International
A 17 ans, David Popovici s'offre le record du monde du 100 m
David Popovici a encore frappé. La nouvelle sensation de la natation mondiale, qui n'a pas encore 18 ans, a battu à Rome le record du monde du 100 m libre en finale des Championnats d'Europe.
"Il n'y a pas beaucoup d'adjectifs que je peux utiliser pour décrire ce que je ressens. Je suis juste heureux", a-t-il simplement déclaré après avoir reçu sa médaille. A 17 ans, le récent double champion du monde a effacé des tablettes la marque du Brésilien Cesar Cielo, qui tenait depuis 2009, en s'imposant en 46''86, soit 5 centièmes de mieux.
Pas loin de la course parfaite? "Je pense, oui, a-t-il lancé. Enfin, c'est à mon coach de décider ça mais pour le moment, je pense que c'est probablement la meilleure course que j'ai jamais faite."
"J'avais prévu d'aller très vite et j'avais prévu de m'amuser et c'est à peu près tout. On devait penser à des petites choses techniques mais à part ça, la médaille est un bonus, un super bonus bien sûr et je suis vraiment content d'avoir battu ce record du monde légendaire", a expliqué Popovici.
Records faits pour être battus
Dans le bassin en plein air du Foro Italico, immense complexe multisports de la capitale italienne, il a devancé le Hongrois Kristof Milak (47''47) et l'Italien Alessandro Miressi (47''63).
Popovici, sacré aux Mondiaux de Budapest sur les 100 et 200 mètres nage libre, a donc amélioré le record du monde réalisé en combinaison par Cielo il y a treize ans, à l'époque -révolue- où les records tombaient à la pelle grâce aux combinaisons en polyuréthane.
"C'est chouette d'établir de nouvelles limites. Les records sont faits pour être battus. J'espère que quelqu'un battra le mien et que je battrai le sien. C'est ça le sport", a-t-il déclaré.
Vendredi en demi-finale, dans un temps de 46''98, le natif de Bucarest était devenu le quatrième homme seulement à descendre sous les 47 secondes derrière Cielo, le Français Alain Bernard (46''94) et l'Américain Caeleb Dressel (46''98). A noter que la marque de Bernard n'avait toutefois pas été homologuée officiellement en raison d'une combinaison non-valide.
Une progression fulgurante
"Hier j'ai dit que le record d'Europe était juste un pas dans la bonne direction, et j'avais raison", a rappelé Popovici après son exploit. "Il n'y avait pas d'urgence et j'ai dû être extrêmement patient pour le record du monde", a expliqué le nageur roumain.
"Ces championnats ne sont pas encore terminés, ni cette très longue saison", a souligné celui qui doit encore participer aux championnats du monde juniors qui débutent fin août au Pérou. A Rome, il doit encore disputer les 200 et 400 m nage libre.
"C'était génial et c'est très spécial de battre ce record qui a été établi ici en 2009 par Cesar Cielo" dans la même piscine du Foro Italico, a ajouté Popovici.
Révélé lors des championnats d'Europe juniors l'été dernier, déjà à Rome, Popovici avait confirmé quelques semaines plus tard aux Jeux olympiques de Tokyo. Alors qu'il n'avait que 16 ans, il avait échoué à 2 centièmes du bronze en finale du 200 m nage libre avant de prendre la septième place de la finale du 100 m nage libre.
Sa progression n'a pas cessé. A Budapest, en juin dernier, il est devenu le premier homme à réaliser le doublé de la nage libre 100-200 m dans des Championnats du monde depuis près de cinquante ans. Sa performance samedi finit de l'installer au sommet de la natation masculine mondiale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le propriétaire de Stahl Gerlafingen déçu par le Conseil fédéral
Le propriétaire de Stahl Gerlafingen, Antonio Beltrame, s'est dit déçu par le Conseil fédéral. Il ne veut pas abandonner l'aciérie. Mais l'Etat suisse et la politique énergétique pourrait l'y contraindre, a-t-il dit dans une interview.
L'aciérie a informé très tôt les conseillers fédéraux Albert Rösti et Guy Parmelin de conditions générales problématiques, a déclaré Antonio Beltrame dans une interview à la NZZ am Sonntag. Il est le président du conseil d'administration de Stahl Gerlafingen, une entreprise spécialisée dans la production d'acier, filiale du groupe italien Beltrame.
Plus de cent personnes seraient à nouveau licenciées à Gerlafingen SO, a confirmé Antonio Beltrame a confirmé dans l'interview. Quelque 120 collaborateurs sont concernés, selon les indications fournies vendredi par l'entreprise et les syndicats Syna et Unia. Au printemps déjà, 60 postes de travail avaient été supprimés.
Si les conditions générales ne changent pas, l'entreprise risque de fermer. "Je suis un entrepreneur. Je ne peux pas perdre de l'argent tous les jours", a relevé le propriétaire de l'entreprise. Les conseillers fédéraux Albert Rösti et Guy Parmelin en sont conscients. Il ne veut pas que sa déclaration soit interprétée comme une menace. Il informe simplement de la situation difficile.
