Coronavirus
L'Espagne rouvre ses plages aux touristes vaccinés
L'Espagne, deuxième destination touristique mondiale, rouvre grand ses portes et ses plages lundi aux touristes vaccinés dans l'espoir de relancer un secteur clé de son économie, dévasté par la pandémie.
Bémol de taille, le pays est toujours considéré à risque par le Royaume-Uni qui impose une quarantaine au retour à ses ressortissants, de quoi les dissuader de venir profiter du soleil espagnol.
"L'Espagne est une destination sûre", a déclaré la ministre de la Santé Carolina Darias, en affirmant que le pays était "en passe de retrouver son leadership touristique mondial" alors qu'il a vu les arrivées s'effondrer de 77% en 2020 après avoir accueilli 83,5 millions de visiteurs en 2019.
A partir de lundi, les frontières espagnoles s'ouvrent à toutes les personnes vaccinées du monde entier.
Autre assouplissement destiné à relancer le tourisme, les Européens non vaccinés, qui avaient déjà le droit de venir mais devaient présenter une PCR négative de moins de 72 heures, pourront désormais se contenter d'un test antigénique, beaucoup moins cher.
Pour les professionnels du secteur, cette journée devrait signer le grand retour des touristes étrangers. José Luis Prieto, président de l'Union des agences de voyages (Unav), se prend ainsi à croire en une "reprise spectaculaire lundi".
Selon lui, les tour-opérateurs ont constaté "une grande demande d'information ces trois dernières semaines en Grande-Bretagne, en France ou en Allemagne, les trois premiers marchés" pour le secteur touristique espagnol.
De la Costa del Sol (sud) aux Baléares ou aux Canaries, les hôtels et les restaurants ont rouvert après des mois de fermeture, se refaisant une beauté pour certains tandis que les compagnies aériennes ont repris les vols vers certaines destinations.
L'aéroport de Malaga, le plus important de toute l'Andalousie (sud), verra atterrir pas moins d'une vingtaine de vols internationaux pour la seule matinée de lundi, en provenance entre autres de Berlin, Lille, Francfort, Dublin ou Londres...
La "déconvenue" britannique
"Déconvenue" pour la ministre espagnole de la Santé, le Royaume-Uni a laissé la semaine dernière l'Espagne sur la liste des pays à risque, exigeant pour ses ressortissants de passer plusieurs tests payants et d'observer une quarantaine dissuasive d'au moins cinq jours à leur retour.
Depuis le 24 mai, l'Espagne avait pourtant tendu les bras aux touristes britanniques, premier contingent en temps normal (18 millions en 2019), de nouveau autorisés à entrer dans le pays, sans même devoir présenter un test PCR. Les ressortissants de quelques autres pays, comme la Chine ou le Japon, sont eux aussi exemptés de toute restriction.
La ministre du Tourisme espagnole Maria Reyes Maroto a expliqué vendredi "ne pas comprendre la décision" du Royaume-Uni de ne pas avoir accepté de mettre dans sa "liste verte" certaines régions espagnoles touristiques comme les Baléares ou les Canaries où le taux d'incidence est plus bas.
Londres ne réexaminera sa décision que dans trois semaines, de précieuses semaines perdues pouvant remettre en cause l'objectif du gouvernement espagnol d'attirer 45 millions de visiteurs cette année.
Fin avril, l'Espagne n'avait accueilli qu'1,8 million de touristes étrangers, selon des statistiques officielles.
Dans ce contexte d'"incertitude", le voyagiste TUI, numéro un mondial du tourisme, a annulé tous ses vols en direction de l'Espagne jusqu'au 13 juin.
A partir de lundi, l'Espagne autorisera aussi de nouveau les bateaux de croisières à accoster dans ses ports. Le croisiériste MSC Cruises a annoncé qu'un de ses navires partirait de Barcelone le 26 juin et le port de Valence recevra pour sa part un premier bateau de TUI Cruises le 27.
