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International

Hüberli/Brunner et Heidrich/Vergé-Dépré en 8es de finale

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Tanja Hüberli, à gauche, et Nina Brunner poursuivent leur route. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Deux paires féminines suisses disputeront jeudi les 8es de finale des Mondiaux de Rome.

Tanja Hüberli et Nina Brunner se sont qualifiées en battant les Françaises Lézana Placette/Alexia Richard, alors que Joana Heidrich/Anouk Vergé-Dépré ont remporté le derby helvétique face à Esmée Böbner/Zoé Vergé-Dépré.

Tanja Hüberli et Nina Brunner se sont imposées 21-14 20-22 15-11 face à Lézana Placette/Alexia Richard marcredi matin, concédant leur premier set durant ces joutes. Les championnes d'Europe en titre ont pourtant eu une balle de match au deuxième set, mais ont alors concédé trois points d'affilée.

Têtes de série no 11 du tableau, Hüberli/Brunner ont forcé la décision dans les derniers instants du tie-break, gagnant cinq des six derniers points du match. En 8es de finale, la Zougoise et la Schwytzoise se mesureront aux Américaines Sara Hughes/Kelley Kolinske, têtes de série no 6.

Heidrich/Vergé-Dépré au forceps

Le duel fratricide programmé mercredi soir a tourné à l'avantage de Joana Heidrich et Anouk Vergé-Dépré, laquelle a donc pris le meilleur sur sa soeur cadette Zoé. La Zurichoise et la Bernoise sont revenues de loin avant de battre la paire Esmée Böbner/Zoé Vergé-Dépré 20-22 21-17 15-7.

Menées 22-20 14-10, les médaillées de bronze olympiques de 2021 ont gagné 11 des 14 derniers points de la deuxième avant de dominer les débats au tie-break. Heidrich/Vergé-Dépré affronteront en 8es de finale les Lettones Anastasija Kravcenoka/Tina Graudina, et pourraient retrouver Tanja Hüberli/Nina Brunner en quarts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Israël mène de nouvelles frappes contre les bastions du Hezbollah

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De la fumée s'élève au-dessus d'une banlieue sud de Beyrouth mercredi soir après une frappe israélienne. (© KEYSTONE/AP/Bilal Hussein)

L'armée israélienne a mené jeudi des frappes aériennes sur des fiefs du Hezbollah pro-iranien, dans le sud du Liban frontalier d'Israël et dans la banlieue sud de Beyrouth. Vers la capitale, un secteur proche du seul aéroport international du pays a été touché.

Les frappes nocturnes sur la banlieue de la capitale libanaise ont été précédées d'un appel de l'armée israélienne aux habitants à évacuer. Elles ont causé "des dégâts mineurs" dans des bâtiments de l'aéroport international de Beyrouth, "mais pas dans le terminal", a indiqué à l'AFP un responsable de l'aéroport qui a requis l'anonymat.

Le ministre des Travaux publics et des transports, Ali Hamié, a assuré à l'AFP que "les avions décollent et atterrissent" sans problème. Un photographe de l'AFP a vu un hangar contigu à l'aéroport, très endommagé par la frappe intervenue après que le Hezbollah a annoncé mercredi avoir visé une base militaire proche de l'aéroport Ben Gourion, principal aéroport d'Israël.

2600 morts

L'armée israélienne poursuit par ailleurs ses frappes contre le Hezbollah dans le sud et l'est du Liban où elle a indiqué avoir visé des dizaines de cibles et éliminé une "soixantaine de terroristes" du mouvement chiite "dans plusieurs frappes à Baalbeck (est) et au nord du fleuve Litani", situé à une trentaine de km de la frontière israélienne.

Mercredi soir, le ministère libanais de la Santé a fait état d'un bilan de 40 morts et 53 blessés dans des frappes israéliennes dans l'est du Liban, notamment à Baalbeck.

Plus de 2600 personnes ont été tuées au Liban depuis le début de l'escalade entre Israël et le Hezbollah le 23 septembre, pour la majorité des civils, a déclaré le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad, à l'AFP.

Naïm Qassem, le nouveau chef du Hezbollah, soutenu par Téhéran, avait affiché mercredi sa détermination à poursuivre le combat contre Israël, malgré les coups infligés à son mouvement depuis que l'armée israélienne a réorienté contre lui la guerre qu'elle mène depuis plus d'un an contre le Hamas palestinien soutenu lui aussi par l'Iran.

