Rejoignez-nous

International

Opération de l'armée israélienne à Jénine: huit Palestiniens tués

Publié

,

le

De la fumée s'élève de la ville de Jenine en Cisjordanie occupée durant la "vaste opération antiterroriste" israélienne. (© KEYSTONE/AP/Majdi Mohammed)

L'armée israélienne mène lundi une "vaste opération antiterroriste" dans la ville et région de Jénine, en Cisjordanie occupée. Huit Palestiniens ont été tués, selon le ministère palestinien de la Santé.

Les forces israéliennes visent "une infrastructure terroriste" et un "centre d'opérations conjointes" dans la région de Jénine qui, selon elles, sert de centre de commandement à la "Brigade de Jénine", un groupe militant local, selon un communiqué publié dans la nuit de dimanche à lundi par l'armée israélienne.

Dans un autre communiqué publié lundi à 10h20 locales (09h20 suisses), l'armée affirme que des échanges de tirs se poursuivent dans le camp de réfugiés palestiniens de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.

"Zone de combats"

Les forces israéliennes y ont visé "un site de production d'armes et de stockage d'engins explosifs", a précisé l'armée. "La ville de Jénine et le camp de Jénine sont actuellement une zone de combats", avait-elle déclaré plus tôt.

Selon un nouveau bilan communiqué par le ministère palestinien de la Santé, huit Palestiniens ont été tués et 50 autres blessés lors de ces combats. Dix des blessés sont dans un état critique.

Dans un autre incident, "un homme a été tué par les balles de l'occupation (israélienne) à l'entrée nord d'al-Bireh, près de Ramallah", selon la même source.

D'après un communiqué de l'armée israélienne, un "soldat a été légèrement blessé par des éclats de grenade de l'armée lors de l'opération de Jénine et hospitalisé."

"Par surprise"

Selon le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, des "attaques terroristes contre des civils" israéliens ont été fomentées dans le camp de Jénine. "Nous frappons (cette) plaque tournante du terrorisme avec force", a-t-il indiqué à des journalistes.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a lui déclaré adopter une "approche proactive" face au terrorisme.

"Les gens savaient que nous allions probablement entrer, mais la méthode de frappe aérienne, notre cible se trouvant en plein coeur du camp, les a pris par surprise", a affirmé à des journalistes le lieutenant-colonel Richard Hecht, porte-parole de l'armée israélienne.

"Nous agissons contre des suspects en particulier", a-t-il ajouté, assurant que l'armée, qui utilise des drones, fait son possible pour épargner la population civile.

"Il y a des bombardements aériens et une invasion terrestre", raconte à l'AFP Mahmoud al-Saadi, directeur du Croissant-Rouge palestinien à Jénine.

"Plusieurs maisons et sites ont été bombardés (...) De la fumée s'élève de partout."

"Brutale incursion"

Ismaël Haniyeh, le chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, a qualifié de "brutale" l'incursion israélienne. Et le groupe armé palestinien Jihad islamique a déclaré dans un communiqué que "toutes les options sont sur la table pour frapper l'ennemi (Israël) en réponse à son agression à Jénine".

La Jordanie a dénoncé "la récente agression visant la ville de Jénine", lançant un "appel urgent à la communauté internationale pour (...) mettre un terme aux attaques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

La ville de Jénine, située dans le nord de la Cisjordanie et le camp de réfugiés adjacent sont régulièrement le théâtre d'affrontements entre les forces israéliennes et les Palestiniens.

L'armée israélienne mène régulièrement des raids dans la région, bastion de groupes armés palestiniens, qui est théoriquement sous le contrôle de l'Autorité palestinienne, présidée par Mahmoud Abbas.

En juin, sept personnes ont été tuées, dont deux jeunes de 15 ans lors d'un raid de l'armée israélienne sur un camp de réfugiés à Jénine.

Lors de ce raid, l'armée a également tiré des missiles à partir d'un hélicoptère, ce qui n'était pas arrivé en Cisjordanie depuis 2002, lors de la deuxième intifada palestinienne, selon un responsable palestinien.

Les violences se sont multipliées ces derniers mois et, depuis le début de l'année, au moins 183 Palestiniens, 25 Israéliens, un Ukrainien et un Italien ont été tués, selon un décompte de l'AFP établi à partir de sources officielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Ukraine: l'envoyé spécial américain sera ce week-end à Berlin

Publié

le

L'envoyé spécial américain Steve Witkoff doit venir à Berlin pour discuter avec les dirigeants européens et Volodymyr Zelensky (archives). (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

L'envoyé spécial américain Steve Witkoff rencontrera ce week-end le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens à Berlin, a fait savoir un responsable de la Maison-Blanche vendredi. Les Européens réclament des garanties de sécurité pour Kiev.

