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Un premier cimetière de CO2 importé voit le jour en mer du Nord

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Plus de 200 projets de captage et stockage du CO2 sont actuellement opérationnels ou en développement dans le monde (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/PETER DEJONG)

C'est le premier au monde à enfouir du CO2 importé de l'étranger: le Danemark a inauguré mercredi un site de stockage de dioxyde de carbone à 1800 mètres sous la mer du Nord, un outil jugé essentiel pour freiner le réchauffement climatique.

"Aujourd'hui nous avons ouvert un nouveau chapitre vert pour la mer du Nord", s'est félicité le prince Fréderic, qui a donné le coup d'envoi la phase pilote du projet "Greensand" à Esbjerg(sud-ouest).

Conduit par le géant britannique de la chimie Ineos et l'énergéticien allemand Wintershall Dea, le projet devrait permettre de stocker vers 2030 jusqu'à 8 millions de tonnes de CO2 par an, l'équivalent de 1,5% des émissions françaises ou 10% des émissions danoises. Ce cimetière de CO2 paradoxalement est un ex-gisement de pétrole ayant donc contribué aux émissions.

Captage et stockage

Encore balbutiant et très coûteux, le captage et stockage de carbone ("CCS") consiste à capturer puis emprisonner le CO2, principal responsable du réchauffement planétaire. Plus de 200 projets sont actuellement opérationnels ou en développement dans le monde.

Particularité de Greensand: contrairement aux sites existants qui séquestrent le CO2 d'installations industrielles voisines, il fait venir le carbone de loin.

"C'est une réussite européenne en matière de coopération transfrontalière: le CO2 est capturé en Belgique et bientôt en Allemagne, chargé sur des navires dans le port d'Anvers", a relevé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. "Ce projet est bénéfique pour notre industrie et pour le climat", a-t-elle ajouté.

Acheminé par mer vers la plateforme Nini West, à la lisière des eaux norvégiennes, le gaz est injecté dans un réservoir à 1,8 km de profondeur. Pour les autorités danoises, qui visent la neutralité carbone dès 2045, c'est un "instrument indispensable dans notre boîte à outils climatique".

Le sous-sol danois contient un potentiel de stockage aux émissions du pays, ce qui permet d'y stocker également le carbone étranger.

Atouts de la mer du Nord

La mer du Nord est une région propice à l'enfouissement car elle abrite de nombreux gazoducs et réservoirs géologiques vides après des décennies d'exploitation pétrogazière.

"Les gisements épuisés de pétrole et de gaz présentent de nombreux avantages car ils sont bien documentés et il existe déjà des infrastructures qui peuvent très probablement être réutilisées", explique Morten Jeppesen, directeur du Centre des Technologies Offshore à l'Université technologique du Danemark (DTU).

Près de Greensand, le géant français TotalEnergies va explorer le potentiel d'enfouissement à plus de deux kilomètres sous les fonds marins avec l'objectif d'emprisonner annuellement cinq millions de tonnes à horizon 2030.

Pionnière du CCS, la Norvège voisine va aussi accueillir d'ici quelques années des tonnes de CO2 liquéfié, en provenance du Vieux Continent. Principal producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'Ouest, le pays posséderait également le plus gros potentiel de stockage de CO2 du continent.

Solution perfectible

Les quantités stockées restent faibles par rapport aux émissions. L'Union européenne a, selon l'Agence européenne pour l'environnement, émis 3,7 milliards de tonnes de gaz à effet de serre en 2020, une année pourtant plombée par la pandémie.

Longtemps perçue comme une solution techniquement compliquée et coûteuse à l'utilité marginale, le CCS est désormais jugé nécessaire aussi bien par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) que l'Agence internationale de l'énergie. Ce n'est cependant pas une solution miracle.

Gourmand en énergie, le processus de captage et stockage du CO2 émet lui-même l'équivalent de 21% du gaz capturé, selon le think tank australien IEEFA. Et la technique n'est pas sans risques, prévient le centre de recherche, citant le risque de fuites aux conséquences catastrophiques.

