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Un mort dans un attentat à la bombe

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L'attaque a causé des dommages à une centaine de locaux commerciaux, d'habitations et de bâtiments publics. (© Keystone/EPA EFE/MIKE CACERES)

Un attentat à la voiture piégée a fait un mort et une vingtaine de blessés dans une localité du nord-est de la Colombie près de la frontière avec le Venezuela, a-t-on appris jeudi de source officielle. La violence fait régulièrement rage dans cette zone.

L'attentat a eu lieu mercredi peu avant minuit, dans la petite ville de Saravena, devant des bâtiments publics et le siège d'associations locales, dans une région très troublée où l'armée a déployé récemment des renforts, a indiqué dans un communiqué le commandement militaire régional.

L'explosion a tué un garde et en a blessé une vingtaine d'autres, a précisé plus tard dans la journée le ministre de la Défense Diego Molano. L'attaque a été attribuée par l'armée et M. Molano à des dissidents des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxistes), qui rejettent l'accord de paix signé en 2016 avec cette guérilla marxiste.

À la suite de l'attentat, les autorités ont imposé un couvre-feu nocturne dans la ville ainsi que la majeure partie du département d'Arauca, notamment dans la capitale éponyme et les municipalités de Fortul et Arauquita. Cet "acte terroriste a été planifié et financé depuis le Venezuela" par des dissidents des FARC, a accusé M. Molano dans une déclaration aux médias.

L'attaque a également causé des dommages à une centaine de locaux commerciaux, d'habitations et de bâtiments publics. "Les explosifs utilisés pour cette action terroriste ont été transportés en Colombie depuis le Venezuela", a insisté le ministre.

Le président Ivan Duque a rejeté sur Twitter cette "attaque misérable", assurant que les forces de sécurité "continueront à renforcer le contrôle territorial dans la zone pour neutraliser ces groupes armés".

Epicentre de la violence

Parmi les installations endommagées figurent celles de deux médias locaux, Trochando sin Fronteras et Sarare Estéreo. Le jour-même de l'explosion, une réunion de leaders sociaux avait eu lieu au siège d'une organisation de défense des droits humains, près des bâtiments visés, siège qui a été endommagé dans l'explosion.

Un responsable régional, en charge des droits humains, José Luis Lazo, a accusé un chef rebelle de la dissidence, Antonio Medina, d'avoir ordonné l'attaque. Ce commandant du 28e front de la dissidence des FARC a ordonné "l'assassinat de dirigeants communautaires, de défenseurs des droits de l'homme et de personnes appartenant à des entreprises de transport communautaire et de services publics", a accusé M. Lazo dans une interview à une radio.

La zone frontalière avec le Venezuela est l'un des principaux épicentres de la violence en Colombie, depuis la signature de l'accord de 2016. Les dissidents des FARC, sans commandement unifié, y sont très actifs et s'y disputent le contrôle de la zone avec divers groupes armés, en particulier l'Armée de libération nationale (ELN, guévariste), dernière guérilla constituée comme telle encore active en Colombie.

Les deux groupes s'affrontent pour le contrôle des routes du narcotrafic, selon le gouvernement. Au début de l'année, ils se sont affrontés dans plusieurs municipalités de ce département de l'Arauca, faisant une trentaine de morts.

Des centaines de personnes ont été déplacées par ces affrontements. Le gouvernement a déployé depuis lors 1300 soldats pour y renforcer les quelque 5600 déjà présents sur place. Le ministre Molano a promis jeudi d'importantes récompenses pour toute information qui permettrait la neutralisation des chefs locaux de l'ELN et des dissidents des FARC.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Premier ministre polonais va demander la confiance au Parlement

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Le Premier ministre polonais Donald Tusk va demander un vote de confiance au Parlement (archives). (© KEYSTONE/EPA/ADAM WARZAWA)

Le Premier ministre polonais a annoncé lundi qu'il allait demander prochainement la confiance au Parlement après la victoire du candidat nationaliste à l'élection présidentielle de dimanche.

