Football
Vladimir Petkovic en grand danger
Vladimir Petkovic passera-t-il l'hiver à Bordeaux ? Après la défaite cinglante 6-0 concédée dimanche à Rennes, la position de l'ancien sélectionneur de l'équipe de Suisse devient intenable.
Ce revers en Bretagne survient après la défaite "historique" à domicile devant Marseille, la première depuis 44 ans qui fait tant de mal aux supporters girondins. Elle survient aussi trois jours après la décision du club de se séparer de quatre joueurs, dont le capitaine Laurent Koscielny. Elle traduit surtout les lacunes édifiantes d'une équipe qui possède la pire défense de Ligue 1 avec... 50 buts encaissés en 21 matches.
Pas l'homme de la situation
Même si le montant - plus de 2 millions et demi de francs par année - et la durée - au 30 juin 2024 - de son contrat le protègent en raison de la situation financière du club jugée très précaire, Vladimir Petkovic peut nourrir bien des inquiétudes. Celui qui a mené l'été dernier la Suisse en quart de finale de l'Euro n'est pas l'homme de la situation dans cette équipe qui lutte contre la relégation dans un championnat dont il ignorait tout il y a encore six mois. Le fait qu'il ne maîtrise toujours pas le français ne lui facilite sans doute pas la tache pour faire passer ses messages.
A Rennes, Bordeaux n'a adressé son premier tir cadré qu'à la... 83e minute. Les Girondins ont tenu une demi-heure avant lâcher complètement prise. Menés 2-0 à la pause, ils ont eu le malheur de se retrouver à dix à la 50e minute après l'expulsion pour deux avertissements du demi Issouf Sissokho. La suite du match ne fut plus qu'un long calvaire pour la formation de Vladimir Petkovic. Et pour les supporters d'un club dont le riche passé riche de six titres de Champion de France semble de plus en plus lointain.
Shaqiri a joué
L'Olympique Lyonnais s'est imposé 1-0 sur la pelouse de Troyes grâce à un penalty de Moussa Dembelé. Xherdan Shaqiri est entré à la 66e minute à la place d'Houssem Aouar. Le Bâlois s'est fait l'auteur d'un coup franc enroulé dangereux.
Blessé, Shaqiri n'avait plus joué depuis le 5 décembre suite à une blessure et à une infection au Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Pierluigi Tami: "Aucune raison de rompre le contrat de Murat Yakin"
Pressé par la proximité du tirage au sort ce samedi à Hambourg de la phase finale de l’Euro 2024, l’Association Suisse de Football (ASF) a confirmé mardi Murat Yakin à son poste de sélectionneur.
Pierluigi Tami évoque le pourquoi de cette décision.
"Il n’y avait aucune raison de rompre le contrat de Murat Yakin. Comme il n’y en aucune de le prolonger aujourd’hui", explique le directeur des équipes nationales. On rappellera que le contrat du Bâlois, qui courait jusqu’au 31 décembre, a été automatiquement reconduit jusqu’à l’été prochain après la qualification de l’équipe de Suisse pour la phase finale de l’Euro 2024. Pierluigi Tami souligne que tout est ouvert quant à la finalisation d’un nouveau contrat avec le sélectionneur.Il n’exclut pas ainsi que le sujet soit abordé au printemps déjà.
"Murat Yakin a fait son autocritique. Il a présenté un plan très clair pour l’avenir qui concerne le cadre et le staff, poursuit Pierluigi Tami. Nous sommes prêts à le soutenir dans les directions qu’il entend prendre." Le directeur des équipes nationales précise qu’aucun contact n’a été noué avec Urs Fischer ou Lucien Favre avant les discussions menées ces derniers jours avec Murat Yakin.
Vincent Cavin sur le départ
Murat Yakin devra, ainsi, ½uvrer avec un nouvel assistant en raison du départ annoncé de Vincent Cavin. Le Vaudois a annoncé à l’ASF son intention de répondre positivement à une offre du Lausanne-Sport qui lui propose la place de directeur sportif. Sa succession sera, l’espère Pierluigi Tami, réglée d’ici la fin de l’année.
Devant la presse, Pierluigi Tami est, bien sûr, revenu sur les relations pour le moins tourmentées entre Murat Yakin et son capitaine Granit Xhaka. "Les deux hommes se sont parlés après les critiques émises par Granit au soir du match de Pristina, explique-t-il. Ils m’assurent qu’ils veulent faire cause commune."
