Sport
Felix Auger Aliassime fesse le no 1 mondial
Personne n'arrête Felix Auger-Aliassime (ATP 9) en cet automne ! Même pas le no 1 mondial Carlos Alcaraz, fessé par le Canadien en demi-finale des Swiss Indoors.
Felix Auger-Aliassime s'est imposé 6-3 6-2 pour signer un douzième succès de rang en indoor. Titré à Florence et à Anvers, le Canadien visera la passe de trois ce dimanche à Bâle face au vainqueur de la rencontre entre le Danois Holger Rune (ATP 25) et le "bourreau" de Stan Wawrinka Roberto Bautista Agut (ATP 22).
Après sa démonstration contre un Carlos Alcaraz désarmé et qu'il a battu pour la troisième fois en trois rencontres, Felix Auger Aliassime abordera bien sûr la finale dans la peau du grandissime favori. Une seule statistique souligne l'emprise exercée par le Canadien cette semaine à Bâle. Il a gagné les 40 jeux de services qu'il a disputés lors de ses quatre matches pour ne concéder qu'une seule balle de break, dans l'ultime jeu de sa demi-finale. Mené 6-3 5-2, Carlos Alcaraz ne l'a pas gagnée. Mais il était déjà bien trop tard pour le joueur de Murcie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Sport
Ouvreur: le métier de l’ombre qui rend possible l’escalade
Fin août, Villars a accueilli les championnats d’Europe d’escalade. L’occasion de découvrir le métier grâce auquel la magie peut opérer: ouvreur.
Cette année, le public a pu découvrir tout l’éventail de l’escalade sportive dans la station vaudoise. La difficulté, l’épreuve d’endurance où il faut grimper le plus haut possible sur une voie. Le bloc, l’épreuve technique qui se déroule sur plusieurs petites voies et où il est plutôt question de résoudre des problèmes. La vitesse, un mur d’une quinzaine de mètres qu’il faut grimper le plus vite possible. Et le paraclimbing, l’épreuve réservée aux personnes en situation de handicap.
Villars, c’est donc un incroyable terrain de jeu pour les ouvreurs. Pourquoi? Parce que ce sont eux qui créent les voies, les itinéraires, que les athlètes vont grimper.
Libre cours à l’imagination
Pour en savoir plus sur ce métier, nous avons rencontré Robin Henon. Il ouvre depuis 14 ans à l’international, sur des compétitions, mais aussi dans des salles. Il a notamment participé à la conception des voies des Championnats d’Europe à Villars.
La première chose à savoir, c’est que c’est un métier très créatif. Pas de machines, de laser, de logiciel ou de plan. Simplement l’imagination de l’équipe qui est chargée de la voie. Mais, faut-il tout de même une formation particulière ou, au moins, quelques prérequis?
Et quand on s’interroge sur une éventuelle utilisation de l’IA, Robin Henon sourit. “Pour l’instant c’est plutôt un sujet de blague dans le milieu. Cet aspect créatif, il est principalement humain et on peut toujours pousser ça plus loin. Donc on a du temps avant que l’IA prenne notre place.”
Une histoire d’équilibre
On l’a vu, l’escalade sportive comprend plusieurs “sous-disciplines”, et chacune a donc ses spécificités et ses challenges. Sauf peut-être la vitesse. En effet, les voies ne changent pas d’une compétition à l’autre. Donc de ce côté-là, c’est un pur travail de montage.
Les ouvreurs ont en revanche carte blanche pour le bloc (technique) et la difficulté (endurance). Mais il faut veiller à créer une voie équitable pour tous les athlètes (c’est-à-dire qu’elle doit être praticable que l’on soit grand ou petit par exemple), qu’ils puissent s’exprimer au maximum. Le tout en leur proposant tout de même de nouveaux défis.
Il y a néanmoins quelques règles non-écrites et non-obligatoires qui définissent les différentes zones de la voie.
Et les voies pour le paraclimbing, c’est encore une autre histoire.