"Le CCS ne doit pas être utilisé pour maintenir le niveau actuel de production de CO2 mais il est nécessaire pour limiter le CO2 dans l'atmosphère", assure M. Jeppesen. "Le coût du stockage du carbone doit encore être réduit pour que cela devienne une solution durable de mitigation, à mesure que l'industrie gagnera en maturité", ajoute le scientifique.

Chez les défenseurs de l'environnement, la technologie ne fait pas l'unanimité. "Cela ne règle pas le problème et prolonge les structures qui sont nuisibles", fustige la responsable énergie de Greenpeace Danemark, Helene Hagel. "La méthode ne change pas nos habitudes mortifères".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'émiratie Adnoc fait une offre à 18,7 milliards sur Santos

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Les prix du gaz naturel liquéfié et la concrétisation de nouveaux projets du groupe australien en font une cible de reprise alléchante. (archive) (© KEYSTONE/FR170079 AP NY/CLIFF OWEN)

Une filiale de la compagnie d'Etat émiratie Adnoc a fait une offre sur l'intégralité du groupe énergétique australien Santos le valorisant à 18,7 milliards de dollars américains (15,2 milliards de francs), ont annoncé les deux groupes lundi.

Santos, qui a des activités en Australie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Timor oriental et aux Etats-Unis, est un fournisseur majeur de gaz naturel liquéfié en Australie et en Asie.

Le groupe australien a indiqué que son conseil d'administration avait l'intention "de recommander à l'unanimité que les actionnaires de Santos votent en faveur de la transaction" si les deux parties peuvent se mettre d'accord sur les termes de l'opération.

Le groupe émirati Abu Dhabi National Oil Company (Adnoc) a fait une offre de 5,76 dollars par action Santos, soit 18,72 milliards de dollars pour l'ensemble de la société.

Ce prix par action est supérieur de 28% au niveau de clôture de Santos vendredi.

Il s'agit d'une offre "finale, non contraignante" de la compagnie émiratie, qui avait fait en mars deux offres plus basses et restées confidentielles, a déclaré Santos.

Le titre du groupe australien gagnait 12% à la Bourse australienne ASX en début d'après-midi.

La société énergétique nationale d'Abou Dhabi a présenté son offre par le biais d'un consortium mené par sa filiale XRG.

Les autres membres du consortium incluent Abu Dhabi Development Holding Company et la société internationale d'investissement Carlyle.

L'année dernière, Santos et son rival australien Woodside Energy avaient mené des négociations visant à former l'un des plus grands exportateurs de gaz naturel au monde, avant de les abandonner.

XRG a indiqué dans un communiqué vouloir s'appuyer sur l'expérience de Santos "pour renforcer la sécurité énergétique nationale et internationale". "La transaction proposée est en ligne avec la stratégie et l'ambition de XRG de construire une entreprise mondiale intégrée leader dans le secteur du gaz et du GNL," a-t-il déclaré.

Cible

Santos est une cible d'acquisition potentielle depuis plus de deux ans, selon un rapport de E&P Financial Group grâce à des prix de l'énergie mondiaux plus élevés et au fait que certains projets d'investissement majeurs du groupe australien sont à présent réalisés.

La société de conseil financier s'attend à ce que l'offre de Santos accroisse l'intérêt pour les actifs de gaz naturel liquéfié, après que des médias ont rapporté que la compagnie pétrolière nationale d'Abou Dhabi convoite également des opérations de GNL et de gaz de BP.

Santos a précisé que la "proposition indicative" du groupe d'Abou Dhabi était encore soumise à des vérifications, à un accord sur les termes, et à l'approbation des autorités réglementaires d'Australie, de Papouasie-Nouvelle-Guinée et des Etats-Unis.

Les Emirats sont le 7e producteur mondial de pétrole, devant l'Iran et le Koweït et au 15e rang mondial pour le gaz naturel. Sa compagnie nationale a entamé une diversification à l'étranger avec une série d'acquisitions ces dernières années.

