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Face à l'inertie russe, l'AMA saisit le TAS

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L'AMA saisit le TAS dans le cadre de l'affaire Valieva (© KEYSTONE/AP/Alexander Zemlianichenko)

Le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé mardi avoir saisi le Tribunal arbitral du sport dans l'affaire de dopage de Kamila Valieva.

Cette décision a été prise en raison de l'absence "de progrès" dans la procédure russe.

La jeune patineuse, âgée de 16 ans aujourd'hui, avait été contrôlée positive par l'agence antidopage russe (Rusada) fin décembre 2020 à une substance interdite, la trimétazidine. Ce résultat avait été révélé lors des Jeux olympiques de Pékin en février dernier.

"Malgré la mise en demeure de Rusada de résoudre rapidement le cas de Kamila Valieva, aucun progrès n'a été fait. Par conséquent, je peux confirmer que l'AMA a maintenant officiellement saisi directement le Tribunal arbitral du sport", a publié le président de l'AMA Witold Banka sur Twitter.

Préoccupée par le retard pris dans ce dossier, l'AMA avait averti Rusada de son intention d'utiliser cette saisine directe, prévue par le Code mondial antidopage en cas de "manquement de la part d'une organisation antidopage à l'obligation de rendre une décision dans un délai raisonnable".

Une "personne protégée"

Le 21 octobre, Rusada avait annoncé qu'elle ne communiquerait pas sur l'enquête Kamila Valieva. "Toutes les informations" concernant cette affaire, "la date de l'audience, l'accusation, les résultats ou autres détails resteront confidentiels", écrivait l'agence russe dans un communiqué.

Et ce, afin "de garantir les intérêts" de la patineuse, considérée par le Code mondial antidopage comme une "personne protégée" puisqu'elle avait moins de 16 ans lorsque l'affaire a éclaté.

Départ idéal

Les JO avaient idéalement commencé pour Kamila Valieva, championne d'Europe 2022, avec une médaille d'or par équipes, agrémentée de sa part des premiers quadruples sauts féminins de l'histoire olympique. Mais le lendemain de ce titre, un contrôle antidopage positif à une substance interdite (trimétazidine) datant du 25 décembre et notifié le 8 février, lui avait fait vivre un enfer.

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) l'avait autorisée à continuer à participer malgré son contrôle positif, en invoquant son jeune âge. Après avoir réussi à dominer le programme court dans un climat pesant, elle s'était effondrée dans le programme libre pour finalement terminer au pied du podium et en larmes.

Le CIO n'a pas attribué de médailles pour l'épreuve par équipes, dans l'attente des résultats de l'enquête sur le cas Valieva.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La BBC se plaint auprès d'Apple pour une notification trompeuse

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La BBC a déposé une plainte contre Apple. (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

La BBC a indiqué vendredi s'être plainte auprès du géant américain de la tech Apple après la diffusion sur certains iPhones d'une notification d'information trompeuse générée par intelligence artificielle et attribuée à la chaîne d'information continue BBC News.

Le service Apple Intelligence, lancé cette semaine au Royaume-Uni, génère des notifications groupées de plusieurs informations, générées à l'aide de l'intelligence artificielle, et l'une d'entre elles a laissé penser que le site internet de la chaîne BBC News avait publié un article affirmant que Luigi Mangione, arrêté après le meurtre à New York du patron d'un géant américain de l'assurance santé, s'était suicidé.

Garder la confiance du public

"BBC News est le média qui suscite la plus grande confiance dans le monde. Il est essentiel pour nous que notre public puisse avoir confiance dans chaque information ou article publié en notre nom, et cela inclut les notifications", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la BBC.

"Nous avons contacté Apple pour faire part de notre inquiétude et régler ce problème", a-t-il ajouté.

Le groupe de notifications visé par la plainte combinait en ces termes trois informations attribuées à BBC News : "Luigi Mangione se tire une balle; Une mère syrienne espère qu'Assad paiera le prix; la police sud-coréenne perquisitionne le bureau de Yoon Suk Yeol" (l'ancien président sud-coréen).

La première information de cette notification est fausse, Luigi Mangione, 26 ans, a été arrêté lundi dans sa ville natale d'Altoona, en Pennsylvanie, et il est toujours en vie.

Ce service de notifications groupées est disponible sur le dernier modèle d'iPhone (l'iPhone16), et sur certains modèles précédents.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La BBC se plaint auprès d'Apple pour une notification trompeuse

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La BBC se plaint auprès d'Apple pour une notification trompeuse (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

La BBC a indiqué vendredi s'être plainte auprès du géant américain de la tech Apple après la diffusion sur certains iPhones d'une notification d'information trompeuse générée par intelligence artificielle et attribuée à la chaîne d'information continue BBC News.

Le service Apple Intelligence, lancé cette semaine au Royaume-Uni, génère des notifications groupées de plusieurs informations, générées à l'aide de l'intelligence artificielle, et l'une d'entre elles a laissé penser que le site internet de la chaîne BBC News avait publié un article affirmant que Luigi Mangione, arrêté après le meurtre à New York du patron d'un géant américain de l'assurance santé, s'était suicidé.

