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Lausanne tient enfin son centre aquatique

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Le centre aquatique de la Vaudoise aréna a été inauguré lundi en présence notamment de Samira Marquis (présidente CSM), Grégoire Junod (syndic Lausanne), Christelle Luisier (présidente Conseil d'Etat vaudois) et Emilie Moeschler (municipale en charge des sports). (© KEYSTONE/JEAN-GUY PYTHON)

Le centre aquatique de Malley a été officiellement inauguré lundi. Attendu de longue date, il constitue la dernière pièce de la Vaudoise aréna, vaste complexe multisports qui compte déjà des patinoires ainsi que des salles pour le tennis de table et l'escrime.

La nouvelle piscine, qui accueillera le public dès le 1er septembre, compte quatre espaces: un bassin olympique de 50 m, une fosse de plongeon, un bassin dédié à la détente et à l'apprentissage, une pataugeoire. Le tout est regroupé dans un espace de 45'000 m3, le plus grand de ce type en Suisse, selon ses responsables.

Les premières discussions sur la construction d'un tel centre aquatique remontent à 1988, a souligné devant la presse Emilie Moeschler, la municipale lausannoise en charge des sports et de la cohésion sociale. Il a fallu franchir plusieurs écueils - financement, choix du site, travaux retardés - pour faire aboutir ce projet de "longue haleine", a-t-elle relevé.

Si la socialiste a reconnu "des épisodes compliqués", elle a affirmé ressentir surtout de la "fierté" à l'idée de pouvoir offrir à la région lausannoise une telle piscine "à la pointe dans le domaine du sport et des loisirs".

Et de rappeler que Lausanne a enchaîné les inaugurations d'installations sportives majeures ces dernières années: nouvelle patinoire de la Vaudoise aréna (2019), nouveau stade de football de la Tuilière (2020) et nouvelle piscine. "Nous sommes la capitale olympique, nous devons être ambitieux en matière de sport", a déclaré Emilie Moeschler.

Un millier d'usagers par jour

Le centre aquatique espère attirer environ 1000 nageurs par jour. De quoi soulager les autres piscines de la région, notamment celle de Mon-Repos à Lausanne, qui souffre d'une suroccupation depuis plusieurs années. Outre le grand public, la Vaudoise aréna accueillera différentes écoles et servira de base à onze clubs (natation, plongeon, water-polo, natation artistique, triathlon, etc).

Avec des gradins pouvant accueillir 700 spectateurs, la piscine pourra aussi accueillir des compétitions. Des championnats de Suisse et une nouvelle édition de la Swim Cup, qui regroupe des nageurs internationaux, sont déjà programmés pour 2023.

Pour assurer le fonctionnement du centre, 21 personnes ont été engagées, dont 16 garde-bains. Elles rejoignent les effectifs de la société Centre sportif de Malley (CSM), qui compte désormais 50 collaborateurs, a indiqué Samira Marquis, présidente du conseil d'administration du CSM.

Propriétaire et exploitant de la Vaudoise aréna, CSM couvrira le tiers des charges d'exploitation de la piscine. Les deux tiers restants seront supportés par les villes de Lausanne, Prilly et Renens ainsi que par les autres communes de Lausanne Région.

Au chapitre énergétique, "un cercle vertueux" a été imaginé entre les parties glace et eau de la Vaudoise aréna, a expliqué Samira Marquis. Les rejets thermiques des installations réfrigérant la patinoire servent ainsi à chauffer l'eau des douches et celle des bassins. Une partie de l'électricité du complexe (17%) est, par ailleurs, produite par les 2000 panneaux solaires placés sur le toit.

Chantier compliqué

Ce centre aquatique a coûté 103 millions de francs (248 millions pour l'ensemble de la Vaudoise aréna), financés majoritairement par la Ville de Lausanne (pour 89%) avec aussi des apports de l'Etat de Vaud, du Fonds du sport vaudois et de la Confédération.

Les travaux ont duré cinq ans, sans tenir compte de la démolition de l'ancienne patinoire de Malley. Le centre aquatique a été achevé avec environ une année et demie de retard, en raison notamment de la pandémie de Covid-19.

La partie "glace" avait, elle, été terminée dans les temps pour accueillir les Jeux olympiques de la jeunesse en 2020. Dans la précipitation toutefois, une polémique avait éclaté au sujet des conditions de travail des employés du CSM. Un audit avait été ordonné et souligné des problèmes d'organisation, mais aucune faute grave.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud: un nouveau prestataire pour publier la FAO

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La version papier de la FAO sera désormais imprimée à Monthey (Image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Conseil d'Etat vaudois a attribué au consortium Impact Médias, basé à Nyon, la gestion opérationnelle et commerciale de la Feuille des avis officiels (FAO) jusqu'à fin 2028. Il répond ainsi au Grand Conseil qui avait demandé de maintenir une version imprimée de la FAO jusqu'en 2028, alors que le gouvernement souhaitait basculer en numérique en 2025.

