International
Le Pen et Zemmour s'affrontent à 200 km de distance
Quelque 1100 personnes, selon la préfecture, ont protesté samedi après-midi à Lille contre la tenue en ville d'un meeting d'Eric Zemmour, une manifestation émaillée de tensions avec les forces de l'ordre qui ont procédé à six interpellations.
La tension est montée dès le départ du cortège, à plusieurs centaines de mètres du lieu du meeting, réunissant militants "antifas", de gauche, syndicalistes et étudiants, ont constaté les journalistes de l'AFP.
Parmi eux, quelque 200 "ultras", selon une source policière.
Les forces de l'ordre ont très vite procédé à des tirs sporadiques de gaz lacrymogènes, notamment pour disperser un groupe d'une vingtaine de manifestants tous vêtus de noir tentant d'empêcher l'extraction par des policiers de l'un d'entre eux.
La police est aussi intervenue pour saisir la banderole de tête, proclamant "Faire Bloc les mettra à genoux", après un début de caillassage des rangs des gendarmes mobiles, a indiqué une source policière ajoutant que trois interpellations ont été effectuées.
Prêts à en découdre
Des militants CGT ou CNT ont de temps à autre pris la tête du cortège, au départ mené par quelques dizaines de manifestants vêtus de noir et s'affichant comme prêts à en découdre.
Sous les slogans "Tout le monde déteste Eric Zemmour" et "Mort aux flics et aux fachos", la manifestation a ensuite été émaillée de tirs de mortier de feux d'artifice, dont certains visant les rangs de la police.
Egalement visés par des tirs de pommes de terre, les policiers ont mené plusieurs charges rapides assorties de tirs de gaz lacrymogène pour faire reculer les perturbateurs.
La manifestation s'est ensuite dispersée dans le calme à l'issue d'un cortège de plus de trois heures, dans le centre-ville, à bonne distance du lieu du meeting.
"Zemmour a été condamné pour propos racistes et misogynes. Il ne devrait pas pouvoir se présenter. Il discrimine une bonne partie de la population, comment il pourrait nous représenter?", s'agaçait une étudiante en art de 18 ans.
Un premier rassemblement avait réuni 500 personnes dans la matinée, en présence de la maire PS, Martine Aubry, pour dire "Non au racisme, non à l'extrême-droite" à l'appel de SOS-racisme.
"L'assistanat est une insulte"
Pendant ce temps, Eric Zemmour a consacré une bonne partie de son meeting de Lille à fustiger "l'assistanat" des "aides sociales", en promettant aux salariés de "la France qui travaille" une "prime zéro charge" au bon vouloir des employeurs.
Dans le Nord, longtemps le "coeur industriel" du pays avec ses "générations d'ouvriers", "encore plus qu'ailleurs, l'assistanat est une insulte", a martelé le candidat Reconquête!, devant quelque 6000 partisans.
Il a fustigé "les dépenses folles de l'immigration", mais aussi le coût de l'audiovisuel public, dont il veut privatiser les principales chaînes. Il reproche aux chaînes publiques leur "propagande immigrationniste, woke et décoloniale".
Il a fait huer la maire PS Martine Aubry, qui avait dit qu'il "n'était pas le bienvenu" à Lille et a manifesté avec SOS Racisme dans la matinée contre "la haine".
Le candidat a aussi fait siffler Emmanuel Macron à qui il reproche de "ruiner" la France à coup "d'argent gaspillé".
Adversaire Macron
Dans un duel à distance, Marine Le Pen, qu'un dernier sondage Ipsos Sopra-Steria donne à égalité avec son rival Eric Zemmour (14%) derrière Valérie Pécresse (16,5%) et Emmanuel Macron (24%), a tenu à marquer ses différences, à Reims, avec Eric Zemmour, indiquant avoir un "projet travaillé, réfléchi, complet".
