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Un mouvement de foule fait huit morts lors d'un festival au Texas

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La suite du festival Astroworld a été annulée après le drame survenu vendredi soir. (© KEYSTONE/EPA/KEN MURRAY)

"Pressés", "piétinés": un mouvement de foule a fait huit morts et de nombreux blessés vendredi au festival de musique Astroworld au Texas, dans le sud des Etats-Unis. Les autorités appellent à une enquête poussée sur cette tragédie.

"J'ai vu des gens sauter les barrières et ils ne pouvaient pas respirer, c'était horrible", a raconté samedi à l'AFP Gavyn Flores, qui assistait au concert du rappeur Travis Scott à Houston, durant lequel le drame est survenu.

"J'étais à l'extrémité d'une barrière, les gens essayaient de sortir mais on ne pouvait pas bouger", a détaillé ce jeune de 18 ans. "Il fallait essayer de tenir envers et contre tout parce qu'on était poussés."

Vers 21h00 locales, la foule du festival a commencé à se presser vers le devant de la scène, provoquant un début de panique et de premiers blessés, puis les gens se sont mis à tomber, à perdre conscience, ce qui a généré un mouvement de panique supplémentaire, ont rapporté les autorités dans la nuit de vendredi à samedi.

Elles ont fait état d'un bilan de huit morts et plus de 300 personnes traitées pour des blessures sur place, en comptant les éraflures et contusions mineures. Au moins 17 personnes ont dû être transférées à l'hôpital, dont 11 étaient en arrêt cardiaque, a précisé le chef des pompiers de Houston, Samuel Pena, lors d'une conférence de presse à l'extérieur du NRG Park, où se tenait l'évènement.

"Des gens au sol"

"Les gens étaient pressés, piétinés et lorsque j'ai réussi à me frayer un chemin hors de cela, j'ai vu des gens au sol", a expliqué un autre témoin, Logan Morris, à l'AFP.

Au total, près de 50'000 personnes se trouvaient dans la foule pour assister au festival Astroworld où plus de 360 agents de police et 240 agents de sécurité étaient mobilisés. La police de Houston a annoncé l'ouverture d'une enquête pour déterminer les causes de cette tragédie, précisant qu'elle examinait notamment les séquences vidéo de la soirée.

"Depuis 30 ans que des événements majeurs ont lieu dans cette ville ou dans les structures du comté, jamais une telle chose n'était arrivée", a assuré le maire de Houston, Sylvester Turner, sur la chaîne CNN. "Nous voulons un compte-rendu détaillé de ce qui s'est passé", a-t-il ajouté, affirmant que toutes les pistes seraient explorées et que les organisateurs et les témoins étaient actuellement interrogés.

"Nos pensées sont avec la famille du festival ce soir, tout particulièrement ceux que nous avons perdu et leurs proches", ont déclaré les organisateurs de l'événement.

Le rappeur américain Travis Scott, qui a lancé le festival Astroworld en 2018, s'est pour sa part dit "absolument dévasté", dans un communiqué publié samedi. L'artiste trentenaire originaire du Texas a été nommé huit fois aux Grammy Awards. Il a un enfant avec Kylie Jenner, l'une des filles du clan Kardashian et star de téléréalité.

Scènes de réanimation

Selon le quotidien The Houston Chronicle, Travis Scott a stoppé à plusieurs reprises son concert en voyant des spectateurs en difficulté près de la scène.

Des images du parc NRG qui ont circulé sur les réseaux sociaux montraient des dizaines de personnes se précipitant vers les sorties, enjambant et faisant tomber les détecteurs de métaux, face à des agents de sécurité en sous-nombre, incapables de contenir la foule.

On pouvait voir de nombreuses personnes chuter, sans que l'on puisse affirmer que c'est dans ce contexte que les décès sont survenus. D'autres vidéos montraient des secouristes en train de réanimer des fans inconscients au milieu du public, tandis que le concert se poursuivait.

