Rejoignez-nous

International

Une voiture fonce sur une foule allant à un carnaval, six morts

Publié

,

le

La police sur les lieux du drame. (© Keystone/BELGA/Carole Heymans)

Une voiture a foncé sur une foule se rassemblant pour participer à un carnaval dimanche matin à Strépy-Bracquegnies dans le Sud de la Belgique, tuant au moins six personnes et en blessant 26 autres, ont annoncé les autorités.

L'accident s'est produit vers 05h00. "Une voiture roulant à grande vitesse a foncé sur la foule qui s'était rassemblée pour assister (au carnaval)", a indiqué à l'agence de presse Belga Jacques Gobert, le maire de La Louvière, ville située non loin de la frontière française et dont dépend le village de Strépy-Bracquegnies.

Selon un communiqué du bureau du maire, un groupe dit "de ramassage" (des personnes se regroupant pour aller au carnaval) d'une centaine de personnes venait de quitter la salle Omnisports pour remonter vers le centre du village lorsqu'un véhicule a foncé dans la foule.

"Dans l'état actuel de l'enquête, on sait qu'un véhicule a foncé dans un groupe de ramassage et qu'on déplore six décès, 26 blessés à des stades divers" dont "10 personnes dont les jours sont actuellement en danger", a déclaré Damien Verheyen, substitut du procureur du Roi de Mons, lors d'une conférence de presse à La Louvière.

Piste terroriste exclue

"La voiture était occupée par deux personnes qui ont été interpellées", a-t-il ajouté, précisant qu'elles étaient originaires de La Louvière et nées respectivement en 1988 et 1990. Il a ajouté que la piste terroriste était exclue pour le moment.

"Horrible nouvelle depuis Strépy-Bracquegnies", a déploré sur Twitter le Premier ministre belge Alexander De Croo. "Une communauté qui se rassemblait pour faire la fête a été frappée en plein coeur".

"Mes pensées vont aux victimes et leurs proches. Tout mon soutien va aussi aux services d'urgence pour leur aide et l'assistance apportées", a ajouté M. De Croo qui devait se rendre dans la journée sur place, accompagné du roi Philippe selon le bureau du Premier ministre.

En Belgique, villes et villages organisent de nombreux défilés de rues pour le Carnaval, les plus connus à Binche et Alost. Comme celui de Binche, le carnaval de Strépy-Bracquegnies accueille des participants costumés, les "Gilles", convoqués tôt pour participer au défilé.

"Je marchais à côté", a raconté un témoin, Théo, à la télévision publique belge RTBF. "Je me suis retourné et j'ai vu une voiture qui fonçait dans la troupe".

"Plein de gens à terre"

"Elle est arrivée très vite et n'a pas freiné. Elle a continué et elle a embarqué un Gille 100 mètres plus loin", a poursuivi le jeune homme. "Il y avait plein de gens à terre".

"Ce qui était censé être une fête conviviale a tourné au drame. Nous suivons la situation de près", a tweeté la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden. "Mes sincères condoléances aux familles et amis des personnes décédées et blessées lors de l'incident survenu ce matin à Strépy".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / belga

Continuer la lecture

International

L'ancien président péruvien Alberto Fujimori libéré de prison

Publié

le

L'ancien président péruvien Alberto Fujimori (au centre) a quitté la prison malgré l'opposition de la Cour interaméricaine des droits de l'Homme. (© KEYSTONE/EPA/ALDAIR MEJIA)

L'ancien président péruvien Alberto Fujimori (1990-2000), 85 ans, a été libéré mercredi de prison où il purgeait depuis 2009 une peine de 25 ans pour crimes contre l'humanité. C'est ce qu'ont constaté des journalistes de l'AFP.

M. Fujimori, vêtu d'une veste noire et portant un masque sur le visage, a quitté à 18h29 locales (00h29 en Suisse) la prison de Barbadillo, à l'est de Lima, à bord d'une camionnette grise qui a fendu lentement la foule de ses soutiens venus l'accueillir.

Sa fille Keiko, trois fois candidate malheureuse au second tour de la présidentielle, et son fils Kenji, homme d'affaires, qui avaient maintes fois réclamé la libération de leur père, se trouvaient à ses côtés. "Nos coeurs débordent de joie. Parce que cet homme a été injustement emprisonné", a déclaré à l'AFP Nikita, venu devant la prison.

