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Économie

USA: l'inflation ralentit en octobre, à 7,7% sur un an (indice CPI)

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La hausse des prix était devenue aux Etats-Unis l'un des principaux thèmes dans la campagne pour les élections de mi-mandat, dont les résultats définitifs ne seront connus que d'ici des semaines. (buc) (© KEYSTONE/AP/Elise Amendola)

L'inflation semble enfin ralentir aux Etats-Unis, et est tombée en octobre à son plus bas niveau depuis janvier 2022, montrant que les mesures prises par la banque centrale commencent à fonctionner, mais elle reste toutefois à un niveau très élevé.

Les prix à la consommation ont augmenté de 7,7% en octobre par rapport à octobre 2021, selon l'indice CPI, qui fait référence, publié jeudi par le département du Travail.

C'est en effet une hausse bien moins forte que celle de 8,2% qui avait été enregistrée en septembre sur un an. Et c'est aussi moins que les 7,9% qu'attendaient les analystes, selon le consensus de Market Watch.

Et, sur un mois seulement, les prix ont augmenté de 0,4%. C'est la même hausse que celle enregistrée entre août et septembre, et c'est également une bonne surprise, puisque les analystes s'attendaient à une nouvelle accélération, et tablaient sur +0,6%.

Cette hausse des prix était devenue l'un des principaux thèmes dans la campagne pour les élections de mi-mandat, qui se sont tenues mardi, et dont les résultats définitifs n'étaient toujours pas connus jeudi matin.

L'opposition républicaine, d'abord, s'était saisie du sujet de l'inflation, mettant en cause le président Joe Biden dans cette flambée des prix. Les démocrates, pressés de rattraper leurs concurrents sur ce terrain devenu la principale préoccupation des Américains, s'en ont emparés dans la dernière ligne droite.

Le logement compte pour une part importante de cette inflation, tant à la location qu'à l'achat.

Les prix de l'immobilier ont flambé pendant la pandémie, alimentés par les taux historiquement bas et par l'éloignement des villes permis par le télétravail.

Le prix médian pour une maison individuelle a augmenté de 8,6% au troisième trimestre, par rapport à la même période l'an passé, selon les données de l'Association des agents immobiliers (NAR), publiées jeudi également.

Taux d'intérêt

Ce ralentissement pourrait être le signe que les mesures prises par la banque centrale américaine, la Fed, pour ramener l'inflation dans les clous, commencent enfin à porter leurs fruits.

C'est en effet à la puissante Réserve fédérale qu'incombe la lourde tâche de ramener la hausse des prix autour de 2% sur un an, un niveau considéré comme sain pour l'économie. Elle privilégie cependant une autre mesure de l'inflation, l'indice PCE, restée stable en septembre à +6,2% sur un an.

Pour faire baisser l'inflation, la Fed cherche à provoquer un ralentissement volontaire de l'activité économique américaine, en relevant les taux d'intérêt, ce qui doit décourager la consommation des ménages et ainsi desserrer la pression sur les prix.

Et la santé du marché de l'emploi est vue comme une jauge de l'efficacité de ces mesures. Le taux de chômage, en effet, devrait remonter un peu.

Les effets de ce resserrement monétaire pourraient avoir commencé à se faire sentir en octobre, puisque le taux de chômage est remonté de 0,2 point, à 3,7%. Mais les créations d'emplois, bien que moins fortes qu'en octobre, sont restées solides.

Il faudra du temps, a prévenu la semaine passée le président de la Fed, Jerome Powell.

