International
Moscou contredit Wagner sur le contrôle de Bakhmout
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Moscou et le groupe paramilitaire Wagner ne semblent pas sur la même longueur d'onde. Alors que le chef de Wagner a revendiqué lundi "la capture, au sens légal, de Bakhmout, l'armée russe n'a, elle, fait état d'aucune avancée
Dans un message diffusé dans la nuit de dimanche à lundi sur Telegram, le dirigeant de Wagner, l'homme d'affaires Evguéni Prigojine, a déclaré que ses hommes avaient hissé le drapeau russe et la bannière de son groupe paramilitaire sur la mairie de Bakhmout.
"Au sens légal, Bakhmout a été prise", a-t-il assuré, ajoutant que les forces ukrainiennes étaient désormais "concentrées dans les zones ouest".
Mais, au cours de son point de presse quotidien lundi, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, n'a fait état d'aucune progression des troupes russes à Bakhmout, ne citant même pas le nom de cette cité.
L'état-major de l'armée ukrainienne, de son côté, a affirmé que les assauts russes étaient repoussés.
A plusieurs reprises, ces derniers mois, le groupe Wagner a revendiqué des avancées militaires qui n'ont pas été confirmées par le ministère russe de la Défense. Certains analystes y voient le signe d'une rivalité.
Vidéo
A l'appui de son message sur Telegram qui précisait que l'ennemi est concentré dans les zones ouest", Evguéni Prigojine a publié une vidéo le montrant en train de brandir un drapeau russe avec une inscription en l'honneur de Vladlen Tatarskiï, blogueur militaire russe fervent défenseur de l'offensive en Ukraine tué dimanche par l'explosion d'une bombe. Cet attentat dans un café du centre historique de Saint-Pétersbourg a également fait 25 blessés, selon les autorités.
"Les commandants des unités qui ont pris la mairie et tout le centre iront hisser ce drapeau", a déclaré M. Prigojine. "Voici l'entreprise militaire privée Wagner, voici les gars qui ont pris Bakhmout. D'un point de vue juridique, elle est à nous", clame-t-il dans cette vidéo.
Combats particulièrement violents
L'état-major ukrainien a affirmé le contraire. "L'ennemi n'a pas arrêté son assaut sur Bakhmout. Cependant, les défenseurs ukrainiens tiennent courageusement la ville en repoussant de nombreuses attaques ennemies", a indiqué dimanche soir l'état-major ukrainien sur sa page Facebook.
"Bakhmout, Avdiivka et Maryinka restent au centre des hostilités", a-t-il ajouté dans son point de situation de lundi à l'aube. "L'ennemi n'arrête pas ses assauts sur Bakhmout, essayant d'en prendre complètement le contrôle. Nos soldats ont repoussé plus de 20 attaques ennemies", a-t-il poursuivi.
Ville de quelque 70'000 habitants avant le conflit, Bakhmout est le théâtre de combats particulièrement violents depuis des mois. Du fait de la longueur de la bataille et des lourdes pertes subies par les deux camps, la ville est devenue le symbole de la lutte entre Russes et Ukrainiens pour le contrôle de la région industrielle du Donbass.
Les troupes russes ont progressé ces derniers mois au nord et au sud de la ville, coupant plusieurs routes d'approvisionnement ukrainiennes et s'emparant de sa partie orientale. Le 20 mars, Evguéni Prigojine avait affirmé que Wagner contrôlait 70% de Bakhmout.
L'Ukraine estime que la bataille pour Bakhmout est essentielle pour contenir les forces russes sur l'ensemble du front oriental, même si les analystes jugent l'importance stratégique de la ville limitée. Dans son adresse de dimanche soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu que la situation à Bakhmout était difficile pour ses troupes.
"C'est chaud!"
"Je suis reconnaissant envers nos guerriers qui se battent près d'Avdiivka, de Maryinka et de Bakhmout. Surtout Bakhmout! C'est particulièrement chaud là-bas aujourd'hui!", a déclaré M. Zelensky.
La situation dans la région "est toujours très tendue", a souligné pour sa part dimanche la vice-ministre ukrainienne de la Défense Ganna Maliar, avant l'annonce du chef de Wagner. "L'ennemi essaie d'engager non seulement les combattants de Wagner mais aussi des unités de parachutistes professionnels. Des pertes en hommes excessivement élevées n'arrêtent pas l'ennemi", a-t-elle ajouté.
A environ 27 km de Bakhmout, à Kostiantynivka, un bombardement russe dimanche a fait six morts et 11 blessés, selon les autorités ukrainiennes. Ce sont "juste des quartiers d'habitation", "des civils ordinaires d'une ville ordinaire du Donbass" qui ont été visés, a réagi le président Zelensky.