Son adversaire est clairement Emmanuel Macron, vu le nombre de fois que la candidate du Rassemblement national a prononcé le nom du président de la République. Il est responsable selon elle de la "régression" d'une France "polytraumatisée", "abandonnée" et "ensauvagée.
Devant 4000 militants, drapeaux bleu-blanc-rouge à la main et chantant à plusieurs reprises "On va gagner!", la candidate du RN a appelé à "briser le cycle du défaitisme" face à "un appauvrissement des Français" qui "n'est pas une fatalité" à ses yeux.
Seul léger incident à noter, l'irruption de deux Femen, torses nus et scandant "Le Pen fasciste, pas féministe", rapidement maîtrisées par la sécurité.
Mme Le Pen a tenu à conclure son discours sur une note plus personnelle, exercice rare pour elle, évoquant son parcours et confessant "avoir parfois échoué", "être tombée" et "s'être toujours relevée".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Manchester United accroché par Galatasaray et au bord du gouffre
Manchester United a concédé le nul 3-3 à Istanbul contre Galatasaray en Ligue des champions. Cela place le club en bien mauvaise posture avant la dernière journée de la phase de groupes.
Même si une défaite aurait mis un terme à leur saison en C1, les Mancuniens ne peuvent se satisfaire de ce point ramené de Turquie, qui les laisse à la dernière place du groupe A avec quatre unités en cinq journées et alors qu'ils menaient de deux buts.
Ils restent à une longueur de la deuxième place occupée par Galatasaray, à égalité avec Copenhague qui a obtenu le nul 0-0 sur la pelouse d'un Bayern déjà qualifié et assuré d'être premier.
Les hommes d'Erik Ten Hag auraient pu décrocher un succès précieux, mais le poteau sur une frappe lourde de Bruno Fernandes (85e) puis un improbable cafouillage (90e) sont venus briser leurs espoirs.
Pour se hisser en huitièmes de finale, les Red Devils devront battre un Bayern presque invincible en C1, mais qui n'aura plus rien à jouer en espérant un nul entre Danois et Turcs.
Les joueurs de Galatasaray gardent eux leur destin en main, et une victoire à Copenhague les enverrait parmi les 16 meilleures équipes européennes.
Arsenal se qualifie
La situation dans le groupe B est plus claire. Arsenal a validé son billet en écrasant Lens à Londres 6-0. Les Gunners ont giflé les Nordistes dès les 45 premières minutes pour mener 5-0.
Mené de deux buts, le PSV Eindhoven a renversé Séville (3-2) réduit à dix et éliminé, pour conforter sa deuxième place dans ce groupe. Les Espagnols ont laissé la victoire à domicile en encaissant trois buts après l'expulsion de Lucas Ocampos pour un deuxième avertissement (66e).
Dans le groupe D, l'Inter (3-3) et la Real Sociedad (0-0 contre Salzbourg) sont toujours au coude à coude en tête avec 11 points. Les Italiens sont revenus de nulle part face au Benfica à Lisbonne. Sans Yann Sommer, resté sur le banc, les Intéristes ont encaissé un triplé de Joao Mario en première mi-temps entre la 5e et la 34e. Mais ils ont su revenir en deuxième avec un penalty d'Alexis Sanchez à la 72e pour niveler la marque. Tout se jouera à San Siro lors de la dernière journée pour savoir qui sera premier.
Le Real Madrid a lui poursuivi son parcours immaculé dans le groupe C en dominant Naples 4-2 au Bernabeu. Les Madrilènes ont fait la différence en fin de match par Nicolas Paz (84e) et Joselu dans les arrêts de jeu (94e). Braga et Berlin se sont quittés dos à dos 1-1.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cinq bébés prématurés retrouvés morts dans un hôpital de Gaza
Cinq bébés prématurés ont été découverts morts dans un hôpital de la ville de Gaza. Ce dernier était au coeur des combats avant la trêve entre Israël et le Hamas entrée en vigueur vendredi, a annoncé mercredi à l'AFP le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas.
