Rejoignez-nous

Sport

Joel Wicki sacré roi de la lutte suisse

Publié

,

le

Le président de la Confédération Ignazio Cassis a célébré les valeurs de la Suisse à Pratteln. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La Fête fédérale de lutte a rassemblé des centaines de milliers de personnes pendant trois jours à Pratteln (BL). Le Lucernois Joel Wicki a remporté la couronne.

Finaliste en 2019 à Zoug, Joel Wicki n’a cette fois pas tremblé en battant le Bernois Matthias Aeschbacher. Le Lucernois est le deuxième lutteur de Suisse centrale à gagner une fête fédérale après Heinrich Knüsel en 1986. Il a notamment reçu les félicitations du président de la Confédération Ignazio Cassis et de la ministre du sport, Viola Amherd sur Twitter. Cette dernière s'est félicitée que la Suisse ait à nouveau "un roi".

Parmi les 29 lutteurs romands présents à la Fête fédérale de Pratteln, 15 avaient obtenu les points nécessaires pour continuer l’aventure dimanche. Les "Welsches" n'ont pas remporté la victoire finale, mais ils ramènent plusieurs couronnes.

Près de 300 lutteurs

Au total, 274 lutteurs ont été sélectionnés pour cette 46e Fédérale. Septante ont vu leur parcours s’arrêter samedi.

Ignazio Cassis a qualifié la fête de manifestation symbolique pour la Suisse. La lutte n'est pas une discipline olympique, on n'est pas récompensé par des millions, mais par un taureau, a-t-il poursuivi.

Et pourtant, 400'000 personnes ont fait le déplacement et la fête fait un tabac à la télévision alémanique. "En bref, une minorité de lutteurs a prouvé à la majorité des amateurs de sport que leur discipline en vaut la peine".

Heinz Tännler, conseiller d'Etat UDC de Zoug, où s'était déroulée la dernière fête fédérale de lutte, dépeint ce sport à cheval entre "l'attachement à la terre" et la création de valeur à hauteur de plusieurs millions de francs. En ces temps de crise et de guerre en Europe, un tel événement est plus important que jamais, a-t-il déclaré.

Remise du drapeau

Zoug a ensuite remis le drapeau fédéral de la lutte à Pratteln, où il sera conservé pendant les trois prochaines années. Thomas Weber, conseiller d'Etat UDC de Bâle-Campagne et président du comité d'organisation de la fête, a affirmé l'importance des traditions vivantes comme pilier de la cohésion du pays, à la campagne, mais aussi dans les villes.

D'autres personnalités politiques étaient présentes à la cérémonie, notamment le conseiller fédéral Ueli Maurer (UDC) et la présidente du Conseil national Irène Kälin (Verts).

Spectacle folklorique

Ils ont pu assister au premier rang au programme de la fête, avec près de 200 tambours, autant de gymnastes, un ch½ur d'enfants, des dizaines de yodleurs et de joueurs de cor des Alpes, sans oublier un orchestre pop de cor des Alpes.

La cérémonie a été suivie d'une nouvelle présentation des prix - des vaches et des chevaux. Le taureau Magnus II, le trophée qui est traditionnellement remis au roi de la lutte, a fait son apparition. Les organisateurs ont annoncé dimanche que Magnus I n'avait pas pu se remettre à temps d'une inflammation.

La fête avait débuté vendredi midi avec la prise du drapeau au château de Pratteln, suivie d'un cortège de près de 4000 participants. Après le cortège, des images d'un groupe folklorique russe ont suscité une certaine inquiétude.

L'une des participantes avait été aperçue avec un "Z" brodé sur la poitrine, symbole de la guerre d'agression menée par la Russie en Ukraine.

Le vendredi, un jour avant le début des compétitions de lutte, le site de la fête était déjà bien peuplé, les organisateurs faisant état de 50'000 à 60'000 visiteurs. Les jours de compétition, samedi et dimanche, ils étaient sans doute plusieurs centaines de milliers, les organisateurs n'ayant pas encore les chiffres à disposition.

La Fête fédérale de lutte se déroule tous les trois ans dans une région différente de Suisse. En plus de la lutte, le public peut assister aux épreuves de lancer de pierre (83,5kg, 40kg et 20kg) et à une compétition de hornuss.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Hockey

Live: Lausanne sous pression dans le premier tiers

Publié

le

Continuer la lecture

Hockey

Cette Finalissima est un "rêve de gamin"

Publié

le

Qui remportera ce dernier duel de Lions? ©KEYSTONE/Valentin Flauraud

C’est le jour-J pour le Lausanne Hockey Club. Les Lausannois vont tenter d’aller décrocher leur premier sacre en National League ce soir à Zurich.

