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Football - La Premier League dans la dernière ligne droite

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Photo prétexte EPA/ANDY RAIN
En votant mercredi à l'unanimité en faveur d'une reprise des entraînements avec contact, la Premier League a fait un grand pas vers un redémarrage du championnat d'Angleterre suspendu mi-mars par la pandémie de coronavirus. L'établissement d'un calendrier pour finir la saison reste toutefois délicat.

Les clubs pourront désormais "s'entraîner en groupe et avoir recours aux tacles, tout en continuant à limiter toute proximité qui ne serait pas nécessaire", explique la Premier League. Celle-ci avait autorisé, la semaine dernière, les entraînements sans contact et par petits groupes de cinq, "tout en maintenant les mesures de distanciation sociale".

Cette décision, qui "marque un nouveau pas vers un redémarrage de la Premier League, quand il sera possible de le faire en toute sécurité" souligne la Premier League, était attendue. Mais l'absence de voix dissonante reflète aussi le regain de confiance général envers les mesures de sécurité sanitaire mises en place après avoir été longuement débattues.

Des joueurs avaient fait savoir qu'ils estimaient prématuré un retour sur les terrains d'entraînements. Certains avaient même refusé, avec la bénédiction de leurs clubs, de s'entraîner avec leurs équipiers, comme N'Golo Kanté à Chelsea ou Troy Deeney à Watford.

Longues plages de football télévisé

Toutefois, les résultats plutôt encourageants des premières vagues de tests - 6 cas positifs lors de la première, puis 2 lors de la seconde sur 748 échantillons - semblent avoir renforcé le scénario d'une reprise prochaine des matches.

"Honnêtement, depuis que la Bundesliga a repris et que les championnats portugais et espagnols ont annoncé des dates de reprise, je pense que c'est le moment le plus difficile pour nous parce que nous voulons jouer. C'est dur de voir d'autres pays jouer alors que nous, nous ne pouvons pas", a confié mercredi à Sky Sports José Mourinho, entraîneur de Tottenham.

La Premier League va maintenant entrer dans la phase concrète de planification des 92 matches restant à disputer cette saison. Les négociations vont débuter jeudi avec les diffuseurs qu'elle aura à coeur de contenter. Même si la saison est menée à son terme, le produit livré (horaires modifiés, matches à huis clos...) ne sera pas celui promis et les clubs pourraient avoir à rembourser quelque 400 millions de francs à Sky, BT Sport et consorts.

L'une des lignes directrices sera de rendre possible la diffusion de tous les matches pour maximiser les revenus des diffuseurs qui espèrent ainsi fidéliser ou récupérer leurs abonnés. Selon le quotidien The Mirror, la Premier League envisagerait de longues plages de football télévisé l'après-midi avec 5 matches le samedi et 5 matches le dimanche dont les coups d'envoi seraient étalés toutes les deux heures de 12h00 à 20h00 locales.

Une solution qui plairait aux clubs, dans la mesure où elle limiterait leur rythme à une rencontre par semaine, mais qui ferait déborder la fin de saison sur le mois d'août.

Reprise le 12 juin, le 19 ou le 26 ?

Il faudra aussi discuter de la répartition des matches entre les diffuseurs, notamment les 45 qui n'auraient pas été diffusés en temps normal du fait de l'embargo existant sur les rencontres disputées le samedi à 15h00, retransmises en direct uniquement par les télévisions étrangères.

Le gouvernement britannique a fortement poussé les instances anglaises à laisser quelques-uns de ces 45 matches à la BBC pour que vraiment tout le monde puisse les voir, mais cela ne semble pas être du goût de Sky et BT.

L'autre point crucial, celui que le grand public attend en tout cas avec le plus d'impatience, concernera la date du retour effectif à la compétition. La date-cible initiale du 12 juin semble un peu trop rapprochée pour avoir des effectifs complètement remis en forme, mais la Premier League espère encore pouvoir redonner le coup d'envoi d'un match le vendredi 19 juin.

Plusieurs voix, comme celle de l'entraîneur de Newcastle Steve Bruce ou du syndicat des joueurs, la Professional Footballers' Association (PFA) réclament cependant au moins un mois d'entraînement complet. Cela repousserait au week-end du 26 juin le retour du football dans le pays qui l'a créé.

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Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire

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Le SARS-CoV 2 a tué plus de sept millions de personnes depuis 2019 et fait encore 1700 morts par semaine, selon l'OMS (archives). (© KEYSTONE/AP CDC/HANNAH A. BULLOCK, AZAIBI TAMIN)

Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.

La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.

Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.

Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.

La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.

"Consensus"

"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.

Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".

Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".

Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.

Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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