'avait pas de combi, on avait un froid pas possible. Dévisser les bras, c'était une belle galère", a souligné M. Zapata, en ramenant les bras de l'hélicoptère démontés, sous les applaudissements de quelques dizaines de curieux.
"Il faut retraverser, ça c'est sûr", a-t-il lancé, évoquant un délai de quelques semaines. "Il faut battre le fer tant qu'il est chaud", a-t-il ajouté. Avant septembre ? "Ca, c'est obligatoire je pense", a-t-il souri.
Silence quasi-total
Avant le départ, Franky Zapata avait reconnu "un petit stress", soulignant que c'était "la fin de cinq années de recherche et développement intensives".
Il a décollé à 15h08 à quelques mètres de Blériot-Plage, du nom de l'aviateur Louis Blériot qui était devenu, il y a 116 ans jour pour jour sur cette même plage, le tout premier aviateur à traverser la Manche.
L'AirScooter, une sorte de petit hélicoptère une place à moteur hybride pouvant atteindre la vitesse de 100 km/h, a rapidement gagné en vitesse. Franky Zapata avait embarqué une vingtaine de litres de carburant pour sa tentative, suffisamment pour tenter l'aller-retour.
Quelques minutes plus tard, il n'était plus qu'un minuscule point à l'horizon, au milieu des voiliers, ferries et navires de la marine nationale qui sillonnent ce bras de mer très fréquenté.
Son équipe s'est regroupée derrière des écrans de contrôle, où régnait un silence quasi-total au moment de l'amerrissage. Un public nombreux s'était installé de part et d'autre de la zone de décollage pour suivre la tentative de traversée, certains patientant plusieurs heures.
Zapata n'a commencé qu'il y a quelques semaines à voler à bord de l'engin de 115 kg, "développé pour le récréatif" selon ses mots. Une fois dans les airs, ce n'est "que de la promenade", a-t-il assuré.
Implantation à Las Vegas
Son ambition est, d'ici à début 2026, d'implanter à Las Vegas, dans le Nevada (Etats-Unis), un centre de vol de loisir, ouvert au grand public. Selon la réglementation américaine, l'engin peut être utilisé sans licence de pilote en tant que "véhicule ultraléger", précise l'entreprise.
Ce projet de centre de vol n'est "pas du tout" remis en cause ou retardé par l'échec de vendredi, car "la machine a fait exactement ce qu'elle avait à faire", a-t-il affirmé, soulignant que ce centre permettra des vols sur la terre ferme, et non au-dessus de l'eau comme vendredi.
"L'objectif, c'est de faire voler en premier les amis, la famille, l'équipe. Et puis tout le monde qui a envie de voler", selon Franky Zapata.
Le 4 août 2019, il avait atteint les côtes anglaises en une vingtaine de minutes à bord de son "Flyboard", une planche volante dotée de cinq mini-turboréacteurs qui lui permettaient d'évoluer jusqu'à 190 km/h.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Des bureaux facilement réversibles en logements: la justice dit non
La justice genevoise a annulé une loi qui visait à transformer aisément les bureaux en logement. Votée en août 2024 par le Grand Conseil, ce texte, qui émanait de la gauche, a été considéré comme disproportionné par la Chambre constitutionnelle de la Cour de justice.
Révélé vendredi par Le Temps, cet arrêt daté du 26 juin souligne aussi que les effets de la nouvelle loi étaient contraires à la garantie de la propriété et à la liberté économique. La loi litigieuse est annulée dans son intégralité.
Ce texte prévoyait que les espaces destinés à l’utilisation de bureaux dans toute nouvelle construction devaient pouvoir être transformés en habitations sans que des travaux majeurs soient nécessaires. Les plans devaient montrer qu’une transformation ultérieure en habitation était possible.
Pour la gauche, soutenue par le MCG et LJS, cette mesure visait à favoriser la construction d'appartements dans un contexte de pénurie logement. La Chambre genevoise immobilière (CGI) a fait recours aux côtés de deux autres recourants. Tous contestaient les coûts importants engendrés par ces nouvelles exigences en termes de réversibilité de construction.
Selon la Chambre constitutionnelle, "ce n'est pas la possibilité de transformation en soi, voulue par le législateur, qui est remise en cause, mais l'obligation de la prévoir dans tous les cas sans étude spécifique". A noter qu'un des juges a émis une opinion séparée. Il estime que la justice aurait pu énoncer des cautèles pour rendre la loi conforme au principe de proportionnalité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Valiant améliore son bénéfice consolidé
Le groupe bancaire Valiant est parvenu à améliorer son bénéfice semestriel, malgré un produit d'exploitation en recul et des charges en hausse.
Principale source de revenus, les opérations d'intérêts ont permis de dégager un résultat net quasi stable à 195,2 millions de francs, selon le communiqué paru vendredi. Les opérations de commissions et des prestations de services ont crû de 7,7% par rapport à l'exercice précédent, à 47,8 millions de francs.
Le résultat des opérations de négoce a plongé de 21,5%, en raison de la baisse des taux d'intérêt dans la zone euro et du recul des volumes de négoce, à 20,8 millions. Les autres résultats ordinaires ont grimpé de 7,2%, à 10,3 millions de francs, principalement en raison de produits de participations plus élevés.
Les produits d'exploitation ont diminué de 0,9% à 274,1 millions de francs. Les charges d'exploitation ont grappillé 0,8% à 150,4 millions de francs, en raison d'investissements "dans la numérisation et l'attractivité en tant qu'employeur". Les charges de personnel présentent une légère hausse de 0,6% due à l'augmentation de la masse salariale.
Le résultat opérationnel a diminué de 2,9%, à 113,4 millions de francs tandis que le bénéfice consolidé à progressé de 3% à 73,4 millions de francs.
À la fin du premier semestre, les prêts à la clientèle se sont stabilisés à 30,1 milliards de francs, avec une légère progression des créances hypothécaires (+36,6 millions de francs). Les fonds de la clientèle se sont aussi stabilisés, à 22,5 milliards de francs. Le total du bilan a pris 1,1% à 37,5 milliards.
La banque a renforcé les réserves pour risques bancaires généraux de 20,0 millions de francs et dispose d'un ratio de fonds propres de 16,8%.
Valiant, implanté dans quinze cantons, s'attend à un bénéfice consolidé légèrement plus élevé en 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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