Très dépendante du tourisme, l'économie espagnole a été en 2020 l'une des économies occidentales les plus durement frappées par la pandémie, avec une chute de 10,8% de son PIB.
Coronavirus
Le peuple devrait une nouvelle fois se prononcer sur la loi Covid
Le peuple devrait à nouveau voter sur la loi Covid-19. Le comité référendaire a déposé jeudi quelque 60'000 signatures à la Chancellerie fédérale. Il s'oppose à la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 adoptées en décembre par le Parlement.
"Aujourd'hui, le peuple peut mettre un point final aux années sombres que nous avons vécues et enfin surmonter les divisions de la société", a indiqué devant la presse Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution. Il ne doit plus jamais y avoir de certificat Covid, a ajouté le président de Mass-Voll, Nicolas Rimoldi.
Pour le comité référendaire "Mesures NON", voter non à la prolongation de la loi Covid constituera "une contribution importante aux droits populaires, à la démocratie directe et à la réconciliation de la société". Le peuple a de bonnes chances de se prononcer le 18 juin, la date ayant été réservée à titre provisoire pour ce référendum par la Chancellerie fédérale.
En cas de nouvelle vague
La loi Covid-19 a été modifiée une nouvelle fois en décembre dernier. Le Parlement a prolongé jusqu'en juin 2024 certaines dispositions qui ont fait leurs preuves afin d'avoir une base légale en cas de nouvelle vague. La loi arrivait en effet à son terme le 31 décembre 2022.
Les dispositions sur le certificat Covid sont ainsi prolongées. Si le certificat n'est plus utilisé en Suisse, il peut encore être requis à l'étranger. Sa compatibilité internationale doit être garantie.
Les bases légales de l'application de traçage SwissCovid, désactivée depuis le 1er avril 2022, resteront aussi en vigueur. Le logiciel pourra ainsi être réactivé durant l'hiver 2023/2024 en cas de nécessité.
La prolongation concerne également la promotion du développement des médicaments contre le coronavirus et la réglementation pour protéger les personnes vulnérables. De même que des dispositions concernant les étrangers et les frontaliers en cas de fermeture des frontières.
Deux fois oui
La loi Covid-19 est en vigueur depuis le 26 septembre 2020. Elle a été modifiée à plusieurs reprises. Le peuple l'a déjà acceptée à deux reprises en juin et en novembre 2021 à plus de 60%, à la suite de référendums.
Hasard du calendrier, les signatures pour ce troisième référendum ont été déposées quasiment un an après la levée des dernières mesures prise contre la pandémie de coronavirus, notamment l'obligation de porter un masque dans les transports publics et celle d'isoler les personnes infectées.
La situation particulière a en effet pris fin au printemps dernier. La répartition usuelle des compétences a ainsi été rétablie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le Brésil passe le cap des 700'000 morts après trois ans
Le Brésil a passé mardi le cap des 700'000 morts du Covid-19, a annoncé le ministère de la Santé. Ce trois ans après le premier décès dû à la pandémie qui allait faire du pays latino-américain le deuxième Etat le plus endeuillé au monde.
Le premier décès au Brésil, celui d'une quinquagénaire de Sao Paulo (sud-est), était survenu le 12 mars 2020, marquant le début d'une longue crise sanitaire qui allait submerger les hôpitaux, morgues et cimetières du pays.
Seuls les Etats-Unis ont enregistré un pire bilan, avec 1,1 million de décès, d'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'épidémie a fait au moins 6,8 millions de morts dans le monde. La gestion de la crise du Covid au Brésil a été marquée par un grand nombre de polémiques entre les milieux scientifiques notamment et l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro.
Celui-ci a longtemps dit que le Covid était une "grippette", préconisé des traitements inefficaces et s'est opposé à la vaccination. Il a refusé de confiner la population au nom de la préservation de la première économie d'Amérique latine, tout en multipliant les bains de foule, le plus souvent sans masque.