"Le choix de l'entraîneur ne leur appartient pas"
Seulement, Granit Xhaka a rappelé lors de l’ultime rassemblement qu’il n’évoluait pas en sélection à son poste de prédilection, en no 6 devant la défense. "Il est normal que l’on ne soit pas à 100 % sur la même ligne que l’entraîneur, glisse Pierluigi Tami. Cela vaut pour tous les joueurs, pas seulement pour Granit !" Le directeur national est toutefois convaincu que tous les joueurs tirent à la même corde que leur entraîneur. Il précise toutefois que les cadres de l’équipe n’ont pas été impliqués dans la décision de maintenir Murat Yakin à son poste. "Le choix de l’entraîneur ne leur appartient pas", lâche-t-il.
Enfin, Pierluigi Tami s’inscrit en faux contre l’interprétation des critiques qu’il a formulées au soir de la défaite en Roumanie. Non, il n’a pas voulu scier la branche sur laquelle Murat Yakin est assis. "Mes critiques ont été interprétées de manière trop négative, dit-il. J’étais seulement déçu par notre fin de campagne. Mais les joueurs et l’entraîneur l’étaient aussi."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
L'Argentine toujours en tête, la Suisse rétrogade au 18e rang
L'Argentine championne du monde en titre occupe toujours la première place du classement FIFA publié jeudi. La Suisse recule de la 14e à la 18e place.
La France est deuxième et l'Angleterre, qui a chassé du podium le Brésil (5e), passe au troisième rang.
En gagnant en qualifications au Mondial 2026 au Maracana (1-0), les partenaires de Lionel Messi ont fait reculer la "Seleçao" et gardé leur avance sur la France, leur adversaire en finale à Doha (3-3, 4-2 tab) il y a presque un an.
Les "Bleus" n'avaient de toutes façons pas réussi à battre la Grèce (2-2) lors des matches de novembre, alors qu'il leur fallait faire mieux que l'"Albiceleste" pour la doubler au classement.
A deux jours du tirage au sort de l'Euro, cinq des six têtes de série occupent le top 10 (Belgique, Portugal et Espagne en plus de la France et de l'Angleterre), seule l'Allemagne, pays hôte, recule à la 16e place, après avoir perdu ses deux derniers matches amicaux, contre la Turquie (3-2) et l'Autriche (2-0).
La Suisse a payé ses piètres résultats lors des trois derniers matches de qualification pour l'Euro 2024 contre Israël (1-1), le Kosovo (1-1) et la Roumanie (1-0).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Young Boys: deux belles histoires
Le parcours européen des Young Boys raconte de belles histoires. Celles notamment d’Anthony Racioppi et de Loris Benito, deux hommes qui étaient pratiquement à la rue il y a deux ans à peine.
Remplaçant en Ligue 2 à Dijon en novembre 2021, Anthony Racioppi a, ainsi, tout d’abord été préféré à David von Ballmoos dans le rôle de no 1 avant de figurer dans le cadre de l’équipe nationale. A 24 ans, l’ancien gardien de l’équipe de Suisse M21 évolue désormais dans la cour des grands grâce notamment à la qualité de son jeu au pied. Même s’il prend parfois un malin plaisir à jouer avec les nerfs des supporters bernois avec notamment sa relance pleine axe trop risquée mardi soir en début de match, Anthony Racioppi permet à ses défenseurs d’évoluer un cran plus haut avec cette faculté de s’immiscer très loin de sa cage dans le jeu de passe de ses coéquipiers.
Troisième pour la première fois
Loris Benito n’hésite, ainsi, jamais à solliciter son gardien en dehors de la surface pour provoquer le surnombre qui déjoue le pressing de l’adversaire. Comme Anthony Racioppi, l’Argovien de 31 ans a tenu un rôle déterminant dans cette campagne en Ligue des Champions des Young Boys que l’on peut juger comme réussie dans la mesure où elle est la première qui trouvera un prolongement après l’hiver, En 2018 et en 2021, les Bernois n’avaient pas échappé à la quatrième et dernière place du groupe. La troisième arrachée mardi soir à l’Etoile Rouge leur offrira un repêchage en Europa League avec la promesse de vivre des jeudis soir exaltants.
A l’automne 2021, Loris Benito avait choisi de résilier sa dernière année de contrat avec Bordeaux. Une relation "compliquée" avec Vladimir Petkovic et l’impression que la nouvelle gouvernance pouvait mener le club dans le mur ont sans doute dicté ce choix fort. "J’aurais bien voulu prolonger ma carrière à l’étranger", souffle cependant celui qui avait vécu plus jeune une expérience bien difficile à Benfica. Il osait toutefois ensuite en janvier 2022 le pari du FC Sion pour un bail de six mois qui ne lui a pas laissé un souvenir impérissable. Son retour ensuite à Berne ne fut également pas couronné de succès dans un premier temps dans la mesure où il a dû le plus souvent de se contenter d’un rôle de doublure d’Ulisses Garcia sur le flanc gauche de la défense.
