Hockey
National League: le deuxième derby du lac est pour Genève
Le deuxième derby du lac de la saison a vu Genève Servette et le Lausanne Hockey Club s'affronter à la patinoire des Vernets. Après avoir remporté l'acte I, les Vaudois se sont inclinés 3-2.
On pourrait dire que les matchs s'enchaînent et se ressemblent pour le LHC. C'est vrai si l'on ne se fie qu'à l'issue du match. En perdant à Genève, les Lions signent leur huitième défaite en 10 matchs, la troisième consécutive.
Lors des rencontres du weekend dernier contre Langnau et Berne, des manquements dans la défense lausannoise ont laissé les adversaires mener au score. L'absence de Christian Djoos s'était aussi fait ressentir. Les hommes de Geoff Ward s'étaient aussi montrés tardifs pour réagir sur la glace, ne leur laissant pas assez de temps pour reprendre l'avantage.
En revanche, mardi soir aux Vernets, le LHC a fait un très bon match. "Le meilleur depuis un bon moment", selon l'entraîneur. Les Lausannois ont notamment été très bons dans la récupération du puck. "C'est vrai qu'on sortait plus clean de notre zone, explique Tim Bozon, attaquant du LHC. On a fait beaucoup de vidéo sur ça ce matin, le coach a vraiment insisté là-dessus." Surtout, les Lions ont montré de l'intensité et des réactions du début à la fin du match. Alors, qu'est-ce qui a changé en l'espace de 48 heures?
Et des occasions, le LHC en a effectivement eues. Au total, les Vaudois ont comptabilisé 34 tirs cadrés, contre 34 côté genevois.
Gérer les émotions
Rester calme, ça semble être le mot d'ordre dans le club vaudois. Tim Bozon, tout d'abord, a vécu un match compliqué dimanche face à Berne. Il avait manqué deux énormes occasions qui aurait pu être décisives pour le score final. Son agacement sur le banc n'avait pas échappé aux spectateurs de la Vaudoise Aréna. Il avait finalement inscrit le 3-4 dans le 3e tiers.
Mardi soir aux Vernets, l'attaquant franco-américain a vu le scénario se répéter. Un tir qu'on voyait déjà au fond du filet, mais qui manque on ne sait comment sa cible. Puis le but qui permet à Lausanne de reprendre l'avantage en 2e période. Une réussite quasi instantanément suivie de 2 minutes de pénalité contre l'ailier vaudois qui permettra aux Servettiens, évoluant en powerplay, de revenir au score. Des situations compliquées qu'il faut apprendre à gérer.
Du côté des gardiens aussi, il faut avoir les nerfs solides. La nouvelle est tombée avant le match: Connor Hughes, le portier numéro 1, sera absent de la compétition pour 4 à 6 semaines suite à une blessure au bas du corps survenue dimanche. Aux Vernets, tous les regards étaient donc tournés vers la cage lausannoise.
Qui Geoff Ward allait-il mettre au goal? Ivars Punnenovs, qui affiche le pire pourcentage d’arrêt de la ligue (81,9%)? Ou Kevin Pasche, fraîchement rappelé de Martigny où il était prêté depuis le début de la saison et qui affiche un taux de réussite de 93,8%?
C’est finalement Punnenovs qui a gardé le but face à Servette. Et malgré la défaite, le Letton a offert une excellente prestation repoussant bon nombre de pucks. Comment le gardien a-t-il vécu ces derniers jours ? Ressent-il plus de pression ?
La situation n'est certainement pas idéale, mais ce match servira peut-être à redonner confiance à Ivars Punnenovs. Car la semaine est loin d'être finie.
Les Lions recevront donc Kloten vendredi à la Vaudoise Aréna avant de se rendre à Lugano samedi. Des rencontres qui pourraient être déterminantes pour le club.
Hockey
Pour préparer la saison, Geoff Ward a revu tous les matchs de playoffs
Après l’incroyable épopée du Lausanne Hockey Club la saison dernière, c’est un nouveau défi qui attend les Lions. Ils entrent ce soir en lice pour la Champions Hockey League (CHL).
