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Djokovic-Tsitsipas, bien plus qu'une finale

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Djokovic vise un 22e titre du Grand Chelem, un 10e à Melbourne (© KEYSTONE/EPA/JOEL CARRETT)

Pour un 22e titre du Grand Chelem ou le 1er, mais aussi pour la place de no 1 mondial: la finale de l'Open d'Australie entre Novak Djokovic et Stefanos Tsitsipas restera forcément dans les annales.

"J'ai la chance qu'à ce stade de ma carrière, il y ait un enjeu particulier presque à chaque tournoi, et en particulier dans ceux du Grand Chelem", souligne le Serbe de 35 ans, plus affamé que blasé.

"Ce sont ces moments pour lesquels je travaille beaucoup. Il y a plus qu'une victoire à la clé dans ces grands matches. Et je suis heureux que cette chance se présente ici", affirme pour sa part le Grec de 24 ans.

Le 22e titre du Grand Chelem ou le 1er

Expulsé d'Australie l'an dernier avant le début du tournoi, Djokovic n'avait pu que constater, impuissant, le retour en force de Rafael Nadal qui avait pris une longueur d'avance dans la course aux titres du Grand Chelem avec un 21e sacre majeur (20 pour Djokovic et Federer). Quelques mois plus tard, l'Espagnol poussait son avantage à Roland-Garros.

Vainqueur ensuite à Wimbledon mais interdit d'entrée aux Etats-Unis pour l'US Open, le Serbe peut donc revenir à hauteur de Nadal dimanche. "C'est exactement ce que j'avais imaginé et espéré en venant en Australie cette année: j'avais bien l'intention de me retrouver en position de me battre pour un nouveau trophée de l'Open d'Australie", assène Djokovic.

Tsitsipas est plus dans la réalisation d'un rêve. "Etre ici en finale, ça veut beaucoup dire pour moi. C'est ici que j'ai joué un de mes premiers tournois du Grand Chelem chez les juniors et être maintenant en finale du simple messieurs est aussi important que mon premier pas sur un court de tennis", explique-t-il.

Le 10e ou le seul

Comme Nadal à Roland-Garros, Djokovic n'a jamais perdu en finale à Melbourne où il détient le record de neuf titres. Dimanche, c'est donc un dixième trophée australien qu'il vise. "Le fait de n'avoir jamais perdu une finale de l'Open d'Australie constitue un gros accélérateur de confiance", reconnait le Serbe.

Pour sa part, Tsitsipas jouera sa deuxième finale de Grand Chelem après avoir perdu celle de Roland-Garros en 2021 face à Djokovic. Et si l'objectif immédiat est un premier sacre en Majeur, il voit plus loin.

"La Serbie est un tout petit pays, comme la Grèce, et ils ont produit de nombreux très bons joueurs. J'espère qu'en Grèce nous pourrons faire comme eux, à savoir remporter plusieurs tournois du Grand Chelem", souligne Tsitsipas qui associe à ses rêves de grandeur pour le pays sa compatriote Maria Sakkari.

La place de no 1

Le vainqueur de la finale délogera l'Espagnol Carlos Alcaraz de sa place de no 1 mondial. Pour Djokovic, ce serait un retour au sommet après une année 2022 tronquée: il détient le record du nombre de semaines passées au sommet de la hiérarchie mondiale (373) et du nombre de saisons terminées à cette place (7).

"Les tournois du Grand Chelem et la place de no 1 mondial sont les deux sommets du tennis professionnel et ont toujours été des objectifs pour moi. Alors oui, je veux continuer d'écrire l'histoire de mon sport", avoue sans ambages Djokovic.

"J'ai été no 1 mondial chez les juniors, je veux maintenant le devenir chez les professionnels", assume Tsitsipas dont le meilleur classement à ce jour est 3e (2021).

Chaud duel

Djokovic a oublié en conférence de presse, ou fait semblant d'avoir oublié, qu'il avait battu Tsitsipas en finale de Roland-Garros 2021. Quelques jours plus tard, cette finale est évoquée avec Tsitsipas: "Je ne m'en souviens pas", rétorque-t-il.

"Je joue un très bon tennis. Quand ça ne fonctionne pas, je reste très optimiste sur l'issue, quel que soit l'adversaire", prévient le Grec en soulignant que c'est cette confiance retrouvée qui lui avait manqué ces dernières années.

