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Une enseignante tuée, de nombreux blessés par une voiture lancée sur des piétons à Berlin

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L'affluence était grande à ce moment de la journée dans ce quartier commercial et touristique situé près du jardin zoologique, à l'ouest de la capitale. (© KEYSTONE/dpa/Fabian Sommer)

Le geste inexpliqué d'un chauffeur de 29 ans qui a foncé sur des passants mercredi dans une artère centrale de Berlin a causé la mort d'une enseignante et blessé plusieurs élèves. Ces derniers se trouvaient en voyage scolaire dans la capitale.

Le véhicule, une Renault Clio gris métallisé, est venu s'encastrer vers 10h30 dans la vitrine d'un magasin de parfumerie, après avoir percuté un groupe de piétons, non loin des lieux où s'était déroulé en 2016 un attentat meurtrier au camion bélier.

L'affluence était grande à ce moment de la journée dans ce quartier commercial et touristique situé près du jardin zoologique, à l'ouest de la capitale. Le bilan est lourd : une enseignante a été tuée et les secours ont dénombré "plus d'une douzaine de blessés" dont six se trouvent "entre la vie et la mort" et trois autres sont "gravement blessées".

Parmi les blessés se trouvent des adolescents originaires du Land de Hesse (ouest) qui participaient à un voyage scolaire à Berlin, selon les autorités de cette région. Outre l'enseignante décédée, un autre de leur professeur a été gravement touché.

Pas de preuve d'un acte politique

La police a arrêté le conducteur, un Germano-Arménien de 29 ans, mais dit ignorer à ce stade s'il a agi de manière intentionnelle ou non. "Nous n'avons pour l'instant aucune preuve tangible d'un acte politique", a déclaré en fin de journée la cheffe de la police de Berlin, Barbara Slowik.

Des informations faisant état de la découverte d'une lettre de revendication dans le véhicule ont été démenties. Des écrits contenant des propos "sur la Turquie" ont toutefois été découverts dans la voiture, selon une représentante de l'administration berlinoise Iris Spranger.

"L'enquête est en cours et il est trop tôt pour spéculer sur les motifs" de l'acte, a souligné un porte-parole du ministère de l'Intérieur.

Dans une vitrine

Le conducteur a percuté les passants "avant de poursuivre sa course" sur environ 150 à 200 mètres, puis de la finir dans la vitrine, a expliqué la police.

"J'étais assis près de la fontaine et j'ai entendu un grand bruit, puis j'ai vu une personne voler dans les airs" après avoir été percutée, a raconté à l'AFP un témoin, Frank Vittchen. Le conducteur "est parti à grande vitesse sur le trottoir mais il n'a pas freiné", puis "il est reparti sur la route et s'est enfui", a-t-il ajouté.

Une autre témoin, qui a refusé de livrer son identité, a décrit à l'AFP comment il avait foncé sur "un groupe d'élèves" âgés de "15 à 16 ans" avant de griller un feu rouge et de poursuivre sa course "à une vitesse excessive".

Le conducteur a été maîtrisé par des passants avant d'être interpellé. Il a été hospitalisé.

Stupéfaction

Les faits ont suscité la stupéfaction, la maire social-démocrate de Berlin, Franziska Giffey, se disant "profondément bouleversée", tout comme le gouvernement allemand.

Ils se sont déroulés à proximité de l'église du Souvenir, monument phare de la partie occidentale de la capitale allemande, situé sur l'une des artères commerciales les plus fréquentées de Berlin, le Kurfürstendamm.

C'est également là que le 19 décembre 2016, un attentat islamiste au camion bélier avait tué 12 personnes sur un marché de Noël installé au pied de l'église.

Précédents

Plusieurs attaques à la voiture-bélier ont été menées ces dernières années en Allemagne par des chauffards souffrant de troubles psychologiques.

L'une des plus graves avait été perpétrée en avril 2018 à Münster (nord-ouest). Un homme avait foncé avec un mini-van sur un groupe de personnes réunies devant un restaurant, tuant cinq d'entre elles, avant de se suicider par balle.

En décembre 2020, un chauffard ivre et souffrant de psychose de 51 ans avait tué cinq personnes, dont un bébé, et en avait grièvement blessé 14 autres en fonçant dans une zone piétonne de Trèves (ouest), juste avant Noël.

