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Cologna et Cie au 7e rang, la Team ROC sacrée

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Dario Cologna et le relais suisse n'ont pas signé d'exploit dimanche (© KEYSTONE/AP/Aaron Favila)

Dario Cologna, Jonas Baumann, Candide Pralong et Roman Furger ont décroché une modeste 7e place dimanche dans le relais 4x10 km des JO de Pékin.

Jamais dans le coup pour un podium, le quatuor helvétique a terminé à plus de cinq minutes de la Team ROC, qui a conquis l'or, et à plus de quatre minutes des médaillés de bronze français.

Décevant sur le 15 km classique, Dario Cologna espérait signer un exploit pour son avant-dernière épreuve olympique. Le Grison a rapidement dû déchanter. Incapable de suivre le premier groupe de poursuivants dans le premier relais en classique, il a terminé son 10 km en 7e position, à 30'' de la 3e place provisoire.

La messe était alors déjà dite pour un relais suisse qui rêvait de faire encore mieux qu'aux Mondiaux 2021 à Oberstdorf (5e place). Jonas Baumann, le Valaisan Candide Pralong et Roman Furger ont aisément pu conserver une place dans le top 8. Mais sans pouvoir espérer mieux que ce 7e rang.

Bolshunov et Cie survolent les débats

La Team ROC a survolé les débats dimanche à Zhangjiakou, dynamitant la course dès le premier relais. Alexey Chervotkin a pris seul les commandes après à peine 4 km d'efforts, et ses compères Alexander Bolshunov, Denis Spitsov et Sergey Ustiugov ont fini le travail sans connaître la moindre difficulté.

Les Russes se sont imposés avec 1'07''2 d'avance sur la Norvège et 1'16''4 sur la France, qui décroche ainsi sa troisième médaille de bronze olympique consécutive en relais. Alexander Bolshunov s'est ainsi offert une troisième breloque dans ces joutes après l'or du skiathlon et l'argent du 15 km classique, en attendant le 50 km.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'Unrwa suspend la livraison d'aide par un point de passage clé

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L'arrêt des livraisons par l'Unrwa est de "très mauvais augure" et "dramatique dans un contexte qui l'était déjà" a réagi le président de Médecins du Monde. "Les indicateurs de mortalité sont exponentiels et hallucinants", du fait notamment du manque de nourriture, de médicaments et d'accès à l'eau. (© KEYSTONE/AP/FATIMA SHBAIR)

L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé dimanche suspendre la livraison d'aide dans la bande de Gaza depuis un point de passage clé avec Israël. Motif: l'acheminement est devenu "impossible".

"Nous suspendons l'acheminement de l'aide par Kerem Shalom, le principal point de passage de l'aide humanitaire à Gaza". Une "décision difficile (...) alors que la faim s'aggrave rapidement" dans le territoire déchiré par la guerre depuis près de 14 mois, a indiqué sur X le chef de l'Unrwa, Philippe Lazzarini.

La plupart des camions contenant de l'aide humanitaire entrent par le point de passage de Kerem Shalom à la frontière entre Israël et le sud de la bande de Gaza, avant d'y être inspectés.

"Bandes armées"

Or, "la route qui sort de ce point de passage n'est pas sûre depuis des mois. Le 16 novembre, un important convoi de camions d'aide a été volé par des bandes armées", et des camions de nourriture ont subi le même sort samedi, a ajouté M. Lazzarini.

A Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre déclenchée après l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, "les opérations humanitaires sont devenues impossibles", selon M. Lazzarini.

Trois humanitaires tués par Israël

Samedi, trois collaborateurs de l'ONG américaine World Central Kitchen ont été tués dans une frappe de l'armée israélienne à Khan Younèes (sud). Save the Children a annoncé dimanche avoir également perdu un membre de son équipe ce même jour.

"La responsabilité de la protection des travailleurs humanitaires et du matériel incombe à l'Etat d'Israël en tant que puissance occupante", rappelle le chef de l'Unrwa, qui appelle à un cessez-le-feu.