Face à lui, Djokovic est en pleine confiance en ce qui concerne son jeu. Mais reste l'inconnue de sa cuisse gauche blessée. Au bord du gouffre aux deuxième et troisième tours, il a ensuite survolé tous ses matchs malgré la gêne, affirmant lui-même avoir ainsi lancé "un message" à ses futurs adversaires.

Tsitsipas aura-t-il, lui, les armes pour faire rompre l'élastique Djokovic?

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'Ukraine et la Russie vont cesser les hostilités en mer Noire

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Chacun des deux pays a accepté d'"assurer la sécurité de la navigation, de supprimer l'usage de la force et d'empêcher l'utilisation de navires commerciaux pour des objectifs militaires en mer Noire", selon l'exécutif américain. (© KEYSTONE/EPA/IGOR TKACHENKO)

La Russie ainsi que l'Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire, a annoncé mardi la Maison Blanche dans deux communiqués distincts rendant compte des discussions de groupes de travail en Arabie Saoudite.

Chacun des deux pays a accepté d'"assurer la sécurité de la navigation, de supprimer l'usage de la force et d'empêcher l'utilisation de navires commerciaux pour des objectifs militaires en mer Noire", selon l'exécutif américain, qui a fait office d'intermédiaire pendant ces négociations.

Les Etats-Unis s'engagent par ailleurs, en ce qui concerne l'Ukraine, à "soutenir les efforts en vue d'échanges de prisonniers, de la libération de civils et du retour d'enfants ukrainiens déplacés de force."

"Rétablir l'accès de la Russie au marché"

La Russie, visée par de très nombreuses sanctions, peut elle compter sur l'appui de la Maison Blanche pour "rétablir l'accès de la Russie au marché mondial pour les exportations de produits agricoles et d'engrais, réduire les coûts d'assurance maritime et améliorer l'accès aux ports et aux systèmes de paiement pour ces transactions".

Pendant les pourparlers, les Etats-Unis ont "répété que le président Donald Trump voulait impérativement mettre fin aux tueries de part et d'autre".

Washington "va continuer à organiser des négociations entre les deux parties afin de trouver une issue pacifique", selon un paragraphe identique dans les deux communiqués. L'administration américaine a aussi fait part de sa "reconnaissance" au prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane.

Kiev veut régler les "détails"

Le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, a de son côté appelé à organiser des "consultations techniques supplémentaires" pour régler les "détails" des accords annoncés par la Maison Blanche.

"Tout mouvement" de navires de guerre russes en mer Noire au large de l'Ukraine constituera une "violation" de l'accord, a prévenu le ministre. "Dans ce cas, l'Ukraine aura pleinement le droit d'exercer son droit de légitime défense", a-t-il ajouté dans ce communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump minimise le "pépin" des plans militaires divulgués par erreur

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La nomination de Pete Hegseth, présentateur de la chaîne Fox News à la tête du Pentagone, avait été validée de justesse au Sénat, en raison de son manque d'expérience, et d'une histoire personnelle marquée par une accusation d'agression sexuelle et par des témoignages sur sa consommation d'alcool. (© KEYSTONE/EPA/YURI GRIPAS / POOL)

Donald Trump a minimisé mardi l'affaire de plans militaires secrets divulgués par erreur à un journaliste. Il l'a qualifiée de "pépin" face aux accusations d'"incompétence crasse et de mise en péril de la sécurité nationale" émanant de l'opposition démocrate.

Le septuagénaire, entré en fonction en janvier, a estimé lors d'un appel téléphonique avec la chaîne NBC que l'ajout du journaliste à un groupe de discussion confidentiel était "le seul pépin en deux mois, et au final sans gravité".

Il a ajouté que Mike Waltz, le conseiller à la sécurité nationale dont le compte Signal est à l'origine de la fuite, avait "appris une leçon".

"Aucune information classifiée"

"Aucun 'plan de guerre' n'a été discuté" et "aucune information classifiée n'a été envoyée sur la discussion", a affirmé sur X la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.

Le rédacteur en chef du prestigieux magazine The Atlantic, Jeffrey Goldberg, a publié lundi un long article, dans lequel il détaille les échanges entre hauts officiels américains sur un plan d'attaque militaire contre les Houthis du Yémen, dans un groupe de la messagerie Signal auquel il a été ajouté par erreur, par l'utilisateur du compte de Mike Waltz.

