International
Voyages: accord des 27 pour éviter d'imposer des tests aux vaccinés
Les Vingt-Sept ont convenu mardi de mieux coordonner les règles applicables aux déplacements au sein de l'UE et d'éviter d'imposer des restrictions aux détenteurs d'un certificat sanitaire européen, comme certains pays l'ont fait face à l'émergence d'Omicron.
Pusieurs pays, dont l'Italie ou le Danemark exigent que les voyageurs, même vaccinés contre le Covid-19, présentent des tests négatifs pour entrer sur leur territoire.
"Les voyageurs en possession d'un certificat Covid numérique de l'Union européenne (UE) en cours de validité ne devraient pas être soumis à des restrictions supplémentaires à la libre circulation", indique le Conseil de l'UE dans un communiqué.
Lors d'une réunion à Bruxelles, les ministres des Affaires européennes ont adopté une nouvelle recommandation - un acte non contraignant juridiquement - pour se coordonner sur les mesures affectant la libre circulation.
Ces mesures applicables aux voyageurs pour traverser les frontières intra-européennes doivent se fonder sur la situation individuelle des personnes et non plus sur leur région de provenance, sauf pour les zones où le virus circule à des niveaux très élevés.
Cette mise à jour des règles répond à l'augmentation significative de la couverture vaccinale (près de 70% de la population européenne est pleinement vaccinée, selon l'agence de santé ECDC) et au déploiement du certificat Covid numérique de l'UE (attestant d'un vaccin, d'un test ou d'un rétablissement après une infection par le Covid-19 de moins de six mois).
La Commission européenne a appelé les Etats membres à "mettre en application sans délai les règles agréées".
Recommandation
"Omicron s'est désormais répandu dans toute l'Europe et il est temps d'envisager l'abandon des mesures supplémentaires qu'un certain nombre d'États membres ont introduites pour les voyages ces dernières semaines, rendant les déplacements plus difficiles et moins prévisibles dans toute l'UE", ont déclaré les commissaires européens à la Santé Stella Kyriakides et à la Justice Didier Reynders dans un communiqué.
"C'est une recommandation, donc je ne peux pas garantir que cela aboutira à ce que tous les pays se mettent dans ce cadre commun mais (...) tous les Etats ont signalé leur intention de s'y conformer", a indiqué à l'AFP le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune, dont le pays exerce la présidence tournante du Conseil de l'UE.
"Je crois que c'est important que nous ayons des règles strictes - parce que le pass sanitaire qui permet de circuler en Europe est strict et protecteur, il faut qu'il soit contrôlé systématiquement lors des voyages -, mais que nous n'allions pas au-delà de ces mesures pour ne pas fragmenter les règles applicables en Europe", a-t-il ajouté.
Cette recommandation entrera en vigueur le 1er février, de même que la mesure fixant à neuf mois (270 jours) la durée de validité des certificats de vaccination, faute d'une dose de rappel, pour les voyages dans l'Union.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Biden s'engage à une transition "pacifique et ordonnée" avec Trump
Le président américain Joe Biden s'est engagé jeudi à une transition "pacifique et ordonnée" avec le président élu Donald Trump.
Le dirigeant démocrate a insisté sur la nécessité de "faire baisser" les tensions politiques, dans un pays à cran lors d'un discours depuis la Maison Blanche, son premier depuis la victoire du républicain à l'élection.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Tifo pro-palestinien: la FFF et le PSG convoqués vendredi à Beauvau
Un tifo qui passe mal à Paris. Le ministère de l'Intérieur français va recevoir vendredi la FFF et le PSG.
Deux jours après le déploiement au Parc des Princes d'une banderole en soutien à la Palestine par des supporters du club parisien, le président de la Fédération Philippe Diallo et le directeur général du PSG Victoriano Melero seront reçus vendredi à Beauvau.
"Ils seront reçus à 10h par Othman Nasrou", secrétaire d'État chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, a fait savoir son cabinet. "Le règlement disciplinaire de l'UEFA interdit la diffusion de messages politiques de nature provocatrice dans les stades", écrit M. Nasrou dans un courrier adressé à la FFF et au PSG.
"Compte tenu de la taille (réd: de la banderole), son installation ne peut pas avoir échappé à la vigilance du club", ajoute le secrétaire d'Etat.
L'UEFA a décidé de son côté qu'elle n'engagerait aucune procédure contre le PSG, estimant que "la banderole déployée ne pouvait pas être considérée comme provocatrice ou insultante dans ce cas précis".
Avant PSG-Atlético Madrid, qui s'est soldé par une défaite 2-1 des Parisiens, le Collectif ultras Paris (CUP) a déroulé un tifo avec le message "Free Palestine", autour des couleurs rouge et bleu du PSG, avec un drapeau palestinien ensanglanté, le drapeau du Liban, Jérusalem, des chars ou encore une personne portant le keffieh.
L'immense toile portant des dessins et couvrant toute la tribune Auteuil surmontait une banderole "La guerre sur le terrain mais la paix dans le monde".
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau avait condamné jeudi sur X/Twitter le déploiement de la banderole, demandant "au PSG de s'expliquer et aux clubs de veiller à ce que la politique ne vienne pas abîmer le sport, qui doit toujours rester un ferment d'unité".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Face au retour de Trump, l'Europe appelée à écrire son histoire
Les dirigeants européens ont tenté jeudi à Budapest d'afficher un front uni face au retour fracassant de Donald Trump à la Maison Blanche. Cela même si le siège de l'Allemagne est resté vide en raison de l'aggravation de la crise politique à Berlin.