Jusqu'à l'arrêt des combats, les hôpitaux de la plus grande ville du territoire palestinien étaient visés par des bombardements israéliens. Plusieurs d'entre eux avaient été évacués, dont plusieurs sur ordre de l'armée israélienne selon des médecins.
"Les forces d'occupation ont laissé cinq bébés prématurés dans l'unité de soins intensifs de l'hôpital al-Nasr", l'un des principaux hôpitaux pédiatriques de Gaza, a dit le docteur Ashraf al-Qidreh.
Familles tenues à l'écart
"Les soldats interdisaient aux médecins et aux familles de les approcher et quand les médecins ont pu entrer dans le service mardi soir, ils ont trouvé leurs corps en partie décomposés", a-t-il ajouté. Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit ne pas pouvoir commenter dans l'immédiat.
Le monde entier avait suivi mi-novembre le sort de 39 bébés prématurés dans un autre hôpital de Gaza, al-Chifa, assiégé et attaqué par l'armée israélienne. Huit d'entre eux étaient morts faute d'électricité pour alimenter les couveuses.
Vingt-huit autres avaient pu être évacués en Egypte où ils ont été hospitalisés, pour beaucoup sans leurs familles, certains étant orphelins, les parents d'autres s'étant vu refuser le passage vers l'Egypte, selon l'ONU.
Trois autres, trop faibles pour être transportés, ont été hospitalisés dans un établissement du sud de la bande de Gaza.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
"Je reconnais tous les faits", dit Monique Olivier à son procès
"Je reconnais tous les faits", a dit mercredi Monique Olivier, au deuxième jour de son procès devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine. Elle est jugée pour complicité dans les enlèvements et meurtres de Joanna Parrish, Marie-Angèle Domèce et Estelle Mouzin.
L'ex-épouse du violeur et tueur en série Michel Fourniret a brièvement été interrogée en début d'après-midi, entre les auditions de deux témoins, sur la lecture des faits que le président avait effectuée mardi au premier jour d'audience.
"Je regrette tout ce qui s'est passé", avait dit mardi l'accusée après cette lecture.
Monique Olivier, 75 ans, est jugée pour complicité d'enlèvement et de séquestration suivis de mort au préjudice d'Estelle Mouzin, alors âgée de neuf ans. Elle comparaît aussi pour complicité dans l'enlèvement et la séquestration, le viol ou la tentative de viol, puis le meurtre de deux jeunes femmes de 18 et 20 ans, Joanna Parrish et Marie-Angèle Domèce.
"Duplicité"
L'accusée s'est ensuite rassise dans le box, vêtue du même pull blanc que la veille. Le dos légèrement voûté et le visage inexpressif, elle a écouté la déposition de Francis Nachbar, ancien procureur de la République de Charleville-Mézières, qui avait requis contre elle et Michel Fourniret en 2008 lors du premier procès du couple.
"La duplicité de cette femme dépasse l'entendement", a affirmé le magistrat à la retraite, racontant avoir assisté aux interrogatoires de Monique Olivier par les enquêteurs belges en 2004.
"Utilisée" par son ex-mari
La veille, la septuagénaire avait affirmé que son ex-mari l'avait "utilisée" pour commettre ses crimes, niant tout "pacte criminel" entre eux.
Elle a déjà été condamnée deux fois par des cours d'assises, à la perpétuité en 2008 puis à 20 ans en 2018, pour complicité dans des crimes de "l'ogre des Ardennes".
Les corps de Marie-Angèle Domèce et d'Estelle Mouzin n'ont jamais été retrouvés, malgré plusieurs campagnes de fouilles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti relaxé par la CJR
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, jugé pour prise illégale d'intérêts, a été relaxé mercredi à Paris par la Cour de justice de la République (CJR), une décision qui éclaircit son horizon politique.
Les juges de la CJR, en majorité des parlementaires, n'ont pas suivi les réquisitions de l'accusation qui avait réclamé un an de prison avec sursis à la fin de ce procès inédit d'un ministre de la Justice en exercice.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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