La saison estivale a été courte pour les Lausannois. Leur saison de National League s’est terminée, on s’en souvient, au tout dernier moment, le 30 avril, lors de la Finalissima à Zurich. Et ce vendredi, c’est déjà le retour aux affaires pour la Champions Hockey League. “L’été fut court, mais c’est une bonne chose, j’imagine, quand tu es entraîneur”, lance Geoff Ward avec un sourire en coin après la conférence de presse d’avant saison de mardi.
L’entraîneur nord-américain a pris le temps de recharger les batteries chez lui, et ensuite de faire visiter la Suisse à sa famille. Mais le hockey n’était bien sûr jamais loin. “Il y a toujours beaucoup de travail à faire. J’ai regardé les playoffs de la NHL, les Championnats du monde. On essaie d’attrapper une ou deux petites choses qui pourraient faire une différence pour notre équipe, explique le coach. J’ai aussi revu tous nos matchs de playoffs.”
Faire la part des choses
On se souvient tous de ces playoffs. Qu’on ait vécu les matchs à la maison, dans un bar ou à la patinoire, c’est un souvenir qui restera gravé. Parce que ça a été un réel grand huit émotionnel.
Il y a eu la tension des quarts face à Davos. L’exultation lors de la première qualification pour la finale contre Fribourg. L’espoir et la déception à Zurich. Alors quand l’entraîneur lausannois nous explique qu’ils les a tous regardés à nouveau, on s’imagine à sa place, en chien de fusil sur le canapé, avec un plaid et une boîte de mouchoirs pour essuyer nos larmes de joie et tristesse.
Est-ce facile de laisser tout cet aspect émotionnel de côté et simplement se dire que l’on est en train de travailler? Geoff Ward rigole. “Ca l’est, et ça ne l’est pas. Tu revis les émotions de certains matchs mais je crois que ce qui est important pour nous, c’est de les regarder avec objectivité, explique le coach. Il faut presque voir ça comme deux équipes qui ne sont pas les tiennes.” Il ressort finalement de la satisfaction de cette analyse, “même si on aurait voulu faire mieux lors du dernier match.”
Les effets positifs de la défaite
Les joueurs ont eu le droit à des vacances bien méritées après cette finale. Alors, à leur retour, comment était l’ambiance dans le groupe? Y avait-il toujours une certaine excitation des playoffs? Ou de la tristesse?
Le coach décrit une bonne atmosphère. “Je crois que nos gars ont vraiment grandi en tant qu’équipe ces dernières années. En tant que staff on a vraiment été impressionné de la manière dont ils ont accueilli les nouveaux joueurs, décrit-il. Je crois qu’ils ont aussi compris que l’année passée est terminée. C’était bien, mais on ne veut pas rester dans l’année dernière. Et je crois que leur état d’esprit est au bon endroit sur ce point-là. Ils sont motivés pour la nouvelle saison, les entraînements se passent bien, ils s’amusent beaucoup, passent du temps ensemble en dehors de la glace.”
Le staff d’entraîneurs peut donc se baser là-dessus pour continuer à développer cette équipe. Même si bon nombre de clés semblent dans les mains des joueurs.
Aux portes de l’Europe
Et la première échéance pour cette nouvelle équipe, c’est la Champions Hockey League. La compétition européenne n’a certes pas le même prestige que son homologue du côté du football. Mais Geoff Ward assure que ses joueurs s’en réjouissent. “Bien sûr, on veut bien faire. On y va pas pour évaluer les matchs, on y va pour gagner. L’évaluation, ce sera pour voir à quel point on se bat pour gagner.”
Ce championnat, c’est une occasion de se mesurer aux meilleures équipes d’Europe. D’ailleurs, pour leur premier match de CHL, les Lions recevront Oceláři Třinec à la Vaudoise Aréna. C’est simple, le club est sextuple champion de Tchèquie et n’a pas été battu depuis 2019 en finale (2020 faisant exception puisque les playoffs ont été annulés pour les raisons que l’on connaît). Alors si les Lausannois performent bien, “ça peut élever le statut du LHC non seulement en Suisse, mais aussi en Europe.”
