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Coronavirus

Hockey: aucun relégué la saison prochaine

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Denis Vaucher le directeur de la Ligue a mené l'Assemblée à Berne. (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)
Les clubs ont décidé qu'il n'y aurait aucun relégué dans les 2 ligues de l'élite la saison prochaine, à l'occasion d'une Assemblée générale extraordinaire de la National League et de la Swiss League. Dix équipes prendront par ailleurs part aux play-off.

Devant les dégâts causés par la pandémie du coronavirus, les dirigeants des clubs des deux premières divisions étaient réunis physiquement dans le salon VIP de la PostFinance Arena à Berne après avoir obtenu une dérogation spéciale. La suppression de la relégation en National League et en Swiss League permettra aux clubs de travailler sans un stress supplémentaire sur le plan sportif.

En revanche, il sera possible pour un club d'être promu en National League ou en Swiss League. On pourrait donc assister à un championnat à 13 lors de la saison 2021/2022 tant en National League qu'en Swiss League. Cependant le candidat à la promotion devra avoir enlevé le titre de champion de sa catégorie et présenter un budget "raisonnable" pour jouer à l'échelon supérieur.

Ainsi, pour la première fois depuis la saison 2003-2004, la National League se disputerait avec 13 équipes. "Les clubs ont également accepté qu'il n'y ait pas de relégation automatique au terme de la qualification 2021-2022 si le Championnat se joue à 13 équipes, ", a expliqué Raphaël Berger, le directeur de Fribourg Gottéron, au micro de MySports. Les équipes intéressées par une promotion doivent faire parvenir leur dossier à la Ligue jusqu'en août prochain.

Les matches de la solidarité

Dix équipes au lieu de huit disputeront par ailleurs les play-off au terme de la prochaine saison régulière. Il y aura ainsi l'instauration d'un tour préliminaire des séries finales, entre le 7e et le 10e et entre le 8e et le 9e, dans des séries au meilleur des trois matches. Le vainqueur de la première série entamera les play-offs au 7e rang, le vainqueur de la deuxième série au 8e. Les six premiers seront directement qualifiés pour les quarts de finale, tandis que les équipes classées 11e et 12e auront terminé leur championnat.

La qualification en National League comprendra 52 au lieu de 50 journées. Les deux journées supplémentaires, qui sont prévues dans la première mouture du prochain calendrier les 1er novembre et 14 février, se nommeront les "journées de la solidarité". Elles seront instaurées si le Championnat peut démarrer comme prévu le 18 septembre ou au plus tard en octobre.

"C'est un plus pour nos sponsors et nos supporters qui ont été frustrés par la fin de la dernière saison", précise Raphaël Berger. En principe, les six premières équipes du classement de la dernière saison pourront choisir leur adversaire parmi les classés des rangs 7 à 12 selon leurs propres critères, sportifs ou pour attirer les spectateurs.

Les deux ligues disposent de calendriers alternatifs si le début du Championnat était repoussé plus loin qu'octobre. Toutes ces décisions ont été acceptées à l'unanimité alors qu'il fallait une majorité des trois-quarts était nécessaire. Les clubs étaient vraiment unis cette fois.

Pas de transferts avant la mi-juin

Dans le cadre d'un accord non-écrit entre les clubs, les représentants des clubs de National League et de Swiss League ont aussi décidé qu'aucun joueur disposant d’un contrat valable auprès d'un club de National League ou de Swiss League au 1er mai 2020 ne pouvait être ni contacté, ni faire l'objet de négociations ou d'un engagement par un autre club de NL ou de SL jusqu’à la prochaine Assemblée de la Ligue le 17 juin.

"C'est un très bon accord, respectueux du travail de tous, souligne Philippe Rigamonti, directeur de Genève-Servette. Si un club décidait de baisser les salaires des joueurs de tant de pourcents, ils seraient libres de refuser et de partir ailleurs. Des grands clubs pourraient facilement les récupérer. Clubs et agents ne vont pas s'activer avant la mi-juin."

Concernant le nombre de joueurs étrangers pour l'avenir, les discussions ont été remises sine die à l'Assemblée du mois de juin.

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Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier

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"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le CEO de Ringier", affirme Alain Berset dans la presse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.

Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.

Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.

"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.

"Je ne savais pas"

Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.

Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu

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Le président de la Confédération Alain Berset était au courant des échanges entre son chef de la communication et les médias pendant la crise du coronavirus, mais pas de leur contenu. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.

Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.

Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.

M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.

Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.

Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.

200 articles concernés

Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).

Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.

Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.

Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.

Perte de confiance

Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.

En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique

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Quelque 200 chercheurs ont étudié différents aspects du coronavirus dans le cadre du Programme national de recherche "Covid-19". (Photo d'archives) (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).

Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.

Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.

Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif

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Lonza a produit des vaccins anti-Covid sur le site de Viège (VS) (archives). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.

En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.

Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.

A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."

Engagement volontaire

Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.

Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.

Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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