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International

Accord de principe pour six courses sprint qualificatives en 2022

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Davantage de courses sprint pour Lewis Hamilton et les autres pilotes de F1 (© KEYSTONE/AP/Nick Didlick)

"En principe, nous avons convenu avec les équipes d'avoir 6 courses sprint qualificatives l'année prochaine", après 3 essais en 2021. C'est ce qu'a indiqué le directeur sportif de la F1, Ross Brawn.

Dans ce nouveau format de Grand Prix, les qualifications classiques (c'est-à-dire au chrono sur un tour) sont avancées du samedi au vendredi. Leur résultat définit la grille de départ d'une première course sprint d'environ 100 km (soit 30 minutes) le samedi, dont le classement détermine à son tour la grille de la course principale (de 300 km) le dimanche.

Inauguré à Silverstone en juillet et Monza en septembre, ce format sera de nouveau en vigueur au Brésil du 12 au 14 novembre. Après ce troisième essai se posera la question de l'améliorer en 2022 (où 23 GP sont au programme) et au-delà.

"Notre point de vue est que nous devrions prendre des mesures progressives plutôt que radicales l'an prochain", poursuit Brawn. "En partie parce que nous aurons de nouvelles voitures et que nous avons devons d'abord mesurer l'impact" de ce changement de règlement technique. "Plusieurs choses sont sur la table des discussions", assure le dirigeant.

D'abord, attribuer statistiquement la pole position au plus rapide des qualifications, et non au vainqueur du sprint.

Ensuite, augmenter le nombre de points attribués lors de la course sprint (actuellement 3 pour le premier, 2 pour le deuxième et 1 pour le troisième) "afin qu'il y ait plus d'incitation à courir (...) sans pour autant avoir trop d'influence sur le championnat" (il propose un tiers des points distribués le dimanche).

A plus long terme, se pose la question de conserver ce format de course sprint mais qu'il ne soit plus qualificatif. Dans ce scénario, les qualifications (le vendredi ou le samedi) détermineraient la grille de départ du Grand Prix le dimanche. Une course sprint supplémentaire, dont la grille de départ pourrait être l'ordre inversé du classement des pilotes, serait organisée le vendredi ou le samedi.

Concernant la réception - qui apparaît mitigée - de l'expérimentation engagée cette saison, Brawn estime que, "du point de vue du public, nous avons eu une bonne réaction".

"Les fans dévoués n'ont pas encore été convaincus, admet-il. Mais il semble que nous ayons attiré un public plus jeune et moins fidèle avec les qualifications sprint."

Ceux-ci "trouvent que suivre ce qui se passe le vendredi vaut dorénavant le coup", explique le directeur sportif de la F1. Un avis partagé, d'après lui, par les pilotes, qui trouvent que ces vendredis sont "super."

Quant aux promoteurs de GP, ils seraient tous candidats pour organiser une course sprint. "Il n'y a aucun inconvénient pour eux car le vendredi devient une journée à enjeu", rappelle Brawn.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La chanteuse Taylor Swift personnalité de l'année du Time magazine

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Selon le Time Magazine, Taylor Swift "s'est engagée pour donner de la valeur aux rêves, aux sentiments et aux expériences des gens, en particulier des femmes, qui se sentaient négligées et régulièrement sous-estimées" (archives). (© KEYSTONE/AP/George Walker IV)

La chanteuse américaine Taylor Swift a été désignée personnalité de l'année 2023 du magazine américain Time mercredi. La star de la pop a secoué l'industrie de la musique avec une tournée au succès phénoménal.

"Une grande partie de ce que (Taylor) Swift a accompli en 2023 est incommensurable (...) Elle s'est engagée pour donner de la valeur aux rêves, aux sentiments et aux expériences des gens, en particulier des femmes, qui se sentaient négligées et régulièrement sous-estimées", a souligné le rédacteur en chef du magazine, Sam Jacobs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

CICR: les critiques sont un danger pour les otages selon Spoljaric

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La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Mirjana Spoljaric se rendra dans les prochaines semaines en Israël (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les critiques israéliennes contre le CICR sont "un problème pour le personnel" et "peuvent mettre en danger les otages", selon la présidente Mirjana Spoljaric. De retour de Gaza, elle dit que les hôpitaux ne tiendront pas longtemps et que les chirurgiens sont épuisés.

Ces dernières semaines, des critiques ont été lancées contre le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), accusé de ne pas réussir à relayer des médicaments pour les otages. "La situation est extrêmement complexe. On ne peut pas simplement décider de sortir et d'aller voir les otages", déclar dans un entretien à Keystone-ATS Mme Spoljaric, rentrée mardi soir de la bande de Gaza.

La sécurité du personnel et la possibilité pour celui-ci de se déplacer pourraient être compromises par de telles attaques, selon elle. Ces critiques "peuvent aussi mettre en danger les otages au-delà de ce qui est déjà le cas".

