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Économie

Wall Street ouvre en baisse, un oeil inquiet sur les banques

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Wall Street avait le regard dirigé vers Deutsche Bank, qui apparaît, aux yeux du marché, comme le nouveau maillon faible du système bancaire. (© KEYSTONE/AP/Craig Ruttle)

La Bourse de New York a ouvert en baisse vendredi, de nouveau indisposée par le séisme qui agite le secteur bancaire occidental, avec Deutsche Bank cette fois en ligne de mire, les investisseurs privilégiant les actifs les plus sûrs.

Vers 14H10 GMT, le Dow Jones abandonnait 0,54%, l'indice Nasdaq rendait 0,55% et l'indice élargi S&P 500 cédait 0,50%.

Tout comme les places européennes, Wall Street avait le regard dirigé vers Deutsche Bank, qui apparaît, aux yeux du marché, comme le nouveau maillon faible du système bancaire, après la faillite de trois établissements américains et le rachat en catastrophe de Credit Suisse.

Ce dernier développement "alimente les inquiétudes relatives à la santé du système bancaire", a expliqué Quincy Krosby, de LPL Financial.

Les souffre-douleurs de cette crise bancaire étaient repris pour cible, en premier lieu l'établissement régional First Republic (-2,08%). La banque de San Francisco a perdu quasiment 90% de sa capitalisation boursière en un peu plus de deux semaines.

Le regain de tension affectait également d'autres enseignes régionales, telles la texane Comerica (-5,36%) ou Zions (-4,94%), basée à Salt Lake City (Utah).

Les grandes banques américaines comme Wells Fargo (-2,44%) ou Morgan Stanley (-4,36%) n'étaient pas au mieux non plus.

"On vend d'abord et on posera les questions plus tard", a expliqué Quincy Krosby. "Les investisseurs ne veulent pas se réveiller dimanche pour s'apercevoir que la situation de Deustche Bank s'est détériorée, à la manière d'un Credit Suisse."

L'indice VIX, qui mesure la volatilité du marché, bondissait de plus de 6%.

Le marché obligataire a, une nouvelle fois, fait office de refuge pour les investisseurs, qui se sont rués vers les bons du Trésor américain, faisant chuter leurs taux, qui évoluent en sens opposé de leurs prix.

Le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans est tombé à son plus bas niveau depuis six mois, à 3,27%. Il ressortait à 3,35%, contre 3,42% la veille en clôture.

"Les banques, c'est plus qu'un secteur", a insisté Quincy Krosby. "C'est l'assise de l'économie toute entière", que les établissements de crédit financent quotidiennement.

Malgré cette crispation, la plupart des valeurs évoluaient dans des marges resserrées et le repli était contenu.

A la cote, Activision Blizzard s'envolait (+6,36%) après la publication d'un avis de l'Autorité britannique de la concurrence (CMA), estimant, après examen, que l'acquisition de l'éditeur de jeux vidéos par Microsoft (+0,06%) n'aurait pas d'effet "substantiel" sur le marché des jeux de console au Royaume-Uni.

Au diapason des cours du brut, les valeurs pétrolières étaient malmenées, d'ExxonMobil (-1,34%) à Chevron (-1,27%).

Au lendemain de son dérapage lié aux accusations du fonds Hindenburg Research, qui l'accuse de tromper les investisseurs et de laxisme en matière réglementaire, Block restait en repli (-2,93%).

Premier bénéficiaire des déboires de TikTok, encore davantage fragilisé après l'audition de son directeur général au Congrès jeudi, Meta restait bien orienté (+0,62%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Société Générale envisage de céder ses activités en Afrique

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La Société Générale avait annoncé le 8 juin la conclusion d'accords avec deux groupes bancaires africains pour leur céder quatre de ses filiales, au Congo et en Guinée équatoriale au groupe Vista et en Mauritanie et au Tchad au groupe Coris. (EPA/IAN LANGSDO) (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

Le groupe bancaire français Société Générale poursuit son mouvement de retrait du continent africain: il a annoncé jeudi avoir signé des accords en vue de la cession au groupe Vista de deux filiales, Société Générale Burkina Faso et Banco Société Générale Moçambique.

"Selon les engagements pris, le Groupe Vista reprendrait la totalité des activités opérées par ces filiales, ainsi que l'intégralité des portefeuilles clients et l'ensemble des collaborateurs de ces entités", précise la banque dans un communiqué.

Elle détient 52,6% de sa filiale au Burkina Faso, pour un PNB part du groupe de 61 millions d'euros l'an dernier, et 65% de sa filiale au Mozambique, pour un PNB part du groupe non communiqué.

L'acheteur, basé en Guinée, partage sur son site internet son ambition de "devenir un établissement financier panafricain de classe mondiale et de participer à l'inclusion économique et financière en Afrique".

Société Générale a annoncé en octobre la prise de fonction au 1er novembre d'un nouveau directeur des réseaux bancaires internationaux en Afrique, bassin méditerranéen et outre-mer, François Bloch.

Ce dernier a pour mission "de façonner" un modèle d'affaires "simplifié, intégré et synergétique", selon la banque, dans la droite ligne de la stratégie du nouveau directeur général qui a pris ses fonctions en mai, Slawomir Krupa.

La Société Générale avait annoncé le 8 juin la conclusion d'accords avec deux groupes bancaires africains pour leur céder quatre de ses filiales, au Congo et en Guinée équatoriale au groupe Vista et en Mauritanie et au Tchad au groupe Coris.

Entre temps, la filiale au Congo a été préemptée par l'État, qui s'est substitué à l'acheteur aux mêmes conditions.