C’est un réel duel de félins qui s’annonce à la Swiss Life Arena. Les Lions du Léman ont rendez-vous avec les Lions de la Limmat pour une Finalissima. Un septième match dans la série finale entre le LHC et les ZSC Lions.

Les Lausannois ont fait hier matin leur dernier entraînement à la Vaudoise Aréna avant de prendre la route pour Zurich. Le tout dans une ambiance studieuse mais plutôt bon enfant, sur la glace et hors de la glace avec les journalistes. Les sourires étaient présents sur les visages. "On a une atmosphère géniale dans l'équipe, ça a été un truc incroyable toute la saison, décrit Makai Holdener, attaquant du LHC. Et il ne faut pas oublier que le hockey, ça reste un jeu, donc on essaie toujours de s'amuser quand on peut. Trouver les petits moments pour se détendre et puis juste profiter du fait qu'on a la chance de faire un jeu comme travail."

La pression de toute une ville et de tout un canton en revanche ne semble pas pouvoir pénétrer les murs de la patinoire. Alors, comment se sentent les joueurs à J-1 d’un match aussi important? Le sentiment de Makai Holdener, attaquant du LHC.

Jouer une Finalissima, ça n’arrive pas tous les jours. Avant cette saison, dans l’élite (LNA et National League) le championnat ne s’est joué lors d’un Acte VII que huit fois. La dernière, c’était il y a un an entre Genève-Servette et le HC Bienne. Que représente un tel match pour les joueurs?

Avec ce septième match, ces playoffs édition 23/24 ont pris une tournure plutôt inattendue. En effet, les Zurichois ont survolé le championnat, terminant en tête avec 109 points. Surtout, ils étaient invaincus en quarts et en demi-finales. Après leur qualification, les Lausannois avaient annoncé qu’ils allaient enfin leur présenter de l’adversité. C’est ce qu’ils ont fait en contraignant les ZSC Lions à jouer cette série jusqu’au bout. Même avant le dénouement final, c’est un premier accomplissement pour Makai Holdener.

Apprendre vite

Les Lions découvrent en quelque sorte ces matchs et les émotions qui vont avec. Dans l’effectif, peu de joueurs ont déjà joué des finales ou remporté des titres. Mais ils ont prouvé que le travail, notamment mental, effectué tout au long de la saison paie. "On n’est pas arrivé ici par accident", disait Makai Holdener avant l’Acte VI.

Ils ont aussi su apprendre vite pendant ces playoffs. Si Zurich n’a dû jouer que huit matchs pour arriver en finale, Lausanne a déjà eu droit à un Acte VII il y a quelques semaines. C’était en quarts de finale face à Davos. Et selon Geoff Ward, entraîneur du LHC, cette expérience pourrait leur être utile pour la Finalissima de ce soir.

Dans cette finale entre le LHC et les ZSC Lions, on a vu plusieurs scénarios. Des scores serrés, d’autres moins. Des phases où Lausanne s’est déconcentré, des moments où Zurich a dominé, d’autres où se sont les Vaudois qui ont eu l’ascendant. Des arrêts impressionnants, des combinaisons découlant sur des buts superbes.

Lors du dernier match, les Lausannois ont éteint leurs adversaires en menant 5-0 après 39 minutes de jeu. Même si les Zurichois sont revenus à 5-3, la performance était plus que bonne. Qu’est-ce que les joueurs vont prendre avec eux de ce match pour ce soir? On retrouve Makai Holdener.

"On verra bien", même les statistiques le disent finalement. Sur les huit finales qui se sont jouées en sept matchs, la moitié a été remportée par l’équipe qui jouait à domicile et l’autre moitié par l’équipe qui jouait à l’extérieur.

Pour cette neuvième Finalissima, on aura une réponse à partir de 20h. Le match se jouera donc à la Swiss Life Arena. Pour les supporters qui ne pourront pas faire le déplacement, le match sera diffusé sur le Vidéotron de la Vaudoise Aréna. L’entrée est gratuite et ne nécessite pas de réservation.

Continuer la lecture

Football

Le Bayern rêve de revoir Wembley

Publié

le

Harry Kane rêve de retrouver Wembley avec le Bayern en finale de C1 (© KEYSTONE/AP/Christian Bruna)

Après quatre années d'absence, le Bayern Munich retrouve mardi (21h00) le dernier carré de la Ligue des champions avec une demi-finale "20 étoiles" contre le Real Madrid.

Le "Rekordmeister" entretient son rêve de revoir Wembley en finale, comme lors du triomphe de 2013.

En entrant mardi soir sur la pelouse de l'Allianz Arena (où se déroulera la finale 2025), ce sont deux des plus beaux palmarès du football européen qui vont s'affronter, avec des étoiles plein les yeux et sur les maillots: 14 pour le Real Madrid, détenteur du record, et 6 pour le Bayern, troisième club le plus titré en C1.

