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Jeux olympiques - Tokyo 2020

Nikita Ducarroz ne cache pas ses ambitions

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Nikita Ducarroz vise une médaille aux JO (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Nikita Ducarroz entend bien participer à la moisson suisse aux JO de Tokyo. "Je veux une médaille", lâche la Genevoise, qui sera l'une des favorites de l'épreuve de BMX freestyle samedi et dimanche.

"Je ressens un peu de pression", concède la vice-championne du monde 2021 d'une discipline qui fait son entrée au programme olympique, avec seulement neuf concurrentes au départ. "Mais je me la mets moi-même. Je sais que je vais devoir rester calme pour atteindre mon objectif. Car je veux une médaille", poursuit-elle.

Nikita Ducarroz est-elle inspirée par l'excellent début de Jeux olympiques de la délégation helvétique et notamment par les remarquables performances des cyclistes féminines? "C'est cool de voir ça. J'ai pu regarder quelques compétitions à la télévision au Village. J'espère avoir la chance de faire de même", glisse-t-elle.

Une certaine nervosité

La Genevoise, née à Nice d'un père suisse et d'une mère américaine, ne cache pas ressentir une certaine nervosité. Qui l'a d'ailleurs gagnée dès son arrivée dans le Village olympique. "J'ai alors pris conscience de l'ampleur de l'événement. Tu comprends tout de suite ce que sont des Jeux olympiques", explique-t-elle.

"Je suis toujours nerveuse avant une compétition. Mais je parviens à me relâcher dès que je lance mon run", enchaîne Nikita Ducarroz, qui a pleinement profité du confinement pour poursuivre sa progression. "Le niveau général a beaucoup augmenté depuis quelques années. J'étais surprise de ma 2e place aux Mondiaux."

Le travail paie

"J'espère toujours figurer sur le podium. Mais je pensais être capable de terminer 5e ou 6e à Montpellier", théâtre au début du mois de juin de ces championnats du monde. "C'est la première fois que j'ai pu voir que tout le travail effectué depuis un an en Caroline du Nord a payé", explique-t-elle.

Sa tactique est claire pour la finale programmée dimanche. "Je livre un premier run propre, solide, avant d'y aller à fond sur le deuxième en envoyant mes meilleures +tricks+", explique Nikita Ducarroz, dont les principales adversaires seront l'Américaine Hannah Roberts, championne du monde en titre, la Britannique Charlotte Worthington, 3e mondiale, et l'Australienne Natalya Diehm.

Des troubles de l'anxiété

Avant de pouvoir se retrouver dans la peau d'une candidate à un podium olympique, la Genevoise de bientôt 25 ans a été confrontée, comme bon nombre d'adolescent(e)s et de sportives et sportifs, à des troubles de l'anxiété. "Je ne sais plus quand ça a commencé, j'avais peut-être cinq ou six ans. Ca a empiré jusqu'à mes 14 ans. Je ne pouvais alors plus sortir de chez moi", raconte-t-elle.

"C'est le BMX qui m'a aidée à m'en sortir. L'entraînement, la compétition, les voyages, tout cela m'a aidée", souligne la Genevoise. "Le vélo m'a permis de surpasser mes peurs, en compétition et dans la vie de tous les jours. Sans le BMX, je serais peut-être encore coincée à la maison", avait-elle également confié juste avant son départ pour Tokyo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques - Tokyo 2020

Mort de Jacques Rogge

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Jacques Rogge, président du CIO de 2001 a 2013, lors du vernissage du Festival Sotchi en 2014. (© KEYSTONE/ALINE STAUB)

Jacques Rogge, ancien président du Comité international olympique (CIO), est mort à 79 ans. Le dirigeant belge aura été le 8e président de l'instance olympique, de 2001 à 2013.

Jacques Rogge laisse derrière lui son épouse, Anne, un fils, une fille et deux petits-enfants, annonce dimanche le CIO, basé à Lausanne.

Le CIO relève que le comte Jacques Rogge aura été un passionné de sport "depuis toujours" et un athlète accompli. Il a représenté la Belgique en équipe nationale de rugby.

Chirugien orthopédique de formation et spécialisé en médecine du sport, M. Rogge a aussi été champion du monde de voile et a participé à trois Jeux olympiques.

Après son mandat de président du CIO, il a été nommé envoyé spécial auprès du secrétaire général des Nations unies pour les jeunes réfugiés et le sport.

Son successeur à la tête du CIO, Thomas Bach, a déclaré, cité dans le communiqué: "Jacques était avant tout un passionné de sport qui aimait être au contact des athlètes, une passion qu'il a transmise à tous ceux qui l'ont connu. Sa joie était communicative."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques - Tokyo 2020

La Serbie décroche le dernier titre décerné à Tokyo

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La joie des Serbes, vainqueurs du 339e et dernier titre attribué à Tokyo (© KEYSTONE/EPA/PATRICK B. KRAEMER)

La Serbie a décroché le dernier titre des 339 titres attribués aux JO de Tokyo en s'adjugeant le tournoi messieurs de waterpolo.