"Seuls 7% de l'aide acheminée dans la bande de Gaza en novembre ont été coordonnés par l'Unrwa", a affirmé sur X le Cogat. "Des dizaines d'organisations humanitaires opérant dans la bande de Gaza continuent à jouer un rôle croissant dans l'acheminement de l'aide", assure l'organisme du ministère israélien de la Défense chargée de gérer les affaires civiles dans les territoires palestiniens.

Berlin: Israël n'a "aucune excuse"

Les dirigeants des pays membres du Conseil de coopération du Golfe ont appelé dimanche à un cessez-le-feu immédiat ainsi qu'à "la livraison de l'aide humanitaire". En écho, un haut représentant de la diplomatie allemande a estimé qu'Israël n'avait "aucune excuse" pour empêcher l'acheminement" des ravitaillements.

Après plus d'un an de guerre, Gaza a sombré dans l'anarchie, avec une hausse de la famine et des pillages généralisés alors que l'ordre public s'est effondré, alertaient vendredi des responsables onusiens.

La veille, lors d'un voyage de presse organisé par les autorités israéliennes accusées d'obstruction, un responsable militaire avait montré des cargaisons d'aide, affirmant que les marchandises attendent souvent "des mois" du côté palestinien de Kerem Shalom.

Seulement 1358 camions en un mois

Le 13 novembre, Israël avait annoncé l'ouverture d'un nouveau point de passage, juste avant une date butoir fixée par les Etats-Unis pour l'augmentation des livraisons.

Mais selon l'Unrwa, seulement 1358 camions sont entrés dans Gaza en novembre, contre une moyenne de 500 par jour avant la guerre. Le mauvais état des routes et les bombardements et combats ajoutent à la complexité des opérations.

"Mortalité exponentielle"

L'arrêt temporaire des livraisons par l'Unrwa est donc de "très mauvais augure" et "dramatique dans un contexte qui l'était déjà" a réagi dimanche Jean-François Corty, président de Médecins du Monde selon qui "les indicateurs de mortalité sont exponentiels et hallucinants", du fait notamment du manque de nourriture, de médicaments, et d'accès à l'eau.

Pour Claire Nicolet, chef de mission pour Médecins sans Frontières, c'est "catastrophique", les livraisons "commerciales ont été arrêtées, il n'y a plus de boulangerie, et l'agence onusienne est la colonne vertébrale de l'aide pour l'approvisionnement en nourriture et matériel", et une partie du médical.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La flotte de tête entre dans les mers du sud

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Justine Mettraux a dû effectuer plusieurs réparations cette semaine sur son bateau (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Désormais emmenée par Yoann Richomme, la flotte de tête du Vendée Globe a franchi le cap de Bonne-Espérance cette semaine. Justine Mettraux est toujours proche du top 10 malgré la perte d'une voile.

Richomme a légèrement accentué son avance sur son premier poursuivant Charlie Dalin dimanche, au pointage de 19h00. Les deux marins, qui se relaient en tête du tour du monde sans escale depuis plusieurs jours, ne sont séparés que de huit petits milles en cette 21e journée en mer.

Juste derrière eux, Sébastien Simon se trouvait à 28 milles du leader, tandis que Thomas Ruyant accusait désormais 92 milles de retard. Le reste de la flotte a encore perdu du terrain sur ce quatuor et seuls les neuf premiers naviguent dans l'Océan Indien pour le moment.

Mettraux tient le coup

Justine Mettraux a elle connu passablement de soucis techniques cette semaine, mais a pu effectuer les réparations nécessaires. La perte de sa voile avant ne lui a pas empêché de conserver la 11e place. Elle a toutefois perdu plus de 1000 milles nautiques sur la tête de la course en une semaine.

Les deux autres Suisses engagés dans ce tour du monde en solitaire sont plus loin. Alan Roura est 23e, à plus de 2000 milles du leader. Oliver Heer se trouve à la 33e place.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Doublé suisse en slalom à Killington, Rast devant Holdener

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Camille Rast a remporté son premier succès en Coupe du monde en slalom à Killington (© KEYSTONE/AP/Robert F. Bukaty)

Incroyable Camille Rast. La Valaisanne a remporté le slalom de Coupe du monde de Killington devant Wendy Holdenenr et a pris les commandes de la discipline et du général.