La France et l'Italie ont fait un geste
"D'ailleurs, nous ne voulons pas non plus de subventions", a-t-il ajouté, exigeant les mêmes conditions que la concurrence. L'aciérie a perdu beaucoup d'argent en 2023 en raison de l'augmentation des coûts de l'énergie. La France et l'Italie ont réduit le prix de l'électricité pour l'industrie durant cette période, a souligné Antonio Beltrame.
Fin septembre, le Conseil national avait exigé une aide immédiate pour l'aciérie menacée de Gerlafingen (SO). Le Conseil fédéral a été chargé de prendre des mesures pour sauver l'usine, en collaboration avec le canton de Soleure et l'entreprise.
Le Conseil fédéral refuse l'aide de l'Etat
Le Conseil fédéral avait auparavant rejeté l'idée d'un soutien étatique à certaines entreprises ou branches. En lieu et place, il mise sur de meilleures conditions-cadres et - en ce qui concerne les branches à forte consommation d'électricité - sur des mesures de politique énergétique et climatique.
Le ministre de l'économie Guy Parmelin ne considère pas l'industrie sidérurgique comme étant d'importance systémique, avait-il déclaré en mars sur les ondes de la SRF. Antonio Beltrame ne partage pas cet avis: la Suisse a besoin d'acier de construction. "Nous sommes tout à fait centraux pour l'économie circulaire de la Suisse et d'importance systémique", a-t-il affirmé au journal.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Harris accuse Trump de dérobades sur son bilan médical
La vice-présidente américaine Kamala Harris a accusé samedi Donald Trump de manque de transparence sur sa santé après avoir publié son propre bilan médical, mettant ainsi en lumière leurs presque 20 ans de différence d'âge.
"Il est clair pour moi que lui et son équipe ne veulent pas que le peuple américain voie vraiment ce qu'il fait et sache s'il est ou non effectivement apte à remplir les fonctions de président des Etats-Unis", a déclaré la candidate démocrate à l'élection du 5 novembre.
"Il est inapte à exercer ce mandat", a-t-elle affirmé à des journalistes avant son départ pour l'Etat disputé de Caroline du Nord (sud-est), récemment sinistré par l'ouragan Hélène.
Un diagnostic qui contraste avec le rapport médical détaillé publié samedi par la Maison Blanche, concluant que Kamala Harris, 59 ans, a "la résistance physique et mentale nécessaire pour remplir les devoirs de la présidence" des Etats-Unis et se trouve "en excellente santé".
La candidate démocrate espère ainsi alimenter un débat sur les facultés de son rival républicain de 78 ans.
L'équipe de campagne de Donald Trump a réagi en assurant dans un communiqué que la forme de l'ex-président n'avait rien à envier à celle de Kamala Harris, bien au contraire.
Pour Steven Cheung, directeur de la communication de la campagne de Donald Trump, elle a un calendrier "beaucoup plus léger" que celui de son adversaire, car affirme-t-il, elle ne possède pas "l'endurance du président Trump".
Le candidat républicain a déjà publié de son plein gré plusieurs rapports de médecins qui "concluent tous à la parfaite et excellente santé" de Donald Trump, a ajouté son porte-parole.
Steven Cheung renvoie notamment à une lettre du médecin personnel de Donald Trump dans laquelle sont mentionnés des résultats d'examens physiques dans la norme et des résultats "exceptionnels" à des tests cognitifs. Mais ces examens remontent déjà à septembre 2023.
"Que cache-t-il ?"
Et le camp Harris a redoublé ses attaques. "Le 20 août, Donald Trump a déclaré qu'il publierait 'bien volontiers' ses bilans médicaux. Il ne l'a pas fait", a déclaré sur X un porte-parole de la campagne de la démocrate, Ian Sams.
"Que cache-t-il?", a-t-il demandé, soulignant le refus de l'ex-président de débattre à nouveau avec Kamala Harris après leur joute télévisée de septembre.
Les questions sur l'âge, la robustesse et l'acuité mentale de Joe Biden ont plombé sa campagne, jusqu'à ce que le président démocrate de 81 ans jette l'éponge en juillet après un débat calamiteux face à son prédécesseur républicain (2017-2021).
La question est depuis rarement abordée dans les médias et n'a pas d'influence notable sur les sondages, toujours aussi serrés.
Et ce, malgré la grande différence d'âge entre les deux candidats et la tendance toujours plus prononcée de Donald Trump aux digressions et discours décousus, comme le relève le New York Times dans un récent article.
La vice-présidente voudrait donc remettre le sujet au goût du jour, à l'avantage des démocrates cette fois.
Donald Trump, à la présence physique indéniable, conserve tout de même un rythme très soutenu de voyages et de meetings, et ne montre pas de fatigue comparable à celle qui marque souvent la démarche, les traits et l'élocution de Joe Biden.
L'ancien président est samedi soir à Coachella, en Californie, pour un meeting avant un autre le lendemain en Arizona, un Etat clé du Sud-Ouest.
Selon les sondages, l'âge des candidats n'est pas un sujet important pour une grande partie des électeurs.
