Coronavirus
Au Québec, on doit apprendre à vivre sans hockey sur glace
Depuis le 13 mars, la NHL est à l'arrêt en raison de la pandémie de COVID-19. Et autant dire qu'au Canada et au Québec en particulier, priver les gens de leur sport favori n'est pas une mince affaire.
"Cela fait trois semaines que l'on a appuyé sur le bouton "Pause"", résume Jean-François Chaumont du Journal de Montréal. L'image parle d'elle-même en ces temps où le monde se réfugie devant les écrans à la maison pour tuer le temps.
"On s'ennuie du hockey, poursuit le journaliste québécois. C'était presque le début des séries. Alors, pour les Montréalais c'est un peu moins difficile parce que le Canadien n'allait pas y participer, mais l'histoire se vit différemment dans les villes où les équipes avaient de bonnes chances d'aller loin en play-off. Le centre québécois du Canadien, Phillip Danault, expliquait qu'il le vivait encore assez bien, alors que Patrice Bergeron des Boston Bruins avait davantage de peine."
Les vieilles cassettes
Alors pour combler le vide laissé par les matches en direct, les chaînes de télévision comme RDS et TVA Sports ont décidé de faire fonctionner leurs archives. "RDS a ressorti les vieilles cassettes, précise Jean-François Chaumont. Pendant 28 soirs d'affilée, ils ont décidé de passer 28 victoires du Canadien, dont celles de la dernière victoire de la Coupe Stanley en 1993."
Cette cessation abrupte du hockey dans une province qui vit pour ce sport a aussi des conséquences fâcheuses sur les médias. "PLusieurs collègues de TVA Sports ont été mis temporairement au chômage, déplore le journaliste québécois. Les nombreux shows à la radio ont été drastiquement réduits. Dans notre quotidien, on est passé de 20 pages de sport à 8 ou 9 par jour."
Car cette crise ne touche pas que le Canadien de Montréal, pointe émergée d'un iceberg qui s'étend sur l'ensemble de la province où jouent des milliers d'athlètes de tous âges. "La société québécoise est en pause, selon Jean-François Chaumont. Ce qui fait les meilleurs audiences, ce sont les conférences de presse du Premier ministre avec deux millions de téléspectateurs. Mais il y a plein de petits drames qui se jouent à des échelons inférieurs. Je pense à la Coupe Mémorial (réd: la finale des ligues juniors canadiennes avec la LHJMQ, l'OHL et la WHL) qui a dû être annulée. Pour certaines régions comme par exemple Chicoutimi, ce sont de nombreux revenus en moins."
Besoin des rentrées du public
Contrairement à la Ligue suisse qui est passée par les matches à huis clos avant de tirer un trait définitif sur ses activités sportives, la NHL a "joué les prolongations". Et contrairement aux championnats européens, la meilleure ligue du monde n'a pas encore tiré un trait définitif sur une éventuelle reprise. "On évoque des séries en août, rappelle le Montréalais. On repousserait la saison 20-21 plus tardivement en octobre. Mais cela voudrait dire enchaîner avec une pause de seulement un mois et demi pour le vainqueur de la Coupe Stanley. Honnêtement je ne vois pas comment cela pourrait être faisable, surtout en regardant la courbe américaine."
Mais comme on l'observe avec les championnats de foot en Europe ou la NBA, les responsables évaluent la situation et échaffaudent des plans de secours. L'une des possibles solutions pourrait être de réunir les équipes dans un seul lieu "protégé" et d'y disputer des matches à huis clos. "Ce scénario, je le vois bien pour la NBA, conclut Jean-François Chaumont. Parce que cette ligue génère énormément d'argent grâce aux droits TV. Même chose pour la NFL qui pourrait se passer de public durant toute une saison sans perdre un centime en raison de la taille colossale des contrats TV. Pour la NHL, ce n'est pas aussi simple puisque les rentrées de spectateurs pèsent davantage dans la balance des clubs."
Par Jean-Frédéric Debétaz
Coronavirus
Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19
La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.
En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.
La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.
Protéger les vulnérables
Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).
"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).
La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.
Certificat à garder
Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.
Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".
Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour
Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.
Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."
Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.
Les opposants déjà actifs
Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).
Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19
Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".
La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.
Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.
Une loi inutile
Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".
Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.
Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.
"Rapport de guerre"
De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.
Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.
Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.
"Mensonges" des autorités
Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.
De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.
Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.
Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.
Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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