La vie en rose pour Camille Rast! Après deux troisièmes places, en slalom à Gurgl et samedi en géant à Killington, la skieuse de Vétroz est allée chercher la plus belle des places: la première. Et avec la manière qui plus est.

"C'est fou, tout va si vite, je suis tellement heureuse, je ne sais que dire", a répondu Rast au micro de la FIS au terme de la course. Interrogée sur le fait qu'elle est désormais en tête du classement du slalom et du général de la Coupe du monde, la skieuse de Vétroz a reconnu qu'elle ne "réalisait pas encore". "Je sais que ce n'est que le début de saison, a poursuivi la gagnante du jour. Je me suis dit: fais-le pour toi et amuse-toi. Et puis je suis tellement heureuse d'être sur le podium avec Wendy et que Mélanie ne soit pas loin."

Troisième de la première manche, Rast a réussi la troisième meilleure deuxième manche pour s'imposer avec 0''57 d'avance sur un duo composé de Wendy Holdener et Anna Swenn Larsson. Pour l'anecdote, les deux femmes avaient fini ensemble à la première place du slalom en 2022.

9e du tracé matinal avec une erreur, Wendy Holdener s'est très bien reprise pour son second effort. La Schwytzoise a rendu une excellente copie avec le meilleur temps de la seconde manche. A noter qu'il faut remonter au 26 janvier 1996 pour trouver trace du dernier doublé helvétique en slalom. A Sestrières, Sonja Nef avait alors devancé Marlies Oester.

Le résultat d'ensemble des Suissesses est encore meilleur grâce à la 5e place de Mélanie Meillard. La skieuse d'origine neuchâteloise enchaîne elle aussi les bons résultats sur le virage court après sa 7e place à Levi et sa 10e à Gurgl.

On peut dire que les représentantes de Swiss-Ski ont su profiter des absences de Mikaela Shiffrin, blessée la veille en géant, et de Petra Vlhova, pas encore remise de sa blessure de l'an dernier.

Aline Höpli a elle eu le bonheur de marquer ses premiers points en Coupe du monde. 25e de la première manche, Höpli s'est finalement classée 15e. Cinquième Helvète classée, Michelle Gisin a finalement hérité de la 19e place. Nicole Good, Aline Danioth et Elena Stoffel ont été éliminées en première manche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Damas perd le contrôle de la ville d'Alep après un assaut rebelle

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Une coalition de groupes rebelles dominée par des islamistes a lancé mercredi depuis la région d'Idleb, l'assaut contre les forces gouvernementales, prenant des dizaines de localités "sans aucune résistance" dans les provinces d'Idleb, d'Alep et de Hama. (© KEYSTONE/AP/Ghaith Alsayed)

A la faveur d'une offensive fulgurante, les rebelles en Syrie ont infligé un coup dur au régime de Bachar al-Assad. Ce dernier a perdu dimanche le contrôle d'Alep, la deuxième ville du pays, pour la première fois depuis le début de la guerre en 2011.

Le président syrien a menacé de recourir à la "force pour briser les terroristes", à l'heure où son allié russe a mené des raids meurtriers contre la ville d'Alep (nord) et la province voisine d'Idleb, fief d'une coalition de groupes rebelles dominée par des islamistes.

C'est cette coalition qui a lancé mercredi depuis la région d'Idleb l'assaut contre les forces gouvernementales, prenant des dizaines de localités "sans aucune résistance" dans les provinces d'Idleb, d'Alep et de Hama, plus au sud, et s'emparant de la majeure partie de la ville d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Alep "hors de contrôle du régime"

Le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS) et les factions rebelles alliées "contrôlent la ville d'Alep, à l'exception des quartiers aux mains des forces kurdes. Pour la première fois depuis le début du conflit en 2011, Alep est hors de contrôle du régime", a dit Rami Abdel Rahmane, le chef de l'OSDH.