"Choquée"
Des journalistes de l'AFP y ont vu un vaste cratère dans une cour et des fenêtres brisées du rez-de-chaussée aux étages supérieurs dans deux bâtiments de 14 étages. Les toits de maisons voisines étaient fracassés. La police a affirmé que la Russie avait procédé dans la matinée à une "attaque massive", soit six frappes de missiles S-300 et Ouragan
"Seize immeubles d'habitation, huit résidences privées, un jardin d'enfants, un bâtiment administratif, trois voitures et un gazoduc", ont au total été touchés, a-t-elle souligné. Lilia, une étudiante en psychologie de 19 ans rencontrée devant son immeuble fortement endommagé, des éclats de verre tombant encore des fenêtres pendant qu'elle parlait, s'est dite "choquée".
"J'ai eu beaucoup de chance de ne pas avoir été à la maison à ce moment-là", a-t-elle confié. Nina, une retraitée, constatait les dégâts causés à son appartement au rez-de-chaussée d'un bâtiment datant de l'ère soviétique. Elle n'était pas non plus chez elle lorsque les explosions se sont produites. "Les portes intérieures et la porte d'entrée ont été soufflées. Un mur de séparation interne s'est brisé. Il ne reste plus une seule fenêtre", a-t-elle expliqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Ligue des champions: un choc Real Madrid - Man City mercredi
Le Real Madrid et Manchester City s'affrontent mercredi (21h00) lors de la 6e journée de Ligue des champions. Le vainqueur prendra une option sérieuse sur la qualification directe pour les 8es.
Après cinq matches, le Real figure à la 5e place, avec deux points d'avance sur City, 9e. Pour rappel, seules les huit meilleures équipes de la phase de ligue obtiennent un billet direct pour les 8es de finale. Les clubs classés de la 9e à la 24e place doivent disputer un barrage aller-retour.
Les Merengue avaient d'ailleurs éliminé les Cityzens dans un tel barrage en février dernier (6-3 sur les deux matches). Mais ils n'abordent pas ce remake en confiance, trois jours après l'humiliation subie à domicile face au Celta Vigo en championnat (défaite 2-0).
De son côté, Manchester City a repris du poil de la bête après un début de saison en dents de scie. Les hommes de Pep Guardiola ont certes perdu leur dernier match de C1 - une défaite 2-0 contre Leverkusen, avec de nombreux titulaires au repos -, mais ils sont revenus à deux longueurs du leader Arsenal en Premier League.
Arsenal pour le 6/6
Les Gunners chercheront eux à poursuivre leur campagne parfaite sur le terrain du Club Bruges. Le club du nord de Londres, qui a dominé le Bayern Munich lors de la précédente journée, vise une sixième victoire en six matches sur la scène européenne.
Champion en titre, le Paris Saint-Germain (2e) se rend sur la pelouse de l'Athletic Bilbao avec l'objectif de conserver sa place dans le top 8. Même ambition pour le Borussia Dortmund (6e) de Gregor Kobel, qui reçoit les Norvégiens de Bodö/Glimt.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump assure que les prix baissent "énormément" aux Etats-Unis
Pendant une réunion visant à raviver l'élan de sa campagne électorale, le président américain Donald Trump a assuré mardi que les prix baissaient "énormément" grâce à lui. Selon les dernières statistiques, l'inflation a accéléré aux Etats-Unis, remontant à septembre.
"Les prix baissent de manière assez substantielle. Il faut toujours qu'ils [ndlr: les démocrates] trouvent une supercherie. [Leur] nouveau mot est 'coût de la vie'", a critiqué le dirigeant républicain pendant la réunion en Pennsylvanie. "Les démocrates qui parlent de 'coût de la vie', c'est comme si Bonnie et Clyde parlaient d'ordre public", a-t-il ironisé.
Délaissant les questions économiques, le milliardaire de 79 ans s'en est par ailleurs pris violemment à ses adversaires politiques, aux journalistes et surtout aux immigrés, en particulier somaliens, ses cibles de prédilection dernièrement. La salle s'est alors mise à crier: "Renvoyez-les! Renvoyez-les!"
Donald Trump, qui a suspendu les demandes d'immigration de 19 pays parmi les plus pauvres de la planète, a aussi repris une expression qui avait beaucoup choqué pendant son premier mandat en disant que les Etats-Unis laissaient entrer des personnes venant de "pays de merde".