Du challenge, toujours du challenge
Les ouvreurs doivent donc avoir une bonne vision du niveau des athlètes. “C’est important de suivre le circuit, surtout au début de la saison car on ne sait pas quel est le niveau de forme des athlètes”, explique Robin Henon. Les voies sont également ajustées en fonction des personnes inscrites à la compétition.
Un travail qui se complique lorsque l’on a des athlètes comme la Slovène Janja Garnbret qui domine la discipline. Même si les écarts se sont resserrés ces dernières années. “Il faut faire en sorte que tout le monde puisse s’exprimer et que les athlètes se battent très haut dans les voies, précise Robin Henon. Et en même temps, il faut qu’il y ait du défi pour une Janja qui est un niveau au-dessus. Aux Jeux de Paris, c’était intéressant, le round était dur, même pour elle si j’ose dire. Et c’est ça que j’aime dans ce métier, le challenge est à chaque fois différent.”
Créer une voie, ça commence par le choix des prises. Les ouvreurs ont tout un catalogue à disposition. Un catalogue qui s’étoffe chaque jour au gré de l’imagination des shapers, autrement dit, ceux qui fabriquent les prises.
Là aussi, le but est toujours de faire en sorte que les athlètes se dépassent. Et à Villars, ça commençait dès les premières prises.
Ces grosses prises, n’est-ce pas plus simple pour grimper? “Non, clairement pas!”, rigole Robin Henon. En revanche, cela permet de développer la créativité des ouvreurs puisque ces grands volumes permettent des assemblages de prises. On peut en effet fixer des plus petits éléments sur les plus grands. “Ça crée une prise inconnue pour l’athlète, donc un défi supplémentaire.”
Et dans les choix effectués par les ouvreurs, il y a encore un élément très important à prendre en compte: les conditions atmosphériques.
Un puzzle géant
Et au moment de visser les premières prises, c’est un réel travail d’équipe. “On se concerte beaucoup avec les autres ouvreurs, décrit Robin Henon. Ensuite, on monte la voie, on essaie, on ajuste, on fait en sorte que ça fonctionne.”
C’est aussi tout une organisation pour faire le montage. “On a des nacelles qui nous permettent de monter. On est bien content de les avoir parce qu’on a de plus en plus de grosses prises, qu’on appelle des macro ou des volumes.” Le mur est criblé de marques de feutre pour avoir des repères au moment de démonter une voie pour en remonter une autre. Un processus qui prend une bonne heure.
Une fois que tout est fixé, un ouvreur grimpe, un autre l’assure, et un troisième suit dans la nacelle pour pouvoir faire les ajustements directement.
Finalement, les ouvreurs ne seraient-ils pas les meilleurs grimpeurs? “Alors… non, rigole Robin Henon, les athlètes sont très très forts.” Il est néanmoins nécessaire d’avoir un haut niveau en grimpe pour voir ce qui est possible en termes d’intensité et ce qu’il est possible de proposer aux athlètes. “À côté de ça, tu t’entraînes, c’est de l’investissement pour être en forme possible quand tu vas ouvrir une compétition, sachant que c’est pas des semaines qui sont faciles, avoue Robin Henon. La peau entre beaucoup en compte parce qu’on grimpe beaucoup, donc ça use beaucoup. La fatigue. C’est pour ça que le travail d’équipe est primordial sur ce genre de compétition.”
Hockey
Lausanne n'a pas le blues du finaliste battu
2e de National League derrière Zurich, le LHC n'est pas en dépression après avoir perdu la finale la saison passée. Mardi, les Lions accueillent Genève pour le match aller des 8es de finale de la CHL.
Il y avait le risque de vivre un début de saison compliqué. Malgré la qualité de l'effectif, la perte de la finale au 7e match en avril dernier pouvait engendrer des lendemains difficiles, comme ce fut le cas pour Bienne la saison dernière après la finale perdue contre Genève. Le départ du gardien Connor Hughes, du défenseur suédois Christian Djoos et la blessure du défenseur Lawrence Pilut ne laissaient pas augurer d'un automne réjouissant pour les Vaudois.