Le consortium a indiqué vouloir maintenir le siège de Santos à Adelaide.

Il a affirmé qu'il prévoyait d'investir dans l'activité de gaz et de gaz naturel liquéfié de Santos afin de fournir "des solutions fiables et abordables" aux clients en Australie, dans la région Asie-Pacifique et au-delà".

XRG a ajouté qu'il veillerait à ce que Santos investisse dans des projets de captage et de stockage du carbone, des carburants à faible émission de carbone et "d'autres initiatives de décarbonation".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

USA: l'homme accusé du meurtre d'une élue capturé dans le Minnesota

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La sénatrice Amy Klobuchar s'était dite dimanche "inquiète pour tous nos responsables politiques" après cette attaque. "Il y avait un lien avec l'avortement, en raison des groupes" présents sur la liste - dont des cliniques pour IVG selon les médias - retrouvée dans la voiture du suspect". (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

L'homme en fuite accusé d'avoir assassiné une élue locale du Minnesota et tenté d'en tuer un autre a été arrêté dimanche soir dans une zone rurale du Minnesota, ont annoncé tard dimanche soir les autorités de cet Etat du nord des Etats-Unis

"Après deux jours de chasse à l'homme et deux nuits blanches, les forces de l'ordre ont interpellé Vance Boelter", a annoncé le gouverneur du Minnesota Tim Walz lors d'une conférence de presse tard dimanche soir.

Cette double attaque sur deux responsables démocrates a choqué la classe politique de cet Etat plutôt tranquille et provoqué la stupeur chez les élus à travers le pays, englué dans une atmosphère politique tendue.

Déguisé en policier pour tuer

Des centaines de policiers étaient depuis samedi matin à la recherche de Vance Boelter, accusé de s'être déguisé en policier pour tuer, à leur domicile respectifs de la banlieue de Minneapolis, Melissa Hortman et son époux, ainsi que d'avoir gravement blessé un autre élu, John Hoffman, et sa femme.

Même s'il était armé, il a été arrêté "sans l'usage de la force", a déclaré Jeremy Geiger, un colonel de la police du Minnesota.

Sa cavale a pris fin dimanche soir dans la localité de Green Isle, à plus d'une heure à l'ouest de Minneapolis, ont précisé les autorités à la presse, ajoutant qu'il était en cours d'interrogatoire.

Une voiture liée à cet homme, considéré comme "armé et dangereux", avait été retrouvée dimanche midi dans cette zone, et une centaine de policiers, ainsi que des moyens aériens, étaient à ses trousses.

"Pas la norme"

"Il n'y a aucun doute qu'il s'agissait là de la plus grande chasse à l'homme" de l'histoire du Minnesota, a dit à la presse Mark Bruley, le chef de la police de Brooklyn Park, la ville de la banlieue de Minneapolis où a été tuée Melissa Hortman et son époux.

Le sénateur local John Hoffman, gravement blessé par neuf balles et opéré à de multiples reprises durant le week-end, "avance vers la guérison", a ajouté Tim Walz dimanche soir.

Le gouverneur, ancien colistier de Kamala Harris à la dernière élection présidentielle, a appelé à ce que "cet acte odieux" ne "devienne pas la norme". "Cela ne peut pas être la manière de régler nos différences politiques", a ajouté le démocrate, qui connaissait bien Melissa Hortman.

Un carnet contenant une liste d'élus, dont les deux visés et d'autres figures politique de l'Etat, a été retrouvé à l'intérieur du véhicule.

"Lien avec l'avortement"

La sénatrice Amy Klobuchar s'était dite dimanche "inquiète pour tous nos responsables politiques" après cette attaque.

"Il y avait un lien avec l'avortement, en raison des groupes" présents sur la liste - dont des cliniques pour IVG selon les médias - retrouvée dans la voiture du suspect, a-t-elle ajouté dans un entretien avec la chaîne NBC.

Melissa Hortman, 55 ans et mère de deux enfants, était une ancienne présidente de la Chambre des représentants du Minnesota. Elle avait fait de la protection du droit à l'IVG sa grande priorité. "Il nous faut baisser la tension" politique, a insisté Amy Klobuchar sur CNN.