Son successeur, Luiz Inacio Lula da Silva, a qualifié Bolsonaro de "génocidaire" et prôné le recours au vaccin, dont il a reçu lui-même une 5e dose devant les caméras en février dernier. "Le vaccin qui est disponible gratuitement dans toutes les unités de santé aurait pu changer la vie des familles qui ont perdu des êtres chers pendant la pandémie", a estimé le ministère de la Santé dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Contrats informatiques pour la vaccination: manquements à l'OFSP
L'OFSP se fait épingler par le Contrôle fédéral des finances (CDF) pour des manquements en lien avec l'application informatique sur la vaccination contre le Covid-19. Défaut de transparence des contrats, factures inexpliquées, les négligences sont diverses.
Le CDF a constaté "des manquements et des faiblesses dans le processus d’acquisition et dans le contrôle des contrats et des factures" en lien avec le système de gestion des inscriptions à la vaccination et l'enregistrement des données, révèle l'audit publié lundi.
Parmi les reproches adressés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le rapport pointe des factures inexpliquées à hauteur de 2 millions de francs, des conflits d'intérêts et un risque de dépendance vis-à-vis des fournisseurs des prestations, notamment.
L'ensemble des contrats, pour le système lui-même et pour sa maintenance et son développement, portait sur 11,15 millions de francs, auprès de deux fournisseurs.
L'OFSP se défend notamment en invoquant l'urgence qu'il y avait à agir pour suppléer les cantons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Référendum abouti: vers une troisième votation sur le Covid
Le peuple pourrait se prononcer une troisième fois sur une loi Covid-19. Le référendum contre le dernier texte adopté par le Parlement a récolté suffisamment de signatures, selon le comité référendaire lui-même.
Le comité "Non aux mesures" a rassemblé 63'000 paraphes contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, ont annoncé jeudi dans un message vidéo Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, et Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution.
"Nous y sommes arrivés", ont-ils clamé. Certes, une grande partie des signatures n'a pas encore été authentifiée, mais ils se disent très optimistes quant à leur réussite. Pour que le référendum aboutisse officiellement, il faut 50'000 signatures certifiées.
Le site Internet du comité ne mentionne que 46'100 signatures, état au 14 mars. L'objectif de collecte était fixé à 60'000. Le délai référendaire court jusqu'au 30 mars.
"On a tout donné et on n'a reculé devant aucun coût pour empêcher la prolongation de "ces mesures de contrainte inhumaines", a poursuivi Nicolas Rimoldi dans son message vidéo. La collecte de signatures a notamment été rendue difficile par des changements au sein du comité, a ajouté M. Bühlmann. Il s'est toutefois défendu dans la vidéo face au reproche selon lequel le mouvement serait divisé.
Déjà deux fois oui
Le référendum est dirigé contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, dont la base légale pour l'établissement des certificats Covid-19. La Confédération ayant elle-même déclaré la fin de la "pandémie", il n'y a aucun sens à prolonger les parties de la loi Covid qui sont arrivées terme, écrit le comité sur son site Internet.
La loi Covid-19 est en vigueur depuis septembre 2020 et a été adaptée plusieurs fois par le Parlement depuis lors, dont la dernière en décembre. Jusqu'à présent, les électeurs suisses ont clairement soutenu la loi lors de deux votes référendaires.
En novembre dernier, les électeurs ont approuvé les mesures par 62% des voix. Le certificat Covid, qui a temporairement dû être présenté dans les établissements publics et de loisirs ainsi que lors de manifestations était au c½ur de la campagne. En juin dernier, un premier référendum avait également clairement échoué avec un peu plus de 60% de voix favorables.
Mass-Voll est un groupe alémanique qui s'est illustré pendant la pandémie par des actions contre la politique du Conseil fédéral en matière de Covid.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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