Hezbollah affaibli

Le Hezbollah, dont la direction a été largement affaiblie, assure que ses hommes repoussent les incursions israéliennes et annonce quotidiennement des tirs sur Israël.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a fait état jeudi de "combats violents depuis minuit" entre des combattants du mouvement chiite et des soldats israéliens après une "tentative d'incursion de l'ennemi israélien" dans le territoire libanais depuis le nord d'Israël.

A sa frontière sud, Israël poursuit sa guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza assiégée et en proie à un désastre humanitaire.

"Approches erronées"

Dans la foulée de la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le président élu ont discuté mercredi au téléphone de la "menace iranienne" et "ont convenu de coopérer pour la sécurité d'Israël", selon le bureau de M. Netanyahu.

Téhéran, qui entretient depuis des décennies des relations tendues avec les Etats-unis, a dit jeudi espérer que l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche permette à Washington de "revoir les approches erronées du passé".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Scholz sommé par ses rivaux de passer la main rapidement

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Le chancelier allemand défié plus que jamais par l'opposition conservatrice. (© KEYSTONE/AP/Markus Schreiber)

L'Allemagne est entrée dans une période de fortes incertitudes. Le chancelier Olaf Scholz est défié jeudi par ses rivaux conservateurs qui veulent un vote de confiance au Parlement dès la semaine prochaine.

L'opposition veut accélérer la tenue d'élections anticipées après l'implosion, la veille, de la coalition gouvernementale.

La coalition entre les sociaux-démocrates (SPD) du chancelier, les Verts et les libéraux du FDP a "échoué", a constaté le chef de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) Friedrich Merz et "il n'y a aucune raison de poser la question de confiance en janvier", comme le souhaite Olaf Scholz.

La fin du gouvernement tombe au plus mauvais moment pour l'Allemagne, aux prises avec une grave crise industrielle, et pour l'Europe qui s'inquiète des répercussions pour son commerce et sa sécurité de l'élection du républicain Donald Trump comme président aux Etats-Unis.

"Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre d'avoir un gouvernement sans majorité pendant plusieurs mois", a martelé M. Merz.

Le séisme provoqué l'effondrement de la coalition tripartite au pouvoir depuis fin 2021 à Berlin bouscule l'agenda d'Olaf Scholz. Il se rendra cependant dans la journée à Budapest pour rencontrer ses homologues européens et le président ukrainien Volodymyr Zelenski lors de réunions organisées dans la capitale hongroise.

Divergences budgétaires

La coalition gouvernementale allemande hétéroclite a volé en éclats suite au limogeage mercredi soir du ministre des Finances et chef de file des libéraux, Christian Lindner.

Ce dernier sera remplacé par un des proches conseillers d'Olaf Scholz, Jörg Kukies, un expert des questions économiques de 56 ans.

La plupart des libéraux ont quitté le gouvernement, à l'exception du ministre des Transports Volker Wissing qui a annoncé qu'il restait dans l'équipe au pouvoir et quittait son parti avec lequel il est en désaccord.

Cause de la rupture: de profondes divergences entre les deux camps sur la politique budgétaire et économique à suivre, les premiers étant partisans d'une relance de l'économie nationale en panne par les dépenses, alors que les Libéraux prônent des coupes sociales et une stricte discipline budgétaire.

"Nous avons besoin d'un gouvernement capable d'agir et qui ait la force de prendre les décisions nécessaires pour notre pays", a plaidé le chancelier social-démocrate.

Olaf Scholz a jugé qu'il n'y avait plus "de confiance suffisante pour la poursuite d'une coopération".

Il dirige désormais un gouvernement minoritaire et espère faire adopter quelques textes de loi jugés prioritaires, en cherchant des majorité au cas par cas.

Fin de partie mi-janvier?

Quant au budget 2025, dont la préparation est à l'origine de la crise actuelle, c'est l'incertitude. Faute d'adoption au Parlement, une version minimum et réduite pourrait être appliquée à partir de janvier.

Le chancelier avait annoncé mercredi vouloir ouvrir la voie à des élections anticipées dans le pays en se soumettant mi-janvier à un vote de confiance, qu'il a toutes les chances de perdre.

Dans ce cas, le scrutin, initialement prévu en septembre, pourrait avoir lieu "au plus tard fin mars".