Appel à "s'abstenir"

La Cour constitutionnelle avait ordonné mardi la libération "immédiate" de l'ancien président controversé qui souffre de manière récurrente de problèmes respiratoires et neurologiques, dont des paralysies faciales. L'ancien homme fort du Pérou avait été jugé coupable de la mort de 25 personnes dans deux massacres perpétrés par un commando de l'armée dans le cadre de ce qui avait été appelé la guerre contre le terrorisme (1980-2000) des guérillas d'extrême gauche.

La Cour interaméricaine des droits de l'Homme a réclamé mercredi en vain au Pérou de "s'abstenir d'exécuter" la décision de la Cour constitutionnelle "jusqu'à ce que la Cour interaméricaine des droits de l'Homme dispose de tous les éléments nécessaires pour analyser si cette décision respecte les conditions" de ses précédents arrêts, selon une résolution de l'instance publiée sur son site internet.

Mais le gouvernement de Dina Boluarte a autorisé sa libération. L'Association péruvienne pour les droits humains (APRODEH) a condamné cette décision, estimant qu'il s'agit d'un pied de nez à la Cour interaméricaine.

Grâce rétablie

L'ordonnance de la Cour constitutionnelle, qui ne peut pas faire l'objet d'un appel, rétablit la grâce accordée à M. Fujimori en 2017 et qui avait été révoquée deux ans plus tard par la Cour suprême.

La juridiction avait déjà ordonné en mars 2022 la libération de M. Fujimori mais la Cour interaméricaine des droits de l'Homme avait demandé à l'Etat de "s'abstenir d'exécuter" cette décision et le pays, alors dirigé par le président de gauche Pedro Castillo, s'était cette fois-ci conformé à la décision.

Alberto Fujimori a gouverné le Pérou d'une main de fer mais, face à une opposition croissante, il s'était enfui en novembre 2000 au Japon, d'où sa famille est originaire. C'est par fax qu'il avait annoncé alors renoncer à son mandat. Extradé ensuite du Chili en 2007, il avait été condamné et emprisonné deux ans plus tard.

Malgré la demande de "pardon" formulée en 2017 pour les actes commis par son gouvernement, Alberto Fujimori a divisé les Péruviens comme peu d'hommes politiques l'ont fait dans l'histoire du pays andin de 32 millions d'habitants. Pour certains, celui que l'on surnomme "El Chino" (le Chinois) est l'homme qui a dopé l'essor économique du pays par ses politiques ultra-libérales, et combattu avec succès les guérillas du Sentier lumineux (maoïste) et du Mouvement révolutionnaire Tupac Amaru (guévariste).

D'autres se souviennent surtout des scandales de corruption et de ses méthodes autoritaires, qui l'ont conduit derrière les barreaux pour avoir commandité deux massacres perpétrés par un escadron de la mort en 1991-1992, dans le cadre de la lutte contre le Sentier lumineux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'aide financière à l'Ukraine ne "peut plus attendre" (Biden)

Publié

le

Joe Biden demande au Congrès une nouvelle aide pour Kiev. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Le déblocage de financements pour soutenir l'Ukraine ne "peut plus attendre", a averti mercredi le président Joe Biden en s'adressant aux élus du Congrès américain. Démocrates et républicains n'arrivaient pas à s'accorder sur une nouvelle enveloppe pour Kiev.

L'échec d'un vote sur des fonds supplémentaires serait "le plus beau cadeau" offert au président russe Vladimir Poutine, a ajouté M. Biden, en affirmant que le maître du Kremlin, s'il parvenait à s'emparer de l'Ukraine, "ne s'arrêtera(it) pas là".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le chef de l'ONU met en garde contre un "effondrement total" à Gaza

Publié

le

Le patron de l'ONU Antonio Guterres craint un "effondrement total de l'ordre public à Gaza". (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Le secrétaire général de l'ONU a mis en garde mercredi contre un "effondrement total de l'ordre public bientôt" à Gaza, pilonnée par Israël, dans une lettre inédite au Conseil de sécurité insistant pour un cessez-le-feu humanitaire.

"Avec les bombardements constants des forces armées israéliennes, et en l'absence d'abris ou du minimum pour survivre, je m'attends à un effondrement total de l'ordre public bientôt en raison des conditions désespérées, ce qui rendrait impossible une aide humanitaire même limitée", écrit Antonio Guterres en invoquant pour la première fois depuis son arrivée à la tête des Nations unies en 2017 l'article 99 de la Charte qui lui permet d'"attirer l'attention du Conseil" sur un dossier qui "pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Poutine en Arabie saoudite pour parler pétrole et conflit

Publié

le

Vladimir Poutine parle pétrole et conflit au Proche-Orient à Ryad (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEI KARPUKHIN / SPUTNIK / KREMLIN POOL)

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé mercredi en Arabie saoudite en provenance des Emirats arabes unis, dernière étape d'une visite éclair dans le Golfe axée sur le pétrole et le conflit israélo-palestinien.