Lors de la préparation estivale, la formation vaudoise n’a disputé que trois matchs. Le premier à la Vallée de Joux face à Fribourg (victoire 2-1). Les deux autres à Yverdon face aux Tchèques de Bílí Tygři Liberec (défaite 5-6 après prolongations) et aux Finlandais de Lukko Rauma (défaite 2-5). Même si les scores n’ont peut-être pas été aussi bons qu’espérés, cette expérience face à ces deux équipes européennes est de toute façon bonne à prendre avant de se lancer dans la Champions League.
Participer à la Champions League, c’est aussi une charge supplémentaire. En plus des 52 matchs de la saison régulière de National League, le LHC jouera 6 matchs de CHL. S’ajoutent à cela les potentiels matchs de playoffs des deux championnats. Le coach va-t-il opter pour une stratégie “à deux équipes”, avec des joueurs “assignés” à l’une ou l’autre compétition? C’est sans surprise difficile d’obtenir un plan précis concernant les feuilles de match de la part de l’entraîneur lausannois. Mais il y a un point qui est à l’avantage des résidents de l Vaudoise Aréna: Lausanne peut heureusement compter sur un contingent bien fourni.
Est-ce que la Champions League pourrait aussi être une opportunité pour les plus jeunes joueurs de gagner du temps de glace?
Le LHC lance donc sa Champions League ce vendredi à domicile face à Trinec. Les Lions recevront encore les Finlandais de Ilves Tampere et les Norvégiens de Storhamar Hamar. Pour les matchs à l’extérieur, ils se déplaceront en Allemagne pour affronter les Pinguins Bremerhaven. En Hongrie, ils rencontreront Hydro Fehérvár AV19. Et puis ils rendront visite aux joueurs de Tappara Tempere en Finlande.
La National League quant à elle reprendra le 17 septembre. Et ça commencera avec un match important pour Lausanne puisque la rencontre opposera les Lions aux Aigles de Genève-Servette.
Hockey
La Suisse pourrait éviter la Suède
La Fédération internationale de hockey sur glace (l'IIHF) a dévoilé, jeudi, ses groupes alternatifs pour le tournoi masculin des JO 2026, en cas de suspension confirmée de la Russie.
La Sbornaïa serait remplacée par la France. Les Tricolores seraient incorporés dans le groupe A, avec la Suisse, le Canada et la République tchèque.
Afin d'éviter un trop important déséquilibre entre les groupes, l'IIHF a choisi de les rééquilibrer. Si ce scénario devait voir le jour, la Suisse éviterait d'affronter la Suède en phase de poule.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Trois clubs romands et les ZSC Lions face à l'élite européenne
L'édition 2024/25 de la Champions Hockey League démarre ce jeudi soir.
Parmi les quatre clubs suisses engagés, trois sont romands: le détenteur du trophée Genève-Servette, Fribourg-Gottéron et le Lausanne HC. Les ZSC Lions complètent la représentation helvétique.
Comme la saison dernière, 24 équipes sont réunies en un seul groupe. Chaque formation dispute six matches, trois à domicile et trois à l'extérieur. Les 16 équipes les mieux classées se qualifient ensuite pour les 8es de finale. Cette deuxième phase débutera le 12 novembre.
Genève-Servette en voyage
Lauréat de la dernière édition, Genève-Servette remet son titre en jeu, remporté le 20 février dernier contre les Suédois de Skelleftea. Un succès qui permet à la Suisse d'aligner une équipe supplémentaire sur la scène continentale. Roger Karrer et ses coéquipiers entameront la compétition par un déplacement au nord de l'Allemagne, vendredi, pour y affronter Brehmerhaven. Moins de 48 heures plus tard, les hommes de Jan Cadieux évolueront à Lahti (FIN).