Olaf Scholz et Christian Lindner ont étalé leurs griefs par micros interposés. Christian Lindner a "trop souvent trahi ma confiance", a déploré Olaf Scholz, dénonçant un comportement "égoïste".

L'ex-ministre des Finances a reproché au chancelier d'entraîner le pays "dans une phase d'incertitude" avec une "rupture calculée de cette coalition".

Le divorce a été acté après une ultime journée de pourparlers organisés mercredi pour tenter de sauver l'exécutif dirigé par M. Scholz depuis fin 2021.

L'ombre de Trump

Les ruptures de coalition sont très rares en Allemagne. Mais l'équipe gouvernementale était minée depuis des mois par des dissensions sur l'économie et l'immigration, et par des querelles de personnes.

"Heureusement que c'est fini", titre jeudi le magazine Der Spiegel, résumant le sentiment général. "Une constellation composée du SPD, des Verts et du FDP n'a pas d'avenir au niveau fédéral. Pas après les probables nouvelles élections du printemps, mais pas non plus dans un avenir prévisible", estime-t-il

Olaf Scholz espérait que l'élection de Donald Trump, adepte du protectionnisme et des confrontations diplomatiques, forcerait sa coalition à serrer les rangs. Mais c'est le contraire qui s'est produit.

Si des élections devaient se tenir demain, l'opposition conservatrice arriverait en tête avec plus de 30% des voix selon les sondages, et Friedrich Merz ferait figure de favori pour devenir chancelier.

Mais il aurait du mal lui aussi à former une coalition majoritaire, avec l'extrême droite AfD en embuscade en deuxième position dans les enquêtes d'opinion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Biden va s'adresser aux Américains pour la transition avec Trump

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Joe Biden va s'exprimer pour préparer la transition avec Donald Trump. (© KEYSTONE/EPA/RON SACHS / POOL)

L'exercice sera forcément douloureux: Joe Biden s'adressera ce jeudi aux Américains pour préparer la transition jusqu'au 20 janvier avec son pire ennemi politique, le président élu Donald Trump qui a battu sans appel Kamala Harris.

Dans une configuration qu'il n'avait peut-être pas imaginée, le président sortant de 81 ans, qui avait laissé sa place en juillet à sa vice-présidente pour représenter les démocrates, doit s'exprimer solennellement à 11h00 (17h00 en Suisse) depuis la roseraie de la Maison Blanche.

Il doit y "parler des résultats de l'élection et de la transition" avec la prochaine administration républicaine, selon la présidence.

Depuis sa victoire, Donald Trump, 45e et bientôt 47e président des Etats-Unis, a été félicité par Joe Biden qui l'avait défait en novembre 2020, par Barack Obama (2009-2017) à qui il avait succédé et par Kamala Harris, qui a reconnu mercredi sa défaite.

Joe Biden a invité le républicain à la Maison Blanche à une date non précisée.

Les deux hommes sont réputés se détester et s'étaient accrochés à la télévision le 27 juin lors de leur unique débat, calamiteux pour le démocrate, qui avait précipité le retrait de sa course à un second mandat.

Trump "impatient"

Donald Trump, qui n'a jamais reconnu sa défaite en 2020, "attend avec impatience cette rencontre, qui devrait avoir lieu bientôt, et a grandement apprécié l'appel", a fait savoir son équipe.

Sèchement battue, Kamala Harris s'est engagée à l'"aider" pour le transfert du pouvoir et a appelé ses partisans, en larmes, à Washington à "accepter les résultats de cette élection" historique.

Le magnat de l'immobilier new-yorkais - cible durant la campagne de deux tentatives d'assassinat, inculpé et condamné au pénal et au civil - a insisté auprès de son ex-rivale au téléphone sur la nécessité d'"unifier le pays", fracturé en deux camps, semble-t-il, irréconciliables.

Donald Trump, qui prêtera serment le 20 janvier, et qui a passé ces trois derniers mois de campagne à injurier Kamala Harris, lui a trouvé mercredi "de la force, du professionnalisme et de la ténacité", d'après son équipe.

La vice-présidente "a été une partenaire incroyable", a salué de son côté le président Biden, louant dans un communiqué "l'intégrité, le courage et le tempérament" de cette ancienne procureure et sénatrice de Californie, née il y a 60 ans d'une mère indienne et d'un père jamaïcain qui avaient émigré aux Etats-Unis.