La Fed, face à la persistance de l'inflation, a annoncé le 2 novembre une nouvelle hausse de son taux directeur, la sixième d'affilée. Celui-ci, relevé de 0,75 point de pourcentage - une forte hausse - est désormais situé dans une fourchette de 3,75% à 4,00%, son plus haut niveau depuis janvier 2008.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

L'Euroairport de Bâle-Mulhouse à nouveau opérationnel

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En mars déjà, l'aéroport de Bâle-Mulhouse avait dû être évacué à plusieurs reprises, en raison de fausses alertes à la bombe (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le terminal des passagers de l'Euroairport de Bâle-Mulhouse a de nouveau été temporairement évacué mercredi soir. Les exploitants ont, comme dans les cas précédents, fait valoir des raisons de sécurité. Il s'agit de la cinquième évacuation de ce type cette année.

L'ordre d'évacuation du terminal a été donné vers 19h15, a déclaré une porte-parole de l'aéroport, interrogée par Keystone-ATS, sans donner d'informations sur les circonstances de l'évacuation.

Des centaines de passagers se sont ensuite précipités à l'extérieur, comme le montrent des photos publiées par différents médias. Les passagers auraient été informés d'une alerte à la bombe.

Vers 22 heures, la fermeture du terminal a été levée et le trafic aérien a repris progressivement, indique l'aéroport. Plusieurs avions ont décollé avec du retard dans la soirée.

Plusieurs fausses alertes à la bombe

C'est déjà la cinquième fois depuis le début de l'année que l'aéroport a été fermé pour des raisons de sécurité, à chaque fois pour de fausses alertes à la bombe.

En octobre 2023, quatre fausses menaces avaient été émises contre l'Euroairport en l'espace de sept jours. En France, pays dans lequel se trouve l'aéroport, des centaines de menaces de ce type ont été proférées l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le dossier des Celliers de Sion traité "correctement"

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Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc Les Cellisers de Sion qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La procédure administrative ayant permis la construction de l'oenoparc Les Celliers de Sion a été "suivie de manière correcte", selon un rapport de la Cogest qui ne se prononce pas sur les aspects juridiques. Celle-ci s'était saisie du dossier, sévèrement critiqué.

Après l'audition de tous les acteurs impliqués et l'analyse de la procédure d'autorisation de construire, la commission de gestion (Cogest) du parlement valaisan estime "qu'aucun élément ne relève du pénal", indique mercredi à Keystone-ATS son président Christophe Claivaz. "L'affaire est classée avec la publication de ce rapport" qui sera discuté par le Grand Conseil en mai, ajoute-t-il.

Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les eurodéputés imposent un "devoir de vigilance" aux entreprises

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L'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh a mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR ABDULLAH)

Le Parlement européen a adopté mercredi une loi imposant un "devoir de vigilance" aux entreprises. Celles-ci devront veiller au respect de l'environnement et des droits humains dans leurs chaînes de production partout dans le monde.

Les eurodéputés ont approuvé ce texte par 374 voix contre 235,exactement onze ans après l'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh. Ce drame avait mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers.

Les entreprises concernées par cette loi seront tenues de prévenir, d'identifier et de remédier aux violations de droits humains et sociaux (travail des enfants, travail forcé, sécurité...) et dommages environnementaux (déforestation, pollution...) dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde, y compris chez leurs fournisseurs, sous-traitants et filiales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Contrôleurs aériens en France: un syndicat lève le préavis de grève

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Le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens a levé son préavis de grève prévue jeudi en France (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA)

Le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens français a annoncé mercredi la levée de son préavis de grève pour jeudi, un mouvement qui s'annonçait massivement suivi.

"Un accord a été trouvé, le SNCTA lève son préavis", a expliqué l'organisation dans un court message sur son site internet, à l'issue d'une conciliation de "dernière minute" dans la nuit de mardi à mercredi avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Contactée par l'AFP, l'administration n'a pas confirmé cette information dans l'immédiat.

Deux autres syndicats, l'Unsa Icna et l'Usac-CGT, avaient également appelé à la grève. Le SNCTA n'a pas communiqué de détails sur le protocole de sortie de crise. Il protestait contre les mesures d'accompagnement, notamment salariales, d'une refonte du contrôle aérien français.

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies de renoncer à une majorité de leurs vols jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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