Parmi les participants au groupe de discussion: la directrice du renseignement américain, Tulsi Gabbard, et le patron de la CIA, John Ratcliffe, qui devaient être entendus par une commission du Sénat mardi, une audition qui avait été programmée avant les révélations du mensuel.

"Un gars bien"

L'exécutif américain a donc choisi une posture de défiance, alors que l'opposition démocrate réclame une enquête et des sanctions individuelles.

Mike Waltz a "appris une leçon et c'est un gars bien", a déclaré Donald Trump, toujours cité par NBC, en rejetant la responsabilité sur "l'un des employés" de son conseiller.

Faille spectaculaire

Jeffrey Goldberg raconte les messages reçus, jour par jour, allant de la mise en place du plan aux frappes menées le 15 mars contre les rebelles yéménites, en passant par les réticences du vice-président, JD Vance.

Il assure avoir vu un projet d'attaque détaillé, avec des informations sur les cibles et le déroulé de l'opération, qu'il n'a pas reproduit, au nom du souci de la sécurité nationale.

Une faille spectaculaire pour la première puissance mondiale, qui a confirmé l'authenticité de la chaîne de messages. Dans le groupe se trouvaient notamment le chef de la diplomatie, Marco Rubio, ou encore le ministre de la Défense, Pete Hegseth.

"Soi-disant journaliste sournois"

"Vous parlez d'un soi-disant journaliste sournois et très discrédité qui a fait profession de colporter des canulars à maintes reprises", a déclaré lundi ce dernier à des journalistes. "Personne n'a envoyé de plans de guerre et c'est tout ce que j'ai à dire à ce sujet", a ajouté Pete Hegseth.

La nomination de ce présentateur de la chaîne Fox News à la tête du Pentagone avait été validée de justesse au Sénat, en raison de son manque d'expérience, et d'une histoire personnelle marquée par une accusation d'agression sexuelle et par des témoignages sur sa consommation d'alcool.

"Incompétence des lieutenants de Trump"

"La Maison Banche cherche à comprendre comme le numéro de (Jeffrey) Goldberg a été ajouté par inadvertance au fil de discussion", a ajouté Karoline Leavitt.

Elle a par ailleurs attaqué le journaliste, selon elle "bien connu pour ses penchants sensationnalistes." The Atlantic est une publication souvent très critique de Donald Trump.

Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a fustigé lundi "l'une des plus stupéfiantes (failles de sécurité) depuis très, très longtemps", tandis que d'autres ténors de l'opposition ont attaqué l'incompétence selon eux des lieutenants de Donald Trump, choisis pour leur loyauté avant tout.

"Beaucoup de raisons d'être sur Signal"

Le fondateur de Signal, messagerie prisée des journalistes pour la confidentialité qu'elle promet, ne s'est lui pas privé de vanter son produit sur X, où les blagues foisonnent d'ailleurs autour de cette affaire.

"Il y a beaucoup de bonnes raisons d'être sur Signal. L'une d'elles est désormais la possibilité pour le vice-président des Etats-Unis de vous inclure au hasard dans une discussion de groupe sur la coordination d'opérations militaires sensibles", a blagué Moxie Marlinspike.

"Le plus grand foirage possible"

"C'est l'une des fuites de renseignement militaire les plus stupéfiantes que j'ai lues depuis très, très longtemps", a dénoncé le chef de la minorité démocrate au Sénat américain, Chuck Schumer, appelant à une "enquête complète".

"D'un point de vue de sécurité opérationnelle, c'est le plus grand foirage possible. Ces gens ne peuvent pas assurer la sécurité de l'Amérique", a critiqué sur X Pete Buttigieg, personnalité en vue du parti démocrate.

Une des réactions les plus commentées à cette fuite spectaculaire est venue d'Hillary Clinton, candidate malheureuse face à Donald Trump à la présidentielle de 2016.

Le républicain l'avait attaquée sans relâche pour avoir envoyé des courriers électroniques officiels via une messagerie privée quand elle était secrétaire d'Etat. "Dites-moi que c'est une blague", a-t-elle écrit sur le réseau social X, en partageant l'article de The Atlantic.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La confiance des consommateurs a fondu en mars aux Etats-Unis

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L'optimisme des consommateurs envers leur revenu futur - qui s'était maintenu à un niveau plutôt élevé ces derniers mois - a largement disparu, selon l'analyse (archives). (© KEYSTONE/EPA/WILL OLIVER)

La confiance des consommateurs s'est encore fortement contractée en mars aux Etats-Unis, en dessous des attentes des analystes, selon un indice publié mardi pointant que les sondés voient désormais l'avenir de manière "particulièrement morose".