Ouverture possible en Ukraine

La victoire sans appel de Donald Trump a provoqué une onde de choc dans la première puissance mondiale et à travers le monde.

Des millions d'Américains ont exprimé leur joie. Des millions d'autres sont inquiets.

Alors qu'il était parti dans le chaos en janvier 2021, le tribun a réussi à 78 ans un incroyable retour en convainquant une majorité qu'il comprenait les préoccupations socio-économiques et sécuritaires du quotidien.

Le président élu a été félicité par nombre de dignitaires étrangers qui n'ont parfois même pas attendu l'officialisation de sa victoire.

Il s'est notamment entretenu avec le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Très critique des dizaines de milliards de dollars d'armements que les Etats-Unis ont débloqués pour l'Ukraine, Donald Trump s'est engagé à régler ce conflit "en 24 heures" avec la Russie, mais sans dire comment.

La guerre au Proche-Orient sera aussi résolue rapidement, a assuré l'homme d'affaires, très proche d'Israël.

Sur l'économie, Donald Trump a promis de "voler les emplois d'autres pays" à coup de baisses d'impôts et de taxes douanières.

Jeudi, Pékin a averti qu'il n'y aurait "pas de gagnants dans une guerre commerciale" avec Washington.

Quitter l'Accord de Paris

La Banque centrale américaine, la Fed, devrait, pour sa part, annoncer jeudi une nouvelle baisse de ses taux, un mouvement engagé en septembre à la faveur de la baisse de l'inflation, et qui devrait se prolonger au lendemain de l'élection du républicain.

Climatosceptique notoire, M. Trump s'est engagé à quitter de nouveau l'Accord de Paris. Et il a promis la "plus grande opération" jamais vue d'expulsion de millions d'immigrés clandestins venus de la frontière avec le Mexique.

Donald Trump, dont les démocrates et critiques redoutent qu'il gouverne en "tyran", reste flou sur le droit à l'avortement que la Cour suprême a mis à mal en 2022.

Il pourra s'appuyer sur le Sénat, que les républicains ont repris aux démocrates. Son parti est aussi en bonne voie pour conserver la majorité à la Chambre des représentants.

Cela lui donnerait quasiment les pleins pouvoirs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Emirates annonce un bénéfice semestriel de 2,5 milliards de dollars

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Avant impôts, le fleuron de Dubaï a réalisé des profits "record" de 2,8 milliards de dollars (2,4 milliards de francs) pour les six premiers mois de l'année fiscale (archives). (© KEYSTONE/AP/MICHAEL PROBST)

Le groupe Emirates, propriétaire de la plus grande compagnie aérienne du Moyen-Orient, a annoncé jeudi un bénéfice net semestriel de 2,5 milliards de dollars (2,1 milliards de francs), porté par une "forte" demande malgré les tensions dans la région.

Avant impôts, le fleuron de Dubaï a réalisé des profits "record" de 2,8 milliards de dollars (2,4 milliards de francs) pour les six premiers mois de l'année fiscale, en hausse de 1% sur un an, a indiqué le groupe dans un communiqué, en précisant qu'il a été soumis à l'impôt sur les sociétés de 9% récemment introduit dans l'émirat du Golfe.

"Nous nous attendons à ce que la demande des clients reste forte pour le reste de l'année 2024-25", a commenté son PDG, Cheikh Ahmed ben Saeed Al Maktoum.

"Les perspectives sont positives", a-t-il ajouté, avec l'arrivée prévue de nouveaux avions dans la flotte de la compagnie Emirates, et le développement de sa société soeur, dnata.

Cette dernière fournit des services à l'aéroport de Dubaï, le plus fréquenté au monde en terme de trafic international.

Certains vols d'Emirates vers la région ont été affectés ces derniers mois dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien à Gaza, et l'extension du conflit au Liban et à l'Iran.

Mais le transporteur a augmenté dans le même temps ses liaisons vers 8 destinations en Europe, en Asie et Afrique, selon le communiqué.

Le groupe a généré 19,3 milliards de dollars de revenus, en hausse de 5% par rapport à la même période de l'année précédente, grâce à une "forte demande des clients dans toutes les divisions commerciales et dans toutes les régions", selon la même source.

Il a versé 540 millions de dollars de dividendes à son propriétaire, le gouvernement de Dubaï, l'un des sept émirats des Emirats arabes unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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