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Une finale entre Jabeur et Rybakina

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Tatjana Maria et Ons Jabeur après la victoire de la Tunisienne (© KEYSTONE/AP/Gerald Herbert)

Ons Jabeur, 2e mondiale, s'est qualifiée pour la finale de Wimbledon. La Tunisienne a battu l'Allemande Tatjana Maria (103e) 6-2 3-6 6-1.

Elle devient la première joueuse du continent africain à atteindre la finale d'un tournoi du Grand Chelem dans l'ère Open. "C'est un rêve qui se réalise après des années de travail acharné et de sacrifices. Je suis heureuse que tout ça paye enfin et que je puisse jouer encore un match", a déclaré la Tunisienne de 27 ans qui a lâché son premier set du tournoi.

Ce prochain match, sa première finale de Grand Chelem, elle le jouera samedi contre Elena Rybakina (23e), victorieuse pour sa deuxième participation seulement au prestigieux tournoi londonien, la Roumaine Simona Halep (18e et lauréate en 2019), 6-3, 6-3, devenant ainsi la première représentante du Kazakhstan à atteindre la finale d'un tournoi du Grand Chelem.

"Elle me doit un barbecue pour toutes les courses qu'elle m'a obligée à faire sur le court", a lancé Jabeur au sujet de Maria, son amie et "partenaire de barbecue", comme elle l'avait présentée mardi. Les deux joueuses ont d'ailleurs partagé une longue accolade au filet à l'issue de la rencontre.

Deux modèles

"Je voulais partager ce moment avec elle parce qu'elle est vraiment une source d'inspiration pour tant de gens, y compris moi", a expliqué Jabeur en référence à la performance réussie par Maria (103e). L'Allemande de 34 ans, mère de deux petites filles dont la dernière est née il y a moins d'un an, n'avait encore jamais dépassé le troisième tour d'un Majeur.

Mais Jabeur est elle-même un modèle. Première joueuse du monde arabe à atteindre les quarts de finale d'un Grand Chelem à l'Open d'Australie en 2020, elle a monté deux marches de plus cette année à Wimbledon.

"Je suis une fière femme tunisienne aujourd'hui. Je sais qu'en Tunisie ça doit être la folie en ce moment. J'essaie juste d'être autant que possible une source d'inspiration, je veux voir plus de joueurs arabes et africains sur le circuit", a-t-elle lancé avant de quitter le Centre Court.

Elle venait d'y passer 1h43 pour écarter Maria. Le match a été plutôt atypique, à l'ancienne, avec beaucoup de balles placées, beaucoup de balles slicées, y compris en coup droit.

Le set décisif a été à sens unique: Jabeur a rapidement mené 3-0 et, dans le quatrième jeu, accroché, Maria a offert à son adversaire un double break sur un smash a priori sans difficulté mais qu'elle a envoyé dans la bâche.

Quelques minutes plus tard, la Tunisienne était toute à sa joie d'une première finale de Grand Chelem. Elle reste invaincue cette année sur gazon après son titre à Berlin il y a deux semaines.

Rybakina frappe fort

Rybakina, qui est née à Moscou, y a grandi et y réside, sait que ce sera difficile contre la Tunisienne. "Ce sera encore un grand match. C'est une grande joueuse, très difficile à jouer et il ne sera pas facile de contrer ses amorties et ses volées", a prédit Rybakina, qui sera la plus jeune finaliste du Majeur sur gazon depuis Garbine Muguruza en 2015.

"Je ne sais pas comment décrire ce que je ressens, c'était vraiment bien, j'étais bien préparée mentalement, j'ai fait tout mon possible et j'ai réussi un match incroyable", a commenté la joueuse de 23 ans dont le meilleur résultat en Grand Chelem était un quart de finale à Roland-Garros en 2021.

Avec ses grosses frappes, notamment au service (5 aces et 0 double faute quand Halep n'a pas réussi le moindre ace mais commis 9 doubles fautes), Rybakina a dominé la rencontre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouveaux séismes au large de Santorin, le plus fort de 5,2

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L'état d'urgence a été décrété sur l'île volcanique de Santorin. (© KEYSTONE/EPA/ORESTIS PANAGIOTOU)

Plusieurs séismes ont de nouveau secoué l'île grecque de Santorin et sa voisine Amorgos, dans la nuit de lundi à mardi, selon l'Institut géodynamique de l'Observatoire d'Athènes. La région est depuis plusieurs semaines touchée par de nombreux tremblements de terre.

La plus forte secousse sismique, de 5,2, s'est produite lundi à 21h16 en mer, au sud de l'île d'Amorgos et à environ 37 km au nord-est de Santorin, île volcanique mondialement célèbre. Ce séisme a été ressenti jusqu'à Athènes, à plus de 200 km de l'épicentre, et n'a provoqué ni dégâts ni blessés.

Deux heures plus tard, dans la même zone de la mer Egée, un nouveau séisme de magnitude 5 a été enregistré, suivi en quelque 10 minutes de deux autres secousses de magnitude 4. A partir de 6h00, de nouvelles secousses ont été répertoriées, dont l'une de 4,4 au sud-est d'Amorgos.