La succession de Cédric Zesiger
Mais cet été, le départ de Cédric Zesiger à Wolfsburg a tout changé pour Loris Benito. "Le club n’a pas cherché à recruter un défenseur central pour remplacer Cédric, dit-il. L’idée était de me refixer dans l'axe. Steve von Bergen s’est souvenu que l’on avait parfois fait la paire ensemble lors de mon premier passage aux Young Boys."
Le directeur sportif et Raphaël Wicky ont toutefois dû attendre un bon mois pour juger de la pertinence de leur choix en raison de la blessure de Garcia qui a contraint Benito à débuter la saison comme latéral gauche. Ce n’est qu’à Haïfa le 23 août, lors du barrage aller contre le Maccabi que Raphaël Wicky pouvait associer pour la première fois Loris Benito et Mohamed Camara en défense centrale. Le Valaisan avait trouvé son binôme, quitte à laisser Aurèle Amenda sur le banc, lequel cet été avait été l’objet de bien des sollicitations de la part de clubs étrangers. Mais comme avec la préférence accordée à Anthony Racioppi aux dépens de David von Ballmoos, Raphaël Wicky ne fait pas de sentiment. Et pour l’instant, le Valaisan n’a-t-il pas fait tout juste ?
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Le doux rêve d'une revanche pour le Servette FC
La venue jeudi de la Roma pour le compte de la Ligue Europa et le déplacement à Berne dimanche pour le choc de la Super League contre les Young Boys: le Servette FC s’apprête à vivre 3 jours de folie.
Assurés d’une présence sur la scène européenne après la trêve hivernale à moins d’une stupéfiante métamorphose du Sheriff Tiraspol, les Grenat peuvent aborder la rencontre contre la Roma l’esprit libre. "Mais avec l’ambition de faire un résultat, lâche René Weiler. Dans un stade plein face à une grande équipe, il nous revient de faire le travail même si le match de Berne est bien sûr dans un coin de ma tête."
"Une leçon à Rome"
L’entraîneur et ses joueurs veulent en premier lieu effacer le souvenir du 4-0 du match aller à l’Olimpico où le Servette FC était apparu bien trop "léger". "Nous avons pris une leçon à Rome, concède René Weiler. Nous avions offert trop d’espaces. Mais je suis conscient qu’il est difficile de bien défendre face à une équipe qui possède tant de talent sur le plan individuel." Jeudi soir, les Grenat seront ainsi, selon toute vraisemblance, confrontés au duo formé par Romelu Lukaku et par Paolo Dybala qui a réussi une véritable démonstration dimanche lors du succès 3-1 devant l’Udinese.
Tout indique que Jose Mourinho alignera pratiquement son équipe-type pour gagner le plus largement possible afin de combler les trois buts d’écart qui séparent les Romains du Slavia Prague dans ce groupe G. C’est, en effet, la différence de buts qui devraient départager les Tchèques et les Italiens dans la lutte pour la première place, synonyme d’accès direct en huitième de finale sans passer par un tour contre le troisième d’un groupe de la Ligue des Champions.
Soigner la note artistique
Pour sa part, le Servette FC sera reversé en Conférence League dès jeudi soir s’il fait aussi bien que le Sheriff Tiraspol qui recevra le Slavia Prague. Au pire, la qualification des Grenat sera officialisée le 14 décembre dans la mesure où personne ne peut imaginer comment les Moldaves pourraient éviter la défaite à Rome. Le Servette FC a en quelque sorte classé l’affaire avec le succès 2-1 obtenu sur le fil il y a trois semaines face au Sheriff. Il lui reste maintenant à soigner la note artistique pour les deux dernières rencontres contre les Romains et les Pragois.
Jeudi soir, René Weiler sera privé de Joël Mall, qui ne rejouera pas avant janvier, de Bradley Mazikou, de David Douline et d’Enzo Crivelli. Avec ces absences et la proximité du choc contre les Young Boys, René Weiler peut réserver des surprises dans ses choix pour le onze de départ. Mais le Zurichois aimerait que les séries vertueuses du Servette FC - sept victoires de rang en Super League et neuf matches sans défaite toutes compétitions confondues depuis le 4-0 de Rome du 5 octobre - se prolongent le plus longtemps possible.
"Je vois nos progrès. Nous jouons de manière plus compacte. Il y a plus de solidarité dans l’équipe, plus de créativité aussi, se félicite-t-il. Face à la Roma, le public peut nous pousser vers l’exploit." Pourquoi pas vers une septième victoire sur la scène européenne contre une équipe de l'un des cinq grands championnats après celles obtenues contre Liverpool en 1971, l’Athletic Bilbao en 1977, Nancy en 1978, Sochaux en 1980, Saragosse et Hertha Berlin en 2001.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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