Une enquête d'opinion Gallup publiée le 10 octobre indique que 41% des électeurs jugent Donald Trump trop vieux pour être président, à peine 4 points de plus qu'en juin, avant l'entrée en lice de Kamala Harris.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'armée ukrainienne "tient bon" à Koursk, affirme Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que Kiev "tenait bon" face à la tentative de Moscou de repousser les positions ukrainiennes dans la région russe de Koursk, où l'Ukraine tient depuis le mois d'août des pans entiers de territoires.
"En ce qui concerne l'opération de Koursk, la Russie a tenté de faire reculer nos positions, mais nous tenons bon", a déclaré M. Zelensky lors de son allocution du soir.
En début de semaine, Moscou avait affirmé avoir repris deux villages dans ce secteur et s'était engagé à poursuivre ses "actions" pour repousser les forces ukrainiennes hors de son territoire.
M. Zelensky a également expliqué samedi que la situation des forces ukrainiennes dans l'est de la région de Donetsk et dans le sud de Zaporijjia était "très difficile".
Selon Kiev, les attaques russes ont tué samedi deux personnes - un jeune de 19 ans dans une voiture civile et un retraité de 84 ans - à l'est de Donetsk.
L'armée ukrainienne, en difficulté face à l'armée russe dans l'est de l'Ukraine, avait lancé le 6 août une attaque d'ampleur dans la région de Koursk, la plus grande offensive en territoire russe depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
Elle espérait notamment créer une zone tampon près de la frontière pour limiter les bombardements russes sur les localités frontalières ukrainiennes, tout en contraignant la Russie à redéployer ses unités qui sont à l'offensive près de Donetsk et ainsi freiner leurs avancées.
Mais les soldats russes continuent toujours de progresser dans l'est de l'Ukraine, en particulier en direction de Pokrovsk, un noeud logistique clé pour les forces ukrainiennes.
Après la surprise initiale de l'attaque contre la région de Koursk, le président russe Vladimir Poutine avait ordonné mi-août à son armée d'"expulser l'ennemi".
Un mois plus tard, le 12 septembre, les Russes avaient annoncé avoir repris du terrain en lançant une contre-offensive.
Au total, d'après les militaires russes, 14 villages, dont Novaïa Sorotchina et Pokrovskiï, ont été repris aux Ukrainiens, sur la centaine dont Kiev a dit avoir le contrôle.
Environ 150'000 civils ont fui les combats et les bombardements dans la région de Koursk en deux mois, selon les autorités russes.
L'Ukraine contrôle toujours des centaines de km2 de territoire russe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Team New Zealand domine Britannia d'entrée
En ouverture de la 37e Coupe de l'America samedi à Barcelone, les tenants du titre néo-zélandais ont pris l'avantage sur les britanniques. Ils ont remporté les deux premières manches sans trembler.
En route pour un incroyable triplé - le premier depuis les Etats-Unis en 1987 et 1992 - les Kiwis ont pris le meilleur départ au coup d'envoi de la première course, avant de creuser l'écart jusqu'à la ligne d'arrivée.
"On a fait un super départ, j'étais un peu nerveux avant la course vu qu'il n'y avait pas de vent", a expliqué Peter Burling, 33 ans et plus jeune barreur à soulever la Coupe de l'America en 2017, juste après son premier succès du jour.
Britannia pas assez rapide
Vainqueur de la Coupe Louis Vuitton la semaine dernière, Britannia est allé vite sur le plan d'eau, dépassant les 33 noeuds de moyenne (61 km/h) sur la journée... mais pas suffisamment.
Ben Ainslie et ses hommes affichaient 41 secondes de retard sur l'AC75 néo-zélandais à l'issue de la première manche et le scénario s'est répété quasiment à l'identique lors du 2e affrontement (+24 secondes à l'arrivée).
"Ce n'est pas le résultat que l'on voulait, mais bravo aux Kiwis. On doit encore travailler. On savait que cela allait être difficile face à eux. Mais j'ai confiance en notre équipe", a dit le barreur anglais de 47 ans après sa 2e défaite samedi.
Deux nouvelles manches doivent avoir lieu dimanche à Barcelone. La première équipe à remporter sept points soulèvera le plus vieux trophée sportif du monde.
Les Italiennes victorieuses
Samedi, les Italiennes de Luna Rossa sont devenues la première équipe de l'histoire à remporter la Coupe de l'America féminine, une épreuve inédite, en dominant les Britanniques d'Athena Pathway en finale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 1 jour
Tadej Pogacar pour parachever son oeuvre
-
InternationalIl y a 1 jour
Echange de tirs entre Israël et le Hezbollah durant Yom Kippour
-
ClimatIl y a 1 jour
Pénurie de carburant après le passage de l'ouragan en Floride
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Important incendie à Troistorrents (VS)
-
InternationalIl y a 11 heures
Tadej Pogacar s'impose pour la quatrième fois de suite
-
InternationalIl y a 11 heures
Team New Zealand domine Britannia d'entrée
-
SuisseIl y a 12 heures
Oui de l'UDC au financement uniforme des soins
-
SuisseIl y a 2 jours
La Baloise teste un détecteur de rire dans un bureau