L'impression de la FAO, qui était effectuée à Berne, sera désormais assurée par le Centre d'impression romand (CIR) à Monthey (VS), propriété du groupe ESH Médias, indique jeudi le Canton dans un communiqué. La publication continuera de paraître deux fois par semaine, les mardis et vendredis dès le 9 janvier.

Dans son offre, le consortium composé d'Impact Médias et ESH Médias, prévoit la reprise du personnel et des compétences engagés aujourd'hui dans la publication. Cela permettra une transition fluide ainsi que la continuité des activités et le maintien des emplois dans le canton, se réjouit le Canton.

La version papier est ainsi assurée jusqu'à fin 2028. Ensuite, une entreprise privée, si elle le souhaite, pourrait éventuellement prendre le relais et publier une version imprimée indépendante de l'Etat. Le cadre légal prévoit une aide au démarrage.

Le canton souhaite rejoindre à l'horizon 2029 la plateforme numérique exploitée par la Confédération. Une dizaine de cantons ont déjà opté pour cette solution, dont le Valais en Suisse romande. Une version numérique permet un accès gratuit à la FAO.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Election complémentaire Vaud - Agathe Raboud Sidorenko prône une "gauche plus combative"

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Comédienne, médiatrice culturelle et mère de deux enfants en bas âge, la candidate de la gauche radicale Agathe Raboud Sidorenko a présenté jeudi son programme politique pour la complémentaire au Conseil d'Etat vaudois du 8 mars prochain. (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

La candidate de la gauche radicale à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat vaudois du 8 mars, Agathe Raboud Sidorenko, a plaidé jeudi pour une "gauche plus combative". Elle revendique une "candidature de terrain, de rupture, contre l'austérité budgétaire".

A peine déclarée, mardi dernier, et première à lancer sa campagne pour la succession de la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz: Agathe Raboud Sidorenko a invité les médias, tout un symbole, dans la salle Rosa Luxembourg à la Maison du Peuple à Lausanne. La conseillère communale lausannoise était entourée de plusieurs représentants d'Ensemble à Gauche (SolidaritéS, Décroissance alternatives et Solidarité& Ecologie), dont la députée Joëlle Minacci.

Comédienne, médiatrice culturelle et mère de deux enfants en bas âge, Agathe Raboud Sidorenko est également candidate à un siège à la Municipalité de Lausanne le 8 mars prochain. Elle figure sur le ticket de la formation de la gauche radicale avec cinq autres candidats.

Refuser la "politique des caisses vides"

"La majorité de droite du Conseil d'Etat et du Grand Conseil, en collaboration avec les grandes organisations patronales du canton, a vidé les caisses du Canton par une succession de baisses fiscales en faveur des multinationales et des plus riches", a affirmé Mme Raboud Sidorenko.

"Cette majorité fait aujourd'hui payer le prix de cette politique des caisses vides à la population, et notamment aux femmes, par des coupes dans les prestations publiques essentielles comme la santé, la prise en charge des personnes âgées ou l'accueil de jour des enfants", a-t-elle poursuivi.

Elle se décrit comme une "candidate de rupture" dans la "perspective d'un changement de cap" et d'une "politique alternative", incarnant une "gauche plus combative". Il s'agit aussi, selon elle, d'"offrir un choix démocratique" en adéquation avec "la colère actuelle de la population" face aux coupes budgétaires prévues par le gouvernement.

La candidate et son parti ont critiqué "une politique délétère et injuste" du gouvernement actuel. La candidature d'Agathe Raboud Sidorenko doit "porter ce refus de la politique des caisses vides et de l'austérité qui en découle", ont insisté les responsables d'Ensemble à Gauche, qui prônent aussi un "sursaut dans l'action contre le dérèglement climatique et pour préserver la biodiversité" durant la campagne électorale.

Dix mesures urgentes

Parmi les dix mesures urgentes qui seront mises en avant, figurent en tête l'annulation des coupes budgétaires pour 2026. La gauche radicale revendiquera aussi un salaire minimum cantonal de 4500 francs net par mois.

Pour renflouer les caisses, le parti défendra 500 millions de recettes supplémentaires par an pour le Canton par une augmentation de l'impôt sur le bénéfice des multinationales, la suppression de l'abattement sur les dividendes des grands actionnaires, une réévaluation de la valeur fiscale des immeubles et un renforcement de l'inspection fiscale.

Autres priorités: revaloriser les secteurs du social parapublic et de la santé, améliorer les conditions de travail pour lutter contre la pénurie de personnel, notamment dans les soins infirmiers, renforcer l'accueil en crèche ou encore revaloriser les salaires des accueillantes en milieu familial.