Pays toujours plus fracturé

Cette attaque est intervenue dans une Amérique toujours plus fracturée, entre déploiement de soldats à Los Angeles pour réprimer les manifestations, défilé militaire voulu par Donald Trump à Washington et rassemblements contre lui à travers le pays.

L'actuel président a lui-même échappé à deux tentatives d'assassinat pendant sa campagne, dont une en plein meeting en juillet dernier en Pennsylvanie.

Interrogé dimanche matin par une journaliste de ABC sur la situation au Minnesota et s'il comptait appeler Tim Walz, ancien adversaire politique, Donald Trump a répondu ainsi: "C'est terrible. Je pense qu'il est un très mauvais gouverneur, quelqu'un de complètement incompétent. Mais je pourrais l'appeler, comme je pourrais appeler d'autres gens".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le salon du Bourget décolle dans l'ombre du drame d'Air India

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Nonobstant une certaine retenue après le crash meurtrier d'Air India, l'avionneur américain sera bien présent et en démonstration pour la 55r édition du salon. (archive) (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Le salon du Bourget près de Paris, le plus ancien et plus grand rendez-vous aérospatial au monde, décolle lundi avec un fort accent sur l'espace et la défense, mais assombri pour sa 55e édition par la catastrophe du Boeing d'Air India.

Très attendu pour parler de la reprise de Boeing, le patron du géant américain Kelly Ortberg a annulé vendredi sa venue au salon, au lendemain du crash meurtrier en Inde d'un appareil de l'avionneur.

Ce drame, qui a fait 279 morts, a entraîné l'annulation en cascade de plusieurs évènements du rendez-vous du secteur aéronautique, dont la conférence de presse traditionnelle de Boeing avant l'ouverture officielle du salon, comme celle du motoriste CFM, coentreprise du français Safran et de l'américain GE, qui équipe la plupart des avions les mieux vendus de Boeing et d'Airbus.

"On a tous le moral à zéro" après cette catastrophe, a confié à l'AFP un acteur clé du secteur.

Boeing en vol

Boeing et son rival européen Airbus s'y affrontent traditionnellement à coups d'annonces de commandes d'avions, mais la catastrophe d'Air India risque de jeter une ombre sur le programme de l'entreprise américaine.

Vendredi, le président exécutif d'Airbus Guillaume Faury a exprimé au nom de son entreprise ses "condoléances aux victimes et aux familles des victimes du vol d'Air India".

"On travaille tous très fort dans cette industrie pour que cela n'arrive pas. Et quand cela arrive, c'est une tragédie", a déclaré le patron d'Airbus.

"Quelques jours avant l'ouverture du Bourget, cet accident a un impact particulier en France", a souligné le ministère français des transports Philippe Tabarot.

Rencontré dimanche au Bourget, au milieu des derniers préparatifs, le commissaire général du salon Emmanuel Viellard a cherché à relativiser l'absence de Kelly Ortberg.

"Une personne qui nous manque, ce n'est pas un salon qui s'arrête, le patron du Boeing a d'autres préoccupations en ce moment, mais Boeing sera en représentation avec des avions en vol", a-t-il déclaré à l'AFP.

Dans un contexte international tendu et avec l'intention de l'Europe de renforcer sa souveraineté stratégique, le salon est particulièrement attendu sur le thème de la défense.

"Heureusement que cette prise de conscience a eu lieu ! Mais, entre la volonté politique et la réalité, il y a un écart", a déclaré Éric Trappier, le patron du groupe Dassault, qui fabrique les avions de chasse Rafale, dans une interview dimanche au Figaro.

"Mettre plus d'argent n'est pas tout : il faut décider comment le dépenser, quels seront les prescripteurs, quel est l'effet militaire recherché et comment cet effort se conjugue avec la réalité de l'Otan", a-t-il poursuivi, critiquant une nouvelle fois le Danemark, qui achète des avions de combat américains F-35 malgré la menace d'une annexion du Groenland par Donald Trump.