Une secousse de magnitude 5,2 avait déjà été enregistrée la semaine dernière, la plus forte depuis le début de cette intense activité sismique. Les experts, tout en se montrant rassurants, estiment que cette séquence sismique, qui a poussé plus de 11'000 personnes à quitter Santorin depuis le début février, pourrait durer encore des semaines.

Milliers de séismes

Plus de 12'800 tremblements de terre ont été enregistrés entre le 26 janvier et le 8 février dans la zone maritime entre ces deux îles touristiques de l'archipel des Cyclades, selon le laboratoire de sismologie de l'Université d'Athènes (EKPA). Pour la seule journée du 9 février, 102 séismes ont été détectés.

"Cette séquence continuera (...) Cela prendra des semaines pour que ce phénomène cesse", a prévenu le professeur de sismologie Kostas Papazachos, cité par la chaîne publique ERT. "La communauté locale doit s'adapter, et nous devons envisager un scénario où tout le mois de février se déroulera dans des conditions similaires", a-t-il poursuivi.

L'île volcanique de Santorin, dont de nombreuses maisons et hôtels sont accrochés à la falaise, a été décrétée en état d'urgence par la Protection civile grecque jusqu'au 3 mars. Les écoles de l'île ainsi que d'Amorgos et de leurs voisines, fermées depuis le 3 février, le resteront jusqu'à vendredi.

En déplacement à Santorin vendredi, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a exclu un scénario catastrophe. "Nous ne croyons pas qu'il arrivera quelque chose de catastrophique", a-t-il assuré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Montée des eaux: l'Australie envisage d'évacuer les îles Cocos

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Le gouvernement australien d'Anthony Albanese a proposé de déplacer les habitants des îles Cocos dans le futur. (© KEYSTONE/EPA/LUKAS COCH)

Le gouvernement australien a proposé de déplacer des centaines d'habitants des îles Cocos dans les décennies à venir en raison de la montée des eaux, un projet qui suscite l'indignation des résidents.

Les îles Cocos, territoire de l'océan Indien rattaché à l'Australie, sont menacées par l'érosion des côtes et la montée des eaux provoquées par le changement climatique.

Ce groupe de 27 petits atolls situé à quelque 2900 kilomètres de la côte ouest de l'Australie culmine à seulement cinq mètres d'altitude environ.

Parmi les 600 habitants figurent de nombreux descendants de travailleurs malaisiens emmenés sur les îles pour travailler dans les plantations de noix de coco dans les années 1830.

Les Britanniques ont colonisé ces îles en 1857 avant que la souveraineté sur le territoire ne soit transférée à l'Australie en 1955.

La proposition, qui émane du gouvernement fédéral, a été rendue publique en janvier et suggère que les résidents et les équipements comme les centrales électriques, les routes et les commerces soient déménagés dans les 10 à 50 prochaines années

Cette "retraite gérée sur le long terme" est l'option la plus "viable pour protéger les vies d'une manière socialement, économiquement et écologiquement respectueuse", écrit le rapport, sans préciser le lieu où seraient déplacées ces populations.

Selon les projections du gouvernement, le niveau des eaux pourrait monter de 18 centimètres en 2030 sur les îles Cocos, comparé au niveau de 1992.

"Pas une décision à prendre à la légère"

Frank Mills, le directeur général du comté des îles Cocos a indiqué être "déçu" que le gouvernement n'envisage pas des stratégies à long terme qui permettraient aux personnes de rester définitivement sur l'île. Il n'exclut pas des recours légaux pour contrer le gouvernement.

De nombreux habitants vivent sur les îles Cocos depuis trois à cinq générations et la décision de partir ne sera pas facile pour eux, explique M. Mills. Un porte-parole du gouvernement a assuré que la proposition n'avait pas encore été finalisée et que la communauté serait consultée.

Les îles Cocos font partie des nombreuses nations insulaires de faible altitude contraintes de réfléchir à leur avenir. L'année dernière, l'Australie, un pays gros émetteur de gaz à effet de serre, a conclu un traité historique avec les Tuvalu, un micro-Etat du Pacifique, proposant à ses habitants de vivre en Australie si la montée des eaux submergeait leur pays d'origine.

Les îles Fidji ont d'ores et déjà transféré des populations sur des terrains plus élevés depuis 2014.

"L'Australie devrait faire tout son possible pour que les gens qui vivent sur ces îles depuis plusieurs générations puissent y rester et y maintenir leur culture", a déclaré M. Morgan.

Ce qui inclut, souligne-t-il, de réduire ses émissions et de sortir du gaz et du charbon, dont le pays est un des principaux exportateurs mondiaux.

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a déterminé avec un degré élevé de certitude que la hausse moyenne du niveau des mers augmentait à des rythmes inédits depuis au moins 3000 ans, sous l'influence du changement climatique induit par les activités humaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mélanie Meillard, un exemple de résilience

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Mélanie Meillard revoit la vie en rose après avoir avoir broyé du noir (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Ultra régulière en slalom cette saison, Mélanie Meillard aborde les Mondiaux de Saalbach avec des ambitions légitimes. Pourquoi ne fêterait-elle pas son premier podium dans la discipline samedi?