"Connard endormi"
Le président américain a traité son prédécesseur Joe Biden de "connard endormi" en étrillant le bilan, selon lui, désastreux laissé par l'ancien chef d'Etat démocrate, un argument qui porte au moins auprès de ses plus fervents partisans.
"Oui, les prix sont élevés en ce moment, mais les choses doivent empirer avant de s'améliorer", a dit à l'AFP Brianna Shay, 26 ans, administratrice dans l'éducation publique, venue assister à la réunion. "Malheureusement, le président précédent nous a vraiment entubés", a-t-elle ajouté.
La cote de popularité du président a chuté à son plus bas niveau depuis son retour au pouvoir en janvier, notamment en raison du coût de la vie que les Américains imputent en partie aux droits de douane. Les sondages indiquent toutefois que la cote de popularité de Donald Trump a chuté sous le poids des mauvaises performances de sa politique économique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Interdiction des réseaux sociaux: l'Australie "reprend le contrôle"
L'Australie a commencé à "reprendre le contrôle" face aux géants des réseaux sociaux, avec des lois inédites interdisant ces plateformes aux moins de 16 ans, a déclaré mercredi le premier ministre du pays Anthony Albanese. La mesure est entrée en vigueur mercredi.
"C'est une première mondiale. C'est l'Australie qui montre qu'elle en a assez. Il s'agit pour nos familles de reprendre le contrôle", a affirmé M. Albanese.
Ces nouvelles lois sont destinées à protéger les moins de 16 ans du harcèlement ainsi que d'algorithmes, qui, selon les autorités australiennes, les exposent à des contenus violents et sexuels.
Mesure contestée en justice
Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Snapchat ou encore Reddit ont désormais l'interdiction de conserver ou de permettre la création de comptes pour les utilisateurs d'Australie âgés de moins de 16 ans. Les plateformes de streaming Kick et Twitch, ainsi que les réseaux sociaux Threads et X, sont aussi concernés.
Les sociétés désignées qui ne se conforment pas à la loi s'exposent à une amende allant jusqu'à 50 millions de dollars australiens (27 millions de francs suisses), selon la nouvelle législation.
Ces mesures sont toutefois contestées en justice: un groupe de défense des droits des internautes a affirmé avoir engagé une procédure auprès de la haute cour d'Australie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Covid: enquête américaine sur de possibles décès liés aux vaccins
L'agence américaine du médicament (FDA) mène une large enquête sur de possibles morts liées aux vaccins contre le Covid-19, chez des enfants et les adultes, a indiqué le ministère américain de la santé. Le ministre en charge du département est un vaccino sceptique.
Cet examen survient au moment où de plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer la politisation croissante des agences sanitaires par le ministre Robert Kennedy Jr, qui a lancé une profonde refonte de la politique vaccinale américaine.
"La FDA mène une enquête approfondie sur plusieurs groupes d'âge à propos de décès potentiellement liés aux vaccins contre le Covid", a indiqué Andrew Nixon, un porte-parole du ministère à l'AFP, confirmant des informations de Bloomberg et du Washington Post.
L'efficacité et la sécurité des vaccins anti-Covid ont été documentées par de nombreuses études, tout comme l'existence de cas très rares d'effets secondaires graves ne remettant pas en cause l'intérêt de la vaccination dans la plupart des tranches d'âge, selon diverses autorités sanitaires à travers le monde.
Fausses informations
Interrogé par l'AFP, le porte-parole n'a pas souhaité préciser la date à laquelle les conclusions de cette enquête, dont les méthodes et les données employées restent floues, seraient présentées.
Ce réexamen, qui devait initialement se concentrer sur de possibles morts d'enfants, a suscité une polémique ces dernières semaines après la fuite d'un document interne à la fin novembre. Attribuée à un haut responsable de la FDA, cette note affirmait que ces vaccins sont liés à au moins 10 décès infantiles sans fournir de preuves.
Une dizaine d'anciens responsables de la FDA ont depuis lors manifesté leur inquiétude et appelé à la prudence, rappelant qu'"aucune explication sur le processus et les analyses qui ont conduit à ce nouveau jugement rétrospectif" n'ont été dévoilées.
Et le ministre de la santé Robert Kennedy Jr est par ailleurs connu pour avoir relayé des fausses informations et théories complotistes sur le sujet. Lors de la pandémie, il avait qualifié ces vaccins des "plus mortels jamais fabriqués" et avait suggéré, lors d'un événement devant la presse, que le virus était "ethniquement ciblé" pour nuire aux personnes noires et aux personnes blanches tout en épargnant les "Ashkénazes et les Chinois". Il avait ensuite démenti ses propos.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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