Annoncées pour la fin d'année, les trois autres cessions sont "en cours", précise une porte-parole de la banque, avec un glissement vers le début d'année prochaine pour la Guinée équatoriale.

Le groupe bancaire, qui détient par ailleurs 52,34% du capital de l'Union Internationale de Banques (UIB) en Tunisie, est toujours en "réflexion stratégique sur sa participation" dans l'entité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les comptes d'épargne en Suisse sont rémunérés à 0,8% en moyenne

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Les banques suisses profitent de marges d'intérêt élevées et augmentent la rémunération des comptes d'épargne que lorsqu'elles craignent de perdre des clients, affirme Moneyland. (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le secteur bancaire en Suisse rechigne toujours à relever nettement la rémunération des comptes d'épargne. Selon un calcul de Moneyland, le taux moyen est à 0,8%, ce qui ne permet même pas de compenser l'inflation.

Le taux d'intérêt moyen pour les comptes d'épargne a certes augmenté au cours de cette année, mais il reste à un niveau modeste, précise un communiqué. Parmi les offres passées en revue par le comparateur en ligne, les établissements les plus généreux présentent un taux de 2,0%, les plus pingres ne rémunèrent pas les comptes d'épargne (0%). Les petites banques sont souvent les plus avantageuses.

Les disparités se sont accentuées en 2023. Au début de l'année, le taux moyen de rémunération des comptes d'épargne adultes était de 0,19%, les offres comprises dans une fourchette entre 0 et 0,8%.

Traditionnellement mieux rémunérés, les comptes d'épargne jeunesse bénéficient d'un taux moyen de 1,16%. A ce niveau, l'inflation n'est toujours pas compensée. En octobre, le renchérissement en Suisse a atteint 1,7% en rythme annuel. Moneyland a recensé des taux pour les comptes jeunesse compris entre 0,65% et 2%.

Les comptes courants restent au niveau du plancher (taux moyen de 0%). Certaines banques continuent de percevoir des taux négatifs, la pire offre prise en considération présentant une ponction de 0,125%. Pour la prévoyance 3a, la fourchette est comprise entre 0 et 1%, pour un taux moyen de 0,1%.

Les banques suisses profitent de marges d'intérêt élevées et augmentent la rémunération des comptes d'épargne que lorsqu'elles craignent de perdre des clients, affirme Moneyland.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Italie: la production industrielle repart à la baisse en octobre

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Comparé à octobre 2022, la production industrielle a baissé de 1,1%, en données corrigées des effets de calendrier. (KEYSTONE/Martin Ruetschi) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

La production industrielle en Italie est repartie à la baisse en octobre, reculant de 0,2% par rapport à septembre, a indiqué jeudi l'Institut national des statistiques (Istat).

Sur la période août-octobre, la production industrielle a également diminué en moyenne de 0,2% par rapport au trimestre précédent.

Elle avait augmenté de 0,1% en septembre et de 0,2% en août, après avoir chuté de 0,9% en juillet.

L'activité a été en hausse pour le secteur de l'énergie (+1,5%) et les biens de consommation (+0,4%), alors que les biens intermédiaires (-0,4%) et les biens d'investissement (-0,5%) ont connu une baisse.

Comparé à octobre 2022, la production industrielle a baissé de 1,1%, en données corrigées des effets de calendrier.

Après une chute du produit intérieur brut (PIB) de 0,4% au deuxième trimestre, l'Italie a connu une croissance de 0,1% au troisième trimestre par rapport au précédent, échappant ainsi à la récession technique.

L'Italie devrait voir son PIB augmenter de 0,7% sur l'année 2023 et en 2024, grâce à la reprise de la consommation des ménages dans un contexte de ralentissement de l'inflation, selon les dernières prévisions de l'Istat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les prix des logements ont augmenté en novembre

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La tendance haussière n'a pas épargné les logements en propriété, dont les prix proposés ont augmenté en moyenne de 0,3% en Suisse, selon les calculs d'ImmoScout et Cifi. (KEYSTONE/Peter Schneider) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les loyers ont augmenté de 1,2% au mois de novembre. La hausse a affecté toutes les régions, selon le Swiss Real Estate Offer Index publié jeudi. Les prix affichés des logements en propriété n'ont connu qu'une légère progression.

Les locataires à la recherche d'un appartement doivent s'attendre à une hausse des prix d'ici la fin de l'année, affirme dans un communiqué ImmoScout24 dans son relevé périodique du marché immobilier suisse, réalisé en collaboration avec la société de conseil Cifi.

Aucune région n'est épargnée par la tendance haussière. La plus forte augmentation est enregistrée à Zurich, où la progression atteint 2,4%. La Suisse centrale a vu les loyers croître à un rythme plus élevé que la moyenne suisse, soit +1,3%. La région lémanique (+0,9%), la Suisse orientale (+0,8%), le Tessin (+0,7%), la partie nord-ouest du pays (+0,4%) ainsi que le Mittelland se situent sous la barre de 1,2%.

Le relèvement du taux hypothécaire de référence, passé à 1,75% de 1,50% début décembre, promet de nouvelles hausses de loyers. La situation est difficile non seulement pour les nouveaux locataires, mais aussi pour les personnes qui ne prévoient pas de déménager. Des augmentations de loyer allant jusqu'à 3% dans les locations existantes sont possibles à partir d'avril 2024, précise le communiqué.

La tendance haussière n'a pas épargné les logements en propriété, dont les prix proposés ont augmenté en moyenne de 0,3% en Suisse, selon les calculs d'ImmoScout et Cifi. Les deux catégories de biens sont concernées, les maisons individuelles (+1,1%) et les appartements en copropriété (+2,1%) affichant des augmentations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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