Selon la présidente de l'organisation, "ce message est clair et est entendu" par les interlocuteurs du CICR. Et de relever une différence entre les discussions privées avec les autorités et ce qui est parfois dit publiquement.

Par son rôle d'intermédiaire, le CICR a contribué aux libérations d'otages obtenues jusqu'à présent. Mme Spoljaric répète que l'organisation partage ses indications sur l'état de santé de ceux qui restent retenus de manière confidentielle avec les familles. Et elle ne fait aucun commentaire sur une quelconque rencontre avec des représentants du Hamas pendant ses quelques heures dans le territoire palestinien.

Aucun quartier qui n'ait été touché

"J'ai eu très peu de possibilités de bouger", se contente-t-elle d'affirmer. Elle a surtout dialogué avec l'équipe médicale et le personnel de l'organisation. De même qu'avec la conjointe du collaborateur du CICR tué il y a deux semaines.

Après avoir dénoncé dans une vidéo sur place un "échec moral" de la communauté internationale et appelé à protéger les civils, elle égraine une situation "catastrophique". "Il devient de moins en moins possible" de sauver des blessés.

Les chirurgiens de guerre sont peu nombreux à pouvoir affronter de tels niveaux de traumatismes physiques. "Ils sont épuisés", explique la présidente.

Après l'ONU, elle ne croit pas non plus aux zones de sécurité annoncées par l'Etat hébreu pour un petit périmètre qui ne serait pas ciblé dans la bande de Gaza. "Je n'ai vu aucun quartier qui n'ait été touché" et "la majorité de la population a déjà été déplacée à plusieurs reprises". "C'est intenable", insiste-t-elle, parlant de son émotion et des civils qu'elle a vus dormir sur la plage.

Attendue en Israël

L'urgence reste médicale, alors que l'hôpital où oeuvre le CICR est l'un des derniers à être entièrement opérationnel. Mais "sans accès à l'électricité ou à l'eau", ce site ne pourra pas continuer à fonctionner. "Les seuls conteneurs qui entrent ne suffiront pas"à sauver les Palestiniens, dit Mme Spoljaric.

Sans une diminution des bombardements, "une réelle pause humanitaire" et une solution politique, les niveaux de souffrance vont rester importants, selon la présidente qui réitère son appel aux pays influents. Elle se rendra dans les prochaines semaines, pas avant la semaine prochaine, en Israël.

Elle ne dit rien sur les accusations de détenus palestiniens libérés en échange des otages, qui accusent l'Etat hébreu de les avoir battus après le 7 octobre. Mais le CICR discute avec toutes les parties, dit-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Vladimir Poutine reçu avec les honneurs à Abou Dhabi

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Vladimir Poutine a été reçu aux Emirats arabes unis par son homologue Mohammed ben Zayed al-Nahyane. (© KEYSTONE/EPA/ANDREY GORDEEV / SPUTNIK / KREMLIN POOL)

Vladimir Poutine a été reçu mercredi avec les honneurs à Abou Dhabi, première étape d'une courte visite diplomatique aux Emirats arabes unis et en Arabie saoudite. Cette visite doit lui permettre de discuter du conflit israélo-palestinien et du pétrole.

Le président russe que les Occidentaux cherchent à isoler depuis son offensive en Ukraine s'est un temps fait plus rare à l'étranger, mais il effectue un retour sur la scène internationale. Visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour la "déportation" d'enfants ukrainiens, il réservait jusque-là ses déplacements à ses plus proches alliés.

Arrivé mercredi en visite de travail aux Emirats arabes unis, Vladimir Poutine s'est rendu à l'imposant palais présidentiel émirati à Abou Dhabi, afin de s'entretenir avec son homologue, Mohammed ben Zayed al-Nahyane.

Accueil avec les honneurs

Il a eu droit à un accueil avec les honneurs: des dizaines de soldats en armes l'attendaient au palais, tandis qu'une patrouille aérienne a traversé le ciel en diffusant des fumigènes aux couleurs du drapeau russe et que des coups de canon étaient tirés à proximité, selon des images diffusées par le Kremlin.

"Grâce à votre position, nos relations ont atteint un niveau sans précédent", a souligné M. Poutine, au début de sa rencontre avec Mohammed ben Zayed al-Nahyane. Il a salué les Emirats arabes unis comme "le principal partenaire commercial de la Russie dans le monde arabe" et évoqué des "projets dans le secteur du gaz et du pétrole".

Le dirigeant russe a dit qu'il parlerait à son homologue de la situation "dans les zones chaudes", citant le conflit israélo-palestinien mais aussi "la crise en Ukraine".

La présidence russe avait également indiqué que les dirigeants parleraient de la réduction de la production de pétrole dans le cadre de l'Opep+, une alliance de pays exportateurs de pétrole et de partenaires, dont la Russie est membre. Le programme ne fait en revanche pas mention de la COP28, qui se tient à Dubaï.