Et pourtant. Après 19 parties de championnat, le LHC occupe une belle deuxième place. En lice en Champions League, les hommes de Geoff Ward se sont qualifiés pour les huitièmes de finale. En dépit de certaines blessures, les Lions ont tout de même trouvé le moyen d'avancer.
Nouveaux joueurs, nouvelle énergie
Si ce début de saison a pu surprendre certains observateurs, il n'a pas bousculé le directeur sportif John Fust. "On a le même noyau, la même culture, le même staff, mais on a changé onze joueurs, ce qui fait que cela évite d'avoir la gueule de bois à la suite de la finale perdue, explique-t-il. Parce qu'il y a une nouvelle énergie et que les nouveaux joueurs amènent de nouvelles dimensions dans notre jeu."
Mais le Canado-Suisse prône l'humilité et connaît trop bien son sport pour se caresser le ventre: "Je suis content, mais on n'a pas créé cette séparation au niveau du classement. La situation est serrée. Il y a encore beaucoup de travail et cette pause internationale a fait du bien sur le plan physique et mental. Octobre fut chargé et novembre va l'être aussi et on sait que c'est le push jusqu'à mi-décembre qui est important. On doit continuer à essayer de s'améliorer. Il va y avoir des problèmes et il faudra savoir réagir aux blessures. Il y a des obstacles chaque semaine, mais ce sont des challenges que l'on aime avoir pour les surmonter."
Duo de jeunes gardiens: un risque calculé
Après la saison, John Fust et le staff ont analysé l'équipe et décelé les points faibles. L'ajout de nouveaux étrangers était un moyen d'améliorer le groupe. "Seulement la question qui demeure c'est toujours: est-ce que la mayonnaise va prendre, précise John Fust. Mais c'est aussi pour ça qu'on a confiance en notre coaching staff."
Très solide en play-off, Connor Hughes a logiquement choisi d'aller tenter sa chance en Amérique du Nord. Pour le remplacer, le LHC a misé sur un jeune duo de portiers composé de Kevin Pasche et d'Antoine Keller. Un vrai risque, non? "C'était un risque calculé, répond Fust. Je crois que quand on place la confiance sur un joueur, il va proposer de meilleures performances, parce que la confiance est essentielle. On a vu le développement rapide de Kevin Pasche. Il y avait un risque de lui donner plus de responsabilités, mais avec sa personnalité j'étais prêt à prendre ce risque."
Un power-play qui cartonne
Avant de reprendre le championnat, Lausanne reçoit Genève pour le match aller des huitièmes de finale de la Champions League. En raison de la Nuit des Lions agendée le mercredi 20 novembre, il a fallu intervertir l'ordre des matches. Mieux classé, le LHC aurait dû recevoir les Genevois lors du retour.
Cela ne dérange pas le directeur sportif qui voit plutôt d'un bon oeil financier ces rencontres face aux Aigles: "En tant que gestionnaire d'un budget, je suis très content que l'on soit tombé contre Genève après trois déplacements assez longs et chers. En plus, les chiffres de vente de notre match à domicile sont bons."
Et Lausanne peut compter sur un avantage numérique en feu. Avec un taux de réussite qui frise les 34%, le power-play du LHC cartonne. John Fust a-t-il une explication? "Il y a plusieurs facteurs. La confiance, les petits ajustements, la liberté du coaching et trouver la bonne alchimie. Quand tout fonctionne, c'est magnifique. Est-ce qu'on va garder ce niveau? Probablement pas, mais on doit en profiter après des années difficiles à Lausanne. Chacun joue son rôle et on a plusieurs options."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Murat Yakin: gravir l'Everest en tongs
La Suisse n'est pas dans les meilleures dispositions avant ses deux derniers matches de l'année. De nombreuses questions se posent pour Murat Yakin.
Si son statut de tête de série pour le tirage au sort du tour préliminaire de la Coupe du monde 2026 n’était pas assuré à 99 %, la Suisse s’avancerait vers ses deux dernières échéances de l’année avec la peur chevillée au corps. Avec la détestable certitude de revivre comme l’an dernier un automne aussi triste qu’un hiver sans fin.