Le Lausanne HC jouera son premier match, à domicile. Vendredi soir, les protégés de Geoff Ward passeront un premier test contre les Tchèques de Trinec. Le déplacement à Brehmerhaven, dimanche, aura tout d'un match piège.
Troisième club romand en lice, Fribourg Gottéron entamera son périple, en douceur, en accueillant les Britanniques des Sheffield Steelers, ce jeudi soir, avant de jouer samedi, en Norvège contre Storhamar Hamar, champion national en titre.
Les ZSC Lions dans le grand nord
Les performances des ZSC Lions, derniers vainqueurs de la précédente édition de la Champions Hockey League en 2009, seront également scrutées. Le champion suisse débutera son aventure européenne jeudi par un match à l'extérieur contre Storhamar. Samedi, il se rendra chez Ilves Tampere en Finlande pour son premier véritable test de la saison.
La plus grande concurrence qui menace le quatuor suisse est celle des équipes suédoises et finlandaises, les deux pays nordiques ayant été vainqueurs à huit reprises de la CHL, avant le triomphe de Genève-Servette (six succès suédois, deux finlandais).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Jean-Luc Rochat, un "supporter devenu président"
Un nouveau chapitre commence pour le Lausanne Hockey Club. Les dirigeants veulent confirmer la stabilité mise en place la saison dernière. Et le nouveau président du club n’y manquera pas.
L’annonce a été faite la semaine dernière, l’officialisation date du début de semaine: Jean-Luc Rochat est le nouveau président du Lausanne Hockey Club. Le vaudois est un fervent supporter depuis 45 ans. Alors, lorsqu0il s'est présenté à la presse mardi, il n'y avait même pas besoin de lui demander s'il était heureux d'être là tant cela se lisait sur son visage.
"Heureux je le suis, et le serais encore plus quand le LHC sera sur la glace et qu'on remportera des matchs. Mais avant d'être heureux, je crois que je suis extrêmement fier et flatté qu'on m'ait proposé ce job auquel il est difficile de renoncer quand on considère avoir le temps nécessaire, parce qu'il en faut, quelques compétences que je devrais démontrer et surtout une passion pour ce club."
Lors de son discours, Jean-Luc Rochat a bien sûr évoqué Patrick de Preux, président sortant fort apprécié. Par rapport à leur lien respectif envers le club, il a comparé leurs situations ainsi: "Patrick était un président devenu supporter, et je suis un supporter devenu président." Alors, cette passion qu'entretient Jean-Luc Rochat depuis tant d'années avec le LHC, que peut-elle amener dans sa fonction?
Le Vaudois est doté d'une solide expérience dans les banques et les conseils d'administration. Il a notamment eu la responsabilité de la région romande pour Crédit Suisse de 2008 à 2016. À la Vaudoise Aréna, il prend la présidence du LHC, mais il aura également des responsabilités au sein du Conseil d'administration du club et celui de l'académie ainsi qu'au sein de LHC Gourmet. Jean-Luc Rochat aura ainsi pour mission de continuer ce qui a été amorcé la saison dernière: ramener la stabilité dans le club.
En tout cas, la ligne édictée l'année dernière quant aux rôles de chacun dans l'organisation. "Mes compétences sportives par rapport au hockey sur glace, elles sont ce qu'elles sont. J'ai un avis comme tout le monde, je l'exprime de manière un peu émotionnelle parfois. Mais je pense qu'on a, au sein de l'organisation, des personnes dont c'est le métier et qui sauront prendre les bonnes décisions sportives. Il faut les accompagner, leur donner les moyens, mais loin de moi l'envie d'avoir une quelque ingérence que ce soit dans cet élément sportif."
"Je n'y aurais jamais cru"
Jean-Luc Rochat suit le club depuis de nombreuses années. Mais lorsqu'on lui demande quel est son moment le plus marquant, il y en a un qui a logiquement effacé tous les autres.
Pour un supporter de longue date, que ce passe-t-il dans son esprit lors d'un tel accomplissement? Voit-on toute sa vie de supporter défiler?
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