"Nous avons démontré que l'Europe pouvait prendre son destin en main quand elle était unie", a insisté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
"C'est un moment de l'Histoire, pour nous, Européens, qui est décisif", a de son côté asséné Emmanuel Macron. "Au fond, la question qui nous est posée, voulons-nous lire l'Histoire écrite par d'autres - les guerres lancées par Vladimir Poutine, les élections américaines, les choix faits par les Chinois - ou est ce qu'on veut écrire l'Histoire ?"
Hasard des soubresauts de la politique au sein des 27, le président français a fait ces déclarations en l'absence du dirigeant de l'autre poids lourd du bloc européen : l'Allemagne. Confronté à l'éclatement de sa coalition, le chancelier Olaf Scholz n'était pas présent à Budapest pour ce sommet de la Communauté politique européenne (CPE).
Zelensky en première ligne
Fait notable, le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui avait salué mercredi le "succès éclatant" de son "ami" Donald Trump, a opté pour un ton résolument sobre à l'ouverture de "son" sommet, organisé dans le flamboyant stade Puskas Arena, du nom du légendaire joueur de football Ferenc Puskas.
Au lendemain d'un spectaculaire come-back politique qui a sidéré l'Amérique et le monde, une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement se sont réunis dans la capitale hongroise pour ce sommet "CPE", avant un conclave plus restreint avec seulement les 27 membres de l'UE vendredi.
Pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays redoute une chute de l'aide de Washington, la posture du milliardaire américain ne doit pas distendre les liens entre les Etats-Unis et l'Europe.
"Nous espérons que l'Amérique deviendra plus forte. C'est le genre d'Amérique dont l'Europe a besoin. Et une Europe forte est ce dont l'Amérique a besoin. C'est le lien entre les alliés qui doit être valorisé et qui ne doit pas être perdu", a-t-il martelé jeudi devant les dirigeants européens.
Toute concession sur l'Ukraine à Vladimir Poutine serait "inacceptable" pour Kiev et "suicidaire" pour l'Europe, a-t-il martelé.
"Pas préparés à un tel scénario"
Devenir du soutien à l'Ukraine, menace de désengagement militaire, retour en force des droits de douane, enjeux environnementaux : l'arrivée prochaine à Washington de l'imprévisible homme d'affaires, quatre ans après la fin de son premier mandat, place l'UE et les pays qui en sont proches face à des défis vertigineux.
"Les Européens ont vraiment le couteau sous la gorge", résume Sébastien Maillard, de l'Institut Jacques Delors. "Le résultat de cette élection force l'UE à ouvrir les yeux. C'est peut-être dans des situations comme celles-ci que les choses peuvent se faire".
En dépit d'appels répétés ces derniers mois à une plus grande autonomie stratégique européenne, le bloc semble pris de court face à un second mandat qu'il espérait évitable.
"Pour dire les choses clairement, je ne pense pas qu'ils se soient véritablement préparés à un tel scénario", résume Guntram Wolff, du centre de réflexion Bruegel. "Il n'y a pas de plan élaboré sur la marche à suivre, que ce soit au niveau européen ou au niveau franco-allemand."
En matière économique, face au "choc des droits de douane" annoncé, le danger est que chacun aille faire son voyage à Washington.
"Mini-Chine"
Donald Trump, qui comparaît pendant sa campagne électorale l'UE à une "mini-Chine" abusant de son allié américain en accumulant des excédents commerciaux massifs, dit vouloir augmenter les droits de douane sur l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.
L'objectif de la CPE, initialement imaginée par Emmanuel Macron, est de rassembler beaucoup plus large que l'Union européenne. Au-delà des 27 membres du bloc, une vingtaine de pays ont été invités, des pays aux trajectoires radicalement différentes vis-à-vis de l'UE : des candidats déclarés (et impatients) à l'adhésion, des pays qui savent que la porte leur est fermée pour longtemps et le Royaume-Uni, qui a choisi de la quitter avec fracas.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Ligue des nations: pas de Mbappé avec la France
Le capitaine Kylian Mbappé n'a pas été convoqué en équipe de France pour les prochains matches de Ligue des nations. Les Bleus affronteront Israël (14 novembre) et l'Italie (17 novembre).
C'est la deuxième fois d'affilée que Mbappé est dispensé d'un rassemblement de l'équipe de France. Le mois dernier, l'attaquant avait été laissé à la disposition du Real Madrid pour soigner une blessure à la cuisse gauche. Mais la star des Bleus avait déclenché une grosse polémique en étant titularisé par son club deux jours avant le début du stage.
Celle-ci a ensuite pris une tout autre dimension après les révélations de la presse suédoise sur l'ouverture d'une enquête pour viol qui viserait, selon les quotidiens Aftonbladet et Expressen, l'attaquant après une virée à Stockholm. La police et la justice suédoises n'ont toujours pas indiqué si Mbappé faisait bel et bien l'objet d'une plainte pour viol.
Méforme
A ces soucis en dehors des terrains s'ajoutent les problèmes purement sportifs du champion du monde 2018. Dans la foulée d'un Euro 2024 raté, Mbappé est clairement en méforme. Il vient de passer à côté de deux grands matches perdus à domicile par le Real, le Clasico contre le FC Barcelone (4-0) il y a dix jours et le choc en Ligue des champions face à l'AC Milan (3-1), mardi.
Les milieux Adrien Rabiot et N'Golo Kanté ainsi que le défenseur Dayot Upamecano effectuent en revanche leur retour chez les Bleus. Enfin, le jeune gardien lillois Lucas Chevalier (23 ans) a été appelé pour la première fois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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