Voir Mélanie Meillard tout sourire avant une grande compétition est significatif. Grand espoir du ski suisse, la Valaisanne d'origine neuchâteloise avait vu sa carrière stoppée net à Pyeongchang à 20 ans en 2018, lors d'un entraînement juste avant ses premiers JO. Plateau tibial, ménisque, ligament et une rééducation gâchée par une réopération quelques mois plus tard, ou quand la vie se charge de rappeler que tout n'est pas rose dans la carrière d'une athlète, qui plus est en ski alpin.

Sept ans plus tard, la skieuse d'Hérémence voit la vie en rose, au propre comme au figuré. "Le pull, les ongles, la montre, le natel, je n'ai pas fait les choses à moitié", dit-elle en laissant éclater un rire sonore qui envahit l'hôtel des Suissesses à Saalbach. Cette saison, la petite soeur de Loïc affiche une constante plus vue depuis...sept ans. Sur les sept slaloms disputés jusqu'ici, elle a terminé à chaque fois dans le top 10, ce qui lui permet d'être 7e (!) du classement de la spécialité dominé par sa copine Camille Rast.

Une "chance" d'être blessée jeune

"Même avant les JO, j'avais fait de bons résultats, mais pas aussi bons que cette fois", avoue-t-elle. Trois fois 5e, trois fois 7e, Mélanie Meillard tourne autour de ce podium qui ne s'est proposé qu'une fois, lors d'un slalom parallèle à Oslo en 2018 (3e).

Où voit-elle la différence majeure dans sa résurrection? "Je peux skier sans douleur, c'est déjà un gros point. J'ai pu construire la confiance avec les années. Et j'ai maintenant une condition physique nettement meilleure qu'à mes débuts."

Ce qui impressionne le plus chez Mélanie Meillard, c'est cette capacité de résilience. Beaucoup auraient abandonné après autant de déboires et de bas. La Valaisanne le reconnaît, "ce n'était pas facile tous les jours".

"J'ai eu de la chance d'arriver jeune et d'avoir fait des résultats quand j'étais jeune, poursuit-elle. Alors quand je me suis blessée, je me suis dit que j'avais encore le temps. Si cela s'était passé à 28 ans, cela n'aurait pas été pareil parce que tu sais que quatre ou cinq ans après, ta carrière peut être terminée."

Accepter que cela ira mieux demain

La grande copine de Camille Rast se pose en modèle de patience. Accepter que cela ira mieux demain, que le genou ne fera plus mal, que les résultats finiront bien par arriver. Quand on lui demande si elle a travaillé avec un préparateur mental, Mélanie Meillard acquiesce: "Cela doit faire trois ou quatre ans, je ne me souviens même plus. Et ce n'est pas toujours la même personne. Mais alors honnêtement, même si c'est un ensemble de facteurs, le fait de ne plus avoir mal au genou change la donne."

La patience aussi pour que tout se remette en place. "Je savais que j'avais envie de faire ça, que j'avais fait de bons résultats et que j'en étais capable, explique-t-elle. Il a fallu beaucoup plus de temps que ce que j'aurais voulu. J'ai dû crocher parce que je savais que je voulais faire ça."

Pas de pression

Et en sept ans, il s'en est passé des choses. "Le matériel a évolué, de même que ma condition physique, juge celle qui fera équipe avec Malorie Blanc lors du combiné par équipe mardi. Moi-même, je me demande comment j'obtenais des résultats en skiant comme je skiais il y a sept ans!"

Heureuse de faire partie de cette nouvelle aventure du combiné par équipe, Mélanie Meillard se réjouit aussi bien sûr de prendre le départ du slalom de samedi. Sans se mettre inutilement la pression. "Je ne sais pas s'il faut prendre plus de risques, se questionne-t-elle. Je pars comme si c'était une course de Coupe du monde. On dit souvent qu'un globe est tout aussi important qu'une médaille parce que cela récompense la régularité. Je me satisferais d'un podium, en Coupe du monde comme aux Mondiaux."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un groupe de migrants expulsés des Etats-Unis arrive au Venezuela

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Un premier groupe de migrants vénézueliens déportés des Etats-Unis est arrivé au Venezuela. (© KEYSTONE/AP/Ariana Cubillos)

Un premier groupe de ressortissants vénézuéliens expulsés des Etats-Unis a atterri lundi soir à l'aéroport de Maiquetia, au nord de Caracas, a constaté un journaliste de l'AFP.

Sur deux vols affrétés par Caracas, "le premier avion vient d'arriver", a confirmé à la télévision le président Nicolas Maduro, selon qui environ 190 Vénézuéliens se trouvaient à bord des deux appareils.

Le ministre de l'Intérieur Diosdado Cabello a lui déclaré depuis l'aéroport que le second avion était encore "en chemin".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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