La suite du festival, qui devait se poursuivre samedi, a été annulée. Parmi les autres artistes qui devaient se produire pendant le week-end figuraient les rappeurs Chief Keef et 21 Savage, ainsi que le groupe de rock australien Tame Impala.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"On vous croit": un film coup-de-poing pour protéger les enfants

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Les ombres symbolisent la manière dont un enfant tente de se protéger de la violence d'un adulte. (© KEYSTONE/DPA/MAURIZIO GAMBARINI)

A l’occasion de la Journée internationale contre la violence faite aux enfants, le film "On vous croit" sort en Suisse. Sa coréalisatrice Charlotte Devillers signe une ½uvre qui interroge frontalement la justice, la parole des enfants et la responsabilité des adultes.

Dans "On vous croit", Charlotte Devillers plonge au c½ur d’un combat judiciaire où une mère tente de faire reconnaître la parole de ses enfants face à un système qu’elle juge "souvent trop lent, trop complexe et trop déstabilisant pour les victimes". Inspiré de témoignages réels, le film explore la violence des procédures et leur impact sur les familles. "Ce que vivent les enfants dans ces moments-là est souvent sous-estimé", observe l'infirmière et réalisatrice, dont c'est le premier film.

Pour Charlotte Devillers, la fiction s’est imposée comme un choix éthique. "Écrire une fiction nous permettait de protéger de véritables victimes tout en disant la vérité de ce qu’elles traversent", a-t-elle expliqué à Keystone-ATS. Sa mise en scène s’est nourrie d’un regard de soignante: "Mes outils ont toujours été l’écoute et l’observation, et ce sont ces mêmes outils que j’ai utilisés pour diriger le film."

La séquence centrale, tournée en une seule prise de 55 minutes, recrée en temps réel l’intensité d’une audience de justice. Charlotte Devillers tenait à ce dispositif pour préserver la spontanéité du jeu. "Je voulais que tous, acteurs comme avocats (ndlr: ce sont de vrais avocats), ne puissent pas anticiper, exactement comme dans une vraie audience", précise-t-elle. Ce choix permet selon elle "d’immerger le spectateur dans la tension et la vulnérabilité de la mère".

Au-delà de la dénonciation

Au-delà de la dénonciation, Charlotte Devillers, coréalisatrice au côté d'Arnaud Dufeys, met en lumière les effets durables des procédures. "Les enfants revivent encore et encore ce qu’ils ont subi, et quand leur parole est mise en doute, ils finissent par penser qu’on ne les protège pas", dit-elle. Elle insiste sur la dimension temporelle: "À hauteur d’enfant, les mois semblent des années. Et ces années peuvent laisser des traces profondes."

"On vous croit" sort mercredi en Suisse romande, jeudi en Suisse alémanique. Des débats en présence de la réalisatrice et de politiciens et politiciennes accompagnent la sortie du film dans une dizaine de villes en Suisse. Il sera également projeté dans une trentaine de pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trump s'en prend violemment à deux journalistes

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Les questions de la journaliste d'ABC News Mary Bruce ont particulièrement déplu à Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

"Tais-toi la truie!" à l'une, "vous êtes une personne horrible" à l'autre: Donald Trump s'en est pris violemment à deux journalistes à quelques jours d'écart. Il a menacé mardi d'interdire de diffusion la chaîne ABC News à cause de questions qui l'ont rendu furieux.

A bord de l'avion présidentiel Air Force One vendredi dernier, Donald Trump a été interrogé sur l'affaire Epstein, dans laquelle son gouvernement se trouve empêtré depuis plusieurs mois.

Il a alors répondu, passablement agacé, ne rien savoir des crimes sexuels du financier qu'il avait côtoyé de nombreuses années. Et lorsque la journaliste Catherine Lucey, de l'agence de presse américaine Bloomberg, tente de poser une question sur son refus de publier les documents d'enquête, le président américain l'interrompt, se penche vers elle, la pointe du doigt et lui lance: "Tais-toi. Tais-toi la truie!"

L'incident a été relayé mardi par les médias américains.

Mardi, il s'en est pris cette fois-ci à Mary Bruce, d'ABC News.

"Vous êtes une personne horrible", a asséné Donald Trump, qualifiant sa chaîne de "fake news".

La journaliste venait de lui poser des questions sur les affaires de la famille Trump en Arabie saoudite et sur le scandale Jeffrey Epstein, au moment où le président américain recevait dans le Bureau ovale le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane.

"Est-ce approprié, Monsieur le président, que votre famille fasse des affaires en Arabie saoudite pendant que vous êtes président? Est-ce un conflit d'intérêts?", a commencé la journaliste.