Les Serbes ont dominé en finale la Grèce (13-10), qui devra donc encore patienter avant de s'offrir un premier sacre olympique dans un sport collectif.

Champions du monde à trois reprises (2005, 2009, 2015), les Serbes conservent ainsi le titre obtenu en 2016 aux Jeux de Rio. Il s'agit de leur cinquième podium olympique consécutif en waterpolo masculin après l'argent de 2004 - obtenu sous la même bannière que le Monténégro - et les médailles de bronze conquises en 2008 et en 2012.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Jeux olympiques - Tokyo 2020

Ralph Stöckli tire un bilan "très, très positif"

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Le Chef de Mission Ralph Stöckli tire un bilan "très, très positif" (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Avec une moisson de 13 médailles, la satisfaction est forcément de mise du côté de Swiss Olympic au terme des JO de Tokyo.

"C'est un bilan très, très positif. Mais nous devons rester humbles", tempère le Chef de Mission Ralph Stöckli.

"Nous avons remporté beaucoup plus de médailles qu'attendu. Mais ça n'est pas la norme", poursuit l'ancien curleur, dont l'objectif initial était de décrocher au moins autant de podiums qu'en 2016 à Rio (7). "Qui aurait osé imaginer 13 médailles? C'est si difficile d'être au sommet de sa forme le jour J", rappelle-t-il.

Exploits dans les sports universels

Ralph Stöckli ne boude néanmoins pas son plaisir après que la Suisse a réalisé sa récolte la plus prolifique depuis les Jeux d'Helsinki en 1952 (14). Il se dit ainsi particulièrement impressionné par les performances réalisées en athlétisme et en natation, les deux sports universels par excellence du programme olympique.

"C'est historique, c'est inimaginable d'avoir placé deux femmes en finale du 100 m en athlétisme (réd: Ajla Del Ponte 5e et Mujinga Kambundji 6e). Et nous étions aussi proches d'obtenir une médaille sur 4x100 m", où la Tessinoise et la Bernoise ont terminé au 4e rang en compagnie de Riccarda Dietsche et de Salomé Kora, lâche-t-il.

"C'est également impressionnant d'avoir pu obtenir deux médailles en natation", où le Genevois Jérémy Desplanches (200 m 4 nages) et le Tessinois Noè Ponti (100 m papillon) se sont parés de bronze. "C'est un sport dans lequel les grandes nations investissent énormément d'argent", souligne le St-Gallois.

Une nouvelle génération

Ralph Stöckli se réjouit également du "girl power" affiché par la délégation suisse, les femmes ayant conquis 10 des 13 médailles helvétiques dans ces joutes. "Les conditions d'entraînement se sont beaucoup améliorées pour les femmes, notamment grâce à l'armée. Et les femmes peuvent aussi beaucoup mieux s'épanouir dans le sport depuis une vingtaine d'années", relève-t-il.

Tout n'est évidemment pas encore parfait. "Nous devons travailler sur les détails. La préparation peut encore s'améliorer, et nous pouvons aussi mieux faire en ce qui concerne la professionnalisation dans certains sports. Il y a également moyen de faire mieux dans la synergie entre les fédérations nationales, et nous devons investir dans les innovations", estime-t-il.

N'empêche que l'avenir s'annonce prometteur. "C'est impossible de dire dès maintenant quel sera le potentiel de médailles en 2024 à Paris", note-t-il. "Mais je constate que tous nos médaillés ont décroché leur premier podium olympique dans ces Jeux. Une nouvelle génération a donc émergé, et j'ai bon espoir que tous soient encore de la partie dans trois ans", a conclu Ralph Stöckli.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Elena Quirici portera le drapeau suisse

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Un honneur pour Elena Quirici (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Elena Quirici portera ce dimanche le drapeau suisse lors de la cérémonie de clôture des Jeux de Tokyo. Avec ce choix, Swiss Olympic a tenu à récompenser les qualités de battante de l'Argovienne.

Samedi, Elena Quirici a échoué d'un souffle dans la course aux demi-finales pour se classer cinquième. On rappellera que le karaté figurait pour la première et... la dernière fois au programme olympique. "L'esprit combatif qu'Elena a montré sur son chemin vers les Jeux Olympiques et sa performance pleine de courage lors du tournoi olympique m'ont fasciné. Elle est donc un modèle pour de nombreuses athlètes féminines de notre pays et mérite le rôle de porte-drapeau", explique Ralph Stöckli, le Chef de Mission de Swiiss Olympic.

Elena Quirici succède à Nino Schurter qui avait porté le drapeau suisse lors de la cérémonie de clôture des Jeux de Rio alors qu'il venait de remporter l'or en VTT. A Tokyo, l'épéiste Max Heinzer et la sprinteuse Mujinga Kambundji avaient porté ensemble le drapeau suisse lors de la cérémonie d'ouverture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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