"Désescalade"

Vladimir Poutine se rendra ensuite en Arabie saoudite pour rencontrer le prince héritier Mohammed ben Salmane, avant de repartir, selon le Kremlin. Les deux dirigeants doivent discuter investissements, mais aussi de "leur coopération dans le secteur de l'énergie", garante d'une "situation stable et prévisible" sur le marché international, estime le Kremlin.

Là encore, le conflit entre Israël et le Hamas sera à l'ordre du jour, notamment les "façons de promouvoir la désescalade", d'après la présidence russe.

Contexte favorable

Vladimir Poutine, traité en paria par les Occidentaux, était absent des dernières grandes rencontres internationales: le sommet du G20 en Inde en septembre et celui des BRICS en Afrique du Sud en août. Il a officiellement dit éviter ces réunions pour ne pas "causer de problème" aux organisateurs. Reste que le mandat d'arrêt de la CPI entrave ses déplacements, car il pourrait théoriquement être arrêté s'il se rend dans un pays membre.

Pas de risque d'interpellation lors de son voyage au Moyen-Orient, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite n'ayant pas ratifié le statut de Rome, traité fondateur de la CPI.

Vladimir Poutine privilégiait ces derniers temps des déplacements en terres très amicales. En octobre, il s'était notamment rendu en Chine et au Kirghizstan.

Mais le président russe voit un contexte international plus favorable à ses intérêts. La contre-offensive ukrainienne s'est fracassée cet été contre les défenses russes. Quant au soutien jusqu'alors inconditionnel des Occidentaux à Kiev, il montre des signes d'effritement, à la faveur des divisions politiques, comme l'espérait le Kremlin.

A l'intérieur de la Russie, les revenus pétroliers se sont redressés, toute opposition au Kremlin a été méthodiquement muselée et Vladimir Poutine se prépare à lancer en mars la campagne pour sa réélection, qui ne fait guère de doute.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

VW: "aucune preuve de travail forcé" au Xinjiang, d'après un audit

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Une usine de SAIC Volkswagen à Ürümqi, chef-lieu de la région autonome ouïghoure du Xinjiang. (archives) (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Un audit commandé par Volkswagen n'a trouvé aucune preuve que le groupe allemand recourt au travail forcé dans son usine de la province du Xinjiang, en Chine, a annoncé le constructeur automobile mercredi.

"Nous n'avons trouvé aucune indication ou preuve de travail forcé parmi les employés", affirme Markus Löning, à la tête du cabinet d'audit Löning, dans un commentaire de cette expertise mis en ligne sur le site du groupe.

Le deuxième constructeur automobile mondial avait annoncé en juin mener un "audit indépendant et transparent" sur son usine située à Urumqi, dans la province du Xinjiang, en Chine, où des allégations de travaux forcés et de maltraitance de la minorité Ouïghour ont été soulevées par les organisations de défense des droits.

Le cabinet d'audit dit avoir pu vérifier les contrats de travail, les salaires des 197 employés de la coentreprise fondée avec le constructeur chinois SAIC, inspecter "librement" l'usine et mener 40 entretiens.

Autres constats: les salaires sont "au-dessus de la moyenne", selon M. Löning. "Nous n'avons pas pu identifier de mesures de sécurité particulières", ajoute-t-il.

"La situation en Chine et au Xinjiang ainsi que les difficultés liées à la collecte de données pour les audits sont bien connues", précise-t-il toutefois.

Les autorités chinoises imposent depuis plus d'une décennie au Xinjiang (nord-ouest de la Chine) des mesures draconiennes au nom de l'antiterrorisme, après une série d'attentats sanglants attribués par le pouvoir à certains Ouïghours.

La Chine est soupçonnée d'y avoir interné dans des "camps de rééducation" au moins un million de personnes, surtout musulmanes, selon des organisations, ce que Pékin dément.

De nombreuses usines situées dans cette région fournissent des entreprises multinationales, déplorent depuis des années des militants pour les droits humains.

Selon un rapport commandé par le groupe socialiste du Parlement européen et publié mercredi, le travail forcé des Ouïghours se poursuit, y compris au sein de fournisseurs chinois d'entreprises européennes.

Environ 39 marques de vêtements présentent un "risque élevé" de s'approvisionner en vêtements fabriqués par des Ouïghours contraints au travail forcé, avance cette étude.

En Allemagne, une loi en vigueur depuis le début de l'année impose "un devoir de vigilance" aux entreprises et prévoit des amendes pour celles dont les fournisseurs ou filiales bafouent les droits humains à l'étranger.

Un projet de règlement européen, encore soumis à un accord, pourrait venir durcir les obligations et demander aux entreprises, dans les zones géographiques à "haut risque", de prouver qu'elles ne recourent pas au travail forcé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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