Le chancelier allemand Friedrich Merz doit recevoir le président ukrainien ainsi que plusieurs dirigeants européens, ceux de l'Union européenne et de l'OTAN, sur fond d'un intense ballet diplomatique visant à mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie, alors que les Etats-Unis accentuent leur pression sur Kiev pour parvenir à un accord.

Les Européens et Ukrainiens ont demandé aux Américains des "garanties de sécurité" avant toute négociation territoriale dans l'est de l'Ukraine occupée par les Russes, a déclaré la présidence française vendredi.

Les discussions se sont accélérées avec le plan présenté par l'administration américaine il y a près de trois semaines pour résoudre la guerre déclenchée par l'invasion russe à grande échelle de février 2022, qui reprenait des exigences majeures de Moscou.

Concessions territoriales

Alors que Kiev a remis une version amendée de ce texte comprenant des contre-propositions, le président ukrainien a confirmé jeudi que les États-Unis souhaitaient conclure un accord "le plus tôt" possible. "Il s'agit avant tout de [savoir] quelles concessions territoriales l'Ukraine est prête à faire", a déclaré M. Merz jeudi à Berlin.

Selon Volodymyr Zelensky, les deux questions essentielles restant à négocier sont le contrôle de la région orientale de Donetsk, où se déroule l'essentiel des combats, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou dans le sud de l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le Cambodge accuse la Thaïlande de nouveaux bombardements

Publié

le

Les combats entre la Thaïlande et le Cambodge ont fait au moins 20 morts en sept jours. (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Le Cambodge a accusé samedi son voisin thaïlandais de nouveaux "bombardements" sur son territoire, en dépit d'assurances du président américain, selon qui, les deux pays d'Asie du Sud-Est avaient accepté une trêve. Au moins 20 personnes ont été tuées depuis dimanche.

"Le 13 décembre, les forces armées thaïlandaises ont utilisé deux avions de combat F-16 pour larguer sept bombes" sur plusieurs cibles, a affirmé sur le réseau social X le ministère cambodgien de la défense. Il a accusé l'armée de l'air thaïlandaise de "ne pas avoir encore cessé [ses] bombardements".

Cette accusation intervient quelques heures après que le président américain Donald Trump a assuré que la Thaïlande et le Cambodge avaient accepté de faire taire les armes.

"J'ai eu une excellente conversation ce matin avec le premier ministre de Thaïlande, Anutin Charnvirakul, et le premier ministre du Cambodge, Hun Manet, au sujet de la très regrettable résurgence de leur guerre qui dure depuis longtemps. Ils ont accepté de cesser tout tir dès ce soir et de revenir à l'accord de paix initial conclu avec moi et avec eux, avec l'aide du grand premier ministre de Malaisie, Anwar Ibrahim", a écrit vendredi soir le président américain sur son réseau social Truth Social.

Des affrontements frontaliers cette semaine entre les deux pays d'Asie du Sud-Est ont fait au moins 20 morts et forcé des centaines de milliers de personnes à fuir de part et d'autre. Les combats sont entrés samedi dans leur septième jour, soit deux de plus qu'en juillet, lorsqu'un épisode de violences avait fait 43 morts et poussé 300'000 personnes à évacuer.

La Thaïlande et le Cambodge, qui se disputent des morceaux de territoire le long de leur frontière tracée pendant la période coloniale française, avaient cosigné le 26 octobre un accord de cessez-le-feu avec le président américain Donald Trump. Mais la Thaïlande l'a suspendu quelques semaines plus tard après l'explosion d'une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Affaire Esptein: de nouvelles images de Trump et Clinton publiées

Publié

le

Donald Trump apparaît sur de nouvelles images du dossier Epstein. (© KEYSTONE/AP)

Des élus démocrates au congrès américain ont rendu publiques vendredi de nouvelles photographies émanant des légataires du criminel sexuel Jeffrey Epstein. Elles incluent notamment des images du président américain Donald Trump et de l'ex-chef d'Etat Bill Clinton.

L'ex-prince britannique Andrew, déchu de ses titres royaux face à la désapprobation croissante de l'opinion publique britannique concernant ses liens avec Jeffrey Epstein, apparaît aussi parmi ces clichés.

Larry Summers, ministre des finances sous Bill Clinton, Steve Bannon, l'un des grands idéologues du mouvement trumpiste MAGA, ou encore l'acteur réalisateur américain Woody Allen y figurent également. De même que Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, et Richard Branson, fondateur du groupe Virgin.

L'existence de liens entre ces personnes et le financier, retrouvé mort en 2019 dans sa cellule, d'un suicide selon les autorités, avant son procès pour crimes sexuels, était déjà connue. Et aucune des photographies publiées vendredi ne semble dépeindre de comportement délictueux.