Selon cette ONG, au moins 412 personnes dont 61 civils ont été tuées depuis le début de l'offensive, qui a coïncidé avec l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah libanais, un allié d'Assad et de l'Iran. 137 membres des forces progouvernementales auraient aussi perdu la vie.

Première depuis 2020

Ces violences sont les premières de cette ampleur depuis 2020 en Syrie, où la guerre impliquant des belligérants soutenus par différentes puissances régionales et internationales, a laissé un pays morcelé en plusieurs zones d'influence.

"Il semble que le régime a perdu Alep, et à moins qu'il ne parvienne à lancer une contre-offensive bientôt, ou que la Russie et l'Iran n'envoient davantage de soutien, je ne pense pas que le gouvernement reprendra la ville", a dit à l'AFP Aron Lund, du centre de réflexion Century International. "En Syrie, un gouvernement sans Alep n'est pas vraiment un gouvernement."

Bachar al-Assad a souligné dimanche dans ce contexte, en recevant le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, l'importance du "soutien des alliés" pour "faire face aux attaques terroristes", a rapporté la présidence syrienne. M. Araghchi a réitéré le soutien "ferme" de son pays au régime.

"Sans résistance" -

L'armée a confirmé samedi la présence de combattants antigouvernementaux dans de "larges parties" d'Alep.

Après la chute de la ville, des avions russes ont mené des frappes contre le secteur de l'hôpital universitaire d'Alep qui ont fait 12 morts et contre la ville d'Idleb où huit personnes ont péri, selon l'OSDH.

"Nous avons entendu une explosion et les murs sont tombés sur nous", a raconté à l'AFP sur son lit d'hôpital à Idleb Oum Mohammad, qui a perdu sa belle-fille, mère de cinq enfants.

Des pro turcs prennent Tal Rifaat

Les combattants du HTS, dominé par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, et ceux des factions rebelles dont certaines soutenues par la Turquie, sont entrés vendredi à Alep avant d'en prendre la majeure partie samedi "sans rencontrer de résistance significative", selon l'OSDH.

Ils ont atteint la citadelle historique et se sont emparés de bâtiments gouvernementaux, de prisons et de l'aéroport international, a ajouté l'Observatoire, qui s'appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie.

Plusieurs districts du nord d'Alep sont peuplés en majorité de Kurdes syriens placés sous l'autorité des forces kurdes qui ont instauré une administration autonome dans de vastes régions du nord-est syrien.

Selon l'OSDH, des groupes pro turcs ont pris dimanche la ville stratégique de Tal Rifaat et de villages environnants dans le nord de la Syrie, qui était aux mains des forces kurdes, après que d'autres rebelles s'étaient emparés d'Alep.

Le HTS et les rebelles contrôlent des pans entiers de la province d'Idleb, ainsi que des secteurs des provinces d'Alep, de Hama et de Lattaquié. Avant l'offensive, le nord-ouest de la Syrie bénéficiait d'un calme précaire en vertu d'un cessez-le-feu instauré en 2020.

Mettre "fin" aux "attaques" sur Idleb

Avec l'appui militaire crucial de la Russie et de l'Iran, le régime Assad avait lancé en 2015 une contre-offensive qui lui avait permis de reprendre progressivement le contrôle d'une grande partie du pays, et en 2016 la totalité de la ville d'Alep, poumon économique de la Syrie d'avant-guerre.

En face, la Turquie, qui contrôle plusieurs zones du nord de la Syrie, a appelé à mettre "fin" aux "attaques" sur Idleb après les raids russes et syriens.

Dans un autre camp, les Etats-Unis ont jugé que le régime syrien subissait les conséquences de sa "dépendance à la Russie et à l'Iran".

Et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit "surveiller la situation en Syrie", où son armée a mené des centaines de frappes depuis 2011. Mardi, il a prévenu le président syrien qu'il "jouait avec le feu", en citant les transferts d'armes tolérés par son régime au profit du Hezbollah.

"Graves implications"

Les violences en Syrie "ont de graves implications pour la paix régionale et internationale", a averti l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Geir O. Pedersen.

Déclenchée en 2011 après la répression brutale de manifestations prodémocratie, la guerre en Syrie a fait environ un demi-million de morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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