International
Déportation d'enfants ukrainiens: Zelensky dénonce un "génocide"
La déportation par la Russie de "dizaines de milliers" d'enfants ukrainiens est "clairement un génocide", a accusé mardi à la tribune de l'ONU le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il a aussi dénoncé ussi l'utilisation de l'énergie et de la nourriture comme arme.
"Nous connaissons les noms de dizaines de milliers d'enfants et avons des preuves pour des centaines de milliers d'autres kidnappés par la Russie dans les territoires occupés d'Ukraine et ensuite déportés", a-t-il dénoncé.
"Nous essayons de faire rentrer ces enfants à la maison, mais le temps passe. Qu'est-ce qui va leur arriver? En Russie, on leur apprend la haine de l'Ukraine, et tous les liens avec leurs familles sont coupés. C'est clairement un génocide", a dénoncé le président, sous les yeux de l'ambassadeur russe adjoint à l'ONU Dmitry Polyanskiy, présent à la table russe.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour la "déportation illégale" de milliers d'enfants ukrainiens depuis février 2022. Des accusations rejetées par Moscou.
Armes nucléaires
Dans un discours plusieurs fois applaudi, le chef de l'Etat ukrainien a d'autre part fustigé le fait que la Russie détienne un arsenal nucléaire.
"Les terroristes n'ont aucun droit de posséder des armes nucléaires", a-t-il insisté. "La Russie se sert du prix des aliments (...) et de l'énergie nucléaire comme d'une arme", a-t-il également accusé.
Il a enfin répété son appel à l'organisation d'un "sommet mondial de la paix". "Je vous invite tous - tous ceux qui ne tolèrent aucune agression - à préparer conjointement ce sommet", a-t-il martelé.
L'Ukraine a lancé un dialogue sur le plan de paix en dix points de son président en organisant en juin et en août des réunions à Copenhague puis à Jeddah, en Arabie saoudite, en présence de représentants de dizaines de pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La Fed maintient ses taux, mais prévoit encore une hausse
La Fed a maintenu mercredi ses taux dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau depuis 22 ans. Elle anticipe une hausse supplémentaire d'ici fin 2023 et les voit rester à 5,1% en 2024, contre 4,6% anticipés en juin.
La banque centrale américaine a par ailleurs doublé sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis pour cette année. Elle table sur 2,1% contre seulement 1,0% en juin.
L'économie américaine "progresse à un rythme solide", a relevé l'institution dans un communiqué publié à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire (FOMC), précisant avoir pris la décision à l'unanimité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Royaume-Uni: marche arrière sur certains engagements climatiques
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé mercredi le report de plusieurs mesures phare de la politique climatique du Royaume-Uni. Cette décision, dénoncée comme électoraliste, est réprouvée dans les milieux économiques et jusqu'au sein des conservateurs.
"J'ai confiance dans le fait que nous puissions adopter une approche plus pragmatique, proportionnée et réaliste pour atteindre la neutralité carbone, qui allège le fardeau sur les travailleurs", a déclaré Rishi Sunak devant la presse.
L'annonce la plus emblématique concerne les voitures neuves roulant à l'essence et au gazole, qui seront désormais interdites à la vente en 2035 et non en 2030. Avec cette mesure, le Royaume-Uni "aligne son approche" sur le calendrier prévu dans l'Union européenne ou dans d'autres pays, a-t-il défendu, face au tollé suscité dans le secteur automobile.
M. Sunak a aussi annoncé l'assouplissement des conditions d'élimination progressive des chaudières à gaz à partir de 2035 et l'abandon d'une mesure sur l'efficacité énergétique des logements qui prévoyaient de fortes contraintes sur les propriétaires.
Tories à la peine
Les ambitions climatiques du Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, semblent ainsi faire les frais de la crise du pouvoir d'achat qui touche les Britanniques et de ses possibles répercussions électorales pour le parti conservateur.
Au pouvoir depuis treize ans, les tories sont désormais à la peine dans les sondages face aux travaillistes, en vue des législatives attendues l'an prochain. Certains au sein du parti appelaient de longue date le gouvernement à réduire la voilure en matière environnementale.
Fin juillet, Rishi Sunak avait déjà provoqué un tollé en promettant des centaines de nouvelles licences d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures en mer du Nord.
Ce nouveau revirement survient alors que l'organisme indépendant chargé de conseiller Downing Street sur ses politiques climatiques avait déploré en juin la "lenteur inquiétante" de la transition dans le pays, en particulier pour atteindre les objectifs légalement contraignants pour 2030.
Autre mauvais signal: l'échec d'un récent appel d'offres d'éolien offshore, source d'énergie sur laquelle le pays mise beaucoup pour décarboner son énergie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Climat: l'humanité a "ouvert les portes de l'enfer", lance Guterres
L'addiction de l'humanité aux énergies fossiles a "ouvert les portes de l'enfer", a déclaré mercredi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en ouvrant un sommet sur l'action climatique.
Evoquant les "chaleurs terribles" et les "incendies historiques" alimentés par les émissions de gaz à effet de serre, il a cependant souligné que l'avenir n'était pas figé et qu'il n'était pas trop tard pour limiter la hausse des températures mondiales à 1,5°C.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Berset s'en prend à la Russie qui "nie sa responsabilité"
"La Suisse attend de la Fédération de Russie qu'elle respecte la Charte" de l'ONU. Devant le Conseil de sécurité à New York, le président de la Confédération a ciblé mercredi l'attitude de Moscou en Ukraine et a appelé à une relance de l'initiative sur les céréales.
"Séance après séance, la Fédération de Russie, membre permanent du Conseil, nie sa responsabilité", a asséné Alain Berset, alors que le représentant russe était assis à côté de lui. "Envers les milliers de morts et de blessés en Ukraine", "envers les millions de personnes déplacées" et "envers celles et ceux qui sont plongés dans une profonde insécurité", y compris en Russie.
M. Berset a rappelé les efforts suisses pour alléger les souffrances des civils en Ukraine, notamment pour le déminage. Il a salué les initiatives diplomatiques pour atteindre la paix dans ce pays.
Auparavant, le conseiller fédéral Ignazio Cassis avait toutefois estimé que le plan ukrainien en dix points est "insuffisamment bon". Les initiatives unilatérales "ne vont pas bien loin", a-t-il affirmé. Mais il a salué le plan comme une "approche intéressante".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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