Avec une défense à réinventer après le forfait de Manuel Akanji et une attaque privée des deux soutiens de l'attaquant de pointe à l’Euro Ruben Vargas et Dan Ndoye, Murat Yakin n’aborde pas, il est vrai, les rencontres de Ligue des Nations de vendredi à Zurich contre la Serbie et de lundi à Ténériffe face à l’Espagne dans les meilleures dispositions. Le drôle de sentiment d’avoir à gravir l’Everest en tongs doit lui traverser l’esprit.
Le maintien en Ligue A passe pratiquement par une victoire par trois buts d’écart contre la Serbie et par un nul ou un succès en Espagne. Le sélectionneur mesure pleinement l’ampleur de la tâche. C’est pourquoi il a tenu à préciser jeudi dernier devant la presse "qu’une relégation ne serait pas dramatique". Histoire de préparer le terrain...
L'ombre de Fabian Schär
Il ne peut pas ignorer que Ricardo Rodriguez, son dernier homme fort en défense, n’est pas titulaire en Liga avec le Betis Séville. Le sélectionneur n’a pas fini de regretter la retraite internationale de Fabian Schär, qu’il n’attendait pas et à laquelle il n’était pas préparé.
Eray Cömert et Aurèle Amenda ont-ils les épaules pour s’affirmer comme les nouveaux patrons de la défense lors de ces deux prochaines rencontres ? Leurs performances ces dernières semaines dans leurs clubs respectifs - Valladolid et l’Eintracht Francfort - laissent le doute s’immiscer.
Joueur d’échecs plutôt que flambeur comme il aime à le préciser, Murat Yakin n’a cette fois pas un coup d’avance. Le sélectionneur doit subir une situation qui lui échappe après l’officialisation lundi du forfait de Manuel Akanji. Même s’il n’a délivré qu’un service minimum depuis l’Euro, le Zurichois est, comme Granit Xhaka, tout simplement irremplaçable.
Comme face au Danemark à Saint-Gall, Murat Yakin entendait très certainement aligner une défense à quatre, le système qu’il préfère mais qu’il a abandonné en début d’année pour faciliter le retour aux affaires de Fabian Schär. Avec la présence dans sa liste de Kevin Mbabu, d’Ulisses Garcia et du néophyte Miro Muheim, il a, à nouveau, sous la main des joueurs qui peuvent tenir le rôle de pistons si l’on revient à une ligne de trois.
Quid d'Ardon Jashari ?
L’autre "problème" auquel Murat Yakin sera confronté réside dans la gestion du cas Ardon Jashari. Brillant avec le FC Bruges, le demi lucernois n’a plus joué en équipe depuis son introduction à la 89e minute lors du funeste huitième de finale de la Coupe du monde 2022 contre le Portugal. Celui qui affirme "se sentir 100 % albanais" incarne-t-il toujours l’avenir ?
Murat Yakin est-il prêt à lui permettre de fourbir ses armes aux côtés de son grand frère Granit Xhaka, quitte à froisser les égos de Remo Freuler et de Vincent Sierro ? Tel est aussi l’un des enjeux de ce rassemblement de novembre, un rassemblement pas vraiment comme les autres.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Quatre absences supplémentaires
Murat Yakin doit composer avec quatre forfaits supplémentaires avant les deux derniers matches de Ligue des Nations contre la Serbie et l'Espagne. Akanji, Zakaria, Ndoye et Loretz sont blessés.
Le défenseur de Manchester City et le milieu de l'AS Monaco sont touchés aux adducteurs. Le joueur de Bologne est blessé à la jambe après avoir heurté violemment un poteau dimanche en Italie, tandis que le portier de Lucerne a mal à la cheville.
Pour combler ces défections, le sélectionneur a appelé le Marseillais Ulisses Garcia et le gardien d'YB, David von Ballmoos. Le groupe se compose de 24 joueurs au lieu de 26.
La Suisse affronte la Serbie vendredi à Zurich et elle devra gagner pour conserver ses chances de terminer troisième du groupe. Lundi, elle jouera contre l'Espagne, championne d'Europe, à Tenerife.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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