A Volksmarsen, une commune de la région de Hesse (ouest), en 2020 également, un Allemand de 30 ans avait blessé une centaine de personnes en fonçant dans la foule lors d'un défilé de carnaval.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Braquage à l'office postal de Penthalaz (VD), malfrat en fuite

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Un homme a commis un hold-up à l'office postal de Penthalaz (VD) jeudi. Il s'est enfui avec une grande quantité de monnaie, selon la police vaudoise, et court toujours. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un braquage a eu lieu jeudi à l'office postal de Penthalaz (VD). L'auteur du hold-up a menacé l'employée de la poste avec une arme blanche avant de prendre la fuite avec une grande quantité de monnaie. Il est toujours recherché.

Les faits se sont déroulés peu avant midi, détaille la police cantonale vaudoise dans un communiqué. Le braqueur a réclamé le contenu du coffre tout en menaçant à l'aide d'une arme blanche l'employée présente dans l'office postal.

La Suissesse de 55 ans a pu rapidement alerter la police après la fuite du malfrat. Les forces de l'ordre ont immédiatement mis en place un important dispositif de recherches, ont-elles indiqué. Le braqueur court toujours.

La police lance un appel à témoins. L'auteur a une barbe noire, il est âgé entre 18 et 40 ans et mesure environ 175 cm. Il portait des vêtements noirs lors de l'attaque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un bus chute d'un pont, faisant au moins 45 morts

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Au moins 45 personnes sont mortes en Afrique du Sud jeudi dans un accident de la route. Le bus qui les transportait a chuté d'un pont. (Photo symbolique) (© KEYSTONE/EPA/KIM LUDBROCK)

La quasi totalité des passagers d'un bus, soit 45 personnes, sont morts jeudi en Afrique du Sud dans un grave accident de la route. Le véhicule a fait une chute d'une cinquantaine de mètres du haut d'un pont avant de s'écraser au fond d'un ravin.

"L'accident, impliquant un bus transportant apparemment des passagers du Botswana à Moria (nord), a fait au moins 45 morts et un blessé grave", a annoncé le ministère des Transports dans un communiqué.

"Le chauffeur aurait perdu le contrôle de son véhicule, percutant les barrières de sécurité sur le pont. Le bus est passé par-dessus le pont et a heurté le sol, où il a pris feu", a précisé le ministère.

Un seul survivant

Le bus transportait au total 46 passagers incluant le chauffeur. Une seule personne, un enfant de huit ans, a survécu au crash, selon le département provincial des Transports. Il a été transporté à l'hôpital.

"Certains corps ont été brûlés au point d'être méconnaissables, d'autres sont coincés sous les débris et d'autres encore sont éparpillés sur les lieux", a précisé le département dans un communiqué. Il a ajouté que les opérations de secours se sont poursuivies jusque tard dans la soirée.

Bus du Botswana

L'accident est survenu sur un immense pont suspendu entre deux collines près de Mmamatlakala dans la province du Limpopo (nord), à plus de 300 km de Johannesburg.

Le bus avait une plaque d'immatriculation botswanaise, selon les autorités locales. La nationalité des passagers n'a pas encore été confirmée. La ministre des Transports Sindisiwe Chikunga, qui s'est rendue sur place dans la journée, a promis une enquête approfondie sur les causes de l'accident.

L'Afrique du Sud dispose d'un des réseaux routiers les plus développés du continent mais compte parmi les plus mauvais élèves en matière de sécurité routière.

Plus tôt dans la journée, le président Cyril Ramaphosa avait appelé les Sud-Africains à "faire de leur mieux pour que les fêtes de Pâques se passent en toute sécurité". "Pâques ne doit pas être une période où nous attendons les statistiques des tragédies ou blessures sur nos routes", avait-il enjoint dans un communiqué quelques heures avant l'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Russie impose la fin de la surveillance des sanctions onusiennes

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Dans son dernier rapport daté de début mars, le comité d'experts soulignait une nouvelle fois que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire et en lançant des missiles balistiques. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/AP/AHN YOUNG-JOON)

La Russie, accusée par les Occidentaux d'importer des armes de Corée du Nord, a imposé jeudi la fin du système de surveillance des sanctions de l'ONU contre Pyongyang et son programme nucléaire. De nombreux membres du Conseil de sécurité ont décrié cette décision.