"BBC News est le média qui suscite la plus grande confiance dans le monde. Il est essentiel pour nous que notre public puisse avoir confiance dans chaque information ou article publié en notre nom, et cela inclut les notifications", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la BBC.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Pas de décision avant 2025 dans l'affaire Sinner, selon l'AMA

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Affaire Sinner: le TAS rendra sa décision en 2025 (© KEYSTONE/AP/Manu Fernandez)

La décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) ne sera pas rendue avant la fin de l'année dans l'affaire de dopage visant le no 1 mondial Jannik Sinner.

"Il n'y aura rien d'ici la fin de l'année", a affirmé dans un entretien accordé à l'AFP le Suisse Olivier Niggli, le directeur général de l'AMA. L'Agence avait interjeté appel auprès du TAS en septembre, un mois après une décision de première instance qui avait largement blanchi le joueur italien.

Testé positif au clostébol (un anabolisant) à deux reprises en mars 2024, le vainqueur de l'Open d'Australie et de l'US Open 2024 "n'a commis aucune faute ou négligence", a tranché fin août un tribunal indépendant sollicité par l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia).

Jannik Sinner soutient qu'il a été contaminé par un membre de son staff médical, qui aurait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol avant de masser le joueur italien et de faire pénétrer la substance interdite par accident dans l'organisme du joueur.

Responsabilité

Une explication acceptée par l'Itia et le tribunal indépendant, mais qui n'a pas totalement convaincu l'AMA. L'autorité antidopage a requis un à deux ans de suspension à l'encontre du no 1 mondial.

"Il a été considéré dans la décision qu'il n'y avait pas de faute de Sinner. Notre position, c'est qu'il y a quand même une responsabilité de l'athlète par rapport à son entourage", a expliqué Olivier Niggli. "Donc c'est ce point juridique qui va être débattu" devant le TAS.

"On ne conteste pas le fait que ça a pu être une contamination. Mais on estime que l'application des règles ne correspond pas à la jurisprudence", a déclaré le directeur général de l'AMA.

Protection

Alors qu'on a reproché à l'Itia d'avoir révélé tardivement les contrôles positifs de Sinner mais également d'Iga Swiatek (contrôle positif à la trimétazidine en août, annonce en novembre), Olivier Niggli juge qu'"il faut protéger les sportifs".

"Personnellement, je trouve que la protection de la réputation d'un athlète devrait être notre première préoccupation. On vit dans un monde où les réseaux sociaux sont ce qu'ils sont et font qu'une réputation peut partir en fumée en très, très peu de temps", tranche le responsable de l'AMA.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Crise des opiacés: McKinsey paie pour éviter un procès pénal

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McKinsey avait notamment conseillé Purdue Pharma pour l'aider à doper les ventes de l'OxyContin (archives). (© KEYSTONE/AP/Toby Talbot)

Le cabinet de conseil américain McKinsey a accepté de payer 650 millions de dollars (580 millions de francs) dans le cadre d'un accord de poursuites différées (DPA), afin d'éviter un procès pénal pour son rôle dans la crise des opiacés.

Selon l'accord conclu avec le gouvernement des Etats-Unis, enregistré vendredi auprès d'un tribunal de Virginie (Est), le cabinet va être sous surveillance pendant cinq ans pour avoir contribué à la crise des opiacés en conseillant des groupes pharmaceutiques comme Purdue Pharma, fabricant de l'anti-douleur OxyContin.

Le document précise que McKinsey a déjà déboursé près d'un milliard de dollars dans le cadre de plusieurs accords conclus hors tribunaux depuis 2019, dont plus de 640 millions avec les cinquante Etats et plusieurs territoires américains et plus de 345 millions au civil.

Le groupe a également été mis à l'amende par le gendarme américain de la Bourse (SEC), pour des contrôles internes déficients.

Sollicité par l'AFP, le cabinet n'a pas répondu dans l'immédiat.

D'après l'accord, McKinsey n'a pas bénéficié d'une certaine bienveillance des autorités américaines car il n'a pas révélé lui-même, ni dans les temps, les faits reprochés. En revanche, sa coopération a posteriori et les mesures entreprises par la suite ont joué en sa faveur pendant ces négociations.

Il s'est notamment engagé à ne plus conseiller d'entreprises sur le développement, la fabrication, la promotion, le marketing, la vente, l'utilisation d'un opiacé ou de tout autre narcotique.

Il avait également licencié deux salariés pour destruction de documents dans cette affaire.

McKinsey avait notamment conseillé Purdue Pharma pour l'aider à doper les ventes de l'OxyContin, affirmait l'Etat de New York dans une plainte. Le cabinet lui avait notamment recommandé de se concentrer sur les dosages élevés, considérés comme les plus lucratifs mais très addictifs.

La surprescription de ce médicament est généralement considérée comme ayant été le déclencheur de la crise des opiacés aux Etats-Unis.

Selon les données des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), plus de 700'000 personnes ont succombé entre 1999 et 2022 à une overdose liée à la prise d'opiacés, obtenus sur ordonnance ou de manière illégale.

Pour la première fois depuis 2018, le nombre de morts liées aux opiacés (principalement le fentanyl) a diminué en 2023 (81'083 décès) par rapport à l'année précédente (84'181 décès).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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