Le promoteur saoudien Dar Global a annoncé lundi un nouveau partenariat aux Maldives avec la Trump Organization. Le conglomérat est dirigé depuis 2016 par Donald Junior et Eric Trump, deux des fils du président américain, qui est resté actionnaire à travers un trust.

"Terrible journaliste"

"Et Votre Altesse royale, les renseignements américains ont conclu que vous avez orchestré le meurtre brutal d'un journaliste, les familles des victimes du 11-Septembre sont furieuses que vous soyez ici dans le Bureau ovale. Pourquoi les Américains devraient-ils vous faire confiance?", a ajouté Mary Bruce.

La responsabilité de "MBS" avait été pointée du doigt par les services de renseignement américains dans l'assassinat en 2018 du journaliste du Washington Post Jamal Khashoggi, tandis que les attentats du 11 septembre 2001 avaient été orchestrés par Oussama Ben Laden, lui-même saoudien.

Le président américain a nié tout conflit d'intérêts. "Je n'ai rien à voir avec les affaires de ma famille. J'ai quitté cela", a-t-il assuré, avant de défendre son invité au sujet de Jamal Khashoggi, disant que le prince "n'était au courant de rien".

"Vous n'avez pas besoin de mettre notre invité dans l'embarras en lui posant une telle question", a-t-il ajouté.

La journaliste d'ABC News n'a toutefois pas été désarçonnée par l'échange. Elle est revenue à la charge quelques minutes plus tard, cette fois-ci sur le dossier Epstein.

"Vous savez, ce n'est pas la question qui me dérange. C'est votre attitude. Je pense que vous êtes une terrible journaliste", a rétorqué M. Trump, furibond.

"Je vais vous dire quelque chose. Je pense que la licence (de diffusion) devrait être retirée à ABC, parce que vos infos sont tellement fausses et erronées", a-t-il repris.

Il a exhorté le patron du régulateur américain de l'audiovisuel (FCC), qui a déjà par le passé menacé ABC de sanctions, à "regarder ça".

Avant d'asséner à la journaliste: "Plus de questions de votre part".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump défend Mohammed ben Salmane sur l'assassinat de Khashoggi

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Donald Trump a reçu mardi à la Maison Blanche le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

En plus d'offrir à "MBS" une spectaculaire réhabilitation diplomatique, Donald Trump a défendu avec vigueur mardi le prince héritier saoudien concernant l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018.

Ce dernier a obtenu plusieurs faveurs du président des Etats-Unis, comme la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non-membre de l'Otan", mais aussi la promesse d'une livraison "future" d'avions de combat F-35, d'une coopération renforcée dans le nucléaire civil, et d'un accès aux technologies américaines avancées en matière d'intelligence artificielle.

"Vous parlez d'une personne extrêmement controversée. Beaucoup de gens n'aimaient pas ce monsieur dont vous parlez. Que vous l'aimiez ou pas, des choses se sont produites", a lancé le républicain de 79 ans en réponse à une question sur l'ancien chroniqueur du Washington Post.

Mohammed ben Salmane "n'était au courant de rien", a affirmé Donald Trump, qui s'en est pris violemment à la journaliste de la chaîne ABC qui posait la question. Il l'a accusée de chercher à "embarrasser" celui qu'il qualifie de "très bon ami".

Reçu avec une garde à cheval, des coups de canon et un survol d'avions de combat F-15 et F-35, le dirigeant de facto du royaume saoudien a aussi eu droit aux louages du président américain, dans le Bureau ovale, pour son bilan "incroyable en matière de droits humains."

Résidant aux Etats-Unis, critique du pouvoir saoudien après en avoir été proche, Jamal Khasshoggi a été tué dans le consulat saoudien à Istanbul par des agents venus d'Arabie saoudite.

Son corps, démembré, n'a jamais été retrouvé. Les services secrets américains ont pointé une responsabilité directe de Mohammed ben Salmane, ce qui a quasiment gelé, pendant un temps, la relation entre les deux alliés.

"Énorme erreur"

"C'est douloureux et c'est une énorme erreur et nous faisons de notre mieux pour que cela n'arrive pas à nouveau", a dit mardi le prince héritier saoudien, surnommé MBS.