Un indice évaluant cette confiance, de l'association professionnelle Conference Board, a perdu 7,2 points en un mois, à 92,9.

Les analystes anticipaient un moindre recul, autour de 93,5, selon le consensus publié par MarketWatch.

Les baromètres du moral des consommateurs américains sont très suivis depuis qu'ils ont commencé à décliner dans le sillage du retour à la Maison Blanche de Donald Trump.

Ses politiques, notamment l'escalade des taxes sur les importations, ont dérouté les marchés au regard des répercussions possibles sur la vie des entreprises et des ménages américains, alors que l'économie était encore florissante en 2024.

Dans la publication de mardi, le sous-indice évaluant les attentes des sondés à l'égard de l'avenir (revenu, marché du travail...) a chuté de 9,6 points à 65,2, "le plus bas niveau depuis douze ans", est-il relevé dans le communiqué.

Ces attentes sont "particulièrement moroses", a souligné l'économiste du Conference Board, Stephanie Guichard.

"Dans le même temps, a-t-elle poursuivi dans le communiqué, l'optimisme des consommateurs envers leur revenu futur - qui s'était maintenu à un niveau plutôt élevé ces derniers mois - a largement disparu, suggérant que les inquiétudes au sujet de l'économie et du marché du travail ont commencé affecter jusqu'à la perception par les consommateurs de leur situation personnelle."

Après une ouverture dans le vert, la Bourse de New York a temporairement basculé en terrain négatif suite à la publication de ces données, avant de se reprendre quelques minutes plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les Etats-Unis se désolidarisent de critiques contre Moscou à l'OMC

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Les Etats-Unis sont désormais conciliants avec la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Etats-Unis ne se sont pas joints à une vague de critiques contre la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Lors d'une réunion mardi à Genève, ils n'ont fait aucun commentaire alors que Moscou a dénoncé des projets de taxes européennes.

La Russie a estimé que ces tarifs de 50% sur l'importation de ses engrais et de ses céréales seraient "illégaux et injustifiés", selon une source proche des discussions commerciales à Genève. En réponse, l'UE a condamné fermement la guerre d'agression en Ukraine, de même que la destruction de navires commerciaux et d'infrastructures.

Les responsables canadien, britannique, australien, néo-zélandais, norvégien et japonais ont ensuite relayé ces reproches contre la Russie. Des discours auxquels le représentant russe a rétorqué en accusant les pays occidentaux de "politiser" le travail de l'OMC.

Il a ajouté que les sanctions contre ces produits russes violaient les règles de l'organisation, faisaient augmenter les prix et détérioraient la sécurité alimentaire mondiale. Alors qu'ils se joignaient au concert de critiques contre la Russie sous la présidence de Joe Biden, les Etats-Unis ne se sont pas exprimés.

Ils s'étaient déjà dissociés récemment de l'approche des autres Etats occidentaux contre ce pays à l'Assemblée générale de l'ONU ou encore à l'Organisation internationale du travail (OIT). Mais la question des engrais russes revient sur le devant de la scène. Ces derniers jours à Riyad, Moscou a conditionné tout cessez-le-feu à des avancées sur la levée des sanctions contre ses exportations.

Etats-Unis ciblés par Ottawa

Un responsable a ajouté vouloir associer l'ONU aux discussions. Lundi, la secrétaire générale d'ONU Commerce et développement (CNUCED) Rebeca Grynspan a rencontré à Moscou le numéro deux de la diplomatie russe. Mais aucune invitation formelle n'avait été reçue dans l'immédiat de se joindre au format entre Washington, Kiev et Moscou.

Mme Grynspan discute depuis trois ans avec les Russes sur cette question. Moscou avait suspendu à l'été 2023 son soutien à un accord pour garantir l'exportation de céréales ukrainiennes malgré le conflit, estimant que les Occidentaux n'honoraient pas un autre arrangement pour faciliter les exportations russes d'engrais.

Outre cette discussion mardi à l'OMC, la même réunion a aussi vu des reproches canadiens contre les tarifs douaniers de 25% imposés par le président américain Donald Trump sur des produits agricoles. Ce pays avait récemment porté plainte devant l'organisation pour protester contre plusieurs taxes américaines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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