Rejoignez-nous

International

Zelensky demande à l'Otan de lever les restrictions aux frappes

Publié

,

le

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'exprime lors d'une réunion bilatérale avec le président américain Joe Biden au sommet de l'OTANà Washington. (© KEYSTONE/EPA/CHRIS KLEPONIS / POOL)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé jeudi aux pays de l'Otan de lever "toutes les restrictions" pesant sur les frappes menées avec des armes occidentales sur le sol russe, en marge d'un sommet de l'Alliance à Washington.

"Si nous voulons gagner, si nous voulons l'emporter, si nous voulons sauver notre pays et le défendre, nous devons lever toutes les restrictions", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Le président ukrainien s'est par ailleurs dit confiant que son pays rejoindra un jour l'Otan, alors que les pays alliés réunis à Washington ne lui ont pas lancé d'invitation.

"Nous faisons et continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que le jour vienne où l'Ukraine sera invitée à devenir membre de l'Otan, et je suis convaincu que nous y parviendrons", a déclaré M. Zelensky.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Google va acheter de l'énergie nucléaire issue de petits réacteurs

Publié

le

Pour s'assurer des ressources suffisantes en électricité, les grands noms du "cloud" passent des accords avec des fournisseurs d'énergies renouvelables, notamment dans le nucléaire (archives). (© KEYSTONE/AP/Marcio Jose Sanchez)

Google va acheter de l'énergie nucléaire à la start-up américaine Kairos Power, qui sera produite par de petits réacteurs de nouvelle génération, appelés SMR (small modular reactor), a annoncé lundi le géant technologique américain.

Le contrat prévoit une mise en service du premier SMR de Kairos d'ici à 2030, avec une montée en régime jusqu'en 2035, pour apporter une réponse supplémentaire aux énormes besoins en électricité de la filiale d'Alphabet.

Google s'est refusé à communiquer un montant pour cette transaction.

L'émergence de l'informatique à distance (cloud computing) a démultiplié la consommation d'énergie des grands acteurs du secteur, tels Google, Microsoft ou Amazon, du fait de l'utilisation des centres de stockage de serveurs (data centers).

Ces derniers sont devenus encore plus indispensables avec le développement de l'intelligence artificielle (IA) générative, qui nécessite des quantités colossales de données et des légions de semi-conducteurs pour les exploiter.

Pour s'assurer de disposer des ressources suffisantes en électricité, les grands noms du "cloud" passent des accords avec des fournisseurs d'énergies renouvelables, notamment dans le nucléaire.

Microsoft aussi

Fin septembre, Microsoft a dévoilé un partenariat avec le groupe américain Constellation Energy qui prévoit la réouverture d'un réacteur de la centrale de Three Mile Island, en Pennsylvanie.

Le second réacteur de Three Mile Island est à l'arrêt depuis 1979, année durant laquelle il a connu plus grave incident du nucléaire civil américain.

Les SMR, tel que le FHR de Kairos, sont des réacteurs de nouvelle génération, dont aucun n'est encore opérationnel aux Etats-Unis.

Si le coût de développement des prototypes est élevé, ils sont censés être beaucoup moins onéreux, à terme, que les centrales nucléaires conventionnelles, car susceptibles d'être produits à la chaîne.

Une autre start-up, NuScale, avait été la première à voir son SMR homologué, mais son projet le plus avancé, dans l'Idaho, a été annulé fin 2023.

Fin 2023, Kairos a reçu le feu vert de la Commission américain de régulation du nucléaire (NRC) pour mettre en chantier son premier réacteur expérimental, dont il a démarré la construction en juillet, à Oak Ridge (Tennessee).

Il vise une mise en service de ce premier SMR en 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Migrants illégaux: l'UE veut une loi favorisant les retours

Publié

le

La Commission européenne veut une nouvelle législation pour favoriser les expulsions de migrants en situation irrégulière (archives). (© KEYSTONE/EPA/TONY VECE)

La Commission européenne va proposer une nouvelle législation pour favoriser les expulsions de migrants en situation irrégulière, a annoncé lundi la présidente de la Commission Ursula von der Leyen. Le but est de "rationaliser efficacement le processus de retour".

"Nous avons besoin d'un nouveau cadre législatif pour renforcer notre capacité d'agir", a expliqué la présidente de la commission dans une lettre adressée aux pays de l'UE, avant un sommet européen jeudi et vendredi à Bruxelles, consacré en partie aux questions migratoires.

Pour ce faire, Bruxelles propose de faciliter les expulsions des personnes en situation irrégulière, en établissant notamment une reconnaissance mutuelle des décisions prises par tel ou tel Etat membre.

"Nous devons construire un niveau d'harmonisation et de confiance qui permettra de s'assurer que les migrants, objets d'une décision de retour dans un pays, ne puissent pas utiliser les lacunes du système pour éviter ce retour ailleurs", a expliqué Mme von der Leyen.

Politique des visas

Moins de 20% des décisions d'expulsion de migrants en situation irrégulière sont suivies d'effet, a-t-elle encore souligné. Elle a promis une coopération renforcée avec les pays tiers concernés, en durcissant par exemple l'octroi de visas à des pays récalcitrants.

"L'alignement de la politique des visas s'est avéré être un outil important pour gérer les mouvements irréguliers vers l'UE", a relevé Mme von der Leyen, prenant en exemple le Bangladesh ou le Ghana.

La présidente de la commission suggère également de développer des relations "stratégiques" avec les pays d'origine et de transfert, à l'instar de ce qui a déjà été fait avec la Libye ou la Tunisie. L'UE a signé avec ces pays des accords censés, entre autres, freiner les départs de migrants vers l'UE depuis leur territoire, voire les rapatrier dans leurs pays d'origine.