La veuve de Jamal Khashoggi l'a ensuite appelé à la rencontrer. "Le prince héritier a dit qu'il était désolé, il devrait donc me rencontrer, me présenter ses excuses et m'indemniser pour le meurtre de mon mari", a écrit Hanan Elatr Khashoggi sur X.

Alors que son prédécesseur démocrate Joe Biden voulait traiter Mohammed ben Salmane en "paria", le président américain l'a reçu avec autant d'égards que s'il était un chef d'Etat, alors même que son père le roi Salmane reste le souverain en titre.

Il a aussi accédé à des demandes insistantes de l'Arabie saoudite.

Les deux Etats ont ratifié une "déclaration commune" sur l'énergie nucléaire civile qui "crée la base légale pour une coopération se chiffrant en milliards de dollars sur plusieurs décennies" et "menée dans le respect de règles fortes de non-prolifération", selon l'exécutif américain.

Nucléaire, Israël

Par ailleurs, Donald Trump "a donné son feu vert" à de futures livraisons de F-35", des avions de combat américains de technologie avancée dans le cadre d'un "Accord de défense" bilatéral, selon la même source.

Arabie saoudite et Etats-Unis ont enfin signé un accord donnant à la monarchie pétrolière, qui cherche à diversifier son économie, "l'accès à des systèmes américains de pointe" d'intelligence artificielle tout en protégeant ces technologies de "toute ingérence étrangère".

Washington cherche à assurer que la Chine, dont l'Arabie saoudite est proche, ne mettra pas la main sur les dernières innovations américaines en matière de puces.

Mohammed ben Salmane a lui promis de porter à 1.000 milliards de dollars, contre 600 auparavant, le montant des futurs investissements saoudiens aux Etats-Unis, comme Donald Trump le réclamait.

Il a en revanche temporisé sur une demande insistante du président américain, qui voudrait que l'Arabie saoudite rejoigne les accords d'Abraham, son grand projet de normalisation des liens entre les pays arabes et Israël.

"Nous souhaitons faire partie des accords d'Abraham. Mais nous voulons également nous assurer que la voie vers une solution à deux Etats est clairement tracée", alors qu'Israël refuse toute création d'un Etat palestinien, a dit le prince héritier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Deux films suisses sélectionnés pour les "Oscars européens"

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L'actrice allemande Leonie Benesch est nominée pour son rôle principal dans le film "En première ligne" de la réalisatrice suisse Petra Volpe (sur la photo). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH SOEDER)

Deux films suisses concourent pour les "Oscars européens". Les prix seront remis en janvier à Berlin.

L'actrice allemande Leonie Benesch est nominée pour son rôle principal dans le film "En première ligne" de la réalisatrice suisse Petra Volpe, ont annoncé l'Académie européenne du cinéma (European Film Academy) et Swiss Films.

Dans ce film, on suit Floria, une infirmière dévouée, qui gère le rythme effréné du service chirurgical en sous-effectif de son hôpital. À mesure que la journée s'intensifie, elle est poussée à bout dans une course contre la montre.

Aussi à Los Angeles

Sélectionné dans une douzaine de festivals et déjà primé au moins six fois, "En première ligne" est également le film que la Suisse a sélectionné pour le prix du meilleur film international lors de la 98e cérémonie des Oscars à Los Angeles. On saura le 16 décembre s'il fait partie de la "short list".

Un film d’animation en stop motion, une coproduction minoritaire suisse de la maison de production et de réalisation Nadasdy à Genève, a aussi retenu l'attention du jury européen. "Olivia et le Tremblement de terre invisible" est nominé dans les catégories "Film européen" et "Long métrage d'animation européen".

Olivia, douze ans, voit sa vie s'effondrer lorsque sa famille est expulsée de son domicile. Avec sa mère Ingrid et son frère Tim, ils doivent squatter un appartement. Olivia convainc Tim que tout cela n'est qu'un film dont ils sont les personnages principaux.

Les prix du cinéma européen seront remis le 17 janvier 2026 à la Haus der Kulturen der Welt à Berlin. En décembre dernier, la Suisse avait accueilli pour la première fois la cérémonie des "Oscars européens" au KKL de Lucerne en présence de Juliette Binoche, la nouvelle présidente de l'Académie européenne du cinéma. Le film "Emilia Pérez" de Jacques Audiard avait raflé le prix du meilleur film.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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