En prenant en compte l'édition 2024, le Bayern et le Real auront joué 29 des 69 finales (11 pour les Allemands et 17 pour les Espagnols pour l'instant). Et les deux clubs se sont affrontés à 26 reprises, quasiment toujours en phase à élimination directe, mais bizarrement jamais en finale sur terrain neutre.

Du 50/50?

"On a à coup sûr notre chance. Je ne veux pas sortir la traditionnelle phrase +C'est du 50/50+, mais c'est du 50/50", a malicieusement glissé le directeur sportif du Bayern, Max Eberl, après la victoire samedi des Munichois contre Francfort dans un match de championnat sans enjeu.

Car l'Europe reste l'unique opportunité de décrocher un trophée cette saison pour le Bayern, dépossédé du titre national pour la première fois depuis 2013 par le Bayer Leverkusen de Granit Xhaka, alors que la Coupe d'Allemagne n'est plus d'actualité depuis l'automne (sorti au 2e tour par Sarrebruck, pensionnaire de D3).

Kane face à Bellingham

Face au Real, quasiment assuré de décrocher le titre en Liga et déterminé à aller décrocher une 15e couronne européenne, Tuchel se méfie d'un adversaire capable d'accélérer en une fraction de seconde. "Si on regarde leurs buts et que l'on met sur pause 10 secondes avant, on ne les voit pas toujours venir", a prévenu le coach des Bavarois Thomas Tuchel.

Les Madrilènes ont éliminé de cette manière Manchester City, tenant du titre, en quarts de finale, et constituent un dernier et immense obstacle pour les Munichois vers Wembley. Ils y ont conquis leur cinquième étoile en 2013 dans une finale 100% allemande contre le Borussia Dortmund, dont un remake est toujours possible au moment d'aborder le dernier carré (le BVB affronte le PSG).

Arrivé en Bavière pour débloquer son palmarès, Harry Kane (déjà 42 buts cette saison, dont 7 en C1) rêve de le faire dans son jardin londonien le 1er juin. Mais il devra d'abord se défaire de son coéquipier en sélection anglaise, Jude Bellingham, qui poursuit le même but pour sa première saison madrilène.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Hockey

Finale: Un acte VII pour connaître le successeur du GSHC

Publié

le

La pression sera sur les épaules de Marc Crawford et des Zurich Lions mardi soir (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le hockey romand fêtera-t-il un deuxième titre consécutif de champion de Suisse, douze mois après le sacre historique de Genève-Servette?

La réponse tombera ce soir, ou dans la nuit de mardi à mercredi, au terme du 7e et dernier acte de la finale des play-off opposant les Zurich Lions au Lausanne Hockey Club.

Impressionnant samedi à domicile dans le match no 6, le LHC a remis la pression sur les épaules des Zurichois, grands favoris à la succession de Genève-Servette et vainqueurs de leurs deux premières séries en quatre matches. Les hommes de Geoff Ward, dos au mur à 2-3 dans la série, ont gagné 5-3 après avoir mené 5-0 à la 39e minute.

L'équipe receveuse a jusqu'ici toujours imposé sa loi dans cette finale, et le "Z" est même invaincu sur sa glace depuis le début des séries. Mais son entraîneur Marc Crawford doit composer avec des vents contraires: Yannick Weber, patron de sa défense, et Rudolfs Balcers, habituel ailier de la première triplette offensive, sont blessés et incertains pour ce match décisif.

Un match pas comme les autres

Un match no 7 n'est par ailleurs pas une rencontre comme les autres. Les Zurich Lions en avaient fait l'amère expérience lors de leur dernière apparition en finale, en 2022: ils s'étaient inclinés 3-1 sur la glace de Zoug, alors qu'ils avaient ouvert la marque après 62 secondes de jeu seulement.

La frustration des Zurichois, qui avaient remporté les trois premiers matches de la série, fut alors sans pareil. Surtout pour Denis Malgin et Sven Andrighetto, qui n'étaient pas de la partie lors du dernier sacre en 2018 et avaient débarqué à Zurich avec la ferme intention de triompher en championnat.

La saison passée, Zurich avait échoué nettement en demi-finale des play-off (4-0 pour Bienne). Le "Z" semble cette fois-ci mûr pour un 10e titre de champion. Mais le LHC, qui a déjà déjoué les pronostics en se hissant pour la première fois de son histoire en finale et en y faisant douter l'ogre zurichois, a les moyens de créer l'exploit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Balance

Vous allez devoir garder votre calme et aborder les complications de ce mardi avec sagesse et recul. Cherchez la leçon derrière la difficulté !

Les Sujets à la Une

X