Selon les résultats officiels publiés lundi, Karol Nawrocki, soutenu par le parti d'opposition nationaliste PiS, a remporté 50,89% des voix contre 49,11% pour le pro-européen Rafal Trzaskowski au second tour du scrutin présidentiel dont les résultats ont confirmé la polarisation profonde dans ce pays membre de l'Otan et de l'UE.

"Le premier test (pour le gouvernement, ndlr) sera un vote de confiance que je demanderai prochainement à la chambre basse", a déclaré le pro-européen Donald Tusk dans une allocution télévisée, sans préciser la date de sa démarche.

M. Tusk a promis de poursuivre la gouvernance du pays et exprimé l'espoir de pouvoir coopérer avec le nouveau président élu Karol Nawrocki.

"Je veux vous déclarer à tous aujourd'hui que je ne m'arrêterai pas un instant, en tant que Premier ministre, dans mon travail et dans notre lutte commune pour la Pologne de nos rêves (...): libre, souveraine, sûre et prospère", a déclaré M. Tusk. "L'élection présidentielle n'a rien changé ici et ne changera rien", a-t-il assuré.

"Carton rouge" pour le gouvernement

En principe, la coalition gouvernementale dispose de la majorité au Parlement lui permettant d'obtenir la confiance de la chambre. Juste avant le bref discours de M. Tusk, le chef du PiS, Jaroslaw Kaczynski, a estimé que le résultat de la présidentielle était "un carton rouge" pour le gouvernement, et a appelé à la création d'un "gouvernement apolitique et technique" composé d'experts. Les prochaines élections législatives sont prévues en Pologne en 2027.

En Pologne, le chef de l'Etat, dont le mandat est de cinq ans, exerce une certaine influence sur la politique étrangère et de défense, mais il dispose surtout d'un pouvoir de veto au niveau législatif.

Plusieurs réformes prévues par le Premier ministre Donald Tusk, ancien président du Conseil européen arrivé au pouvoir en 2023, ont ainsi été bloquées en raison de l'impasse avec le président conservateur sortant Andrzej Duda, allié du PiS.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La 100e victoire de Novak Djokovic à Paris

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Novak Djokovic: un sans-faute pour l'instant à Roland-Garros. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Après le 100e titre à Genève, la 100e victoire à Roland-Garros : Novak Djokovic est parfaitement lancé pour, pourquoi pas, écrire à 38 ans un nouveau chef-d’½uvre.

Le Serbe s’est qualifié pour les quarts de finale à la faveur de son succès 6-2 6-3 6-2 devant Cameron Norrie (ATP 81) qu’il avait battu il y a dix jours en demi-finale à Genève. Il a gagné en seulement 2h14’ pour confirmer sa montée en puissance.

Mercredi, il affrontera Alexander Zverev, le finaliste de l’an dernier, pour un quart de finale qui promet énormément. L’Allemand a également été très expéditif dans la mesure où son adversaire, le Néerlandais, Tallon Griekspoor, a été contraint à l’abandon au début du deuxième set. Le dernier affrontement entre Djokovic et Zverev avait tourné court en janvier à Melbourne. Blessé, le Serbe avait jeté l’éponge après la perte du premier set. Cette fois, il semble en pleine possession de ses moyens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Refoulements: l'Allemagne continue malgré un revers judiciaire

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Le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz a fait de la réduction de l'immigration l'une de ses priorités (archives). (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Le gouvernement allemand a décidé mercredi de maintenir les refoulements controversés de demandeurs d'asile à ses frontières, malgré une décision de justice jugeant "illégale" cette pratique critiquée par les pays voisins.

"Il n'y a aucune raison, sur la base de la décision judiciaire rendue aujourd'hui, de modifier notre pratique", a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur, Alexander Dobrindt.

"Nous maintenons les refoulements, nous estimons qu'ils sont juridiquement fondés", a-t-il ajouté, en minimisant un jugement rendu seulement à ses yeux sur un cas "individuel".

Le nouveau gouvernement a mis en place cette politique sitôt arrivé en fonction début mai, dans l'espoir affiché de ralentir la progression de l'extrême droite dans le pays et du sentiment anti-migrants dans l'opinion.