Le dirigeant russe, que les Occidentaux cherchent à isoler depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022, s'est un temps fait plus rare à l'étranger en réservant ses déplacements à ses plus proches alliés, mais il effectue un retour sur la scène internationale.

Cette fois, il fait le choix de rendre visite à des partenaires économiques jugés importants. Et chez qui le président, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour la "déportation" d'enfants ukrainiens, ne risque pas l'arrestation, les deux pays n'ayant pas ratifié le traité fondateur de cette institution.

M. Poutine a atterri en soirée à Ryad, selon des images de la télévision russe, afin de rencontrer Mohammed ben Salmane, le prince héritier et homme fort de l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut.

Les deux dirigeants doivent discuter investissements, mais aussi de "leur coopération dans le secteur de l'énergie", garante d'une "situation stable et prévisible" sur le marché international, estime le Kremlin.

La Russie est le troisième producteur mondial de brut.

Le conflit entre Israël et le Hamas palestinien sera aussi à l'ordre du jour, notamment les "façons de promouvoir la désescalade", d'après Moscou.

Avec les honneurs

Pour ce voyage diplomatique d'une journée, Vladimir Poutine s'était d'abord arrêté aux Emirats. Reçu dans l'imposant palais présidentiel d'Abou Dhabi, il s'est entretenu avec son homologue, Mohammed ben Zayed al-Nahyane.

Il a eu droit à un accueil avec les honneurs: des dizaines de soldats en armes l'attendaient au palais, tandis qu'une patrouille aérienne a traversé le ciel en diffusant des fumigènes aux couleurs du drapeau russe et que des coups de canon étaient tirés à proximité, selon des images diffusées par le Kremlin.

"Grâce à votre position, nos relations ont atteint un niveau sans précédent", a souligné M. Poutine, au début de la rencontre.

Le président russe a assuré que les Emirats étaient "le principal partenaire commercial de la Russie dans le monde arabe", évoquant des "projets dans le secteur du gaz et du pétrole".

Il a également affirmé vouloir évoquer la situation "dans les zones chaudes", citant le conflit israélo-palestinien mais aussi "la crise en Ukraine".

Avant ce voyage, la présidence russe avait indiqué que les dirigeants parleraient de la réduction de la production de pétrole dans le cadre de l'Opep+, une alliance de pays exportateurs de pétrole et de partenaires, dont la Russie est membre.

Vladimir Poutine ne s'est en revanche pas rendu à la COP28, qui se tient à Dubaï.

- "Assurance" -

Le président russe, traité en paria par les Occidentaux, était absent des dernières grandes rencontres internationales: le sommet du G20 en Inde en septembre et celui des BRICS en Afrique du Sud en août.

Officiellement, M. Poutine dit éviter ces réunions pour ne pas "causer de problème" aux organisateurs. Reste que le mandat d'arrêt de la CPI entrave ses déplacements, car il pourrait théoriquement être arrêté s'il se rend dans un pays membre.

Vladimir Poutine privilégiait ces derniers temps des déplacements en terres très amicales.

Assurance

En octobre, il avait été reçu en Chine par son homologue, Xi Jinping, en marge du forum des Nouvelles routes de la soie. Quelques jours auparavant, il s'était rendu au Kirghizstan pour son premier voyage à l'étranger depuis le mandat d'arrêt émis par la CPI.

Mais le président russe voit un contexte international plus favorable à ses intérêts.

La contre-offensive ukrainienne, très attendue, s'est fracassée cet été contre les défenses russes. Quant au soutien jusqu'alors inconditionnel des Occidentaux à Kiev, il montre des signes d'effritement, à la faveur des divisions politiques, comme l'espérait le Kremlin.

"Poutine parle certainement avec plus d'assurance que jamais depuis le début de la guerre" en Ukraine, constate Nigel Gould-Davies, chargé de recherches à l'International Institute for Strategic Studies.

A l'intérieur de la Russie, les revenus pétroliers se sont redressés, toute opposition au Kremlin a été méthodiquement muselée et Vladimir Poutine se prépare à lancer en mars la campagne pour sa réélection, qui ne fait guère de doute.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Poissons

Des discussions ont lieu dans l’emploi, lesquelles vous ouvrent des portes vers des opportunités qu’il faudra absolument saisir !

Les Sujets à la Une

X