"Préservatifs Trump"

"Ces images troublantes soulèvent encore plus de questions sur Epstein et ses relations avec certains des hommes les plus puissants au monde", ont toutefois relevé les élus démocrates de la commission de surveillance à la chambre des représentants, à l'origine de leur publication.

Leurs homologues républicains les ont a contrario accusés d'avoir "soigneusement choisi" les photographies "pour créer un faux récit sur le président Trump". Parmi ces images, on trouve des images de jouets sexuels et de "préservatifs Trump" avec un emballage comportant un portrait dessiné de Donald Trump au-dessus de la mention "Je suis ENOOOORME".

Trois photographies parmi les 19 publiées vendredi montrent aussi l'actuel président américain, dont une où il est entouré de six femmes portant ce qui semble être une couronne de fleurs hawaïenne. Le visage de ces femmes a été occulté.

L'ancien président Bill Clinton apparaît aux côtés de Jeffrey Epstein et sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge actuellement une peine de vingt ans de prison pour exploitation sexuelle.

La mort de Jeffrey Epstein a alimenté d'innombrables théories du complot, selon lesquelles, il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan.

Après avoir promis durant sa campagne présidentielle victorieuse de 2024 des révélations fracassantes, Donald Trump exhorte ses partisans depuis plusieurs mois à tourner la page, en qualifiant l'affaire de "canular" monté en épingle par l'opposition démocrate.

Après s'y être longtemps opposé, il a dû se résoudre en novembre à promulguer une loi qui contraint son gouvernement à rendre public l'ensemble des documents dans l'affaire Epstein. Le ministère de la justice a jusqu'au 19 décembre pour ce faire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le Royaume-Uni frappé par une épidémie de grippe "sans précédent"

Publié

le

Le Royaume-Uni fait face à une "vague sans précédent de super grippe". (image symbolique) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Le gouvernement britannique a exhorté vendredi les médecins à renoncer à une grève prévue pendant cinq jours peu avant Noël, alors que le Royaume-Uni fait face à une "vague sans précédent de super grippe", selon le service de santé public britannique.

Le Premier ministre travailliste Keir Starmer et son ministre de la Santé Wes Streeting ont appelé tout à tour ces médecins "résidents" - au statut proche de celui des internes - à renoncer à leur mouvement prévu du 17 au 22 décembre.

M. Streeting a souligné dans le journal The Times que le service de santé public, le NHS, se trouvait dans une "situation incroyablement précaire" et faisait face à "un défi inédit depuis la pandémie" de Covid-19.

Tout en réaffirmant son soutien au droit de grève, Keir Starmer a lui estimé qu'une grève de cinq jours serait "irresponsable" et mettrait "le NHS et ses patients en danger", dans un éditorial publié dans The Guardian.

Reprenant lui aussi la comparaison avec la pandémie de Covid-19, il a estimé que "l'idée de faire grève dans ce contexte était franchement inimaginable".

Selon les chiffres publiés jeudi par le NHS, les cas de grippe atteignent un niveau record pour cette période de l'année.

Le nombre de cas a bondi de 55% en une semaine, avec une moyenne de 2660 patients hospitalisés chaque jour la semaine dernière.

"Super grippe"

"Avec une demande record pour les services d'urgence et les ambulances et une grève imminente des médecins résidents, cette vague sans précédent de super grippe place le NHS dans la pire situation possible pour cette période de l'année", s'est alarmée la directrice médicale nationale du NHS, Meghana Pandit.

La situation du NHS, dans une profonde crise avec des délais d'attente extrêmement longs pour les rendez-vous, est un enjeu politique majeur pour le gouvernement travailliste, très impopulaire.

Si la grève prévue à partir de mercredi se confirmait, il s'agirait de la 14e pour les médecins depuis mars 2023.

Les médecins "résidents" sont en conflit avec le gouvernement sur les salaires et les formations.

Wes Streeting a accédé à la demande du syndicat des médecins que les praticiens formés au Royaume-Uni soient prioritaires pour obtenir des formations par rapport aux candidats étrangers.

Le nombre de places pour ces formations sera également augmenté.

Mais, a ajouté le ministre, le gouvernement "ne peut et ne veut pas bouger sur les salaires, surtout après une augmentation de 28,9% au cours des trois dernières années et la plus forte revalorisation de tout le secteur public ces deux dernières années".

La British Medical Association, qui représente les médecins résidents, réclame 26% supplémentaires, estimant cette revalorisation nécessaire pour restaurer le niveau des rémunérations après des années de hausses inférieures à l'inflation.

Elle doit soumettre la nouvelle proposition du gouvernement à ses membres via un sondage en ligne qui se clôturera lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

Samedi qui se passe avec un sentiment de clarté, vous trouvant satisfait d’avoir avancé avec finesse dans ce climat mouvant.

Les Sujets à la Une