Il s'agit "d'envoyer un signal clair", a argumenté lundi le ministre de l'Intérieur, indiquant que 2850 migrants avaient été refoulés aux frontières depuis le 8 mai. Le pays ne peut pas gérer "le nombre élevé" de demandeurs d'asile, a affirmé M. Dobrindt.

"Illégal"

Le tribunal administratif de Berlin, saisi par trois Somaliens récemment refoulés à la frontière polonaise, s'était pourtant montré très clair dans un jugement en référé rendu un peu plus tôt. Il a qualifié d'"illégales" les pratiques du gouvernement.

Les juges ont estimé que les demandeurs d'asile devaient être d'abord accueillis dans un centre en vertu de la procédure européenne dite de Dublin, afin que l'Allemagne puisse examiner s'ils sont passés au préalable par d'autres pays de l'UE, et déterminer quel Etat membre est responsable de la demande d'asile.

Le tribunal a aussi jugé que les arguments avancés par le gouvernement, invoquant une situation d'"urgence", n'étaient pas suffisants.

Le ministre de l'Intérieur a alors dit vouloir demander l'ouverture par le tribunal administratif d'une procédure dite ordinaire, afin d'y expliciter "de manière plus ferme" les arguments du gouvernement. Selon la chaîne de télévision publique ARD, il n'est toutefois pas certain juridiquement qu'une telle procédure soit possible.

Les refoulements aux frontières visent la plupart des demandeurs d'asile, à l'exception de certaines catégories de population considérées comme particulièrement "vulnérables".

Le chancelier a voulu ainsi tenir une de ses principales promesses de campagne électorale, visant à réduire nettement l'immigration dans le pays, après plusieurs agressions mortelles ayant impliqué des étrangers.

Freiner l'AfD

Depuis, la multiplication des contrôles et le refoulement des demandeurs d'asile ont irrité les voisins de l'Allemagne, notamment la Pologne et la Suisse. Les maires de Strasbourg et de Kehl, villes française et allemande situées de part et d'autre du Rhin, ont aussi dénoncé les contrôles aux frontières renforcés qui compliquent à leurs yeux la vie des frontaliers.

Friedrich Merz est confronté à une forte progression du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), principale force d'opposition à la chambre des députés et qui est au coude-à-coude avec les conservateurs du chancelier dans les sondages.

Pour lui, seul un renversement complet de la généreuse politique d'accueil héritée d'Angela Merkel (2005-2021) peut combattre efficacement cette tendance. Quitte à brusquer les partenaires européens.

Le gouvernement allemand vient en parallèle d'adopter des projets de loi visant à durcir les règles migratoires, notamment une suspension du regroupement familial pour les réfugiés n'ayant obtenu qu'un statut subsidiaire et la suppression d'un mécanisme de naturalisation accélérée.

Cette dernière mesure, introduite par le précédent gouvernement d'Olaf Scholz, visait à promouvoir les réfugiés ayant fait la preuve de leur bonne intégration dans un pays vieillissant et en manque de main-d'oeuvre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La sensation Loïs Boisson

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Loïs Boisson: un parcours extraordinaire à Paris. (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

Pour la première fois depuis huit ans, une Française jouera les quarts de finale de Roland-Garros. 361e mondiale, Loïs Boisson a signé l'exploit devant la tête de série no 3 Jessica Pegula.

La Dijonnaise de 22 ans s’est imposée 3-6 6-4 6-4 après 2h40’ de jeu devant l’Américaine. Mirra Andreeva (WTA 6), sa prochaine adversaire, devra vraiment se méfier de cette joueuse qui pratique un tennis en toucher dans un style qui lui est propre. Et qui possède un coup droit bien percutant.

Avant cette quinzaine, Loïs Boisson n’avait gagné qu’un seul match sur le Circuit de la WTA, en avril dernier au WTA 250 de Rouen. Son accession en quart de finale à Roland-Garros a vraiment quelque chose d’irréel.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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