La Russie a mis son veto à un projet de résolution prolongeant d'un an le mandat du comité d'experts chargé de surveiller ces sanctions, une résolution qui a recueilli 13 voix pour. La Chine s'est abstenue.

"Ce qu'a fait la Russie aujourd'hui sape la paix et la sécurité dans le monde, tout cela pour favoriser un troc vicié que Moscou a scellé" avec Pyongyang, sur de l'armement notamment, a réagi Matthew Miller, le porte-parole du département d'Etat américain.

Moscou veut une réévaluation annuelle

La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité liées en particulier à son programme nucléaire, sanctions renforcées plusieurs fois en 2016 et 2017. Depuis 2019, la Russie et la Chine réclament au Conseil l'allègement de ces sanctions qui n'ont pas de date de fin.

Dans ce contexte, la Russie estime que le comité d'experts, dont les rapports font référence en la matière, n'a plus lieu d'être, se concentrant sur "des questions sans intérêt pas à la mesure des problèmes auxquels fait face la péninsule".

Elle a ainsi proposé au Conseil une réévaluation annuelle des sanctions. "S'il y avait un accord pour un renouvellement annuel des sanctions, le mandat du comité d'experts aurait un sens", a estimé l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia.

"Admission de culpabilité"

Dans son dernier rapport début mars, le comité d'experts soulignait que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire, en lançant des missiles balistiques, en violant les sanctions maritimes et les limites d'importations de pétrole.

Il indiquait d'autre part avoir commencé à enquêter sur "des informations venant des Etats membres sur la fourniture par la Corée du Nord d'armes conventionnelles et de munitions" à d'autres Etats en violation des sanctions, en particulier vers la Russie pour sa guerre en Ukraine.

"Ce veto n'est pas un signe de l'inquiétude pour la population nord-coréenne ou pour l'efficacité des sanctions. Cela concerne la Russie, obtenant la liberté de violer les sanctions en quête d'armes pour les utiliser contre l'Ukraine", a dénoncé l'ambassadrice britannique Barbara Woodward.

Ce veto "est en fait une admission de culpabilité. Moscou ne cache plus sa coopération militaire avec la Corée du Nord (...) ainsi que l'utilisation d'armes nord-coréennes dans la guerre contre l'Ukraine", a commenté sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.

"Comité plus important que jamais"

"Au regard des tentatives répétées (de la Corée du Nord) de saper la paix et la sécurité internationale, le travail du comité est plus important que jamais", avaient insisté juste avant le vote dix membres du Conseil (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Corée du Sud, Japon, Malte, Sierra Leone, Slovénie, Equateur, Suisse).

"Il ne peut y avoir aucune justification à la disparition des gardiens du régime de sanctions", a fustigé l'ambassadeur sud-coréen Joonkook Hwang. "C'est comme détruire des caméras de surveillance pour empêcher d'être pris la main dans le sac".

La Chine, tout en s'abstenant, a soutenu les demandes russes de réévaluation des sanctions. "Les sanctions ne devraient pas être gravées dans le marbre ou illimitées", a lancé l'ambassadeur adjoint Geng Shuang, estimant qu'elles avaient "exacerbé les tensions" dans la péninsule et eu un impact "négatif" sur la situation humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Israël doit laisser entrer l'aide à Gaza, ordonne la CIJ

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La plus haute juridiction de l'ONU avait déjà ordonné à Israël en janvier de prévenir tout éventuel acte de génocide et de permettre l'accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. (Archives) (© KEYSTONE/EPA ANP/SEM VAN DER WAL)

La Cour internationale de justice a ordonné jeudi à Israël d'assurer "une aide humanitaire de toute urgence" à Gaza. La plus haute juridiction de l'ONU a aussi affirmé que "la famine s'installe" dans le territoire palestinien.

"Israël doit, conformément aux obligations lui incombant au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide", "veiller sans délai" à ce que soit assurée "sans restriction et à grande échelle, la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l'aide humanitaire requis de toute urgence" à Gaza, a déclaré la CIJ basée à La Haye.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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