Ukraine et Israël présents

C'est le Premier ministre français François Bayrou qui inaugurera le salon lundi matin, lors d'une cérémonie incluant un hommage aux femmes dans l'aérospatial.

La féminisation sera le fil rouge de cette édition du salon, organisé depuis 1909 tous les deux ans. Vendredi, premier jour d'ouverture au grand public, sera entièrement consacré aux femmes, avec la participation de professionnelles de 20 métiers de l'aérien et du spatial.

Le même jour, le président Emmanuel Macron est attendu avec un discours sur la nouvelle stratégie spatiale française.

"D'un point de vue industriel, le fait qu'il y ait une identification d'une stratégie nationale spatiale, c'est bienvenu", a déclaré Baptiste Voillequin, responsable chargé de l'espace du Gifas (groupement des industries aérospatiales françaises) qui organise le salon, en recevant les médias dans le pavillon de 2500 m2 dédié à l'espace, une première au Bourget.

Même fortement réduite, la présence d'Israël, l'un des leaders des capacités militaires de pointe dans l'aérospatial, est une source de tensions.

Le tribunal judiciaire de Bobigny a rejeté mardi la requête d'associations qui demandaient l'exclusion du salon des entreprises israéliennes au nom du risque de perpétuation de "crimes internationaux".

L'Ukraine, dont l'attaque de drones contre des bombardiers stratégiques russes est décortiquée par les militaires et avionneurs, sera également présente avec cinq entreprises, dont la jeune pousse Ailand Systems, spécialisée dans les drones détecteurs de mines, ainsi que l'avionneur Antonov et le motoriste Motor Sitch.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Ukraine: l'aide européenne compense le désengagement américain

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L'Ukraine a reçu plus d'aide militaire de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période, malgré le désengagement américain (archives). (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

Une hausse de l'aide des pays européens à l'Ukraine a permis en 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de Washington, a rapporté lundi dans un communiqué l'institut allemand Kiel. "L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine", écrit-il.

Alors que "les Etats-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l'Ukraine, n'ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis le début janvier", l'Ukraine a tout de même reçu plus d'aide de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période, précise l'institut allemand, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à Kiev depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

"Reste à savoir s'il s'agit d'une hausse temporaire ou du début d'une évolution plus durable du rôle de l'Europe en tant que principal soutien de l'Ukraine", a déclaré Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute, cité dans le communiqué.

Au début 2025, les données du Kiel Institute montrent que "la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays", au premier rang desquels figurent "les pays nordiques et le Royaume-Uni".

L'Europe devant

En revanche, "il est frappant de constater le peu d'aide allemande allouée ces derniers mois", a commenté M. Trebesch. "Au lieu d'augmenter son soutien après l'arrivée de Trump au pouvoir, nous observons une forte baisse de l'aide allemande par rapport aux années précédentes". "La tendance est la même pour l'Italie et l'Espagne", a-t-il précisé.

Au 30 avril 2025, 294 milliards d'euros au total ont été donnés ou alloués à des dépenses précises en faveur de l'Ukraine (sur 405 milliards promis), selon les derniers chiffres du Kiel Institute. Les 111 milliards restants ont été promis sur le long terme, mais pas encore alloués.

Sur la somme déjà donnée, 140 milliards d'euros (donnés ou alloués) sont de l'aide militaire, 133 milliards de l'aide financière et 21 milliards de l'aide humanitaire. Les premiers donateurs sont l'Union européenne et ses membres (131 milliards d'euros donnés ou alloués), les Etats-Unis (115 milliards) et le Royaume-Uni (19 milliards).

En matière d'aide militaire, l'Europe, Royaume-Uni compris, "dépasse pour la première fois depuis juin 2022 les Etats-Unis", selon le Kiel Institute. Les Européens ont déjà donné ou alloué à l'Ukraine 72 milliards d'euros d'aide militaire depuis le début de la guerre, contre 65 milliards pour les Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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