"Les retours depuis l'Afrique du Nord vers les pays d'origine se sont intensifiés au travers d'opérations financées par l'UE pour atteindre 17'700 en 2024", s'est ainsi félicitée Mme von der Leyen.

Ces accords mis en place en Tunisie ou en Libye ont permis de diminuer de 66% les entrées irrégulières de migrants dans l'UE via la Méditerranée centrale, a-t-elle encore souligné.

Vers l'Espagne

Mais, a-t-elle reconnu, les arrivées via la Méditerranée occidentale et l'Atlantique vers l'Espagne ont augmenté à la fin septembre de 56% sur un an. Elle préconise donc de renforcer le partenariat de l'UE avec des pays comme la Mauritanie, pour freiner ces départs.

Les ministres de l'intérieur de l'Union européenne avaient débattu jeudi dernier à Luxembourg d'un nouveau durcissement de la politique migratoire, entre appels à réviser la "directive retour" et discussion sur des transferts de migrants dans des pays tiers.

Plusieurs pays européens ont réclamé une révision de cette "directive retour" de 2008 qui harmonise les règles en matière de reconduction aux frontières. La France et l'Allemagne ont notamment soutenu une note des Pays-Bas et de l'Autriche sur le sujet afin de "faciliter" et "accélérer" les retours.

Une première tentative de révision en 2018 avait toutefois échoué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

"L'ONU du vin" prévoit une production 2024 faible comme en 2023

Publié

le

"L'ONU du vin" table sur des volumes de production en dessous de 250 millions d'hectolitres pour 2024 (image symbolique). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La production mondiale de vin en 2024, affectée par de mauvaises conditions climatiques, devrait s'approcher du bilan de 2023, le plus faible volume produit en plus de 60 ans, selon des estimations lundi de l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV).

"Les premières indications suggèrent que 2024 sera une nouvelle année de production relativement faible, le plus probablement sous les 250 millions d'hectolitres", a déclaré le directeur général de l'OIV, John Barker, devant le 45e congrès de son organisation, qui s'est ouvert à Dijon.

Les vignerons du monde avaient produit en 2023 237 millions d'hectolitres, leur plus faible vendange depuis 1961, sous l'effet d'événements climatiques extrêmes, sécheresses, vagues de chaleur, gel précoce, inondations...

L'OIV produira des statistiques plus précises pour 2024 et sur cent ans fin novembre, quand l'organisation fêtera son 100e anniversaire.

Loin de leurs moyennes

Pour l'heure, ses estimations "préliminaires" se basent sur le bilan de grands producteurs représentant les trois quarts de la production mondiale (Italie, Espagne, France, Etats-Unis, pays de l'Hémisphère sud), a expliqué à l'AFP Giorgio Delgrosso, chargé du vaste corpus statistique de l'organisme intergouvernemental.

"On s'attend à des niveaux en ligne avec les volumes extrêmement bas de l'an dernier, sûrement en dessous de 250 millions d'hectolitres", a-t-il indiqué.

Sur ces grands pays producteurs, ceux qui ont eu de grosses difficultés en 2023 "ont fait en 2024 un peu mieux, mais loin encore de leurs moyennes", en particulier l'Espagne, l'Italie, l'Australie, l'Argentine, a-t-il expliqué.

En revanche d'autres pays comme la France, très touchée par les pluies, ou le Chili, qui l'an dernier avaient été légèrement en dessous de leurs moyennes, sont cette année en plus nette difficulté encore, selon lui.

Réchauffement et consommation

"La fluctuation de la production est habituelle dans le secteur", "au gré des règles de la nature", a souligné John Barker, en montrant un graphique en dents de scie sur cent ans.

Pour autant, ces 30 dernières années, "la production mondiale de vin avait fluctué dans une amplitude relativement constante allant de 250 à 300 millions d'hectolitres" par an, a-t-il souligné, la diversité géographique des pays compensant globalement les aléas subis ici ou là.

"Il est donc assez significatif qu'en 2023 la production mondiale soit passée sous le niveau le plus bas de cette amplitude", sur fond de réchauffement climatique, a-t-il ajouté.

Le réchauffement est, avec les changements de modes de consommation, un des sujets principaux de ce congrès de l'OIV, organisation à caractère scientifique et technique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'Inde et le Canada expulsent chacun des diplomates de haut rang

Publié

le

En lien avec l'enquête sur le meurtre en 2023 au Canada d'un leader séparatiste sikh (sur la photo), la crise diplomatique entre New Dehli et Ottawa est montée d'un cran lundi (archives). (© KEYSTONE/EPA/ETHAN CAIRNS)

Le Canada a annoncé lundi avoir expulsé six diplomates indiens, incluant le haut-représentant de l'Inde à Ottawa, poussant New Dehli à les rappeler, selon une source gouvernementale. L'Inde a annoncé de son côté expulser six diplomates canadiens de haut rang.

Cette annonce intervient au moment où la police canadienne a annoncé détenir des "éléments de preuve" quant à l'implication du gouvernement indien dans des cas d'"intimidation, harcèlement, extorsion et coercition" sur le territoire canadien.

De son côté, l'Inde a annoncé lundi expulser six diplomates canadiens de haut rang, peu après avoir rappelé son haut-représentant en poste à Ottawa, accusant le Canada d'enquêter sur lui et d'autres diplomates après le meurtre en 2023 au Canada d'un leader séparatiste sikh.

Les autorités indiennes "ont décidé d'expulser" six diplomates parmi lesquels le chargé d'affaires du Canada, Stewart Wheeler, ainsi que son adjoint et quatre premiers secrétaires. "Il leur a été demandé de quitter l'Inde à ou avant 23:59 samedi 19 octobre", selon un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X