Pour rappel, quatre candidats briguent à ce stade le fauteuil de la socialiste Rebecca Ruiz. Outre Mme Raboud Sidorenko, le député UDC et ex-président du Grand Conseil, Jean-François Thuillard, est sur les rangs. Le PS doit, lui, désigner son candidat samedi, entre Roger Nordmann et Sébastien Cala.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux

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Le Grand Conseil vaudois est toujours plongé dans sa première lecture du projet de budget de l'Etat 2026. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois a poursuivi mercredi ses discussions sur le projet de budget cantonal 2026. Comme la veille, la gauche a échoué à faire passer de nombreuses propositions de modifications, notamment la suppression des coupes pour les hôpitaux régionaux.

Les députés ont repris en début d'après-midi la suite de la première lecture du projet de budget (1er débat), avec plus de trois heures de discussions sur le budget de fonctionnement du Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) de Rebecca Ruiz, déjà entamées mardi.

Un des gros sujets du jour était les coupes budgétaires prévues pour les hôpitaux régionaux et notamment les pôles santé. Après avoir annoncé des mesures d'économie à hauteur de 20 millions de francs, le Conseil d'Etat les a revues à la baisse lors de la présentation du budget 2026, à savoir une réduction à cinq millions de francs.

La gauche a voulu supprimer ces cinq millions. Mais elle n'a pas réussi à faire passer son amendement, refusé par 76 non (PLR, UDC et Vert'libéraux) contre 58 oui (PS, Vert-e-s, EP).

EMS: coupes réduites de moitié

L'autre sujet emblématique du côté sanitaire était l'effort à la contribution de crise des Etablissements médico-sociaux (EMS). Les coupes budgétaires prévues par le gouvernement étaient de quelque 14 millions. La Commission des finances (Cofin) a, elle, proposé de les réduire de moitié, à 7 millions. Un amendement socialiste a été déposé pour ramener ce chiffre à zéro. Il a été refusé par la droite.

En revanche, la réduction de 50% de la contribution aux EMS (7 millions et non 14) a été acceptée grâce au ralliement des Vert'libéraux avec la gauche.

La droite a, par contre, fait bloc et refusé de biffer les coupes dans le programme cantonal InvestPro visant à lutter contre la pénurie du personnel de la santé et à répondre à l'initiative "Pour des soins infirmiers forts". Elle a dit non à la proposition de réinscrire + 4,3 millions de francs au budget (2,8 millions pour la formation et -1,5 million pour la revalorisation de la CCT-SAN).

Les soins à domicile n'ont pas pu éviter, non plus, des mesures d'économie. La gauche n'a pas réussi à faire passer la suppression de 5,5 millions de francs de coupes.

Subsides assurance-maladie

Autre refus grâce au bloc PLR-UDC-Vert'libéraux: de renoncer à ce que les personnes au bénéfice de subsides pour l'assurance-maladie (plafonnement des primes à 10% du salaire) participent à l'effort d'économies à hauteur de 18,4 millions, à travers trois mesures, dont un délai de carence allongé d'un mois pour les primo-demande.

Un sujet aura au moins fait l'unanimité mercredi après-midi: la sous-estimation de la participation des communes à la cohésion sociale (principe de sincérité budgétaire). Elle a été revue à la hausse de 18,4 millions de francs.

Pour rappel, le projet initial du budget du Conseil d'Etat prévoit un déficit de 331 millions de francs, lequel intègre 305 millions de mesures d'économies. Ce budget sera encore adapté au terme des débats au Grand Conseil.

Ceux-ci se poursuivent mercredi soir, avec encore trois départements à passer en revue, et peut-être une demande de deuxième débat immédiate, puis à nouveau la semaine prochaine pour deux journées. Les députés ont jusqu'au mercredi 17 décembre minuit pour adopter le budget 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Décès d'un détenu à Lausanne: enquête ouverte

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Un homme détenu à l'Hôtel de police de Lausanne est décédé au CHUV dans la nuit de mardi à mercredi, après avoir passé plus d'un mois aux soins intensifs de l'hôpital. (image d'illustration) (© )

Un homme détenu dans la zone carcérale de l'Hôtel de Police de Lausanne est décédé au CHUV dans la nuit de mardi à mercredi. Il y avait été transféré dans un état grave le 3 novembre. Une instruction pénale a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès.

L'homme de 40 ans, de nationalité algérienne et sans domicile connu en Suisse, avait été transféré début novembre au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), avec un pronostic vital engagé. Un gardien "aurait remarqué à 12h15 qu'il respirait dans sa cellule de manière anormale", explique le Ministère public mercredi dans un communiqué.

Placé aux soins intensifs depuis lors, son décès a été constaté mardi à 22h25. L'homme était détenu dans la zone carcérale de l'Hôtel de Police depuis la nuit du 18 au 19 octobre dernier, suite à un cambriolage d'un garage à St-Prex (VD).

"Les premiers examens externes réalisés durant le séjour hospitalier du prévenu n’ont révélé aucun signe de violence", précise le Ministère public. L’autopsie du corps du défunt a été ordonnée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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